20 Sep

A Montauban, la start-up Cocolico est menacée de disparaître

La start-up Cocolico, basée à Montauban, a lancé ce lundi 19 septembre, un SOS. La marque de vêtement pour enfant 100% français, est au bord de la faillite. Et ce malgré un carnet de commande plein. La jeune pousse appel à la générosité des internautes.

© Cocolico

© Cocolico

Le modèle économique d’une start-up reste toujours un exercice délicat. La société Cocolico, basée à Montauban, en est malheureusement la preuve.

Spécialisée dans le prêt-à-porter pour enfants « made in France », Cocolico tire la sonnette d’alarme. « Comme souvent dans les startups, la trésorerie fait défaut pour produire et assurer la prochaine livraison… » lance sa fondatrice Muriel Thuillier dans un message publié sur Facebook ce lundi 19 septembre. Il manque exactement 140 000 euros dans le budget. 

La principale cause est une levée de fonds qui n’a pas aboutie. « Trop jeune pour bénéficier de soutiens bancaires à la hauteur de ses besoins, Cocolico s’est tournée sur le marché des capitaux (..) une levée de fonds qui devait aboutir ce lundi 19 septembre » mais « Le principal investisseur s’est désisté » me confie Muriel Thuillier.

Pourtant, la jeune pousse montalbanaise se porte très bien. Depuis 2015, elle propose une collection de vêtements sur-mesure et unique pour les enfants de 0 à 8 ans. Les collections sont produites depuis le Tarn-et-Garonne, où les couturières confectionnent à la main chaque pièce. Parallèlement, Cocolico a ouvert 4 magasins en Chine et le carnet de commande est plein. Le chiffre d’affaire annuel s’élève à 350 000 euros.  

La société avait aussi lancé, en juillet 2015 le premier miroir d’essayage virtuel au monde. Une innovation unique conçue avec une autre société montalbanaise Blue Poppies. « Nous continuons à le finaliser » assure la Muriel Thuillier

Pour tenter de sauver la vingtaine d’emploi, Muriel Thuillier va lancer une seconde campagne de communication dès demain, 21 septembre. Et prépare pour le week-end prochain : « une grande vente de ses stocks de tissus et de vêtements pour enfant via un site e-commerce improvisé cocolico.bigcartel.com« 

Il y a seulement 1 an, Cocolico était classée parmi les 5 pépites françaises qui marqueront leur secteur dans les dix prochaines années selon une étude de l’agence W. Espérons qu’elle le marquera dans le bon sens.

> Reportage de Denis Tanchereau et Frédéric Desse (France 3 Midi-Pyrénées) : 

Montauban, la start-up Cocolico est menacée de disparaître

Julien Leroy

13 Sep

La France (avec Toulouse) est le 2e pays d’Europe des levées de fonds pour les start-up

La France est désormais le deuxième pays d’Europe des start-up, derrière Londres. Les jeunes pousses français sont parvenues à lever 1 milliard d’euros lors du premier semestre 2016. L’écosystème toulousain a été l’un des contributeurs de ce record historique.

© Maxppp

© Maxppp

Après une année 2015 record avec 1,8 milliard d’euros levé, les start-up françaises poursuivent, cette année, leur forte croissance. Elles sont parvenues à mobiliser 1 milliard d’euros de capitaux entre janvier et juin 2016, selon l’étude du cabinet EY révélée par nos confrères des Echos.

La France devient ainsi la deuxième capitale d’Europe des start-up, dépassant Berlin. Au total, l’hexagone capitalise 16% des levées de fonds européennes pour 27 transactions. L’Angleterre est le seul pays à faire mieux avec 34% des montants levés pour 35 opérations.

Contribution des start-up toulousaines

Depuis 2015, les start-up toulousaines contribuent à cette engouement financier. L’an dernier, Sigfox, le spécialiste des objets connectés avait bouclé l’une plus importantes levées de fonds de France avec 100 millions d’euros.

En 2016, les jeunes pousses locales jouent moins gros mais continuent à attirer les investisseurs. SchoolMouv, le leader national du soutien scolaire en ligne, a annoncé au mois de juin, avoir mobilisé 1 million d’euros d’investissement. Et l’année pourrait se terminer par un levée de fond de Payname qui négocie entre 10 et 15 millions d’euros. La French Tech Toulouse ne s’est jamais aussi bien portée.

Les levées de fond restent aujourd’hui l’un des meilleurs moyens de financer une start-up après les business Angel ou le crowdfunding. C’est d’ailleurs la spécialité du toulousain Wiseed. La plateforme est l’un des leaders nationaux des investissements sur fonds propres.

Reportage de Corinne Lebrave (France 3 Midi-Pyrénées) :

La France (avec Toulouse) est la 2e capitale d’Europe des levées de fonds pour les start-up

Julien Leroy

01 Juil

Deux Toulousains inventent « Frenchwork », le coworking au… restaurant

Lasser de travailler chez vous, seul ou besoin d’une salle de réunion improvisée ? Pourquoi ne pas se retrouver dans un….restaurant ou dans un salon de thé en dehors des heures de repas. C’est l’objectif de Frenchwork qui propose une sélection de lieux à Toulouse pour les travailleurs indépendants. Le service a été lancé ce vendredi 1er juillet.  

