02 Oct

Toulouse : le leader mondial des robots agricoles « Naïo Technologies » obtient le Pass French Tech

La start-up toulousaine de robotique agricole « Naïo Technologies » vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national est attribué aux pépites reconnues pour leur hypercroissance et la qualité de leur innovation.

© Naïo Technologies

© Naïo Technologies

Bonne nouvelle pour l’écosystème des start-up toulousaines !

La jeune pousse Naïo Technologies, basée à Escalquens près de Toulouse, vient d’obtenir le Pass French Tech. Ce label national de la French tech est attribué aux pépites reconnues pour leur succès et la qualité des innovations. 

Grâce à cette reconnaissance nationale, elle va bénéficier d’un accompagnement privilégié auprès des partenaires économiques. 

C’est la 12e start-up toulousaine qui obtient ce label. 

Naïo Technologies est le leader mondial dans le domaine des robots agricoles. La société a notamment mis au point le robot « Oz », capable de se diriger dans les champs et de désherber les parcelles, sans abîmer les cultures. Quand il a fini sa parcelle, il envoie un SMS au propriétaire pour l’avertir qu’il est prêt à travailler ailleurs.

Une soixantaine d’exemplaires a déjà  été vendue en Europe. Oz peut se révéler une aide précieuse, notamment pour la maraîchage biologique, car il permet de désherber sans produits chimiques et d’éviter ainsi une tâche humaine fastidieuse.

La start-up commercialise « ses robots en France métropolitaine et en Europe, notamment, en Suisse, en Allemagne, au Danemark, en Belgique, en Angleterre et en Irlande. Et depuis peu en Martinique et en Nouvelle-Zélande » précise le communiqué de presse de la French Tech Toulouse.

Julien Leroy

26 Sep

A Toulouse, l’accélérateur de start-up « Momentum » s’ouvre à la News’Tech

A Toulouse, l’accélérateur de start-up « Momentum » veut accueillir et accompagner des jeunes pousses de la News’Tech qui innove dans le milieu de la presse et des médias. Une première en Occitanie. Un appel aux candidats vient d’être lancé.

© Oikosysteme

© Oikosysteme

Après les start-up à impact positif, le Toulousain Momentum lance un programme d’accélération dédié aux entrepreneurs qui innovent dans le milieu de la presse et des médias.

« La News’Tech ? De plus en plus, on assiste à un changement de paradigme dans le monde des médias, on parle même d’une ubérisation des médias. Les supports de consultation, les canaux de distribution et les contenus ne sont plus les mêmes » explique Boris Mounet, responsable du programme de Momentum. 

Durant 6 mois, Monumentum propose aux projet retenus de les coacher et de les héberger dans ses locaux à Toulouse. « Il comprend une partie importante de méthodologie, portant tant sur les performances économiques et les performances Sociétales Sociales et Environnementales. Momentum apportera également son expertise RSE afin de favoriser l’impact social positif des entreprises avec notamment l’intervention de 80 entrepreneurs et spécialistes des business models » détaille le communiqué de presse. 

Monumentum héberge (déjà) un pole presse

L’accélérateur de start-up via ses locaux du Lab’Oïkos veut ainsi développer son pôle presse. Ce dernier née en 2016, héberge le Journal Toulousain et l’Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse. L’objectif est de créer le premier campus de la New’s Tech sur la ville rose.

Deuxième saison dédiée à l’innovation positive

Parallèlement à cette ouverture à la New’sTech, Momentum se prépare à accueillir de nouvelles start-up à impact SSE positif (social, sociétal, environnemental). On appelle cela l’économie positive. « Une économie qui fait du bien à la planète et à l’Humain » aime préciser Boris Mounet.

Après une première saison en 2016, Momentum recherche ainsi 5 start-up de l’économie positive et 2 start-up du secteur de la News’Tech.

Les candidats ont jusqu’au 5 octobre minuit pour déposer leur dossier. Les start-up sélectionnées seront dévoilées une dizaine de jours plus tard.

>> Info et dépôt de candidatures sur le site officiel de Momentum : www.joinmomentum.co

Julien Leroy

07 Sep

Le ras-le-bol des startupeuses de Montpellier

Après Paris, Nantes, Laval,… près de 30 dirigeantes de start-up, se sont rassemblées ce midi à Montpellier. Elles dénoncent l’image du chef d’entreprise uniquement masculin et parisien véhiculée par certains médias.

