26 Avr

Tarn : Fin de la monnaie numérique COOPEK

Née dans le Tarn, la monnaie numérique « COOPEK » s’arrête. Après avoir suspendue ses services il y a quelques jours, aucune solution n’a pu être trouvée. Une nouvelle Fintech d’Occitanie disparait.
© Coopek

© Coopek

« Le COOPEK, c’est fini » annonce, ce mercredi 26 avril, l’équipe de la start-up basée au Séquestre, dans le Tarn.

Le 20 avril dernier, la monnaie numérique et alternative avait déjà été contrainte de suspendre ses services pour des raisons budgétaires. « Nous ne disposons pas des soutiens financiers et bancaires suffisants pour poursuivre la suite du lancement » expliquait Gérard Poujade, maire du Séquestre et initiateur du projet.

Une réunion avec les administrateurs s’est tenue, ce mardi 25 avril pour trouver des solutions. En vain. « Des financements insuffisants malgré des chiffres prometteurs La SCIC COOPEK n’aura pas pu trouver les financements pour poursuivre son lancement » annonce la start-up.

L’objectif de Coopek était de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France.

Une monnaie différente qui « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable » expliquait les fondateurs au moment du lancement. 

Coopek marchait ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Après 7 mois de lancement, le projet comptait 400 sociétaires pour 50.000 coopek échangés (soit une valeur de 50.000 euros). Malgré un bilan positif, la fintech est obligé de fermer. « Une situation paradoxale » avoue l’équipe du projet. « Nous sommes en train de rembourser nos usagers et de clôturer les comptes » conclut-elle.

Cette situation rappelle malheureusement les difficultés des Fintech à pérenniser un modèle économique, surtout lorsqu’elles s’adressent au grand public. En Occitanie, les cas se multiplient comme celui du toulousain Morning.

Julien Leroy

25 Avr

Tarn : la monnaie numérique COOPEK suspend ses services

7 mois après son lancement, la monnaie numérique et nationale « COOPEK » vient d’être mise en stand-by. Née à Séquestre dans le Tarn, le projet Fintech rencontre des problèmes de financement.

© Coopek

© Coopek

« La SCIC COOPEK a été contrainte de suspendre ses services ce jeudi 20 avril 2017« . Voici le début du message adressé à tous les sociétaires de la monnaie et sur le site officiel. 

Créée par des Tarnais en octobre 2016, Coopek est une monnaie nationale et 100% numérique.

Mais 7 mois après son lancement national, le COOPEK est contraint de suspendre ses services pour des raisons budgétaires. « Nous ne disposons pas des soutiens financiers et bancaires suffisants pour poursuivre la suite du lancement » explique Gérard Poujade, maire du Séquestre et initiateur du projet.

En conséquence, « les clients peuvent continuer à consulter leurs comptes mais les échanges en monnaie COOPEK ne sont plus disponible » précise-t-il.

Cet arrêt est-il provisoire ? ou signe-t-il la fin de l’aventure ? Impossible de le savoir pour le moment. Selon nos informations, une réunion avec les administrateurs est prévue prochainement, pour trouver des solutions.

50.000 Coopek échangés en 6 mois

En octobre 2016, votre blog avait été le premier à vous présenter cette nouvelle monnaie alternative. L’objectif de Coopek est de créer une économie complémentaire sans spéculation et plus durable en France.

Une monnaie différente qui « n’a pas vocation à remplacer le système actuel mais bien à apporter un système complémentaire qui profite aux plus engagés pour un développement plus durable et une société plus équitable » expliquait les fondateurs au moment du lancement. 

Coopek marche ainsi chez des commerçants, des associations ou des entreprises partenaires. Après 7 mois de lancement, le projet compte 400 sociétaires pour 50.000 coopek échangés (soit une valeur de 50.000 euros).

La situation de la start-up tarnaise rappelle malheureusement les difficultés des Fintech à pérenniser un modèle économique, surtout lorsqu’elles s’adressent au grand public. En Occitanie, les cas se multiplient comme celui du toulousain Morning.

