22 Oct

Les coulisses de la gare Saint-Charles, un film de Maxime Giacometti

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 26 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Trente-cinq mille passagers par jour, cent cinquante trains, une vingtaine de boutiques, la gare  de Marseille est la plus  importante du sud de la France.
On y passe, mais on ne voit pas l’organisation que demande la gestion du trafic.
Une véritable tour de contrôle ferroviaire régule le trafic, un  immense garage se charge de l’entretien des trains, une police de la SNCF assure la sécurité, un service d’entretien nettoie en quelques minutes les wagons entre chaque voyage.

Chronique du sud vous fait rentrer  là où on n’a pas accès en temps normal.
L’occasion de découvrir l’envers d’un monde que l’on fréquente tous les jours.

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Interview du réalisateur

PZ : Maxime Giacometti, vous avez réalisé pour l’émission Chroniques du sud, un documentaire sur la Gare St-Charles. C’est un sujet que vous avez proposé ou bien répondiez- vous à une commande ?

MG : En fait c’est une commande  que l’on m’a faite et elle a rencontré mon enthousiasme car je dois dire que moi-même, qui n’avais pas revu la gare depuis longtemps, j’ai été très surpris par sa transformation et l’idée m’a séduit car c’est un vrai sujet.

 PZ : Qu’est-ce qui fait de la gare Saint-Charles un cas à part entière ? En quoi est-elle différente d’une gare de grand passage comme le serait la Part-Dieu à Lyon ou Lille-Europe ?

MG : Alors, déjà la gare Saint-Charles de Marseille est la plus grande gare du Sud de la France, voire de la France, hors Paris. Elle est immense, située en plein centre-ville et intrinsèquement liée à l’histoire de Marseille. Il y a un avant et un après St-Charles. Pour essayer de se rendre compte des transformations qu’elle a subies, il faut revenir à l’époque où  le TGV l’a placée à 3 heures de Paris. Du jour au lendemain, c’est une ville qui s’est quasiment embourgeoisée. Des cadres sup’ ont commencé à venir passer le week-end, l’immobilier a flambé, etc. Avant le TGV, on mettait une nuit de train pour relier Paris à Marseille et avant que la gare ne soit créée en 1848, il fallait compter une semaine de diligence. Imaginez cette révolution-là !

 PZ : Comment avez-vous abordé le sujet ? Plutôt du point de vue des usagers ou de celui des cheminots et des autres métiers liés à ce monde bien particulier ?

MG : On pourrait faire un film tout entier consacré à l’histoire de la gare mais il s’avère que ce film-là s’inscrivait dans le contexte du volet Coulisses de la série Chroniques du Sud.
Donc, on s’est concentré sur ces coulisses, c’est-à-dire tous les endroits où les usagers n’ont pas accès, tout ce qui ne se voit pas.
La gare Saint-Charles c’est : 300 agents SNCF, des kilomètres de couloirs, tout le sous-sol de la gare transformé en un véritable gruyère sur trois étages, un poste d’aiguillage qui vaut un film à lui tout seul. Imaginez une espèce de vaisseau spatial avec un mur gigantesque qui permet de suivre la circulation des trains dans un rayon de 15 kms autour de la gare – déjà à voir, c’est absolument extraordinaire. Eh bien, on apprend que ce poste-là, qui répond au nom de Mistral, a été le prototype des postes d’aiguillage en France et en Europe.

PZ : Vous levez le voile sur certains métiers  dont on n’imagine sans doute pas l’existence ou alors on en a une image faussée ?

MG : Le chef de Gare, par exemple… Dans l’imagerie collective, on retient ce « p’tit gars » sur le quai de la gare qui gère à la fois les arrivées et les départs des trains, une imagerie à la Lucky Luke, quoi… En fait, il s’avère que l’équivalent du chef de gare aujourd’hui, à Saint-Charles, c’est une équipe de 60 personnes, dirigées par un chef d’escale qui, lui-même, travaille avec deux autres personnes ! Cette personne-là est installée dans un bureau à l’arrière de la gare, connectée à 150 caméras qui lui permettent de contrôler tout ce qui s’y passe. Elle communique en permanence avec le poste d’aiguillage et avec les chefs de service qui accueillent et lancent les trains. Ce service-là étant indépendant du service de l’aiguillage, lui-même indépendant de celui de la sécurité, il faut considérer l’organisation de la gare comme pleins de petits univers qui se croisent et s’entre-croisent. Le  film que j’ai fait montre le talent et l’énergie qu’il faut pour que les trains arrivent à l’heure.

PZ : On peut imaginer l’importance que revêt la question de la sécurité dans un lieu aussi fréquenté que la gare Saint-Charles. Qu’avez-vous découvert de cet univers-là ?

MG : La sécurité à la gare Saint Charles est une préoccupation majeure. Pas moins de quatre service patrouillent sur les quais : L’armée, la police nationale, des vigiles privés et la police ferroviaire qu’on appelle aujourd’hui la Sûreté Générale ou « Suge ». C’est la première fois à Marseille que la « Suge » autorise des caméras à la suivre toute une journée.

