16 Déc

E-commerce en France : Toulouse dans le TOP 4 des achats en ligne sur mobile

© MaxPPP

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En matière d’achat en ligne, les toulousains préfèrent commander sur tablettes et smartphones au détriment de l’ordinateur personnel. Selon le palmarès national du e-commerce réalisé par l’agende de publicité myThings, Toulouse se classe 4e avec 126 euros dépensés en moyenne au mois d’octobre 2014. La ville rose se classe derrière Nice (1er avec 166 €), Clermont-Ferrand (2e) et Lyon (avec 129 €). 

Cependant, si l’on prend en compte la totalité des transactions d’e-commerce, Toulouse se classe seulement 12e au niveau national avec un panier mensuel de 91 euros. Grenoble est la ville française où l’on dépense le plus sur la toile (avec 229 € de commande en moyenne), suivie de Nice et Paris.

01 Déc

Aéroport Toulouse-Blagnac : Wiseed a déposé son offre de rachat

Info France 3 Midi-Pyrénées. La deuxième et dernière phase de l’opération de crowdfounding « Rachetons l’aéroport de Toulouse-Blagnac » s’est achevée dimanche soir. Au total : 8000 internautes sont prêts à investir 18 millions d’euros. Si bien qu’une offre a été officiellement déposée, ce lundi matin, à l’Agence des Participations de l’état. Information confirmée par Thierry Merquiol, président-fondateur de WiSEED. Il espère une réponse d’ici mi-décembre. 

© MaxPPP

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L’offre de Wiseed porte sur le rachat de 10,1% du capital détenu par l’Etat (évalué à 30 millions d’euros). L’objectif est de garder l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le giron public. Les collectivités locales (Métropole, CCI, Région, département) détiennent déjà 40 %. Additionnée à l’offre WISEED, ils seront majoritaires.

L’idée du rachat de l’aéroport par des citoyens a été lancée suite à la vente de 49,99% du capital détenu par l’Etat (une offre chinoise/canadienne pourrait l’emporter). « Quand j’ai vu que l’on bradait des équipements payés par le contribuable au quart du prix d’un Airbus A380, je me suis dit que l’on se moquait du monde » expliquait Thierry Merquiol lors du lancement. Un rêve qui devient peu à peu réalité…

Julien Leroy

27 Nov

Toulouse : questions autour de la cyberattaque du site du TFC

Le piratage du site officiel du TFC (Toulouse football club) a fait le buzz ce matin. Et notamment chez les développeurs web de Toulouse. Comment un site de cette envergure a pu être victime d’une cyperattaque ? des hypothèses sont avancées.

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Pour les spécialistes de la cybersécurité, l’incident « pourrait révéler une défaillance technique de l’équipe chargée de la maintenance du site« . C’est notamment l’avis de Xavier Mouton-Dubosc, développeur web à Toulouse et animateur des ateliers-débat CryptoParty (regroupement de spécialistes et passionnés sur la sécurité Internet).

Pour lui, le(s) pirates(s) « aurait profité d’une faille de sécurité dans le CMS » utilisé par le site du TFC. Pour les non-experts, le CMS est le système de gestion du contenu qui permet d’alimenter et de concevoir un site. « En regardant le code source de la page [accessible par tous], on peut apprendre que le TFC utilise le CMS de Drupal » poursuit Xavier Mouton-Dubosc. Or ce Drupal comporte une faille de sécurité connue dans le milieu des informaticiens. Mais Drupal a « résolu ce bug il y a une dizaine de jours en proposant une mise à jour » précise notre expert.

Il est donc « probable que l’équipe de maintenance n’est pas téléchargée ce correctif » conclut-il, laissant une porte d’entrée au(x) pirate(s). Si cela n’est pas le cas, cela veut dire qu’il « y aurait une faille plus ancienne » poursuit Xavier Mouton-Dubosc. Peu importe l’hypothèse avancée, la situation est loin d’être rassurante.

