Théâtre des Salins, Martigues du 16 mai au 4 juin Gagnez vos places pour une soirée exceptionnelle, le 16 mai prochain. Pour jouer c’est ici
Depuis 25 ans, Bartabas, le père de Zingaro, nous apprend à vibrer avec les chevaux. Vibrer, vivre – oui – mais aussi entrer en symbiose avec les animaux dont il sollicite la beauté et la connivence. Avec sa troupe il développe, au fil des créations, une forme de spectacle vivant où se mêlent théâtre équestre, danse, musiques et poésie. Autant d’invitations au voyage et de vecteur d’émotions universelles.
Le spectacle que reçoit le Théâtre des Salins de Martigues est inspiré des rites funéraires mexicains. Mais ici; point de tristesse et de pleurs : la fête des morts à la mexicaine est joyeuse et colorée. Comme à son habitude, le théâtre équestre Zingaro invite au voyage. Bartabas s’inspire ici d’une Amérique latine mystérieuse et festive, qui mêle les squelettes et les bonbons, la procession et le carnaval.
Pour cette création, Bartabas a imaginé un dispositif révolutionnaire : À l’espace convivial de la piste centrale, s’ajoute une piste circulaire – et comme flottante – qui entoure le public en hauteur, ce qui donne l’impression que les chevaux volent au dessus des spectateurs.
On est au-delà du cirque, du théâtre équestre, du théâtre tout court : une cérémonie grandiose et gaie qui provoque l’émotion muette et la transe. Quand les chevaux piétinent Dieu et Diable… Bartabas a gagné son combat : la mort est morte. Viva la muerte !
Après avoir martelé la terre de son Théâtre Équestre Zingaro, durant plus d’un quart de siècle, voici que Bartabas s’attaque au ciel. Préparez-vous à entrer dans une danse de l’âme joyeusement macabre, déroulée sous vos yeux autant qu’au-dessus de vos têtes. Un double carnaval endiablé et sonore, un voyage latino dans l’au-delà. Un requiem païen mené par les tambours des chinchineros dans un tourbillon d’apocalypse et d’orgue de Barbarie. Avec, encore et toujours, le cheval comme élément – acteur central à toute la mise en scène.
Un documentaire de 52’ d’Abdel Mostefa Chebra suivi d’un débat Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur puis en replay durant un mois.
France 3 Provence-Alpes vous donne rendez-vous pour une émission exceptionnelle qui reviendra sur la campagne très mouvementée des municipales à Marseille.
Pendant un mois d’une campagne municipale tendue, 3 équipes de tournage ont suivi Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci et Stéphane Ravier.
Les discussions stratégiques des états-majors, le travail sur le terrain, les tensions des dernières heures et de l’attente des résultats, la joie ou la déception à l’annonce des scores… Un film qui raconte les coulisses de la campagne pour la conquête de Marseille.
Mais comment fait-on, en un temps relativement court, pour gagner la confiance de personnes habituées aux discours convenus ?
Entretien avec Abdel Mostefa Chebra
PZ : Au cours de ce tournage, avez-vous rencontré des barrières, des refus, des réticences ? Quel a été le rôle de l’entourage des 3 candidats, qu’il soit garde rapprochée ou éminence grise : des « facilitateurs » ou l’inverse?
AMC : Pas de grosse réticence avec le candidat FN. Stéphane Ravier est demandeur en terme d’exposition médiatique. Côté PS, on était assez confiant en début d’année. Les portes se sont donc ouvertes assez facilement mais elles se sont refermées aussi sec après la déroute du premier tour… C’est pour Jean-Claude Gaudin que nous avons rencontré le plus de difficultés. Dans un premier temps, il nous avait donné son accord pour le suivre durant cette campagne, ensuite il a été question d’être dans l’intimité de son équipe pendant quelques jours seulement et au final nous n’avons pu le filmer que lors de ses sorties publiques. Heureusement, sa porte-parole Valérie Boyer, candidate dans le 6e secteur, nous a accordé sa confiance, nous permettant de suivre la campagne de l’UMP de l’intérieur.
PZ : Quel est le secret pour obtenir de 3 candidats sous pression à quelques semaines des élections, une parole qui ne soit pas trop formatée pour servir les médias, recueillir des moments vrais où le politique s’efface au profit de l’humain?
AMC : Evidemment, les politiques sont rompus au langage médiatique. Mais nous avons eu la chance de pouvoir tourner sur un nombre de jours suffisamment conséquent. Et en continuant de tourner quand les autres caméras appuyaient sur stop.
