14 Avr

Passédat, du bleu dans l’assiette

Un documentaire de Jean-Louis André
Diffusion le 26 avril à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur 
puis en replay durant un mois

Gérald Passédat, héritier du Petit Nice à Marseille, aurait pu n’être qu’un cuisinier, mais il a choisi la voie difficile de la création. 
Considéré aujourd’hui comme l’un des chefs les plus réputés, son domaine s’étend désormais jusqu’au Mucem. 
Comment a-t-il réussi à inventer une cuisine qui lui ressemble ? Comment y transpose-t-il un paysage, ses souvenirs d’enfance, son amour de la Méditerranée ?

Un film, une rencontre

Jean-Louis André tourne son film en très peu de temps. Nous sommes à la veille de l’ouverture des trois restaurants du Mucem dont le chef marseillais s’est vu confier la création. Au fil du tournage, et ce sera perceptible dans le film, la pression gagne en intensité pour cet homme au destin solaire.

Chef trois étoiles, Gérald Passédat est coutumier des équipes de tournage à l’affût de l’image nécessaire à la survie des émissions culinaires. Mais aucune jusqu’ici n’était venue poser ses caméras avec l’intention de percer un mystère : comment conceptualiser, réinventer une cuisine méditerranéenne, savoir le dire et le montrer ?

Telle était l’ambition de Jean-Louis André. Et la rencontre a lieu.  Familier du monde de la gastronomie, Jean-Louis André n’avait pour autant jamais approché Gérald Passédat. Pourquoi l’avoir choisi aujourd’hui ?


Une cuisine pure

Passé maître dans l’art de rendre leur saveur première à tous les produits qui viennent composer sa cuisine, Gérald Passédat a aussi le goût des mots pour décrire cette passion qui le tient. Il n’a pas le discours lisse et façonné pour les médias que l’on rencontre souvent aujourd’hui. A chaque questionnement, il va puiser au plus profond de lui-même et réinvente les mots pour le dire.

Cet homme au physique de rock-star, que la mer a vu naître et qui lui offre les sujets de ses plus belles réussites, nous livre les secrets d’un héritage : celui d’une enfance passée à côtoyer le bleu des fonds marins, au pied de la maison familiale. A l’image du paysage que son regard enveloppe tous les jours, sa cuisine est dérangeante de pureté, elle veut donner le vrai goût aux chairs de poissons, comme il le dit lui-même. 

Etre sur le fil du rasoir, c’est son credo : le produit, la chair, la maîtrise de la cuisson et la recherche permanente dans la cuisine du Petit Nice. Bosseur à la mémoire vive, il travaille sans filet – jamais de notes, tout dans la tête. Une couleur, une texture, un produit rare ou, au contraire, très simple, tout cela s’imprime et devient, un jour, une semaine, voire des années après, le plat que plébiscitent les clients,comme ce fut le cas pour le Loup Lucie Passédat , la star de sa carte, qu’il mit 15 ans à peaufiner.


Marseille, la grande

Gérald Passédat a toujours cru en sa ville. Pour lui, Marseille a le destin d’une très grande. Contribuer à ce rayonnement s’est imposé à lui depuis toujours. Son installation au Mucem où il vient d’ouvrir trois restaurants de gamme différente, n’est pas le fruit d’un calcul de boutiquier mais bien l’aboutissement d’une pensée qui le traverse. A trois semaines de l’ouverture sous les feux de la rampe, on pardonne au chef quelques sautes d’humeur. Passer de l’intimité de son fief de Malmousque aux 400 couverts quotidiens du Mucem, le challenge a de quoi ébranler le chef le plus aguerri…


S’étonner, toujours

Jean-Louis André n’est pas un bleu dans l’univers de la cuisine. Les plus grands de l’hexagone sont passés devant sa caméra et d’aucuns se voient croqués dans les rubriques qu’il signe dans Saveurs, le magazine gourmand. Autant d’activités qui font de lui un spécialiste – mais jamais blasé plutôt vivifié par ce qu’il sait de l’essence même d’une cuisine gastronomique.