Dans le film, on peut voir leur quotidien et nous avons eu la chance de participer à deux opérations particulières : une arrestation à la gare de Saint Antoine dans les quartiers Nord de Marseille et un filtrage sur les quais de la gare Saint Charles. Le filtrage est cette nouvelle mesure de la SNCF qui bloque l’accès au train 2 minutes avant le départ. Une situation qui entraîne souvent des tensions très fortes…

 PZ : Y a-t-il au cours de ce tournage, une séquence que vous avez eu plus de plaisir à tourner ?

MG : Ah oui, incontestablement ! c’est la visite d’une véritable caverne d’Ali-Baba : le service des objets trouvés ! C’est un endroit assez génial à observer dont je ne soupçonnais pas du tout l’existence. On y reçoit pas moins de 300 objets par mois – et pas que des valises – oui, bien sûr, des valises mais aussi des ordinateurs, des téléphones  portables, des clés de voitures, des clés de maison. Et tous ces objets qui sont restitués, pour 50 % d’entre eux, sont une incroyable matière pour un film en soi : comment ils sont récupérés, analysés pour éviter tout danger, les enquêtes que l’on mène pour tracer les propriétaires et puis la joie de ces mêmes propriétaires, lorsqu’ils récupèrent leur bien. Voilà, c’est une séquence du film que j’ai eu plaisir à tourner, oui.

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

 

 

 

14 Oct

Le règne des méduses, un film de Laurent Lutaud

Samedi 19 octobre à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

Depuis une dizaine d’années, de petites méduses violettes reviennent chaque été sur les plages de Méditerranée. D’ autres sont en passe de coloniser la mer du Nord ou s’échouent par milliers sur la côte atlantique… Ces vagues de méduses témoignent d’un déséquilibre de l’écosystème marin dont on comprend encore mal les causes et la portée. Elles intriguent également la communauté scientifique qui se mobilise depuis 10 ans pour tenter de comprendre ce phénomène de prolifération.

Laurent Lutaud, documentariste chevronné, nous entraîne dans une enquête à rebondissements. Malgré une aversion solidement ancrée dans notre mental à l’égard de ces êtres visqueux qui viennent troubler nos baignades estivales, il arrive, grâce aux plaidoyers très convaincants des scientifiques, à nous les rendre plus fréquentables, toutes proportions gardées.

Spécialistes penchés sur les aquariums où ils élèvent et auscultent Pelagia Noctiluca ou Aurelia Aurita. Pêcheurs dont c’est devenu le cauchemar. Elus qui joignent leurs efforts pour offrir à la population estivale des bulletins de prolifération quotidiens, toutes ces paroles données font de ce documentaire une belle enquête d’intérêt public majeur.

 

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PZ : Après avoir vu votre film on en sort beaucoup plus tolérant à l’égard des méduses qu’auparavant. Avez-vous eu à prendre sur vous pour vous « attaquer » à ce sujet, urticant par excellence ?

LL : Non, j’aime beaucoup le milieu marin et c’était plutôt un plaisir d’essayer de mieux comprendre cet organisme et son mode de fonctionnement. Car j’ai l’impression que la méduse reste un animal méconnu du grand public. Et cette part de mystère était assez attirante…

PZ : Comment avez-vous appréhendé le sujet ?

LL : C’est l’aspect humain qui m’a intéressé au départ : Comment doivent s’organiser les pêcheurs, les baigneurs, les pompiers ou les élus pour faire face à ce problème ? C’était ma question de départ. L’aspect scientifique est venu plus tard. Car pour comprendre le phénomène de prolifération et ses conséquences, il fallait aussi comprendre les méduses, leur mode de vie, de reproduction, etc.

PZ : C’est, pour beaucoup, la parole des scientifiques qui nous convainc de changer notre attitude face à ces proliférations. Pensez-vous qu’il faille faire preuve de « prosélytisme » vis-à-vis du grand public car si l’on comprend bien, le problème ne se résoudra pas si facilement?

LL :  Non, ce n’est pas une question de prosélytisme, mais plus de pédagogie. Je crois qu’en comprenant mieux le problème et les enjeux des proliférations, on arrive à relativiser et à prendre du recul face à ce phénomène. Effectivement, il y plus de méduses ces dix dernières années, mais (pour l’instant) ce n’est pas une catastrophe inéluctable. « Il faut prendre conscience du problème et essayer d’agir », c’est le message que nous livrent les scientifiques dans le film. Par exemple, avec le moratoire sur la pêche du thon, qui permettra sans doute de limiter les arrivées de Pelagias. Ou en réduisant la pollution…

PZ : Ces animaux sont de beaux sujets à l’image. Où avez-vous tourné et  quels moyens techniques avez-vous mis en œuvre pour  les filmer ? La musique est-elle une création originale ?