© FrenchWork

© FrenchWork

Le principe de Frenchwork est simple : « Bénéficier d’une sélection de restaurants où travailler en toute liberté en dehors des heures de repas » explique le toulousain Jérome Introvigne, l’un des deux fondateurs. 

Ce « cowokting à la française » propose ainsi des adresses de restaurants, bars ou salon de thé qui ouvrent en dehors des heures habituelles. « Entre 10h00 et 12h00 et entre 14h00 et 18h00 » précise Jérôme Introvigne. Chaque demi-journée se facture 10 euros, café compris.

Frenchword a été inauguré ce vendredi 1er juillet à Toulouse par deux toulousains entrepreneurs : Jérôme Introvigne et Sebastien Hordeaux. 5 restaurants de la ville rose sont déjà partenaires : Le Van Gogh, L’âne qui tousse, Les domaines qui montent, Aux petits frères et Les façonniers. Chacun est facile d’accès et équipé d’une terrasse et du wifi.

Le Airbnb des restaurateurs

Ce service de coworking au restaurant est destiné avant tout « aux travailleurs nomades, aux indépendants, aux coachs, aux entrepreneurs,… » énumèrent les deux concepteurs. A terme, ils visent également les télétravailleurs des grandes sociétés.

« De très nombreux travailleurs ne possèdent pas de bureau : 1,5 millions d’emplois non salariés, 1 à 3 millions de salariés nomades en France, des centaines de milliers de toutes petites entreprises et de start-ups » expliquent-ils.

Parallèlement, Frenchwork permet aux restaurateurs de compléter leur revenus en « louant » leur salles durant les heures creuses. En un mot, un Aibnb des restaurants.

Lancé d’abord à Toulouse, les deux concepteurs veulent s’étendre rapidement sur l’ensemble de l’hexagone. L’objectif est d’adhérer « une centaine de restaurants dans les 10 premières villes français ces prochaines mois » détaillent-ils. Ils espèrent ainsi convaincre « entre 3000 à 5000 coworkers la première année ». Une belle initiative à suivre.

>> Frenckwork : https://frenchwork.fr/

Julien Leroy

17 Juin

Colocation de start-up chez « AT Home » à Toulouse

Incubateur, accélérateur, couveuse, coworking, village d’entreprises,.. A Toulouse et en Midi-Pyrénées, les structures d’accompagnement de start-up innovantes sont nombreuses et figurent parmi les plus performantes de France. Tour d’horizon de ces structures incontournables pour les jeunes pousses.

La fabrique de start-up : épisode n°2 (en vidéo) avec le dernier né à Toulouse : At Home 

France 3 Midi-Pyrénées

France 3 Midi-Pyrénées

« Nous sommes une coloc de start-up » résume en quelques mots Shannon Picardo, l’un des 5 fondateurs de At Home et créateur de SchoolMouv. 

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. Une colocation qui vient d’emménager dans des nouveaux locaux de 1000 m2 en plein cœur de Toulouse, rue des Marchands.

Ouvert 7j/7, 24h/24, « on l’intègre pour y grandir et partager entre startups, dans un lieu ouvert et interactif, qui a pour vocation de lancer une dynamique inédite pour l’entrepreneuriat à Toulouse. En créant cette communauté, At Home changent les règles. Là, où avant chacun menait son projet dans son coin, ici tout le monde intègre dès le départ la nécessité d’évoluer ensemble » indique Arnaud Thersiquel, un autre co-fondateur.

L’idée de mutualiser les moyens est venue de 5 jeunes fondateurs de startups toulousaines : Shannon Picardo de SchoolMouv, Camille Raymond de Yestudent, Clément Gianferrari de Maestro, Arnaud Therisquel responsable At Home, Pierre Osswald de Citizenfarm.

Aujourd’hui, 110 personnes y sont déjà installées. A terme, les fondateurs envisagent près de 500 emplois.

Découvrez les coulisses de At home avec le reportage d’Amélie Poisson et Thierry Villeger (France 3 Midi-Pyrénées) :

>> (re)lire l’épisode n°1 de la fabrique de start-up : L’incubateur de Midi-Pyrénées

Julien Leroy

16 Juin

French Tech Ticket : 3 incubateurs de Toulouse vont accueillir des start-ups étrangères

Toulouse va participer, pour la première fois, à la saison 2 de la « French Tech Ticket ». 3 incubateurs toulousains : Bizlab Airbus, Connected camp IOT Valley et Ekito viennent d’être sélectionnés pour accueillir des startups étrangères. 

© La French Tech

© La French Tech

Ce dispositif national de la French Tech Ticket a pour objectif d’aider des entrepreneurs étrangers à s’installer en France. Chaque candidat retenu obtient une aide à l’obtention d’un titre de séjour, un financement de 45.000 euros, un accompagnement sur mesure et un hébergement de 12 mois dans un incubateur français. 