Ce qui fait qu’au bout d’un moment les politiques finissent toujours par oublier votre présence. Et c’est là que vous pouvez capter ces moments non formatés. Du coup dans ce film, nous avons pris l’option de laisser au montage des moments en longueur, avec le moins de commentaire possible.
C’est la seule manière de parvenir à une certaine vérité.
PZ : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ce tournage. ? les meilleurs moments ? et les pires ?
AMC : Ce qui m’a le plus marqué pendant ce tournage : l’humanité et l’animalité qui se dégagent des politiques.
L’humanité dans les moments de faiblesse, de doute, de malaise. L’animalité dans les moments de conquête, de calcul, parfois de victoire…
Tout ça se lit bien sûr à travers les mots et les discours.
Mais surtout et c’est là que c’est le plus intéressant, ça transparaît à travers des regards, des gestes, des attitudes : « chassez le naturel il revient au galop ».
Propos recueillis par Pernette Zumthor
La diffusion du film sera suivie d’un débat animé par Thierry Bezer avec quelques uns des acteurs de cette campagne 2014 :
Valérie Boyer, maire des 11ème et 12ème arrondissements. Elle a été l’un des porte-parole de Jean-Claude Gaudin durant la campagne.
Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements.
Karim Zéribi, député européen. Soutien de Patrick Mennucci, il a été candidat dans les 9ème et 10ème arrondissements.
Annie LEVY Mozziconacci, conseillère municipale 4ème secteur – liste « un nouveau cap pour Marseille ».
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur puis en replay durant un mois.
Du 18 au 21 avril 2014 La féria se décline aux « corrales », dans les arènes et dans les rues, invitant la population à partager une tradition bien ancrée dans cette région de « bouvine ».
En 2014, Arles est sous les feux de l’actualité culturelle. Les inaugurations se succèdent en ville : à la pose de la première pierre de la Fondation Luma, sur l’emplacement d’une friche industrielle, a suivi l’ouverture au public de la Fondation Van Gogh, véritable musée dédié à la valorisation de l’héritage de l’artiste néerlandais.
Et voilà que résonnent l’écho des « bandas » ou fanfares de la féria qui marquent habituellement le lancement de la saison. C’est une fin de semaine qui voit affluer sur la ville tout ce que le « mundillo » taurin compte de plus averti.
Les frères Jalabert, à la direction des arènes depuis 15 ans, en ont bien conscience et joue gros car la place d’Arles ouvre également la saison taurine internationale.
L’affiche fait la part belle aux triomphateurs de la temporada précédente : El Juli et Juan Bautista, héros d’un des événements de la dernière saison, lors de la corrida goyesque de septembre, se mesureront à Manzanares, dont le triomphe nîmois quelques jours plus tard a pris des allures de consécration. Face à eux, les toros de Domingo Hernandez dont l’un fut gracié en septembre.
Les férias sont l’occasion de renouer avec les jeux taurins auxquels s’adonnent de jeunes gens téméraires : abrivado, encierro et autres bandidas se succèderont tout au long de ces 3 jours au gré d’un programme millimétré conçu par le Comité de la féria dont le tout premier programme vit le jour en 1965 sous la houlette de M. Achille Pouly. Aujourd’hui, grâce à des subventions municipales, départementales et régionales, à l’union de clubs taurins, sans oublier l’investissement d’un groupe de bénévoles en constante progression, le Comité a les moyens de proposer une fête dont le succès ne s’est jamais démenti depuis sa création.
Attention, en période de Féria, les accès à la ville sont règlementés. Pour en savoir plus, le site de la mairie d’Arles vous en informe Ici
Un documentaire de Jean-Louis André Diffusion le 26 avril à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur puis en replay durant un mois
Gérald Passédat, héritier du Petit Nice à Marseille, aurait pu n’être qu’un cuisinier, mais il a choisi la voie difficile de la création. Considéré aujourd’hui comme l’un des chefs les plus réputés, son domaine s’étend désormais jusqu’au Mucem. Comment a-t-il réussi à inventer une cuisine qui lui ressemble ? Comment y transpose-t-il un paysage, ses souvenirs d’enfance, son amour de la Méditerranée ?
Un film, une rencontre
Jean-Louis André tourne son film en très peu de temps. Nous sommes à la veille de l’ouverture des trois restaurants du Mucem dont le chef marseillais s’est vu confier la création. Au fil du tournage, et ce sera perceptible dans le film, la pression gagne en intensité pour cet homme au destin solaire.
