28 Nov

The animals and Children took to the streets

Théâtre de La Criée, du 12 au 15 décembre 2013
Théâtre Musical à partir de 9 ans
Tentez de gagner votre place pour la soirée du 12 décembre

 Un univers baroque et déjanté à découvrir d’urgence

Il était une fois une étrange demeure du nom de Bayou Mansion, un immeuble perdu au milieu de nulle part, dans un quartier de banlieue abandonné à son triste sort. Il était une fois un conte que l’on feuillette comme un livre d’images animées, projetées sur des écrans avec d’étranges personnages bien vivants.

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Mise en scène & texte Suzanne Andrade
Film, animation et design Paul Barritt 
Musique Lillian Henley 
CostumesSarah Munro & Esme Appleton 
Voix du tuteur James Addie.
Avec Sue Appleby, Lewis Barfoot et Eleanor Buchan

 

Une découverte Avignon 2012

Révélée en France au Festival d’Avignon 2012, la compagnie britannique 1927 revitalise l’esprit du fabuleux.
Tout un univers composé de dessins, musiques et chansons pour ce conte social d’un grand raffinement.
Une œuvre que chaque spectateur peuplera de ses souvenirs et de ses références. Pour certains, ce sera Tim Burton ou Méliès, pour d’autres Roald Dahl ou Dickens, Fritz Lang ou Kafka, Les Triplettes de Belleville ou L’Opéra de quat’sous… D’une précision toute magique, toujours entre sourire et larmes, ce spectacle pose poétiquement et très politiquement, la question de l’espoir possible dans un monde désenchanté. Un moment de grâce et d’originalité subversive à partager entre petits et grands.

Pour les anglophones, un extrait du spectacle et l’interview de Suzanne Andrade, la metteur en scène. Vidéo tournée à Edimbourg en 2011.

 

Quelques propos lus dans la presse

Rodés dans les cabarets et les restaurants de Londres « Un jour, Paul Barritt, qui était professeur de philosophie pour gagner sa vie mais illustrateur à ses heures, a entendu Suzanne à la radio, et lui a écrit pour lui demander de la rencontrer. Le duo – et non le couple – a créé son premier spectacle, Between the Devil and the Deep Blue Sea, déjà en combinant théâtre et image animée. « Il était composé de scènes que nous avions rodées dans des cabarets ou des restaurants, raconte la jeune femme. Dans ces soirées, votre »numéro » passe au milieu de ceux de rockers ou de magiciens, devant des gens un peu éméchés. C’est une école. »

Suzanne Andrade et Paul Barritt ont alors créé leur compagnie, 1927, qu’ils ont nommée ainsi, eux les passionnés de cinéma muet, en référence à l’année où est sorti Le Chanteur de jazz, premier film parlant. Ils ont fait venir avec eux la pianiste Lillian Henley, qui est aussi comédienne, et la comédienne Esme Appleton, qui est aussi costumière, et ils ont conçu The Animals…, qu’ils ont joué d’abord dans des lieux alternatifs du sud et de l’est londonien, avant d’être bien vite repérés par les institutions théâtrales, le National Theater et le Young Vic en l’occurrence. » lire l’intégralité…
Fabienne Darge, envoyée spéciale à Avignon pour Le Monde en 2012

« La rencontre entre Tim Burton et Alexander Rodchenko, entre Fritz Lang et Charles Dickens, entre le cinéma muet du début du XXème siècle et le roman graphique du XXIème siècle : une parabole glorieusement subversive, d’une intelligence à décrocher la mâchoire »

The Guardian

 

25 Nov

Chroniques du Sud à Sainte-Agnès dans le 06

Samedi 30 novembre 16:15  sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

 

Carine Aigon, productrice et animatrice du volet Découverte de l’émission voulait prendre de la hauteur, les drones ne lui suffisant plus…
Qu’à cela ne tienne ! c’est dans le village le plus haut perché d’Europe qu’elle est allée planter son piolet de découvreuse.

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Ce village de Saint-Agnès, non seulement se niche à 750 mètres d’altitude, mais il se paie le luxe d’un panoramique époustouflant sur la grande Bleue.
De quoi nous rendre jaloux de ses quelque 200 âmes qui, elles, ont l’air de nager dans le bonheur !

J’ai tendu mon micro à Carine qui a eu le coup de foudre pour ce bout de paradis.


Carine Aigon, interview pour Chroniques du Sud par france3provencealpes

 

Dès votre arrivée à Saint-Agnès dans les Alpes-Maritimes, vous ressentirez une vraie douceur de vivre. Laissez-vous guider à travers le village par ses habitants.
Avec Jean-Claude Rosier vous prendrez de la hauteur en le rejoignant au château fort du village. Puis, au détour des ruelles, poussez la porte de la boutique de Frédéric Pelissier, maître-verrier et de sa compagne Chrystine, plasticienne-coloriste. Un univers ou se mêlent la lumière et l’ombre …..
Avec Bruno Ray, vous pénétrerez  dans le fort de Saint-Agnès, un fort de la ligne Maginot : 2000 m2 creusés à même la roche.