D’autant plus que le site web contient des données personnelles. « Il s’agit d’un site e-commerce avec des données personnelles, voir bancaires » analyse Xavier Mouton-Dubosc. Il est possible que le(s) pirate(s) ait pu voler ces données. En attendant de connaître les causes officielles, Xavier Mouton-Dubosc « ne cautionne pas ce qu’à fait ce pirate » mais reste sensible aux questions de sécurité de nos données sur Internet.

Julien Leroy

25 Nov

Des milliers de citoyens prêts à investir 15 millions d’euros pour racheter l’aéroport de Toulouse

Le projet devient plus sérieux que jamais. L’opération de crowdfounding « Rachetons l’aéroport de Toulouse-Blagnac » s’est achevé hier soir. Elle dépasse les espérances de la plateforme toulousaine de financement participatif WISEED. Près de 15 millions d’euros d’intention ont été recueillis en l’espace de 5 jours !

wiseed

L’opération va être prolongée et le Gouvernement contacté
Les 6500 internautes participants à l’opération ont dressé le bilan, hier soir, avec le toulousain Thierry Merquiol, président-fondateur de WiSEED. Face à un tel succès, il a annoncé que l’opération sera prolongée jusqu’au dépôt d’une offre. En effet, WiSeed s’apprête à contacter le ministère de l’économie et l’Elysée pour leur faire part de leur intention de racheter 10,1% du capital détenu par l’Etat (évalué à 30 millions d’euros). L’objectif est de garder l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le giron public. Les collectivités locales (Métropole, CCI, Région, département) détiennent déjà 40 %. Additionnée à l’offre WISEED, ils seront majoritaires.

Pour y parvenir, il manque 15 millions supplémentaires. Et à condition que l’Etat accepte de vendre sa part d’action. En principe, rien ne l’interdit. D’où l’optimisme affiché des porteurs toulousains.

L’idée du rachat de l’aéroport par des citoyens a été lancée suite à la vente de 49,99% du capital détenu par l’Etat (une offre chinoise/canadienne pourrait l’emporter). « Quand j’ai vu que l’on bradait des équipements payés par le contribuable au quart du prix d’un Airbus A380, je me suis dit que l’on se moquait du monde » expliquait Thierry Merquiol lors du lancement. Un rêve qui devient peu à peu réalité…

Julien Leroy

24 Nov

Google rend hommage au peintre tarnais Toulouse-Lautrec

© Page d’accueil de Google du 24 novembre 2014

© Page d’accueil de Google du 24 novembre 2014

Aujourd’hui, on célèbre les 150 ans de la naissance du peintre tarnais Henri de Toulouse-Lautrec. Pour l’occasion, la page d’accueil de Google lui rend hommage depuis ce matin. Depuis 1998, le célèbre moteur de recherche détourne régulièrement son logo pour certains événements historiques. On appelle cela un Google Doodle. Et si vous cliquez sur ce dernier, vous pourrez (re)découvrir toute l’histoire de ce peintre d’Albi.

Julien Leroy

22 Nov

Fusion des régions : des malins achètent les noms de domaine du futur site web de Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon

© MaxPPP

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Quel nom pour la future région entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon ? La tâche s’annonce compliquée, notamment pour le futur site internet de la nouvelle collectivité territoriale.

En effet, plusieurs noms de domaine ont déjà été réservés par un ou plusieurs internautes malins. On appelle cela du cybersquatting. Rien d’illégal mais peut rapporter quelques centaines d’euros lors de la revente au propriétaire légitime. C’est ainsi que l’adresse : www.midi-roussillon.fr est réservée depuis juin 2014. Idem pour languedoc-pyrenees.fr et pyrenees-languedoc.fr depuis le début du mois d’octobre selon nos informations. Les 3 noms de domaines ont été enregistrés auprès de sociétés d’hébergement web basées à Paris et à Perpignan.