Passédat, du bleu dans l’assiette 
un film de Jean-Louis André
durée : 52′

une coproduction France 3 Provence-Alpes / Armoni Productions
avec le soutien du CNC et de l’image animée

sera diffusé le 26 avril à 15h25 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis visible en replay pendant un mois

09 Avr

Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs

Jusqu’au 4 janvier 2015 aux Carrières de Lumières
Les Baux-de-Provence

Il faudrait être fou pour rester insensible à l’explosion de couleurs à laquelle nous expose le nouveau spectacle des Carrières de Lumières.
Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs traverse 100 ans de peinture viennoise : un véritable voyage initiatique pour qui ne connaît pas cette période picturale qui ouvre la voie vers la modernité.

De Gustav Klimt à Egon Schiele en passant par Hans Makart, le précurseur néo-classique et Fritz Hundertwasser, l’héritier fantasque, c’est toute l’école symboliste de Vienne du début du 19ème à laquelle on rend hommage aux Baux-de-Provence. L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques des oeuvres de Klimt, resteront un phare de cette révolution artistique. Le spectacle présente ainsi les oeuvres qui ont fait la singularité et le succès de Klimt : sa période dorée, ses portraits et ses paysages.

Gagnez une entrée aux Carrières de lumières

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Culturespace, gestionnaire du site prestigieux des anciennes carrières des Baux-de-Provence depuis 2011, a mis au point une installation numérique à la pointe de la technologie qui repense radicalement notre rapport à l’art et à sa diffusion. Cent vidéoprojecteurs pilotés par des serveurs graphiques qui projettent des images sur les parois verticales de la carrière et, au sol, un tapis d’images.Tout un dispositif visuel et sonore qui invite le visiteur à une expérience sensorielle tout à fait convaincante. C’est un trio italien – Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi – à qui l’on doit cette prouesse de technologie et d’inventivité baptisée AMIEX Art Music & Immersive Experience. A leur actif, ils comptent déjà plusieurs réalisations aux Carrières de Lumières mais aussi au Palais des Papes à Avignon ou au Val de Grâce à Paris.

Nicolas Mathey, technicien vidéo, fait partie de l’équipe qui, tous les jours, surveille de près les 100 vidéos-projecteurs et les serveurs qui leur sont dédiés. Aucun bobo n’échappe sa surveillance et il n’est pas rare de devoir monter dans une nacelle qui l’emmène à 15 mètres  de haut au chevet des machines.

Mais au-delà de son rôle technique indispensable, il peut aussi, comme ses collègues, donner à un public souvent très curieux, des explications sur le fonctionnement du dispositif mis en place. En effet, en poste aux Carrières depuis quelques années, il a suivi de près le montage des 3 derniers spectacles que l’on doit au trio italien.

Avec un nombre de visiteurs en constante augmentation, Les Carrières de lumières ont réussi le pari, grâce à ce concept original de diffusion culturelle, de devenir le passage obligé des tours-opérateurs qui sillonnent la région. Allemands, canadiens, suisses, américains ou français, très peu d’entre eux boudent leur plaisir.

Petits réactions en vo, saisies au vol dans le mistral qui n’épargnait pas les carrières ce jour-là.


Accéder rapidement à la biographie des concepteurs :

Les installations de Gianfranco Iannuzzi
Les infos pratiques sur le site officiel des Carrières de Lumières

France 3 Provence-Alpes est partenaire de l’événement
Parier sur l’intelligence et la curiosité du téléspectateur, donner envie de découvrir, de connaître, de rencontrer, vivre la connaissance comme une aventure… tels sont les leitmotivs de France 3 !

07 Avr

Rencontres du 9ème Art à Aix-en-Provence

Du 11 au 13 avril à Aix-en-Provence.
Le temps d’un long week-end, le festival s’installe à la Cité du Livre.

Autour d’une grande librairie consacrée à la bande dessinée, plus d’une cinquantaine d’artistes internationaux et de professionnels du livre sont invités
Rencontres pour une dédicace ou un café, interviews en public, ces trois jours sont un moment privilégié pour favoriser les échanges entre les auteurs et  leur public.
Tête chercheuse de nouveaux traits et rendez-vous de talents accomplis depuis déjà 11 ans, le festival a fait sien le principe d’installer à la même table les éditeurs les plus imposants et les entreprises alternatives les moins diffusées.

Pour tout savoir sur le festival
Pour jouer

 

Jean-Yves Le Naour était l’invité de Muriel Gensse sur France 3 Provence-Alpes. Il évoque « la faute au Midi » qui constitue une injustice faite aux poilus provençaux totalement absente des livres d’histoire.