Julien Leroy

22 Avr

Civictech : Politizr, une start-up ariégeoise qui veut (re)créer le dialogue entre les citoyens et les élus

Marier le numérique avec la politique afin de (re)lancer le dialogue entre élus et citoyens. C’est l’objectif des start-up « civictech ». Un mouvement qui prend de plus d’ampleur en France et notamment en Occitanie. Exemple avec la jeune pousse Politizr, basée entre Toulouse et l’Ariège.

© Politizr

© Politizr

Le Quai des savoirs de Toulouse organise, ce samedi 21 avril, une journée « Civic Tech : la démocratie dans la ville ». L’occasion de s’intéresser à ce mouvement technologique né en 2015. La civictech est le fait d’utiliser le numérique afin de renforcer le lien démocratique entre les citoyens et la classe politique.

Aux États-Unis, les institutions politique dépensent, chaque année, 6 milliards d’euros dans les applications civictech. Parmi les services les plus célèbres, citons la plateforme de pétition en ligne : change.org. Par ailleurs, Facebook vient d’annoncer une nouvelle fonctionnalité : le « Town Hall » qui permet d’entrer en contact directement avec un élu américain.

En France, cette démocratie 2.0 prend de plus en plus d’ampleur. Parmi les start-up qui montent : Politizr , née en 2015. L’un des pionniers de la civictech française.

Politizr, un espace de discussions entre citoyens et élus politiques

Politizr est « une plateforme indépendante et neutre permettant aux élu­s de toute la France de débattre des questions de gouvernance et d’action publique proposées par leurs concitoyens » expliquent les deux fondateurs, Lionel Bouzonville et Thomas Champion.

Cela permet d’une part, aux citoyens d’exprimer leurs points de vue et d’avoir un lien direct avec leurs élu­s locaux. Et d’autre part, permet aux hommes et femmes politiques d’expliquer leurs actions et de confronter leurs points de vue avec leurs adversaires ou leur électorat.

L’objectif étant de lutter contre la défiance des français envers la classe politique et relancer le débat démocratique. Un sujet d’actualité avec l’élection présidentielle et les législatives de juin prochain.

« Abstentions électorales records, crise du politique et de la représentation (..) notre système démocratique est aujourd’hui toujours construit autour d’une démocratie représentative  invitant les citoyens à s’exprimer uniquement par le biais de votes sporadiques » détaillent les deux créateurs de Politizr. « Les citoyens  réclament d’autres modes de gouvernances et d’implications citoyennes, pour construire une  démocratie plus directe et participative« .

L’idée de Politizr est née dans l’Ariège, lorsque Lionel Bouzonville et Thomas Champion ont été sollicités par un groupe politique local qui souhaitait développer un  outil web pour faire remonter les idées des associations de son secteur.

Les citoyens  réclament d’autres modes de gouvernances et d’implications citoyennes, pour construire une  démocratie plus directe et participative – Les fondateurs de Politizr

Depuis 3 ans, Politizr trace son chemin. Aujourd’hui, la plateforme compte plus 1500 élus partout en France, notamment en Ariège, Haute-Garonne et dans la région parisienne. L’une des dernières inscrites est Axelle Lemaire, ancienne secrétaire d’Etat chargée du numérique et députée de la 3ème circonscription des Français. Elle vient de lancer sa campagne législative sur Politizr.

La jeune pousse ariégeoise a également installée des bureaux à Toulouse, dans les locaux de « Momentum ». Cet incubateur est dédié aux innovations dédiées à l’économie positive.

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Avril 2017 :


Tout ce Qui Buzz – Politzr

>> Plus d’info sur www.politizr.com

Julien Leroy

20 Avr

Présidentielle 2017 : En Haute-Garonne, Fontenilles va expérimenter le dépouillement numérique

Informatiser et suivre en temps réel le dépouillement des votes. C’est l’innovation proposée par la commune de Fontenilles en Haute-Garonne pour l’élection Présidentielle 2017. Un dépouillement 2.0 qui pourrait révolutionner le système actuel avec crayons et papier.

© SEVERINE COURBE / MaxPPP

© SEVERINE COURBE / MaxPPP

A l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle 2017, la commune de Fontenilles va expérimenter, ce dimanche 23 avril, le dépouillement numérique des votes. 