© Maryam BINI

© Maryam BINI

Depuis le 29 août, la photo d’un article de Capital sur des star-up, enflamme l’écosystème des entrepreneurs. L’illustration montre 11 dirigeants d’entreprises uniquement masculins. De quoi agacer les entrepreneuses.

En quelques jours, la mobilisation s’organise. Des dirigeantes de start-up parisiennes répondent dans le magazine Challenge avec une photo 100 % féminine. Parallèlement, un rassemblement de 80 chefs d’entreprise était organisée à Paris ce lundi 5 septembre, suivi par Nantes et Laval.

En Occitanie, un groupe de femmes startupeuses de Montpellier a décidé également de se mobiliser, ce jeudi 7 septembre à 13h00. 

« Pour notre écosystème, le business n’est pas une affaire de genres mais bel et bien une affaire d’entrepreneurs » explique Géraldine Auret, une des participantes et fondatrice de la start-up montpelliéraine Numevent (agence événementielle numérique). 

« Nous pensons qu’être dirigeant d’une start-up ce n’est pas d’avoir moins de 35 ans, être un homme ou une femme mais bien être dirigeant d’une entreprise dont le modèle est différent des entreprises traditionnelles. La French Tech et être startupeur ce n’est pas une question de femme, d’homme ou d’un territoire limité à Paris ! » poursuit-elle.

D’ailleurs, le rassemblement d’aujourd’hui veut avant tout, prôner la mixité. « Nous souhaitons montrer (..) que les dirigeants de start-up ne soient pas cloisonnés dans un segment hommes/femmes/jeunes/vieux/étrangers…Paris et le reste de la France » conclue Géraldine Auret. 

Julien Leroy

31 Août

Le boom des espaces de coworking à Toulouse

En moins de deux ans, une dizaine d’espaces de travail partagé a vu le jour à Toulouse. Aujourd’hui, l’agglomération compte prés de 20 lieux de coworking.

© Tierslieuxoccitanie.com - La Mêlée

© Tierslieuxoccitanie.com – La Mêlée

Le coworking est un espace de travail née avec l’économie collaborative. Il repose sur deux principes : des bureaux partagés et un réseau de professionnels pour échanger.

Ces lieux sont ouverts à tous mais ils sont très souvent fréquentés par les travailleurs indépendants et les auto-entrepreneurs.

Ces espaces de travail proposent ainsi des bureaux connectés, une cafétéria et des salles de réunion. Pour quelques euros, le co-workeur peut venir une heure, une demi-journée ou plusieurs jours. Certains lieux offrent des services supplémentaires : espace de repos, cours de sport, soirée à thème, repas partagé,…

Une quinzaine d’espaces de coworking dans le centre ville de Toulouse

Le coworking est apparu en 2005 aux Etats-Unis avant d’arriver en France deux plus plus tard. Depuis 10 ans, ces tiers lieux ouvrent dans toute l’hexagone. L’Occitanie n’échappe au phénomène avec des sites à Toulouse, Montpellier mais aussi dans les capitales départementales : Albi, Montauban, Rodez,…

A Toulouse, le coworking connait un véritable essor en raison de son attractivité économique et son écosystème de start-up.

En moins de deux ans, une dizaine d’espace de travail partagé a vu le jour dans la ville rose. Aujourd’hui, l’agglomération compte près de 20 lieux de coworking. 

>> Découvrez les coulisses d’un espace de coworking chez Etincelle Coworking et Lab’Oïkos à Toulouse avec ce reportage de Cécile Fréchinos :


Le boom des espaces de coworking à Toulouse (Sujet)

>> Aurélie Pérez de chez Etincelle coworking était l’invitée de notre JT Toulouse métropole du 29 août 2017 :


Invitée Boom des coworking Toulouse

Julien Leroy

29 Août

Pour les salariés de start-up, Toulouse est l’une des 50 villes les plus agréables du monde

Toulouse figure à la 50e place des paradis sur terre pour les employés de start-up, selon un palmarès établit par la plateforme Nestpick. Une attractivité de la ville rose qui est due à la qualité du système de santé, au bien-être des salariés et au coût de la vie jugé abordable.