 

France 3 Provence-Alpes, est fière de soutenir l’initiative des Rencontres du 9ème Art et vous propose de participer à un tirage au sort pour gagner un album parmi ceux proposés ci-dessous.
Pour jouer cliquez sur ce lien 

Projet-visuel-affiche-coul-©A.Dan

La Faute à Midi, soldats héroïques et diffamés /Jean-Yves Le Naour et Alexandre Dan

Le livre revient sur un épisode marquant de la première guerre mondiale.
En Août 1914, lors de la première grande bataille, des méridionaux sont lancés baillonnette au canon contre les allemands qui les écrasent sans pitié avec leur artillerie. Le maréchal Joffre désignera les provençaux comme les coupables d’une défaite qui fit 10 000 morts.
 

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Docteur Radar / Tueurs de savants par Noël Simsolo

 

Dans le rôle du méchant machiavélique, le Docteur Radar. Dans celui de l’enquêteur déterminé et perspicace, le gentleman-détective Ferdinand Straub.
Entre eux, une lutte acharnée et, dans leur sillage, des morts en pagaille et des secrets en veux-tu en voilà…

 

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Yuna – La prophétie de Winog par Jacques Lamontagne /Ma Yi
Trois druides considèrent une jeune fille comme étant l’élue, celle qui pourra sauver les trois royaumes de leur sombre destin.
Une nouvelle série heroïc-fantas-classique, néanmoins captivante…On ne décroche pas une seconde du récit parfaitement concocté par Jacques Lamontagne, jusqu’alors, surtout connu pour ses dessins (Les druides).Le dessinateur chinois, Ma Yi nous ravit avec ses créatures fantastiques, ses chimères plongées dans une forêt menaçante mais aussi par ses scènes d’action. Un classique du genre, efficace, qui donne envie de savoir si Yuna et son équipe empêcheront le machiavélique Kaour de détruire les trois royaumes et de mettre la main sur Caladbolg, l’épée légendaire forgée par des fées…

 

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18 Mar

Le Babel Med fête ses 10 ans d’existence à Marseille

Du 20 au 22 mars se tiendra à Marseille au Dock des Suds la 10ème édition du Babel Med Music, forum international des musiques du monde. 
Rendez-vous d’échanges commerciaux et professionnels qui rassemble, une fois par an, quelques 2500 participants autour de nombreuses tables rondes thématiques, l’évènement vise aussi à valoriser auprès d’un large public (15 000 personnes attendues) des artistes émergents.

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Dans le sillage de la Fiesta des Suds qui fait vibrer l’automne marseillais tous les ans depuis deux décennies, le Babel Med Music s’est imposé au départ comme une évidence culturelle, économique et éthique, venant prolonger un évènement pré-existant. A la barre de ce navire, Bernard Aubert, qui partage la direction artistique de l’événement avec Sami Sadak, nous raconte le début de l’aventure.

Le Contexte

Créé à la demande des professionnels, cet espace d’échange qu’est le Babel Med Music, donne à celui qui s’y inscrit, la possibilité d’explorer des enjeux, des problématiques liées à la profession, par le biais de tables rondes réunissant spécialistes et utilisateurs avisés.

« En 2004, la crise du disque a déjà eu lieu, les nouvelles technologies sont là mais les contours économiques de ce nouveau mode de production/diffusion sont encore à cerner  : comment les musiques vont être achetées, payées, comment cela va revenir à l’artiste. Il y a de gros enjeux autour de cette problématique et ils dépassent largement notre festival mais notre projet peut être l’endroit où cette problématique se discute, où l’on essaie d’élaborer ce que sera la musique de demain. Et surtout en l’appuyant sur le spectacle vivant qui fait vivre 90% des musiciens et leur assure la survie. » B.Aubert

Le programme des conférences


Les festivals les artistes et les contrats

Chaque année, au premier jour du printemps, Marseille attire une nuée d’organisateurs de festivals. Le Babel Med Music, qui a vu juste en s’implantant dans la cité phocéenne, est LEUR grande fête. Festival d’Oslo, de Londres, de New-York mais aussi des structures plus petites qui viennent également acheter du spectacle. Chaque année ils sont environ 5 à 700 qui viennent ici joindre le plaisir de la fête à celui du travail.  
Echange, discussion, découverte et signatures de contrats.