LL : Nous avons tourné dans différents aquariums : Monaco et Lille et dans les laboratoires de Villefranche-sur-Mer et de Marseille où sont étudiées les méduses. Nous avons utilisé une caméra classique HD et une petite caméra sous-marine pour les images dans l’eau. Quant à la musique, nous l’ avons trouvée. Je travaille souvent avec un éditeur de musique Audionetwork qui fait travailler de jeunes compositeurs. Nous avons donc choisi dans leur catalogue, auprès de compositeurs dont j’aime bien l’univers.

propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson 

 

Une production
MonkeyBay, France Télévisions,
Ushuaïa TV & CNRS Image – 2013

09 Oct

Au coeur d’un Ferry, plongée dans les coulisses d’un grand navire

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 12 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

Monter sur un ferry pour la Corse ou la Sardaigne, c’est, pour beaucoup déjà, mettre un pied en vacances, chevaucher la grande bleue, côtoyer le large et ses dauphins, c’est vivre le temps d’une traversée, une mini-croisière, avec soleil, bars, jeux, salons et mer à perte de vue… bref, c’est en soi, le début d’une aventure. Peu de passagers, pourtant, parmi les 2000 embarqués à chaque traversée, imaginent le fonctionnement de ce mastodonte d’acier, de cette petite ville qui fait un aller retour chaque jour en saison.

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Jérôme Espla, réalisateur habitué de la grande Bleue, a fait la traversée pour nous révéler, témoignages à l’appui, l’envers du décor.
Interview.

PZ : Filmer le cœur d’un ferry. Quel est le point de départ du projet, hormis l’intérêt de dévoiler les coulisses d’un tel navire, comme le veut le concept de l’émission ? Quelque chose de particulier vous lie à cet univers ?

JE : Avant de passer à la réalisation il y a quelques années, j’étais spécialisé dans l’image sous-marine. J’ai donc une forte attache au monde de la mer. J’ai côtoyé beaucoup de « personnages » en rapport avec ce monde-là : scientifiques, aventuriers, marins et je suis monté sur beaucoup de bateaux, petits et grands, voire très grands…
Aujourd’hui, la majorité de mes documentaires a toujours un pied dans l’eau au minimum (ou pas trop loin…).
Tournant très régulièrement en Corse, je suis un habitué des ferries et la genèse de ce projet est, finalement, née de cette familiarité avec les traversées.

PZ : Quelles sont les difficultés que l’on rencontre à se lancer dans un tel tournage ? C’est  une ville flottante donc autant de lieux à « couvrir », autant d’autorisations à obtenir ?

JE : Nous avons dû demander beaucoup d’autorisations. Aussi bien à terre qu’en mer. Une fois le projet expliqué aux différents responsables, elles ont été rapides à obtenir.
La compagnie a joué le jeu au maximum. Tout était accessible à l’équipe. Aucune porte ne nous a résisté. La difficulté résidait plutôt dans le fait de trouver le bon ferry, les bons horaires et d’avoir un peu de chance avec la météo.
Une fois sur le navire, il fallait bien se coordonner pour tourner aux moments opportuns et suivre les différentes manoeuvres. Le fait de connaître ce milieu est une aide précieuse pour ne pas se laisser distancer rapidement. Cela va très vite sur ce genre de navire car les manoeuvres s’enchaînent, durent peu de temps et ne sont pas répétitives d’une traversée à l’autre. Donc pas mal de petites choses à ne pas manquer!!!
Ensuite, côté technique, cela n’a pas été simple : peu de lumière, beaucoup de vibrations, une chaleur impressionnante dans les soutes et du bruit, beaucoup de bruit.
L’image, comme le son, cela se mérite. Alors, un grand chapeau à l’équipe technique qui a fait des miracles !

PZ : Vous attendiez-vous à l’univers que vous dévoilez aux téléspectateurs ? Si l’on est l’ utilisateur habituel  d’une ligne de ferry, peut-on être surpris par ce que vous allez nous faire entrevoir ?

JE : Je connais bien cet univers et le respecte beaucoup. Ce milieu de marins est très particulier : les lieux, les personnages, la vie. 
Je me suis plus attaché à des lieux caractéristiques du navire et interdits au grand public: la passerelle, les moteurs, les cuisines, ce qui est « invisible » normalement, mais aussi le nettoyage du navire, son approvisionnement, l’organisation et la répartition des véhicules dans les garages et sur les quais.
Rien n’est laissé au hasard, c’est une mécanique bien huilée.

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

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Une co production 13 Productions/France 3

Diffusion sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur, samedi 12 octobre à 16:15
En replay sur notre site web

 

02 Oct

Propos sur un tournage avec Carine Aigon

Un samedi sur deux, à 16:15Chroniques du Sud vous fait la promesse de découvrir les plus beaux endroits de Provence-Alpes et de Côte-d’Azur, comme vous ne les avez jamais vus. Cette semaine, Carine nous emmène au coeur du Luberon, entre Gordes, Oppède et Lacoste.

Productrice et animatrice de l’émission, Carine Aigon place l’échange avec ses invités au coeur de son métier. D’une émission à l’autre, quels liens se tissent, quels plaisirs se jouent ? Nous lui avons tendu le micro pour qu’elle nous livre un peu d’elle-même et de son travail.