Chef trois étoiles, Gérald Passédat est coutumier des équipes de tournage à l’affût de l’image nécessaire à la survie des émissions culinaires. Mais aucune jusqu’ici n’était venue poser ses caméras avec l’intention de percer un mystère : comment conceptualiser, réinventer une cuisine méditerranéenne, savoir le dire et le montrer ?
Telle était l’ambition de Jean-Louis André. Et la rencontre a lieu. Familier du monde de la gastronomie, Jean-Louis André n’avait pour autant jamais approché Gérald Passédat. Pourquoi l’avoir choisi aujourd’hui ?
Une cuisine pure
Passé maître dans l’art de rendre leur saveur première à tous les produits qui viennent composer sa cuisine, Gérald Passédat a aussi le goût des mots pour décrire cette passion qui le tient. Il n’a pas le discours lisse et façonné pour les médias que l’on rencontre souvent aujourd’hui. A chaque questionnement, il va puiser au plus profond de lui-même et réinvente les mots pour le dire.
Cet homme au physique de rock-star, que la mer a vu naître et qui lui offre les sujets de ses plus belles réussites, nous livre les secrets d’un héritage : celui d’une enfance passée à côtoyer le bleu des fonds marins, au pied de la maison familiale. A l’image du paysage que son regard enveloppe tous les jours, sa cuisine est dérangeante de pureté, elle veut donner le vrai goût aux chairs de poissons, comme il le dit lui-même.
Etre sur le fil du rasoir, c’est son credo : le produit, la chair, la maîtrise de la cuisson et la recherche permanente dans la cuisine du Petit Nice. Bosseur à la mémoire vive, il travaille sans filet – jamais de notes, tout dans la tête. Une couleur, une texture, un produit rare ou, au contraire, très simple, tout cela s’imprime et devient, un jour, une semaine, voire des années après, le plat que plébiscitent les clients,comme ce fut le cas pour le Loup Lucie Passédat , la star de sa carte, qu’il mit 15 ans à peaufiner.
Marseille, la grande
Gérald Passédat a toujours cru en sa ville. Pour lui, Marseille a le destin d’une très grande. Contribuer à ce rayonnement s’est imposé à lui depuis toujours. Son installation au Mucem où il vient d’ouvrir trois restaurants de gamme différente, n’est pas le fruit d’un calcul de boutiquier mais bien l’aboutissement d’une pensée qui le traverse. A trois semaines de l’ouverture sous les feux de la rampe, on pardonne au chef quelques sautes d’humeur. Passer de l’intimité de son fief de Malmousque aux 400 couverts quotidiens du Mucem, le challenge a de quoi ébranler le chef le plus aguerri…
S’étonner, toujours
Jean-Louis André n’est pas un bleu dans l’univers de la cuisine. Les plus grands de l’hexagone sont passés devant sa caméra et d’aucuns se voient croqués dans les rubriques qu’il signe dans Saveurs, le magazine gourmand. Autant d’activités qui font de lui un spécialiste – mais jamais blasé plutôt vivifié par ce qu’il sait de l’essence même d’une cuisine gastronomique.
Passédat, du bleu dans l’assiette un film de Jean-Louis André durée : 52′
une coproduction France 3 Provence-Alpes / Armoni Productions avec le soutien du CNC et de l’image animée
sera diffusé le 26 avril à 15h25 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur puis visible en replay pendant un mois
Jusqu’au 4 janvier 2015 aux Carrières de Lumières Les Baux-de-Provence
Il faudrait être fou pour rester insensible à l’explosion de couleurs à laquelle nous expose le nouveau spectacle des Carrières de Lumières. Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs traverse 100 ans de peinture viennoise : un véritable voyage initiatique pour qui ne connaît pas cette période picturale qui ouvre la voie vers la modernité.
De Gustav Klimt à Egon Schiele en passant par Hans Makart, le précurseur néo-classique et Fritz Hundertwasser, l’héritier fantasque, c’est toute l’école symboliste de Vienne du début du 19ème à laquelle on rend hommage aux Baux-de-Provence. L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques des oeuvres de Klimt, resteront un phare de cette révolution artistique. Le spectacle présente ainsi les oeuvres qui ont fait la singularité et le succès de Klimt : sa période dorée, ses portraits et ses paysages.
Culturespace, gestionnaire du site prestigieux des anciennes carrières des Baux-de-Provence depuis 2011, a mis au point une installation numérique à la pointe de la technologie qui repense radicalement notre rapport à l’art et à sa diffusion. Cent vidéoprojecteurs pilotés par des serveurs graphiques qui projettent des images sur les parois verticales de la carrière et, au sol, un tapis d’images.Tout un dispositif visuel et sonore qui invite le visiteur à une expérience sensorielle tout à fait convaincante. C’est un trio italien – Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi – à qui l’on doit cette prouesse de technologie et d’inventivité baptisée AMIEX Art Music & Immersive Experience. A leur actif, ils comptent déjà plusieurs réalisations aux Carrières de Lumières mais aussi au Palais des Papes à Avignon ou au Val de Grâce à Paris.