Le principe est de saisir informatiquement, le dépouillement des bulletins de vote. Une tâche assurée par un « scrutateur numérique« . Les résultats provisoires et définitives de chaque bureau sont alors stockées et publiées, en temps réel, sur un site web visible depuis un smartphone.

L’objectif est de « donner à toutes les personnes impliquées (..) la possibilité de visualiser le déroulement et les résultats d’un dépouillement en temps réel » explique Philippe Nivert, le premier adjoint de Fontenilles à l’origine du projet. 

Pour ce pour ce premier tour, le « dispositif reste expérimental » précise l’élu. Aucune diffusion au grand public n’est prévue. Et l’adresse web restera réservée aux candidats, aux administrations et aux personnes présentes le soir du scrutin. Le dépouillement manuel sera évidemment assuré.

Ranger le crayon et le papier ?

Mais à terme, Philippe Nivert espère intégrer ce système au dispositif légal. Aujourd’hui, le dépouillement électoral s’opère avec plusieurs scrutateurs qui comptent et notent sur… des feuilles en papierIl existe également le dépouillement électronique qui consiste à lire les résultats des machines à voter. Toutes ses données sont ensuite transmises à la Préfecture qui les informatise pour le ministère de l’intérieur. Le dépouillement numérique de Fontenilles ferait ainsi gagner du temps au mairie.

Cette innovation « unique en France » assure le premier adjoint, a été developpée avec des étudiants de l’IUT informatique de Blagnac. Un partenariat avec le groupe Makina Corpus (spécialiste des logiciels libres et des applications mobiles) a été également conclu pour lancer une « démarche nationale« .

Fontenilles envisage d’étendre l’expérimentation jusqu’aux élections législatives en juin 2017. A suivre…

>>> Reportage de France 3 Midi-Pyrénées – 6 juin 2017 :

Dépouillement numérique à Fontenilles

Julien Leroy

19 Avr

Toulouse va accueillir (une nouvelle fois) EmTech, la plus importante conférence internationale sur les technologies du futur

A vos agendas ! Les experts du MIT Technology Review sont de retour à Toulouse, les 10 et 11 octobre 2017, pour la troisième édition de la conférence EmTech France. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. Découvrez le programme.

© Julien Leroy

© Julien Leroy

La troisième édition du congrès EmTech France se déroulera les 10 et 11 octobre 2017 à Toulouse. 

EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Elle est organisée un peu partout dans le monde, par MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde.

Durant deux jours, des experts du monde entier viennent présenter et débattre sur les dernières technologies en matière de high-tech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative.

Cette année, le thème porte sur les « technologies disruptives ainsi que du rôle de l’Homme dans la transformation de l’Humanité » précise l’organisateur..

Plusieurs sujets seront ainsi abordés lors de la conférence : approfondissement des progrès liés à l’Intelligence Artificielle, analyse des nouveautés liés à la génétique 2.0 et les défis et difficultés du développement des Smartcities.

EmTech annonce déjà la venue de quelques experts dont Balder Onarheim (fondateur de PlatoScience), Rahaf Harfoush (spécialiste de l’anthropologiste Digitale), Rik Vera: (CEO de Nexxworks) et Pedro Moneo (Fondateur Opinno).

C’est la troisièmee année consécutive que Toulouse accueille cet événement unique en Europe.

EmTech pour les nuls

Si « MIT » et « Emtech » ne vous disent rien. Pas de panique. Je vous invite à relire mon papier « Toulouse : la conférence Emtech expliquée…au grand public ».

>>> Les inscriptions pour le congrès EmTech France 2017 sont dès à présent ouvertes à travers la plateforme de réservation.

>> Site d’EmTech France 2017  :www.emtechfrance.com

Julien Leroy

18 Avr

Une trentaine de youtubeurs donnent rendez-vous à leurs fans samedi 22 avril à Toulouse

Une trentaine de youtubeurs donnent rendez-vous à leurs fans, ce samedi 22 avril 2017 à Toulouse. C’est la première fois qu’une rencontre avec autant de stars du web, est organisée dans la ville rose. L’initiative est lancée par la foire internationale de Toulouse. Le blog #ToutCeQuiBuzz vous dévoile le programme.