© Patrice Nin / Ville de Toulouse

© Patrice Nin / Ville de Toulouse

La plateforme allemande Nestpick (spécialisée dans la location d’appartements meublés) vient d’établir un classement de l’attractivité des villes dynamiques auprès des employés de start-up. Un palmarès réalisé à partir de plusieurs critères : vitalité de l’écosystème des start-up, salaires, sécurité sociale, impôts, coût de la vie, qualité de vie,…

Singapour domine ce classement de l’attractivité pour les startuppeurs. Devant Helsinki, San Francisco, Berlin et Stockholm.

Toulouse figure à la 50e place. La ville rose est ainsi la quatrième métropole française à se classer, derrière Paris (17e), Lyon (26e) et Nantes (36e).

Les salariés aiment Toulouse pour la qualité de son système de santé (noté 5 sur 5), le coût de la vie jugé abordable (4,23 sur 5) et les jours de congés (4,75 sur 5). Le classement livre également les salaires moyens des professionnels du secteur.

Notons que la capitale d’Occitanie est devant Los Angeles. La ville Américaine se classe à la 53e place.

Julien Leroy

13 Juil

Visite de la future cité des start-up de Toulouse

Dans 3 ans, Toulouse aura sa propre « station F ». La Présidente de la région, Carole Delga vient de l’officialiser. Le village de start-up s’installera dans les anciennes halles Latécoère à Montaudran. Petit tour du propriétaire en exclusivité.

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

« J’en avais fait une promesse de campagne, aujourd’hui la Région le fait et créera une Cité des startups à Toulouse à l’horizon 2020 » a déclaré Carole Delga, le 6 juillet dernier lors de la visite d’un chantier à Montaudran.

La présidente de région veut ainsi un incubateur « dédiée à l’accompagnement de startups régionales et à la promotion de l’innovation made in Occitanie » précise-t-elle. La cité herbegera également un fablab, un espace de co-working, un showroon et le siège de la future agence de développement économique.

L’objectif est de « renforcer l’écosystème d’Occitanie en matière d’innovation pour en faire la Silicon Valley française et la 1ère région européenne dans ce domaine« .

Cette Cité des startups verra le jour dans anciennes Halles Latécoère dans le quartier de Montaudran. La région vient de racheter les 10.000 m² de locaux. Une acquisition qui offrira une seconde vie à ce lieu emblématique de l’aéronautique. 

La pépinière « sera donc au cœur de ce futur quartier de Toulouse Montaudran Aerospace (..) avec la proximité immédiate des écoles d’ingénieurs, de l’université et de ses laboratoires, mais aussi de l’IOT Valley de Labège et du futur quartier numérique ENOVA du Sivocal » complète la présidente.

L’ouverture est prévue pour 2020. Une seconde cité devrait naître à Montpellier.

>>> Voici en avant-première, les locaux de la future cité :

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

© Xavier BECHEAU

Julien Leroy

19 Mai

Toulouse et Montpellier dans le top 8 des villes où créer sa start-up en France

Quelle est la meilleure ville française pour créer sa start-up ? Le magazine Forbes vient d’établir le Top 8 des métropoles où il fait bon d’innover. Toulouse se classe 4e. Montpellier, 7e.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Toulouse et Montpellier sont des paradis pour les entrepreneurs français. Selon un palmarès du magazine Forbes publié fin avril, la ville rose se classe 4e des villes où il faut lancer sa start-up. Montpellier est 7e.

Classement des villes françaises où créer sa start-up :

  1. Lyon
  2. Lille
  3. Nantes
  4. Toulouse
  5. Bordeaux
  6. Marseille
  7. Montpellier
  8. Strasbourg

Forbes a réalisé son étude en prenant en compte les labels French Tech et l’enquête 2016 de L’Entreprise-L’Expansion-Ellisphere sur le palmarès des villes où entreprendre.  

Pour le magazine économique, Toulouse propose un « environnement intéressant pour les start-up : La Cantine pour se développer et coworker, le Camping ou Connected Camp permet aux start-up spécialisées dans les objets connectés d’être accélérées. Un incubateur et des pépinières d’entreprises maillent le territoire et des start-up week-end sont également organisés ». 