Carine AIGON vous a préparé encore bien  d’autres surprises.
Alors, moteur ! action ! ça tourne samedi à 16h15 sur France 3

 

20 Nov

Fos-sur-Mer fête ses 50 ans

Deux rendez-vous à ne pas manquer sur nos antennes
à l’occasion de l’anniversaire du port de Fos-sur-Mer

Jeudi 21 novembre 12:00 et 19:00
Deux pages spéciales présentées par Jean-Louis Boudart
en direct depuis le port  
Ses invités du 19/20 :
Frédéric Pasqual, directeur général de Geodis Logistics Sud
Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM (Grand Port Maritime de Marseille-Fos)

Samedi 23 novembre 16:15
Dans l’émission Chroniques du Sud

Dans les Secrets du port de Fos
un documentaire signé Charlotte Penchenier 
co-produit par France 3 et Mars Productions

 

Extrait
Dans les Secrets du port de Fos extrait par france3provencealpes

Des quais à perte de vue, des cheminées d’usine, des cuves de pétrole et des pipe-lines, un entremêlement de routes, de canaux
et de voies ferrées… Nous sommes sur le Grand Port Maritime de Marseille-Fos. Plus précisément sur les bassins ouest, dans le
golfe de Fos. Un immense territoire de 10 000 hectares, véritable plaque tournante : pétrole, charbon, bauxite, voitures, containers….
près de 80 millions de tonnes de marchandises transitent ici chaque année. Une fois les bateaux déchargés, camions et trains
prennent le relais pour acheminer les denrées. Un monde de matelots et d’ouvriers, d’ingénieurs et de dockers… Ce sont eux que nous allons suivre, au plus près de
leur quotidien. De la gestion du trafic maritime à la manutention dans les entrepôts, ils nous expliqueront leur fonction, souvent ultra spécialisée. Nous verrons comment cette chaîne humaine complexe fonctionne, selon une partition toujours recommencée, pour que les marchandises circulent sans jamais s’arrêter…
Bienvenue dans les coulisses du premier port de commerce français.

 

14 Nov

Grand débat public : inscrivez-vous!

Vous souhaitez assister au premier grand débat des municipales à Aix-en-Provence ?

Envoyez-nous vos noms et prénoms à cette adresse avant le 9 décembre 2013.
Attention, les places sont limitées !

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Vendredi 13 décembre 2013 à 16:00, l’émission La Voix est libre se délocalise à la bibliothèque Méjanes.
Thierry Bezer pour France 3 Provence-Alpes et Jean-Laurent Bernard pour France Bleu Provence recevront
sur le plateau tous les candidats en lice pour ces élections municipales.

Bibliothèque Méjanes
Les infos pratiques

13 Nov

Verdon, une vie rêvée

Samedi 17 novembre à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
dans Chroniques du Sud – Découverte 
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

A la découverte d’un des plus beaux canyons d’Europe.

En serpentant dans  la roche calcaire pendant des millénaires, la rivière a creusé les fameuses Gorges du Verdon sur une trentaine de kilomètres.
Paradis des randonneurs, kayakistes et autres grimpeurs durant l’été, Carine Aigon a choisi de partir à la découverte de celles et ceux qui y vivent toute l’année, cachés dans un écrin de tranquillité et de nature sauvage.

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Rencontre insolite avec Véronique Quinot et son troupeau de vaches de l’Aubrac. Avec Sylvain Henriquet, l’équipe de Chroniques du Sud prend de l’altitude pour se rapprocher du «vautour fauve», un grand planeur, pour un face-à-face privilégié avec les oiseaux. Enfin, retour sur la terre ferme et direction La Palud-sur-Verdon, pour y découvrir la vie rêvée de Luce et de Laurent Martin, qui proposent la découverte de leur yourte et de leur tipi.

Présenté par: Carine Aigon
Réalisé par : David Boutin

 

 

Crédits photos : Daveon/Maarjara/Koen/Djiva, via CC Flickr

06 Nov

Un palace sur La Croisette

Samedi 9 novembre à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

Jean Dujardin, Michael Douglas, Vanessa Paradis ou encore Bruce Willis… Ces célébrités, qu’elles soient françaises ou américaines, ont un point commun : c’est au Grand Hyatt Cannes Hôtel Martinez qu’elles séjournent lors du Festival de Cannes.
Le célèbre palace domine la Croisette depuis 1929. 409 chambres, 27 suites dont certaines à plus de 30 000 euros la nuit, plus de 500 employés en saison…

Chroniques du Sud vous emmène au coeur d’un monde où le luxe est un art et avant tout un savoir-faire. L’émission dresse le portrait de quelques-uns des 150 métiers qui y travaillent: Christophe Lingua, le voiturier, Heidi Lofi, la gouvernante, Gilles Pozzo, le concierge et Claudio Ceccherelli, le directeur de l’hôtel.