Une rencontre de youtubeur à Angers - Janvier 2017 (© JOSSELIN CLAIR - MaxPPP)

Une rencontre de youtubeur à Angers – Janvier 2017 (© JOSSELIN CLAIR – MaxPPP)

Pour les fans de Revo, AdelineVidéos, Keyza, Romy, Kay, Léa Choue ou Wildasthelhair : le rendez-vous est immanquable !

Samedi 22 avril 2017, la foire internationale de Toulouse organise une rencontre entre une trentaine de youtubeurs et leurs fans. Le rendez-vous se déroulera au parc des expositions 11h00 et 19h00. 

« Rencontres spontanées, hangouts, scène, dédicaces,… les Youtubeurs seront accessibles et disponibles pour échanger et partager avec les visiteurs, membres de leur communauté ou novices au phénomène YouTube » précise les organisteurs.

Parmi les stars du web invités, les jeunes internautes retrouveront des youtubeurs de toute de la France et d’Occitanie :

C’est la première fois qu’une rencontre réunissant autant de youtubeurs, est organisée à Toulouse. Exceptée quelques opérations individuelles, il faut généralement monter à Paris pour espérer voir en chair et en os, son idole virtuel.

Pour les organisateurs de la foire internationale, c’est l’occasion de donner un coup de jeune à cette édition 2017. Une opération marketing inédite qui complète le nouvel espace Geek (jeux vidéos, mangas et culture asiatique). La foire se déroule jusqu’au 24 avril.

>>> Plus d’info sur le meet-up des Youtubeurs à la foire de Toulouse : lien Facebook 

Julien Leroy

16 Avr

A Toulouse, la web-TV « La Brèche » décrypte et débat sur la présidentielle 2017

La Brèche est une émission de Web TV pour décrypter les programmes des candidats à la présidentielle 2017 et organiser des débats politiques non partisans. Créée par un collectif de citoyens de Toulouse, elle diffuse tous les 15 jours sur YouTube et prépare une grande soirée pour le 1er tour.

© Breche-TV

© Breche-TV

Née en janvier 2017 dans le quartier de Bagatelle à Toulouse, La Brèche est une émission de Web-TV sur la campagne présidentielle 2017. Elle diffuse en direct, un mardi sur deux, sur YouTube. 

« L’objectif de La Brèche TV est de suivre l’élection présidentielle, d’organiser des débats politiques non partisans et de décrypter les programmes des candidats » m’explique Pauline Antipot, une des membres de l’équipe.

Sur le plateau, un animateur reçoit des représentants des candidats officiels, des militants et des personnalités de la société civile (DAL 31, ATTAC, Amnesty International,…).

Sous forme de débat, de face à face ou de chronique, La Brèche aborde des questions liées « à la démocratie, l’écologie, la justice  sociale, la répartition des richesses et les discriminations ».  « Nous abordons des thèmes que l’on ne parle pas dans la campagne officielle » précise Pauline Antipot.

L’émission s’adresse au grand public et se veut accessible à tous. Chaque diffusion est traduite aux sourds et mal-entendants avec la présence d’un intérprete.

Au total, 8 émissions ont été réalisées depuis le début de l’année, totalisant plus de 10.000 vues.

La Breche TV organisera des soirées electorales aux deux tours du scrutin, les 23 avril et 7 mai à partir de 19h30.

Créée par un collectif de citoyens toulousains

La Brèche TV est animée par un collectif de citoyens issus de divers horizons. L’idée est partie des bénévoles de TV Bruits (une web télévision toulousaine indépendante) et de ceux des Vidéophages, une association qui diffuse des courts-metrages.

Une équipe de bénévoles s’est alors créée avec des professionnels de l’audiovisuel, des étudiants, quelques journalistes et une pédiatre. Chacun amène ses compétences, son matériel et son énergie. « Nous sommes animés par le désir d’organiser des débats politiques non partisans, enrichissants et attrayants » précise le collectif.

Pour retrouver les émissions et suivre les prochaines : direct.labreche.tv ou sur youtube.com/c/labrechetv

Julien Leroy

14 Avr

Rodez : saison 2 pour la web-série aveyronnaise « Mortus Corporatus »

La saison 2 de la web-série « Mortus Corporatus » débarque dans une quinzaine de jours. Une avant-première est prévue le 20 avril à Rodez. La production 100 % aveyronnaise a déjà remporté plusieurs prix internationaux.