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PZ :Carine, après une pause d’une année, vous avez repris pour l’émission Chroniques du Sud, vos habits de guide en région Provence-Alpes Côte d’azur. Je voudrais commencer ce petit entretien par une question personnelle : avez-vous plaisir à reprendre la présentation à l’antenne ?

 CA : J’ai un réel plaisir à reprendre la présentation parce que cela me permet d’aller jusqu’au bout de l’exercice. Rencontrer les gens en repérage est une chose mais, après, aller jusque devant la caméra avec eux et les porter, oui, j’y prends un réel plaisir.

PZ : Notre région regorge de sites exceptionnels dont on n’a semble-t-il jamais épuisé les ressources. Il y a 15 jours, vous nous emmeniez à la découverte des Iles au large de Marseille et cela nous a donné l’occasion d’appréhender de fabuleux paysages vus du ciel. Cette semaine vous nous proposez de percer le mystère des pierres de lumière du Luberon. Aura-t-on le plaisir de survoler la région ? Et est-ce que cette mise en images est partie intégrante du concept de l’émission ?

CA : En effet, ce sera la spécificité de Chroniques du Sud – Découverte. La thématique de l’émission étant les plus beaux endroits de Provence-Alpes et de Côte d’Azur, comme vous ne les avez jamais vus, chaque émission vous permettra de voir, vu du haut, les lieux que nous irons visiter en cours d’émission à terre.
Ce sera un échange permanent entre le ciel et la terre. En l’occurrence, pour cette émission qui se tourne dans le Luberon, on partira de toutes les carrières de pierre, du château et des ruelles du village de Lacoste pour arriver, avec nos invités, dans l’antre des différents lieux visités.

 PZ : Alors justement, les prises de vues aériennes faisant partie du concept de cette nouvelle émission, quel cheminement vous a conduits à travailler avec l’entreprise Drone Concept ?

CA : Je travaille avec une équipe de réalisateurs dont le principal souci est de se renouveler dans la réalisation de leurs projets et, de fait, ils sont à l’affût des technologies qui pourraient les servir. Lorsque Gilles Machu, notre délégué régional, a mis le projet sur la table, nous y avons réfléchi ensemble et le nom de Walter Roman, de Drone Concept s’est naturellement imposé pour la partie vues aériennes. Pour ceux qui ne le saurait pas, un drone est un petit avion téléguidé par des professionnels – c’est important de le préciser, car on ne s’improvise pas pilote de drone. Cela exige, au-delà de la connaissance de l’appareil, une certaine dextérité pour rendre à l’image le naturel d’un vol et nos pilotes sont assermentés pour le faire. Et très sympathiques…

PZ : Vous, la passionnée de cuisine que l’on connaît puisque vous avez co-présenté pendant 8 ans La Cuisine d’à côté et donc écumé la région à la recherche des perles rares du savoir culinaire, trouvez-vous dans cette émission d’aventures entre terre et mer, un prolongement aux découvertes entreprises à l’époque ?

CA : Dans toutes les émissions que j’ai présentées, le fil conducteur n’était pas forcément la thématique mais c’était avant tout la rencontre avec l’autre. Il est vrai que la cuisine a été mon mode d’expression pendant plusieurs années. Donc je dirais que le lien entre les deux expériences c’est le partage, quel qu’il soit. Je n’exclus absolument pas d’aller rencontrer un chef si l’occasion se présente et si c’est intéressant pour le développement de cette nouvelle émission.
Cuisine, vin, patrimoine, terre, mer, air, c’est la relation qui prime pour moi. Animer seule une émission ne présente aucun intérêt pour moi : c’est la relation humaine qui m’intéresse dans tous ces projets.

 PZ : Une anecdote à propos de Luberon, pierre de lumière ?

CA : Et bien, je vous parlais de relation humaine, justement… Sur ce tournage, j’ai rencontré un jeune homme qui s’appelle Bruno Pitot. Petit-fils de carrier, c’est un amoureux fou de Lacoste dont il est un guide passionné et, pour nous, pour vous,  il a été très généreux. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu dans les yeux d’un invité autant de plaisir à vouloir nous faire plaisir dans l’échange. Une très belle rencontre vraiment, qui m’a beaucoup émue et je sais que le plaisir était réciproque.
Je ne voudrais pas non plus parler de Bruno sans évoquer Stéphane Roucheton, notre tailleur de pierre et guide dans les carrières. Tous deux n’avaient jamais fait de télévision et nous avons eu des échanges formidables et sur l’échelle de la valeur humaine, cela n’a pas de prix ! Je suis très heureuse d’avoir pu ainsi les mettre en avant !

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor

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Sur les chemins de la pierre, Carine  vous ouvrira les portes du village des Bories, un véritable monde minéral de pierre sèche ainsi que celles de la carrière monumentale d’Oppède pour les pierres de taille. Stéphane Roucheton, spécialiste de la maçonnerie ancienne sera notre guide. 
Petit-fils de carrier, Bruno Pitot nous contera l’histoire de son grand-père et de l’impact des carrières sur le village de Lacoste.
Au coeur de ce village, une école internationale d’art accueille plus de 2000 étudiants chaque année. Rencontre avec son directeur Kirt Wood.
On fêtera en 2014 le bicentaire de la mort du marquis de Sade. Une visite exceptionnelle vous sera proposée par Jean-Pascal Hesse, collaborateur de Pierre Cardin, propriétaire du  château du divin marquis.