« Il faut savoir qu’un groupe qui passe à Babel Med Music signe, en moyenne, entre 30 et 40 spectacles de plus que ce qu’il aurait fait sans venir ici. Donc c’est intéressant au niveau des artistes mais bien évidemment également du point de vue des directeurs de festivals. » B.Aubert

Parmi eux, Ruben Paz, leader du groupe Chévéréfusion, saxophoniste et flûtiste de la Havane qui a choisi Marseille comme port d’attache, offrant son héritage afro-cubain aux influences jazz et world-music les plus dansantes. Déjà programmée à la Fiesta en octobre 2013, sa formation qui avait chauffé le « dance floor » du Dock des Suds, donne rendez-vous samedi 22 en fin de soirée, à tout ce qui compte, dans la région, d’amateurs de salsa.

Mais pourquoi avoir choisi Marseille quand on vient de La Havane ?

 

Les coups de coeur du Directeur.

Avec 30 concerts et plus de 200 artistes programmés sur 3 jours, chacun saura faire son choix en fonction de ses affinités électives mais un petit conseil n’étant jamais de trop, Bernard Aubert vous livre son trio de coeur.

 

L’avenir du Babel Med Music

Avec près de 1200 propositions d’artistes cette année, il y a fort à parier que les années à venir ne soient pas en deça, d’autant plus que l’évènement s’internationalise. L’organisation reçoit aujourd’hui des propositions de Laponie, du Pérou, d’Ouzbékistan ou de New-York. Autant de signes qui donnent raison aux professionnels qui n’ont pas du tout envie que le Babel Med s’arrête. Au contraire, ils plebiscitent un développement qui ajouterait un volet dédié aux nouvelles technologies, répondant en cela à une demande très forte des artistes et des professionnels de renforcer leur présence sur ces plateformes mondiales.

Le Babel Med Music se tiendra du 20 au 22 mars au Dock des Suds à Marseille
Le site officiel du Babel Med Music 2014
Le site du forum Babel Med 2014


Entretiens réalisés par Pernette Zumthor

13 Mar

Happiness Therapy !

Le phénomène Happy : Marseille n’est pas en reste !

Pharrell Williams, au-delà de son talent  communicatif, a su s’entourer d’une armée de community manager inspirés. 
Comme une traînée de poudre, le phénomène embrase le monde et plus personne n’échappe à la contagion. De Paris à Sidney en passant par Singapour ou Montréal – et particulièrement en France – on ne compte plus les remake de Happy. 
Marseille
ne pouvait pas échapper à la règle et en est déjà à 4 versions du célèbre clip. 
La dernière en date signée Lasko, est une version 100% GoPro qui ne compte pas moins de 270 participants  et immortalise les plus beaux sites de la ville.

Mais au fait, sa spécificité c’est quoi exactement ? Et Lasko  passait par là… on le tire par la manche pour lui poser quelques questions.
Toutes ses réponses sur cette playlist. (cliquez sur playlist pour choisir votre extrait)

)

Lasko a la vidéo dans la peau. Pour ce tournage, il s’est bricolé, tel un géotrouvetout moderne, un équipement léger et ingénieux fait d’une caméra GoPro, d’une mini enceinte, d’un retour image sur un Smartphone le tout monté sur un steadycam. Bravo l’artiste. Le voici en photo

Image : FredB Art

Image : FredB Art

 

Et la vidéo tape juste !

Elle vient d’être sélectionnée par l’ONU pour y être diffusée le 20 mars à midi dans le cadre de l’International Day of Happiness en présence de Pharell Williams.

 

Les lieux de tournage à Marseille à la loupe

Map

 

 Pour le plaisir et le partage !

Vous pouvez voir les Happy réalisés à Marseille sur la chaine You Tube dédiée.
Et pour tout savoir sur le HappyMarseille by Lasko rendez-vous ici

 

 

03 Mar

Les vacances d’hiver, côté cour

Sur les pistes

Chroniques du Sud – Coulisses
Samedi 8 mars à 16:15 puis en replay

Le mois de février est celui des vacances d’hiver, de l’insouciance et de la fête, celui du grand bain dans la poudreuse qui va redonner énergie et tonus aux familles et leurs bambins.
Mais avant le grand « rush » sur les pistes, il y a certaines conditions à remplir : la neige bien sûr en abondance, ou son avatar artificiel, des pistes sécurisées, des remontées mécaniques bien huilées, des restaurants bien achalandés et des terrasses ensoleillées. C’est loin des regards et souvent de nuit que s’active une armée de spécialistes pour oeuvrer au bon fonctionnement de la station.