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PZ : Voiturier, gouvernante, concierge, lingère, couturière, fleuriste, vous brossez dans votre enquête sur les coulisses du célèbre Grand Hyatt Martinez de Cannes, une galerie de portraits dignes d’une cour du siècle d’or. Tous ces métiers sont réunis ici pour satisfaire le confort d’une clientèle richissime. Dans votre reportage on ne ressent pas transparaître de servilité à l’égard de la clientèle. Quel est donc le point commun qui réunit ces « employés modèles » ? Sont-ils mieux rétribués ? Ou bien obéissent-ils à une discipline de fer ?

VD :  Le point commun, c’est la passion du métier. J’ai été étonné de la fierté avec laquelle les employés du Martinez exercent leur métier. Ils ont le sentiment d’appartenir à un monde différent qui n’a rien à voir avec l’hôtellerie traditionnelle . D’abord, parce qu’il y a des métiers que l’on ne retrouve que dans les palaces, comme les concierges et les voituriers mais aussi parce qu’ils ont  le sentiment d’appartenir à une caste. Les femmes de chambre, par exemple, ne se comparent absolument pas aux femmes de chambre des hôtels de gamme inférieure. Et puis, le fait de côtoyer l’intimité des stars est également un gage de fierté.Tous ces employés ne se sentent pas serviles, au sens où ils acceptent leur rôle… Je parlerais plutôt de sens du service. Bon, étymologiquement, les deux mots, servile et service, ont la même racine latine : servire qui veut dire « être esclave ». C’est une question de point de vue… 
Les salaires, eux, sont supérieurs au reste de la profession, mais il ne faut pas imaginer des sommes folles. Quant aux pourboires, ils sont substantiels et seuls les personnels ayant accès aux clients y ont  droit. Plutôt que discipline de fer, je parlerais de rigueur . Ce n’est pas l’armée. Chacun est à sa place mais c’est vrai que j’ai été surpris par ce côté old school  : des gens courtois, polis et jamais condescendants. 

PZ : Tout ce petit monde du luxe obéit à un homme, soucieux de tenir le rang du palace, Claudio Cecherelli. Est-il vrai que l’Italie est pourvoyeuse de grands professionnels dans ce domaine ? Quelle en est la raison ?

VD : Effectivement, l’Italie a une grande tradition du luxe, tout comme la France, d’ailleurs mais il faut relativiser : le monde du luxe est aujourd’hui un business comme un autre, à la différence près qu’il s’appuie sur du rêve. Le Martinez appartient au groupe Hyatt qui gère des centaines de palaces dans le monde entier.
C’est donc plus une logique de financier qui répond au choix d’une direction. 

PZ : Vous avez trouvé un couple de riches retraités de l’industrie agro-alimentaire qui ont élu domicile, une partie de l’année, au Martinez. Des gens d’apparence simple et bien peu conformes à l’idée que l’on se fait du locataire glamour et intransigeant d’un tel établissement. Les gens riches seraient-ils plutôt silencieux ou bien avez-vous rencontré des personnalités plus tapageuses ?

VD : J’ai été moi-même étonné de la simplicité de ce couple de retraités, les Sadovski, qui ne correspondent pas à l’image habituelle de la clientèle des palaces.
L’une des forces du Martinez est de faire de  la convivialité et de son côté famille, une « marque de fabrique ». On s’y sent très à l’aise. J’ai tourné dans d’autres établissements de luxe et quand on n’est pas habitué à ce monde, on est en général assez gêné par tant d’opulence et une certaine condescendance du personnel. Ce n’est pas le cas au Martinez où l’on sait vous mettre à l’aise. J’ai surpris les Sadovski parlant avec passion des derniers résultats du FC Sochaux, leur ville d’origine, avec une gouvernante. C’était une scène assez surréaliste  qui n’ avait pourtant rien de superficiel.
Enfin,ne soyons pas dupes : cette convivialité est également une stratégie commerciale, comme l’explique très bien Claudio Ceccherelli, le directeur du Martinez. C’est aussi l’hôtel des vedettes de cinéma pendant le festival de Cannes. C’est alors une période festive qui connait parfois ses excès mais malgré mes efforts, je n’ai pu recueillir aucun potin de stars. Le personnel du Martinez est tenu à un devoir de réserve que l’on peut comprendre aisément.  Et puis, accessoirement, j’ai tourné au mois d’octobre …ce qui n’est pas vraiment la saison des stars…

PZ : Est-ce facile de tourner dans un palace ? 

VD : Le service de presse nous a bien aidés pendant le tournage. Cette attitude répond aussi à une logique de communication et une manière indirecte de nous contrôler.
En tant que réalisateurs, nous sommes souvent confrontés à ce problème . Mais pour être vraiment honnête, on ne nous a pas mis de bâton dans les roues et nous avons pu travailler comme nous le souhaitions…ce qui n’est pas toujours le cas.

 

 

Propos recueillis par Pernette Zumthor