Selon La Dépêche du Midi, le (ou l’un) des internaute(s) astucieux est un chef d’entreprise, prénommé Pascal, vivant dans l’Aude et travaillant à Toulouse. Il avoue avoir réservé des noms de domaines en juin et espère les revendre à la nouvelle région. A condition qu’il ait vu juste…

En attendant, les élus locaux peuvent se rassurer avec le nom de domaine sud-pyrenees.fr encore disponible à ce jour. Même chose pour Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon.fr même si cette appellation risque de n’être jamais adoptée.

Julien Leroy

19 Nov

Le site de crowdfunding Wiseed propose aux Toulousains de racheter leur aéroport

C’est un joli coup de pub pour la plateforme toulousaine de financement participatif WiSEED : elle vient de lancer une opération de « crowdfunding » pour racheter l’aéroport de Toulouse-Blagnac dont l’Etat met en vente 49,99 % du capital.

Alors l’opération nommée « Rachetons l’aéroport de Toulouse », est-elle un coup de pub, une blague ou un truc très sérieux ?

wiseed

Le principe est le même que pour toute opération de financement participatif : c’est en additionnant de multiples petites intentions financières (parfois de quelques euros) que l’on peut arriver à une somme conséquente !

« Ce n’est pas un canular ou un coup de pub, nous assure le Toulousain Thierry Merquiol, le président-fondateur de WiSEED. C’est au contraire très sérieux. Quand j’ai vu que l’on bradait des équipements payés par le contribuable au quart du prix d’un Airbus A380, je me suis dit que l’on se moquait du monde. Ou alors que c’était une aubaine et que les contribuables et citoyens que nous sommes tous doivent en profiter en retour sur investissement ».

L’idée des dirigeants de WiSeed, c’est de « racheter » seulement 10,1 % du capital détenu par l’Etat (évalué à 30 millions d’euros) afin que les citoyens et les collectivités (Métropole, CCI, Région, département, qui détiennent 40 %) continuent d’être majoritaires.

Selon Thierry Merquiol, l’opération est déjà un succès : lancée ce mercredi 19 novembre à 8 heures, elle comptait déjà 700 participants à 14 heures pour une promesse de versement d’environ 1,5 million d’euros, soit une moyenne (très élevée !) de 2000 euros par personne intéressée. A 18 heures, 1500 personnes s’étaient engagées pour 3,8 millions d’euros.

A ce rythme (répétons-le très optimiste), il faudra tout de même 15.000 investisseurs individuels pour aller au bout !

Fabrice Valéry

 

12 Nov

Numérique : Toulouse obtient le label French Tech

© French Tech Toulouse

© French Tech Toulouse

Toulouse obtient le label national « French Tech ». Le secrétariat d’Etat à l’économie numérique a dévoilé, ce midi, les noms des 9 premières métropoles labellisées.

Lancé en novembre 2013, ce programme de labellisation a pour objectif de « construire un grand mouvement de mobilisation collective pour la croissance et le rayonnement des startups numériques françaises » explique le ministère à l’économie numérique. En effet, la France est à la pointe dans le secteur du numérique. Une filière pesant 40 milliards d’euros qui « emploi plus que l’aéronautique ou la pharmacie » rappelait Guy Manou, président de Syntec Numérique, en visite dans la ville rose le 6 novembre dernier. Le label « French Tech » veut ainsi promouvoir les talents (entrepreneurs, ingénieurs, blogueurs,…) d’aujourd’hui et de demain. Les métropoles labellisées se partageront une enveloppe de 200 millions d’euros.

Le numérique en France, c’est plus d’emplois que l’aéronautique ou la pharmacie

A Toulouse, le secteur du numérique représente 38 000 emplois, 3000 entreprises et plus de 2600 chercheurs. Midi-Pyrénées est ainsi la 3e région française dans l’industrie numérique, derrière l’île-de-France et Rhône-Alpes.