Nicolas Mathey, technicien vidéo, fait partie de l’équipe qui, tous les jours, surveille de près les 100 vidéos-projecteurs et les serveurs qui leur sont dédiés. Aucun bobo n’échappe sa surveillance et il n’est pas rare de devoir monter dans une nacelle qui l’emmène à 15 mètres de haut au chevet des machines.
Mais au-delà de son rôle technique indispensable, il peut aussi, comme ses collègues, donner à un public souvent très curieux, des explications sur le fonctionnement du dispositif mis en place. En effet, en poste aux Carrières depuis quelques années, il a suivi de près le montage des 3 derniers spectacles que l’on doit au trio italien.
Avec un nombre de visiteurs en constante augmentation, Les Carrières de lumières ont réussi le pari, grâce à ce concept original de diffusion culturelle, de devenir le passage obligé des tours-opérateurs qui sillonnent la région. Allemands, canadiens, suisses, américains ou français, très peu d’entre eux boudent leur plaisir.
Petits réactions en vo, saisies au vol dans le mistral qui n’épargnait pas les carrières ce jour-là.
Accéder rapidement à la biographie des concepteurs :
France 3 Provence-Alpes est partenaire de l’événement Parier sur l’intelligence et la curiosité du téléspectateur, donner envie de découvrir, de connaître, de rencontrer, vivre la connaissance comme une aventure… tels sont les leitmotivs de France 3 !
Du 11 au 13 avril à Aix-en-Provence. Le temps d’un long week-end, le festival s’installe à la Cité du Livre.
Autour d’une grande librairie consacrée à la bande dessinée, plus d’une cinquantaine d’artistes internationaux et de professionnels du livre sont invités Rencontres pour une dédicace ou un café, interviews en public, ces trois jours sont un moment privilégié pour favoriser les échanges entre les auteurs et leur public. Tête chercheuse de nouveaux traits et rendez-vous de talents accomplis depuis déjà 11 ans, le festival a fait sien le principe d’installer à la même table les éditeurs les plus imposants et les entreprises alternatives les moins diffusées.
Jean-Yves Le Naour était l’invité de Muriel Gensse sur France 3 Provence-Alpes. Il évoque « la faute au Midi » qui constitue une injustice faite aux poilus provençaux totalement absente des livres d’histoire.
France 3 Provence-Alpes, est fière de soutenir l’initiative des Rencontres du 9ème Art et vous propose de participer à un tirage au sort pour gagner un album parmi ceux proposés ci-dessous. Pour jouer cliquez sur ce lien
La Faute à Midi, soldats héroïques et diffamés /Jean-Yves Le Naour et Alexandre Dan
Le livre revient sur un épisode marquant de la première guerre mondiale. En Août 1914, lors de la première grande bataille, des méridionaux sont lancés baillonnette au canon contre les allemands qui les écrasent sans pitié avec leur artillerie. Le maréchal Joffre désignera les provençaux comme les coupables d’une défaite qui fit 10 000 morts.
Docteur Radar / Tueurs de savants par Noël Simsolo
Dans le rôle du méchant machiavélique, le Docteur Radar. Dans celui de l’enquêteur déterminé et perspicace, le gentleman-détective Ferdinand Straub. Entre eux, une lutte acharnée et, dans leur sillage, des morts en pagaille et des secrets en veux-tu en voilà…
Yuna – La prophétie de Winog par Jacques Lamontagne /Ma Yi Trois druides considèrent une jeune fille comme étant l’élue, celle qui pourra sauver les trois royaumes de leur sombre destin. Une nouvelle série heroïc-fantas-classique, néanmoins captivante…On ne décroche pas une seconde du récit parfaitement concocté par Jacques Lamontagne, jusqu’alors, surtout connu pour ses dessins (Les druides).Le dessinateur chinois, Ma Yi nous ravit avec ses créatures fantastiques, ses chimères plongées dans une forêt menaçante mais aussi par ses scènes d’action. Un classique du genre, efficace, qui donne envie de savoir si Yuna et son équipe empêcheront le machiavélique Kaour de détruire les trois royaumes et de mettre la main sur Caladbolg, l’épée légendaire forgée par des fées…