Au total, 41 incubateurs français ont été retenus pour accueillir ces jeunes pousses internationaux dont 3 accélérateurs toulousains. Bizlab Airbus, Connected camp IOT Valley à Labège (spécialisé dans les objets connectés) et Ekito à Toulouse, ont été sélectionnés, ce mercredi 15 juin par le jury de la French Tech et de l’Agence du Numérique. 

« Dans chaque métropole, seulement 3 candidatures étaient acceptées. Les 3 Toulousaines ont été retenues, cela traduit indéniablement la reconnaissance du professionnalisme de nos accélérateurs et la confiance placée en eux » se félicite Bertrand Serp, Vice-Président de Toulouse Métropole, en charge de l’économie numérique.

Les premiers pensionnaires devront arriver à Toulouse au début de l’année 2017. Au total, 70 start-up étrangères seront accueillies en France.

C’est la première fois que la French Tech Ticket est élargi à l’ensemble de l’hexagone. La première édition se déroule actuellement dans 10 incubateurs parisiens.

Julien Leroy

07 Juin

« HarryCow », un nouveau lieu de coworking à Toulouse

La minute numérique #6 : une actu de l’écosystème numérique toulousain et régional en moins d’une minute.

© harrycow.com

© harrycow.com

Et un de plus ! Un nouveau lieu de coworking baptisé « HarryCow » sera inauguré le 11 juin prochain dans le centre ville de Toulouse, à quelques pas de la place de la bourse. Cet espace de travail de 360 m² offre tous les services nécessaires pour les porteurs de projets innovants, les indépendants, les salariés et les étudiants. Le lieu propose notamment des salles de réunion, deux open space, des bureaux privatisés,… Les meilleurs conditions pour agiter ses neurones !

HarryCow est également destiné aux acteurs culturels. Les fondateurs issus de ce milieu, veulent promouvoir les projets artistiques.

Le lieu accueille déjà du monde depuis 2 semaines du lundi au vendredi.

Les solutions d’espace collaboratif ou coworking fleurissent depuis quelques années en France dont à Toulouse.

Pas moins 8 sites existent dans la ville rose : La Cantine Toulouse, La Serre, Les Imaginations Fertiles, Etincelle coworking, l’espace coworking Tau, le Spot Multiburo, La Coquille et prochainement HarryCow.

Julien Leroy

01 Juin

L’incubateur de Midi-Pyrénées, la fabrique de start-up #1

Incubateur, accélérateur, couveuse, coworking, village d’entreprises,.. A Toulouse et en Midi-Pyrénées, les structures d’accompagnement de start-up innovantes sont nombreuses et figurent parmi les plus performantes de France. Tour d’horizon de ces structures incontournables pour les jeunes pousses.

Premier épisode avec l’une des plus connues sur la place toulousaine : l’incubateur de Midi-Pyrénées. 

© Incubateur de Midi-Pyrénées

© Incubateur de Midi-Pyrénées

Quel est le point commun entre Sigfox, MyFeelBack et Naïo Technologies ? Réponse : l’incubateur de Midi-Pyrénées. Si ces startups connaissent aujourd’hui une destinée internationale ou hexagonale, elle le doivent (en partie) au principal incubateur de la région Midi-Pyrénées.

Née en 2000, son rôle est d’accompagner des projets innovants dans divers domaines. Chaque année, plusieurs pépites sont sélectionnées et aidées à hauteur de 50 000 euros, qui ne sera remboursé que si l’entreprise est créée. 

« Au départ, nous avons été créée pour accompagner les innovations issues de la recherche publique » raconte Anne-Laure Charbonnier, directrice de l’incubateur de Midi-Pyrénées. « Puis, peu à peu, nous nous sommes ouverts à tous les projets technologiques, innovants et numériques« . 

Aujourd’hui, il existe deux catégories de projets. « La première concerne les logiciels et services pour les professionnels. La seconde, les applications pour le grand public » détaille Anne-Laure Charbonnier. « Les applications BtoB sont les plus fréquentes » car les services pour les particuliers ont des difficultés à percer « et posent des soucis de rentabilité« . 

Chaque porteur de projet bénéficie d’une série de services. Au-de-là du financement, l’incubateur de Midi-Pyrénées met à disposition des locaux équipés. Un coaching personnalisé est proposé ainsi qu’une multitude de conseils pour réaliser un business plan, tester et identifier le bon moteur de croissance ou élaborer sa stratégie de financement.

Parmi les meilleurs incubateurs de France

En 16 ans, « l’incubateur de Midi-Pyrénées a accueilli plus de 200 projets dont 155 sont devenus des start-up. 103 existent toujours aujourd’hui » explique la directrice de la structure. Soit un taux de réussite de 66%. Au total, « 1200 emplois ont été crées et 339 millions d’euros de fond ont été levées » poursuit-elle. Des chiffres qui place la structure parmi les 10 meilleurs incubateurs publics d’entreprises technologiques innovantes de France, selon une étude réalisée par l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR). 

Pour solliciter l’aide de l’incubateur de Midi-Pyrénées, les dossiers de candidatures sont à déposer directement sur le site officiel : www.incubateurmipy.fr.

Prochain épisode : AT Home

Julien Leroy