Quant à Montpellier, la rédaction note le pari réussit du Business Innovation Center (Bic) ouvert en 1987 par l’ancien maire Georges Frêche. Cet incubateur est considéré comme l’un des meilleurs au niveau mondial selon le classement suédois d’Ubi global. « Initiative intéressante, la French Tech Montpellier organise un événement BigUp 4 startup qui permet de croiser les besoins des grands groupes implantés localement et des jeunes pousses » compléte Forbes.

Julien Leroy

04 Mai

Le Toulousain « At Home » et sa colocation de start-up débarquent à Paris

L’incubateur toulousain de start-up « At Home » s’exporte à Paris. L’objectif est d’aider les jeunes pousses numériques de la ville rose à s’implanter dans la capitale. Un espace doit ouvrir au mois de juin.

© At Home

© At Home

Dans 1 mois, At Home va s’installer à Paris. Un espace de 800 m² pouvant accueillir 120 personnes, est en cours d’aménagement.

L’antenne parisienne reprendra le même concept que les bureaux toulousains.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel, responsable d’At Home. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Aujourd’hui, le bureau toulousain compte 160 personnes et 15 entreprises dont Liberty Roder, Yestudent, SchoolMoov, Catspad et Demooz. 

L’extension à Paris va permettre de faire connaître le concept mais aussi d’aider les jeunes pousses toulousaines à s’implanter en Ile-de-France. « Plusieurs de nos entrepreneurs ont déjà des équipes à Paris » précise Arnaud Thersiquel. 

Julien Leroy

27 Avr

La French Tech invite les start-up de Toulouse à conquérir le marché international

© Christophe Morin / MaxPPP

© Christophe Morin / MaxPPP

Info pratique pour les start-up de la région toulousaine.

La French Tech Toulouse propose deux missions à l’international. L’objectif est de se faire connaître hors de la ville rose et favoriser le contact avec des donneurs d’ordre étrangers.

Le premier appel propose de participer à la French Touch Conference à New York, du 27 au 29 juin 2017. L’événement professionnel souhaite construire des liens entre la France et d’autres écosystèmes startup partout dans le monde. Inscription avant le 8 mai en cliquant ici.

La French Tech Toulouse invite également à partir au DLD Innovation Festival à Tel Aviv, du 3 au 7 septembre 2017. Depuis 2010, ce salon professionnel est le grand rendez-vous annuel de l’écosystème numérique israélien. Inscription avant le 8 mai en cliquant ici

19 Avr

Toulouse va accueillir (une nouvelle fois) EmTech, la plus importante conférence internationale sur les technologies du futur

A vos agendas ! Les experts du MIT Technology Review sont de retour à Toulouse, les 10 et 11 octobre 2017, pour la troisième édition de la conférence EmTech France. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. Découvrez le programme.

© Julien Leroy

© Julien Leroy

La troisième édition du congrès EmTech France se déroulera les 10 et 11 octobre 2017 à Toulouse. 

EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Elle est organisée un peu partout dans le monde, par MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde.

Durant deux jours, des experts du monde entier viennent présenter et débattre sur les dernières technologies en matière de high-tech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative.

Cette année, le thème porte sur les « technologies disruptives ainsi que du rôle de l’Homme dans la transformation de l’Humanité » précise l’organisateur..

Plusieurs sujets seront ainsi abordés lors de la conférence : approfondissement des progrès liés à l’Intelligence Artificielle, analyse des nouveautés liés à la génétique 2.0 et les défis et difficultés du développement des Smartcities.

EmTech annonce déjà la venue de quelques experts dont Balder Onarheim (fondateur de PlatoScience), Rahaf Harfoush (spécialiste de l’anthropologiste Digitale), Rik Vera: (CEO de Nexxworks) et Pedro Moneo (Fondateur Opinno).

C’est la troisièmee année consécutive que Toulouse accueille cet événement unique en Europe.

EmTech pour les nuls

Si « MIT » et « Emtech » ne vous disent rien. Pas de panique. Je vous invite à relire mon papier « Toulouse : la conférence Emtech expliquée…au grand public ».

>>> Les inscriptions pour le congrès EmTech France 2017 sont dès à présent ouvertes à travers la plateforme de réservation.

>> Site d’EmTech France 2017  :www.emtechfrance.com

Julien Leroy