Une émission réalisée par Chrystel Chabert

Samedi 5 octobre à 16:15 sur France 3
Pour revoir l’émission après sa diffusion, cliquez ici 

 

25 Sep

Lancement de saison au Théâtre de La Criée

Samedi 28 septembre de 11h30 à 20h00

Entrez, les artistes ! en herbe, accomplis, en devenir ou tout simplement en amateurs !
La Criée ouvre trois nouvelles portes sur le Vieux-Port pour satisfaire votre curiosité : la porte entrée du personnel, la porte visite des ateliers et bien sûr la mythique Entrée des Artistes !

Ludique et gratuit !

Les temps forts du week-end

1/ L’autre Porte, entrée libre samedi 28/9
2/ Carmen, Opéra sauvage, l’opéra de Georges Bizet en langue des signes samedi à 18:00
3/ Municipale Balcanica, concert Banda / samedi à 20:00
4/ Concerts Mixatac! Bamako/Beyrouth/Essaouira dimanche 29/9 à partir de 18:00

Zoom en images sur le programme des portes ouvertes.
En naviguant dans cette belle composition graphique, vous saurez comment trouver l’atelier qui vous convient.
Mais attention, les places sont comptées ! La réservation parait indispensable, si l’on s’en réfère au succès de la saison dernière.


18:00 Carmen Opéra sauvage

Taquiner la frontière entre la vision et le son, rendre sensible notre capacité à voir la musique, à faire vibrer le mouvement : tel est le pari de cet opéra en Langue des Signes qui s’adresse à tous.
Adaptation de l’opéra de Georges Bizet
Mise en scène Lucie Lataste Compagnie Danse des signes

samedi 20:00 La Municipale Balcanica / God is a Gypsy

La Municipale Balcanica, rencontre ici de nouveaux compagnons de voyages pour des improvisations détonantes ! Avec une énergie contagieuse, l’ensemble déplace les frontières avec un panel coloré de cuivres déjantés, de percussions excitées, souffle d’une passion commune, qui dans la joie ou dans la tristesse, reflète les différents visages d’une identité populaire.

Gagnez des places pour le concert de la Municipale Balcanica !

dimanche 18:30 / 19:45 / 21:30 Mixatac Bamako/Beyrouth/Essaouira

Le voyage d’une soirée en trois escales. Marsatac présente l’ensemble de ses créations musicales internationales nées de la rencontre singulière entre artistes marseillais et musiciens d’ailleurs. Une trentaine d’artistes aux répertoires flamboyants et quelques surprises.

Tout le programme de la mise à feu, ici :

11 Sep

Les Coulisses du Zoo de La Barben vues par David Bouttin

Samedi 14 septembre à 16h15, France 3 Provence-Alpes vous propose le premier numéro de sa nouvelle émission Chroniques du Sud qui se déclinera, tout au long de la saison, en deux volets. L’un, consacré à la découverte d’un site, d’un événement et l’autre à leurs coulisses.
Pour cette rentrée, le film PAR AMOUR DU ZOO réalisé en co-production avec Comic Strip propose une plongée dans l’envers du décor d’un parc animalier, celui de La Barben. Aux manettes de la réalisation de ce documentaire, David Bouttin qui nous livre ici quelques impressions.

David Bouttin, réalisateur

PZ : Vous qui aviez collaboré à quelques numéros d’Empreintes du Sud l’an passé, en quoi la démarche entreprise aujourd’hui pour Chroniques du Sud est-elle différente ?

DB : L’année dernière, avec Empreinte du Sud émission à laquelle j’ai collaboré on parlait du terroir, du pays. C’était de la balade, de la rencontre et de la découverte. Cette année on est en coulisses, on est dans le secret de fabrication pour autant qu’on nous le dévoile. Ainsi ce sont les coulisses d’un grand restaurant de Monaco, de Marineland ou d’ un Ferry pour la Corse qui bientôt seront sujets de ces documentaires. Mais le  premier film se consacre au Zoo de la Barben, le plus grand parc animalier de la région Provence.

PZ : Comment avez-vous abordé ce tournage ?

DB : Pour tourner ce film au zoo de La Barben, l’approche était plus documentaire que magazine : il nous fallait trouver les bons personnages, ceux  qui font vivre le lieu par l’émotion qu’ils dégagent. En fait, ce sont les soigneurs animaliers qui remplissent le mieux ce rôle, au sein du parc, de par leur contact permanent avec les animaux. On les a suivis dans leur travail au quotidien de même que les super-soigneurs que sont, la biologiste et le chef d’exploitation ou les vétérinaires.
Quand on visite un zoo, on a l’habitude de voir les animaux seuls, comme donnés en pâture à des spectateurs.  Il y a presque quelque chose de déshumanisé dans cette façon de les aborder tandis qu’en coulisses, on a la chance de partager la « visite » avec des familiers des animaux, préoccupés avant tout de respecter chaque individu. C’est très différent et évidemment très attachant.