Après 8 mois de travail, les acteurs toulousains sont enfin récompensés. La sculpture de coq de la place Olivier à Toulouse va probablement prendre des couleurs :

De nombreuses réactions : 
Depuis l’annonce des 9 villes labellisées (Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Nantes, Montpellier, Rennes et Toulouse), les réactions fleurissent dans la ville rose et sur les réseaux sociaux. Bertrand Serp, vice-président délégué à l’économie numérique à la mairie de Toulouse, « remercie tous les acteurs locaux qui se sont mobilisés pour défendre et promouvoir le savoir-faire toulousain« . Martin Malvy, président du Conseil général de Midi-Pyrénées a également félicité le dossier toulousain sur Twitter.

Pour (re)découvrir la candidature toulousaine : http://www.frenchtechtoulouse.com/home/

Julien LEROY

03 Nov

Midi-Pyrénées : la faillite de Meshnet laisse des dizaines de communes rurales sans internet

Depuis plusieurs mois, des dizaines de communes rurales de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon se retrouvent sans internet. Le principal fournisseur de réseau Wi-Max, la société Meshnet vient de faire faillite.

© France 3 Midi-Pyrénées / Antenne WiMaw

© France 3 Midi-Pyrénées / Antenne WiMax

Retour à la case départ pour des centaines d’usagers vivant dans les zones blanches. Depuis plusieurs années, les communes rurales non desservies par l’internet haut débit avaient opté pour une connexion via le Wi-Max (internet par les ondes radio). Une solution satisfaisante qui permettait d’obtenir des débits de 2 Mbit/s. L’entreprise Meshnet (créée en 2006) est alors devenue le principal fournisseur en Midi-Pyrénées et dans les Cévennes. Mais, la société basée dans le Gard, est placé en liquidation judiciaire au début de l’année avant de fermer définitivement le 30 septembre dernier. Depuis, « le robinet est fermé » témoignage Cécile Lordanoff, première adjointe à la mairie d’Espinas, une des communes touchées dans le Tarn-et-Garonne.

70 communes sont touchées dans le Quercy

Le Lot et le Tarn-et-Garonne sont les départements les plus touchés en Midi-Pyrénées. Au total, 70 communes notamment dans l’agglomération de Figeac. Les victimes d’Internet sont nombreuses : secrétaires de mairie, professionnels, familles, adeptes du télétravail,… ; aggravant ainsi la fracture numérique encore d’actualité en 2014.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le principal concurrent du secteur, la société Xilan s’est déclarée rapidement volontaire pour reprendre l’exploitation des réseaux. Plusieurs mairies se sont déjà tournées vers ce fournisseur basé à Meudon (Hauts-de-Seine).

Cette situation relance la problématique des zones blanches en France. Il faut gommer cette internet à deux vitesses. Dans le Tarn-et-Garonne, le Conseil général vient de débloquer une enveloppe de 60 millions d’euros pour connecter ces zones au haut débit. La connexion internet par satellite reste également une solution alternative. Plusieurs départements (dont la Haute-Garonne et le Tarn-et-Garonne) proposent des aides pour s’équiper.

>> Reportage dans la commune d’Espinas (82) par Emmanuel Watt et Matthias Garnier (France 3 Midi-Pyrénées) :


Julien Leroy

11 Oct

La start-up toulousaine Sigfox veut conquérir l’Amérique et l’Asie

© 2014 Dan Taylor

© 2014 Dan Taylor

La start-up toulousaine Sigfox poursuit sa conquête du marché mondial. Spécialiste des objets connectés, la société dirigée par Ludovic Le Moan veut lever 50 millions d’euros pour financer sa croissance. 27 millions d’euros ont déjà été levés et Sigfox devrait doubler son chiffre d’affaire cette année pour atteindre 6 millions d’euros.

Ces derniers mois, Sigfox s’est développé en Espagne, en Russie, en Angleterre et en Belgique. Mais aujourd’hui, la société basée à Labège veut partir à l’assaut du marché américain et asiatique. A terme, Sigfox veut devenir le premier réseau mondial des objets connectés. La société a d’ailleurs déjà reçu plusieurs offres de rachat mais les a jusqu’à présent déclinées selon le site web Frenchweb.

Pour (re)découvrir Sigfox : cliquez ici

Julien Leroy