© Mortus Corporatus

© Mortus Corporatus 

Après le succès de la saison 1, la web-série aveyronnaise « Mortus Corporatus » revient. Les 8 nouveaux épisodes seront diffusés en intégralité, le 1er mai sur la plate-forme My TF1-Xtra.  

Et si vous ne pouvez pas patienter, une nouvelle avant-première est organisée ce jeudi 20 avril à 18h30 à Cap’Cinéma de Rodez.

Mortus Corporatus raconte le « quotidien des faucheurs employés dans la plus grande entreprise mondiale fondée par La Grande faucheuse » .

La web-série suit en particulier « les aventures de Gaspard. Un faucheur qui n’a de cesse de louper ses missions, se faire pourrir par son patron et chambrer par ses collègues ». Son patron lui confie alors un apprenti pour l’aider. « Très vite Gaspard se rend compte que cet apprenti est doué pour ce travail et il va en profiter. Leur binôme va devenir le plus efficace du bureau ». 

Dans la saison 2, « tout se bouscule : un dossier caché qui compromet la carrière de M. Blandin refait surface, l’occasion rêvée pour Jason d’évincer son patron et lui prendre sa place. Parallèlement, La Mort Inc. doit faire face à la concurrence des faucheurs « privés » qui empiètent sur les plates bandes de Miss Poitou, récemment promue à la tête d’un nouveau bureau « Accident ». Cette dernière se rapproche de Cyprien, dont le talent se révèle au grand jour. L’amitié entre Gaspard et Cyprien est mise au défi. Cette confusion va conduire Gaspard à faire une découverte qui risque d’ébranler encore plus profondément l’entreprise… » résume le synopsis officiel.

Les nouvelles aventures devraient conserver tout l’humour qui a fait le succès des premiers épisodes.

Production 100% aveyronnaise

La web-série est réalisée par la socièté de production aveyronnaise AnderAnderA regroupant des amateurs et des professionnels du cinéma. Basée à Saint-Affrique, la production a gagné en moyens financiers et matériels au fur à mesure du succès. Aujourd’hui, la web-série est co-financée par TF1 et distribuée par RockZeLine. Elle a également remporté plusieurs prix à travers le monde

Toutes les scènes de Mortus Corporatus sont tournées dans l’Aveyron. France 3 Rodez avait pu suivre en septembre 2016, le tournage de la saison 2 : 


Mortus Corporatus

Les Aveyronnais Fred Saurel, Laurent Boudot, Thomas Pierren, Fabien Camaly et Virgil Vergues sont à l’origine de ce succès. Après des années d’écriture, ils ont diffusé la saison 1 en mars 2015. Il y a quelques semaines, ils racontaient la genèse de Mortus Corporatus à nos confrères de la Gazette du Geek.

En attendant de découvrir les premières images de la saison 2, vous pouvez suivre Gaspard et ses collégues sur YouTube et sur Facebook.

Julien Leroy

11 Avr

Des Toulousains inventent l’application Giraf, les « Pages Jaunes » des réseaux sociaux

Un lien unique pointant vers son compte Facebook, Twitter ou Instagram. C’est la prouesse d’une nouvelle application totalement gratuite : Giraf. Créée par 6 jeunes Toulousains, elle permet également de rechercher un profil sur les réseaux sociaux.

© Giraf

© Giraf

Un seul lien vers tous ses comptes

« Giraf veut être les Pages Jaunes des réseaux sociaux«  résument, les deux jeunes fondateurs toulousains, Constant Ducos (25 ans) et Benjamin Gimet (28 ans).

Avec l’aide de 4 autres développeurs, ils ont créé l’application mobile Giraf qui permet de rassembler tous ses comptes sociaux, de Facebook à Instagram en passant par Twitter.

« Giraf permet tout d’abord à ses utilisateurs de créer leur profil (..) pour rendre tous leurs réseaux sociaux plus visibles, et accessibles depuis un lien unique » explique l’équipe. « Cela permet d’éviter les nombreux liens en bas des signatures électroniques » complètent-ils.