PZ : Y-a-t-il eu des surprises, des situations drôles ou plutôt dangereuses au cours de ce tournage ?

DB : On a eu le loisir de vivre des situations totalement inattendues comme,
nettoyer l’œil d’un rhinocéros, attraper un walabi pour lui faire une piqûre, couper les ongles d’un éléphant, mettre des gouttes dans la bouche d’un serpent, autant de gestes que les soigneurs de La Barben effectuent au quotidien et dont on offre la primeur à nos téléspectateurs.

Propos recueillis par Pernette Zumthor

Par Amour du ZOO

Réalisation David Bouttin
Image Didier Magnan
Son Bertrand De Vals
Montage Barabara Chiarazzo
Produit par Thierry Aflalou

Une co production France Télévision Comic Strip

La Bande annonce de Par Amour du zoo


Chroniques du Sud 1 Les coulisses du zoo de La… par france3provencealpes

31 Août

Féria du Riz à Arles

Du 6 au 8 septembre se déroule à Arles la dernière fête taurine de l’année 2013.
Jeux de bouvine, expositions, corridas ou novilladas vont rassembler le monde des aficionados mais aussi attiser la vindicte des « anti » qui ont prévu de se faire entendre samedi dans la ville.

Côté sécurité, un dispositif rôdé depuis 5 ans et qui a fait ses preuves. De vendredi à dimanche soir, il sera de nouveau impossible de quitter la ville, après 23 heures, sans subir un contrôle d’alcoolémie. Bien rodé, le schéma reste identique : les policiers seront en faction à l’intérieur de la ville, les gendarmes se postant à l’extérieur, sur les routes des Saintes-Maries de La Mer, de Port-Saint-Louis du Rhône et de Fontvieille. (La Provence)

Fidèle à ses engagements régionaux, France 3 Provence-Alpes a le plaisir de soutenir un événement qui met à l’honneur une tradition locale, celle de la bouvine et un art incontesté, celui de la tauromachie.

Les cartels présentés aux arènes d’Arles lors de cette édition de septembre, viennent clôturer de façon magistrale, une saison de programmations haut-de-gamme qui ont eu lieu tout au long de cette année 2013 , capitale culturelle oblige.
Nous avons tendu notre micro à l’un de ses directeurs dont la tâche est de satisfaire un public connu pour son intransigeance.

Luc et Marc Jalabert, deux frères pour une co-direction des arènes d’Arles

Diriger une place aussi importante dans le monde taurin que celle d’Arles, ne s’improvise pas. Nous avons voulu en savoir un peu plus sur la façon de s’y prendre, les choix qui guident ses directeurs, l’expérience aidant. Luc Jalabert s’est volontiers prêté au jeu et nous l’en remercions et lui souhaitons une belle temporada.

PZ : Mr Jalabert, voici plusieurs années maintenant que vous avez, vous et votre frère, la direction des arènes d’Arles.
Après les soirées équestres exceptionnelles programmées cet l’été, s’annonce la féria des prémices du riz.
Pourriez-vous nous parler du travail de l’organisateur que vous êtes, par exemple, est ce que le choix des élevages prévaut sur celui des toreros ou l’inverse ? Recherchez-vous un équilibre entre des corridas dites « artistes » et des courses plus dures, plus techniques de manière satisfaire le plus grand nombre ?

LJ : Arles est une arène de première catégorie une arène de forte capacité, une arène  qui touche toutes les sensibilités d’aficion, donc bien sûr ! Equilibre avant tout, équilibre entre les formes et les passions de tauromachie avec une volonté affichée de notre part d’ouvrir à toutes les formes de tauromachies.La corrida goyesque, unique au monde. Et puis il y a des élevages fameux comme la Quinta – cette année, un des élevages triomphateur de Bilbao qui a eu ses taureaux graciés par Juan Bautista il y a quelque temps et face à eux des toreros en forme comme Manuel Escribano, grande révélation à Séville en avril dernier. Mais encore le championnat d’Europe des Recortadores qui représente la tauromachie première et enfin la tradition portugaise de corrida à cheval avec les forcados qui arrêtent les taureaux à mains nues. Voilà cette énumération pour dire qu’il n’y pas des tauromachies, il y a une tauromachie qui réunit des gens animés par la même passion du mythe.

PZ : L’organisation de tels événements doit générer une part de risque évidente : les animaux, les maestros, les intempéries. Il doit falloir toute l’expérience des années à la tête d’une structure telle que les Arènes, pour faire face aux imprévus, non ?
Comment gérez-vous ces risques-là?

LJ : On les gère comme on gère une entreprise. Il faut bien voir que la tauromachie en France est un peu à 2 vitesses. Il y a d’un côté, les entreprises privées comme les arènes de Nîmes, de Béziers ou d’Arles et de l’autre, tous les systèmes associatifs qui bénéficient de dérogations fiscales etc. Il y a une véritable distorsion de concurrence  entre les organisations. Le débat serait trop long mais globalement on paie les effets de la crise qui sévit depuis 2007comme toute entreprise privée d’aujourd’hui.

