30 Sep

L’Ame du Panier, le plus vieux quartier de Marseille

Samedi 4 octobre à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.

A Marseille, l’un des plus vieux quartiers de la ville, populaire par essence, cultive sa nostalgie. Sofiane Mammeri et Olivier Poli, eux-mêmes résidents du quartier du Panier, nous offrent un documentaire en forme de galerie de portraits bien vivants. Un brin nostalgiques, certes, pour les  plus anciens de leurs personnages, résolus à faire évoluer le quartier pour d’autres, nombre d’entre eux regrettent les attitudes d’aujourd’hui qui desservent sa réputation du plus vieux quartier de Marseille.

Fondé il y a 2 600 ans, le quartier du Panier, terre d’accueil de toutes les vagues d’immigrations successives, est un véritable village populaire.
De l’après-guerre à nos jours, le documentaire dresse un état des lieux de ce village en plein centre ville, qui désire garder ses habitudes et sa façon de vivre
malgré les mutations et les difficultés de la société actuelle.

Ce film sera disponible en replay jusqu’au 5 novembre 2014.

En sillonnant les ruelles étroites, les monuments et les grandes places du quartier, la parole est donnée aux habitants, figures emblématiques oupersonnages plus réservés, qui vivent ou travaillent au Panier depuis plusieurs décennies. Ils évoquent, parfois avec un brin de nostalgie, leurs racines, leurs histoires personnelles, leur attachement à ce village. Certains y ont fait l’apprentissage de la vie, d’autres y ont vécu une nouvelle naissance.
Depuis 60 ans, le village du Panier a changé, la société aussi. Issus d’origines diverses, les habitants témoignent de leur passé et de leur quotidien. Ils expriment leur point de vue et leur ressenti sur l’évolution de leur village : la gentrification, la réhabilitation, la fin des petits commerces, la cohésion sociale, le changement de la population et des mentalités. Au fil de leurs témoignages, on saisit ce que pourrait être aujourd’hui, «l’âme du Panier». Une âme qui selon les anciens est un peu celle de Marseille…

 

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Une coproduction Anonyma Prod et France 3 Provence-Alpes
A voir le 4 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur

 

25 Sep

Trois histoires en Méditerranée par Valérie Simonet

Samedi 27/09 à partir de 16h
Cinéma Les Variétés, Marseille

Dans le cadre de l’opération Septembre en mer à Marseille qui a débuté le 1er septembre et se poursuivra jusqu’au 5 octobre prochain,
Valérie Simonet présente trois de ses films au public du cinéma des Variétés.

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Film 1
Calanques : une histoire empoisonnée

Ce film-enquête révèle l’état de pollution des calanques, alors qu’un parc national vient d’y être créé. Le site porte les traces profondes d’un siècle de pollutions : celles de la ville de Marseille et d’une industrie peu scrupuleuse. « Calanques : une histoire empoisonnée » est une enquête au long cours qui, sur 52 minutes, dévoile l’envers d’un décor naturel et sauvage, profondément marqué et déjà abîmé par le voisinage d’une agglomération de 1 million d’habitants.

Avec des images inédites sur terre et sous-marines, le film fait le point sur tous les dossiers épineux que va devoir gérer le parc national qui se met en place.

Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire production et France Télévisions, avec la participation d’Ushuaïa TV.

Voir l’entretien en plateau avec la réalisatrice réalisé par MarsActu
Le Talk Marsactu actualité : Valérie Simonet par marsactu

Film 2
Pêcheurs d’oursins, les derniers des Mohicans

Un goût de sel et d’algues, reconnaissable entre tous. De l’Algérie des pieds noirs à la Corse, en passant par Marseille ou le Languedoc, l’oursin est inscrit dans la culture familiale méditerranéenne. Au creux de l’hiver, dans les petits ports du littoral, les « oursinades », ces dégustations de coquillages en plein air, rameutent encore des milliers d’amateurs.

Pourtant, depuis quelques années, les pêcheurs d’oursins abandonnent le métier, acteurs et témoins impuissants de la disparition progressive de l’espèce. Avec eux, c’est toute une histoire et un savoir-faire qui s’effacent progressivement. Sur les bancs des écaillers, les échinodermes viennent désormais de la côte Atlantique de l’Espagne, ou de l’étang de Thau, à l’arrière de Sète.

Ce film propose à la fois une approche très personnelle de cette tradition, chère à l’auteur du documentaire, en même temps qu’une enquête sur l’économie de cette pêche, à travers des portraits de ceux qui la font, et un point sur la recherche scientifique en cours sur l’oursin.

Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire production et France Télévisions.

Film 3
L’histoire engloutie sous la mer

L’Histoire du port de Marseille depuis sa fondation, jusqu’à nos jours, vue à travers les épaves de la rade, qui sont autant de traces laissées par les hommes qui ont croisé au large de la ville. Grattez le sable dans la rade de Marseille et vous pourrez remonter l’Histoire. Celle d’un port vieux de 26 siècles, fondé par les Grecs et resté depuis une des premières places maritimes au monde.

En donnant la parole aux témoins vivants des naufrages, gardiens de phare, sauveteurs et pêcheurs, survivants ; en mettant en scène des historiens, archéologues, un descendant de grand armateur ; en exhumant des dizaines de photos, d’archives filmées et de documents, ce film raconte la saga d’un port de commerce qui fit et fait toujours la destinée d’une ville singulière, Marseille. 

Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire production et France Télévisions.

Et l’auteure dans tout ça ?

Diplômée de l’ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales), dont une partie effectuée en MBA à l’Universtity of North Carolina aux Etats-Unis, Valérie SIMONET a d’abord débuté dans le marketing. C’est après avoir remporté un concours de jeune reporter autour du monde, qu’elle a décidé de remettre sa carrière en question. Formée à l’Ecole de Journalisme de Marseille, elle a fait ses armes dans le métier comme journaliste en radio avant d’intégrer la rédaction de Marseille L’Hebdo. Dans ce magazine d’information générale du groupe Lagardère, elle a été reporter pendant huit ans, spécialisée culture (en particulier dans le théâtre, la photo, la littérature, le flamenco) et société, notamment sur les questions liées à la mer, à l’écologie et à l’aménagement urbain. Elle a ensuite intégré la rédaction à Marseille du quotidien la Provence sur les mêmes thématiques. Elle est lauréate du Prix Varenne de la presse hebdomadaire régionale (2002) pour ses articles sur les enfants des rues à Marseille.Elle a été correspondante à Marseille du quotidien Libération pendant cinq ans. Elle a publié deux guides sur sa ville natale : « Aller-retour » Marseille chez Gallimard (1999) et le Hors Série Marseille de Terre Provençale (1998). Elle a écrit deux ouvrages sur la Provence : « La Provence vue du ciel » (2010, Edition Skycom) et « Bastides et Jardins de Provence » (2009, Edition Skycom).

Valérie SIMONET vit et travaille à Marseille comme réalisatrice indépendante.

au Cinéma Les Variétés, Marseille
37 Rue Vincent Scotto 13001 Marseille / 04 96 11 61 61

24 Sep

Mon curé est congolais, un documentaire de Jean-Louis Cros

Diffusion sur France3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Samedi 27 septembre à 15h25
puis en replay sur notre site

Autres temps, autres moeurs

Après les missionnaires blancs en Afrique, voici venus missionnaires noirs en Europe.
La crise de vocation dans le clergé français a changé le visage de nos églises. Depuis le début des années 2000, on assiste à une arrivée massive de prêtres étrangers qui viennent, à la demande de l’épiscopat français, remplir le vide des diocèses ruraux. On compte aujourd’hui 1200 prêtres africains sur notre territoire.

Venu du Congo pour une durée qui devait être limitée, le père Barthélémy a vu son affectation prolongée suite à une pétition publique. Il compte maintenant parmi les personnalités incontournables de son petit coin du Limousin rural.

Une désaffection sur les bancs de l’église à l’image des chaires vides

Or, même si ce prêtre musicien et compositeur à la langue bien pendue déploie des trésors d’énergie, on ne peut guère affirmer que les quinze églises dont il a la charge, autour de son presbytère de Pierre-Buffière, soient toujours remplies ! Pourquoi, alors, a-t-on encore besoin d’un prêtre dans un pays qui n’a visiblement plus la foi ; dans une région, qui plus est, où l’on n’est jamais vraiment allé à la messe et où se sont perpétués, plus qu’ailleurs, certains rites païens ?

La crise des vocations, qui compte sans doute pour une bonne part dans sa présence ici, ferait-elle de père Barthélémy un travailleur immigré comme les autres ? Pas seulement bien sûr.
Alors quel je-ne-sais-quoi de si indispensable apportent donc les origines africaines de Barthélémy à nous « Français un peu congelés », comme dit une des personnes interviewées ?
A ces vastes questions, le film tente quelques réponses.

 Mon curé est congolais

Une coproduction France Télévisions – France 3 Limousin / Ego Productions.
A voir sur France3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Samedi 27 septembre à 15h25