« Le concept a été créé à l’origine pour répondre à un besoin exprimé par des Youtubeurs, blogueurs et personnalités d’Instagram » racontent les fondateurs. « Mais en voyant l’engouement pour le grand public, l’équipe a décidé de rendre l’application accessible à tous« . Elle fonctionne à la fois sur iPhone et Android.

Un annuaire 2.0 des réseaux sociaux

L’autre objectif de Giraf est de permettre la recherche de profils sur tous les réseaux sociaux, en fonction des données livrées par l’utilisateur dans l’application. « Il est par exemple possible de découvrir les profils à proximité, ceux partageant des centres d’intérêt précis… et d’en apprendre plus sur eux via leurs réseaux sociaux. Il est ensuite possible de rentrer en contact. » détaillent les inventeurs.

Aujourd’hui, la start-up toulousaine affiche « 20.000 utilisateurs » depuis sa mise en service en août 2016. L’équipe a pu se lancer grâce à une levée de fonds via des Business Angels. Pour le moment, Giraf est entièrement gratuit. « A terme, nous pourrions insérer de la pub« . En attendant, l’application « unique en France » est à tester.

>>> Plus d’info et téléchargement : http://giraf.world

Julien Leroy

04 Avr

Les créations 3D du toulousain Visiolab au service de l’immobilier et de… l’événementiel

Modéliser en 3D la cérémonie d’ouverture de l’Euro 2016 pour n’oublier aucun détail ou créer un configurateur virtuel d’appartement. Ce sont les spécialités du studio toulousain Visiolab. Créée par deux Aveyronnais, la société est devenue l’un des experts nationaux des images de synthèse dans le secteur de l’immobilier et de l’événementiel.

© Visiolab /

© Visiolab /

Visiter virtuellement un futur logement, visionner en 3D un projet de résidence immobilière, configurer une cuisine ou modéliser un concert au Stade de France,… le studio Visiolab est spécialisé dans la création d’images de synthèse, fixes ou animées.

En 2002, deux amis aveyronnais, Julien Cabiac (de formation commerciale et vidéo) et Samuel Maffre (professionnel du multimédia), se lancent dans l’aventure de l’entreprenariat en créant Visiolab dans le centre-ville de Toulouse.

La principale activité de la PME est la modélisation immobilière en 3D. Pionnier au début des années 2000, elle est ainsi devenue l’un des leaders régionaux. Visite en 360°C, images de synthèse de logement,… les créations de Visiolab permettent aux promoteurs immobiliers de visualiser et de présenter leur projet.

Pour rester compétitive, la société de 11 salariés innove. Pour le compte d’Urbis, elle vient de lancer le premier configurateur virtuel d’appartement. Le futur propriétaire « peut se déplacer librement de pièces en pièces, dans un univers 3D immersif à 360° » expliquent les fondateurs de Visiolab. L’outil digital permet ainsi de « modifier le motif ou la taille du carrelage au sol, sélectionner les coloris et les matériaux de la cuisine et de la salle de bain et choisir la couleur des poignées de portes« .

De l’immobilier à la fan Zone de l’Euro 2016

Si les images de synthèse de logement sont aujourd’hui omniprésents, la 3D peut également aider à l’organisation de grands événements. C’est pourquoi en 2006, Visiolab se lance dans ce marché de niche.

Concrètement, les infographistes toulousains proposent de reproduire en 3D un concert ou une cérémonie d’ouverture d’une grande compétition sportive, avec animation de la foule. Cela permet aux organisateurs de visualiser la mise en scène et les aspects techniques avant le jour J.

Visiolab est l’un des seuls à proposer ce type de service en France. La société a ainsi participé à l’organisation des fans zones de l’Euro 2016 à Toulouse et Lyon, au concert de David Guetta en juin 2016 ou à un gala organisé par Coca. Ce secteur de la modélisation de l’événementiel est en pleine expansion.

Parallèlement, la PME toulousaine étend ses créations virtuelles aux cuisinistes et plus, surprenant, au secteur de l’apprentissage. Début 2017, elle vient de créer une filière, avec le Toulousain Bizness, pour développer des outils digitaux destinés à des formations professionnelles.

Julien Leroy

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