Mais malgré cela, lorsque je m’amuse à entendre les entrées que font certains grands festivals ou autres grandes opérations, les arènes d’Arles du 1er juillet, date de la première course à la cocarde jusqu’au 13 octobre date de la finale du trophée des As qui couronne la saison cocardière, c’est plus de spectateurs qui toutes les manifestations à Arles réunies pendant tout l’été. Et le mérite en revient à notre public et la billetterie qu’il génère.

PZ : Alors maintenant, s’il vous plait 2 mots sur la Goyesque. Depuis quelques années, elle apporte une dimension culturelle supplémentaire en associant tradition par le port de costumes d’époque et modernité par les personnalités, artistiques ou non, qui viennent décorer les arènes.
Cette année c’est à Rudy Ricciotti, enfant du pays, qu’incombe cette mission. On a d’ailleurs hâte de voir quelles sera le résultat de son travail.
Pouvez vous nous en dire un peu plus sur ce qui a présidé au choix de cet architecte si talentueux et prisé qu’il soit en cette année 2013 ?

LJ : L’idée d’inviter Rudy Ricciotti est partie de notre ami Christian Lacroix en 2006 si ma mémoire est bonne. Mais, revenons au début. Il y la corrida goyesque dans laquelle les costumes sont très particuliers y compris ceux portés par le personnel des arènes. L’idée a germé d’inviter, chaque année, un créateur qui prenne possession de l’espace.  Ce qui nous intéressait, c’était le sable des arènes, que cela donne lieu à une création éphémère qui serait, dès l’entrée en piste du toro, effacé par la première faena. Dans la corrida goyesque, il ne faut pas manquer le paseo parce qu’après le paseo, l’oeuvre a commencé à disparaître. Donc on a eu la chance d’avoir des gens comme Christian Lacroix, Lucien Clergue, Claude Viallat ou Jean-Paul Chambas et, cette année, Rudy qui est un grand aficionado en plus nous fait l’honneur de sa présence. Son architecture est très carrée et sa déclaration sera, elle aussi, très carrée avec des symboles forts du rouge, beaucoup de rouge dont un parterre de pétales de roses rouges. Mais dans la Goyesque il y a aussi des chœurs et un orchestre et des chanteurs d’opéra que nous avons invités et dont le chef, en accord avec la présidence, donnera le départ de la musique.

C’est un spectacle véritablement unique au monde qui a l’ambition d’allier art contemporain et art taurin.

PZ : Pour terminer, quelques mots du directeur sur le public.
D’une temporada à l’autre, les publics semblent différents. Septembre serait plus puriste que Pâques ?
Est-ce une idée farfelue selon vous? Si non est ce que cela influence les choix de l’organisateur que vous êtes?

LJ : Je crois que c’est un peu farfelu. Il y a des publics qui se mélangent. La corrida est un merveilleux lieu de mélange de générations et de classes sociales. Je crois que tout le monde s’y retrouve, chacun vivant l’événement à sa manière mais toujours avec passion.

propos recueillis par Pernette Zumthor

Année Capitale MP2013

En cette année « Capitale », une des figures les plus convoitées du moment, Rudy Ricciotti, se prêtera à la décoration des arènes antiques à la demande des frères Jalabert, directeurs de la place.

Du 6 au 8 septembre prochains, gageons que c’est le meilleur cette tradition qui va se rassembler à Arles.
Encierro, Bandido, Abrivado, novillada et corridas sans oublier les bodegas feront le bonheur de ce qu’il est convenu de considérer comme la dernière fête de l’été.

Rudy Ricciotti signe les décors de la corrida goyesque

L’enfant du pays, « poussé » sur les terres lointaines de Port Saint-Louis du Rhône, a gardé de ses pérégrinations d’ados aux férias d’Arles, l’aficion d’un gars du sud, de ce sud-là.
Comment cela se traduira-t-il dans les arènes pour la  Goyesque de samedi ? Nul ne peut le dire à l’heure qu’il est, la réflexion étant à l’oeuvre mais on peut gager d’une surprise à la mesure du talent rebelle d’un artiste qui s’est taillé un beau succès en cette année 2013.

photo Vincent Pfrunner
photo: Vincent Pfrunner

Dans les arènes, le sommet artistique de la saison

Les vedettes Enrique Ponce, Juli et Juan Bautista se mesureront,  au cours de la corrida Goyesque de samedi, aux toros de l’élevage Domingo Hernandez.
En favorisant l’osmose au plus haut niveau entre l’élite du toreo, des beaux-arts et du chant lyrique, la Corrida Goyesque d’Arles est devenue un événement unique à dimension mondiale. Ponce revient dans une arène où il a souvent triomphé, le Juli, auréolé de son succès à Bilbao, y fera son retour, tandis que Juan Bautista aura à cœur de combler son public auquel il a toujours su tout donner.

Torisme de luxe

Face au premier choix de la ganaderia de La Quinta, trois toreros aux destins différents. Le Cid, qui retrouve un encaste auquel il doit en grande partie sa carrière, Manuel Escribano, révélation de la temporada après avoir triomphé face aux Miuras à Séville, et Diego Silveti numéro Uno mexicain. Deux jeunes ambitieux et un magnifique vétéran.

Retrouvez tout le programme de la féria d’Arles 2013
Retrouvez tout le programme des arènes d’Arles

19 Août

Picasso céramiste et la Méditerranée

Vous avez jusqu’au 13 octobre prochain, pour vous laisser envoûter par la force de cet exceptionnel ensemble de céramiques réalisées par le maestro dans l’atelier de Georges et Suzanne Ramié à Vallauris.

C’est dans l’écrin précieux de la Chapelle des Pénitents noirs sur les hauteurs d’ Aubagne que l’on peut voir cette exposition faite de pièces souvent inédites et, pour la plupart, concédés par des collections particulières. A l’heure du 40ème anniversaire de la disparition de Picasso, ces témoignages intimes de son activité  juste après la seconde guerre mondiale, en font un hommage très émouvant.

150 oeuvres à découvrir

Picasso, artiste prolixe par excellence, toujours en quête de nouvelles voies, aura transformé la vision du travail de la terre, grâce à sa contribution merveilleuse et,à proprement parler, géniale. Il aborde le travail de la terre comme le prolongement de son travail sur la sculpture, la peinture ou la gravure et ouvre ainsi une voie décomplexée pour nombre d’artistes qui s’en inspireront.

Pièces uniques, originales et pièces d’édition rares, provenant de collections particulières, des musées du Louvre, d’Antibes, de Saint-Étienne, de Roubaix, de Barcelone, de Caldès deMontbui et du FNAC.
A voir du 27 avril au 13 octobre 2013

Une territoire aux doigts d’argile

Situés sous le massif du Garlaban, proches de la Sainte-Victoire, berceau de Marcel Pagnol, le Pays d’Aubagne et de l’Étoile ont une longue histoire liée à l’argile avec un tissu économique de céramistes et de santonniers qui voient leur apogée aux XIXe et XXe siècles.
Ce territoire de tradition « potière » demeure, aujourd’hui, une référence pour la production de céramiques et de santons. Avec ses 53 entreprises et 250 artisans et ouvriers, notre filière argile, au-delà de la tradition, constitue une activité à part entière où se croisent l’artiste, l’artisan et l’apprenti.

Le Midi, carrefour d’inspirations multiples

« Picasso, céramiste et la Méditerranée » est associé au Grand Atelier du Midi une exposition en 2 volets « De Van Gogh à Bonnard »au Musée des Beaux-Arts à Marseille et « De Cézanne à Matisse » au musée Granet à Aix-en-Provence.S’y ajoute une autre exposition associée : « Raoul Dufy, de Martigues à l’Estaque », au Musée Ziem à Martigues.
Voir l’article d’Olivier Chartier-Delègue et Guy Battini
Plus d’infos sur l’exposition

17 Juil

Les Légendes de l’Art équestre

Du 26 juillet au 24 août
Arles s’apprête à fêter l’art équestre dans le somptueux écrin des arènes d’Arles.

Les quatre plus grandes écoles d’art équestre du monde vont s’y succéder :
Le Cadre noir de Saumur
L’Ecole Royale Andalouse de Jerez
L’Ecole Portugaise de Lisbonne
L’Ecole Espagnole de Vienne

Pour l’occasion, les arènes retrouveront Christian Lacroix, qui fut déjà une fois leur scénographe et décorateur.
Arlésien de coeur, Christian Lacroix convoque ses souvenirs d’enfance, impressions distillées par un bain culturel empreint de classicisme et d’élégance.
« Mon père dessinait des chevaux à la craie ou au fusain, ma mère les aimaient en photo ou sur carré de soie dont un qui m’intriguait beaucoup, « Caroussel à Versailles », ou montures et cavaliers était harnachés de plumes, de passementeries et de rubans au milieu de courtisans aux tenues extravagantes … »

Le sable décorée par Christian Lacroix en 2009 pour une corrida goyesque

Toutes les infos utiles sur le site officiel

06 Juil

Le monde selon Groupe F

Hier soir, 5 juillet était donné le coup d’envoi du 67ème festival d’Avignon par l’inauguration de la fabricA,.
C’est avec le Groupe F que le Festival a décidé de fêter l’ouverture de son nouveau lieu de répétitions et de résidence implanté au coeur de Monclar, un quartier populaire du sud de la ville.

Durant 40′ et devant un parterre très « familial », Christophe Berthonneau et son équipe d’artificiers et acrobates lumineux nous ont offert un spectacle où venaient se confronter des visions d’un monde malmené par les hommes et rassuré par l’ingénuité de l’enfance. Entre tendresse et cataclysmes, une évocation sensible soutenue par de beaux effets de pyrotechnie. Le public a apprécié !

Vive le spectacle vivant !

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