Chroniques du Sud est allé,  une semaine durant, à la rencontre des hommes et des femmes de l’ombre qui se donnent sans compter pour que fonctionne Serre-Chevalier.
D’un moniteur de ski-agriculteur aux pisteurs en passant par les dameurs, les « nivoculteurs » ou le peloton de gendarmerie de haute-montagne, il vous sera impossible désormais de skier comme avant.

Située en bordure du Parc National des Ecrins, Serre-Chevalier est la plus grande station de ski des Alpes du Sud. Créée en 1941, elle compte aujourd’hui 250 km de pistes entre 1200 et 2800 mètres d’altitude et voit sa population multipliée par huit au plus haut de la saison. A Serre-Chevalier comme dans toutes les stations de sports d’hiver, on vient ici pour faire du sport et s’amuser, en toute insouciance sans se douter que ce confort a ses codes.

 

 

Revoir le reportage


Les coulisses de la station de Serre-Chevalier par france3cotedazur

Un reportage d’Isabelle Ros pour Chroniques du Sud Coproduction France3 Provence-Alpes et AMDA Production
A voir samedi 8 mars à 16:15 puis en replay

27 Fév

Un rendez-vous interactif

Jeudi 27 février à 19:30
En direct sur notre site 

A l’occasion des prochaines élections municipales, France Télévisions s’associe avec Google et son outil Hangout pour permettre aux internautes de poser des questions en direct et en vidéo à un candidat, lors de débats organisés par les rédactions régionales de France 3.

France 3 Provence-Alpes organise son premier débat interactif avec l’un des candidats en lice pour la mairie de Marseille : Patrick MENNUCCI – PS / EELV
30 à 40’ de questions réponses avec 4 ou 5 internautes qui se sont inscrit sur la plateforme #mondebat2014
Rubin Sfadj, avocat
Annick Lépine, sans profession
Catherine Lesage, étudiante
Michel Brack, photographe

A suivre dès 19:30

Le prochain hangout aura lieu le 7 mars et invitera les internautes à débattre avec Jean-Claude Gaudin

30 Jan

LE grand oeuvre de Donizetti à l’Opéra de Marseille

Lucia di Lammermoor, l’oeuvre tragique de Gaetano Donizetti, préfigure le romantisme italien et offre aux amateurs de belcanto les plus belles pages de son histoire.
Parmi les passages les plus connus de l’oeuvre, on reconnaîtra la longue « scène de la folie » où Lucia sombre dans une démence irréversible et le grand sextuor de l’acte II, page maîtresse de l’ouvrage qui annonce à lui seul les grands ensembles de Giuseppe Verdi. 
Au moment de la création de Lucia di Lammermoor, cela fait déjà quatre ans que Donizetti attend de connaître le succès à Paris. Seul Anna Bolena créé en 1831, reçoit un accueil digne de ce nom.

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C’est « Lucia » dont la première a lieu le 26 septembre 1835 au Teatro San Carlo de Naples qui lui offre un véritable triomphe et  la consécration tant attendue : il a su, comme personne avant lui, produire l’opéra romantique par excellence, l’œuvre dont toutes les facettes font étroitement écho à la sensibilité de l’époque. Pour preuve, c’est une représentation de Lucia que Flaubert décrit dans Madame Bovary et Tolstoï dans Anna Karenine. Cet ouvrage fera le tour du monde et sera joué, du vivant de l’auteur, jusqu’à la Havane ou Santiago du Chili.

L’opéra de Marseille qui n’avait pas reçu Lucia depuis 2007, propose ici une création en coproduction avec l’opéra de Lausanne dans une mise en scène de Fréderic Bélier-Garcia et sous la direction musicale d’ Alain Guingal. Les rôles titres seront joués alternativement par Zuzana Markova et Burcu Uyar pour le rôle de Lucia et Giuseppe Gipali et Arnold Rutkowski pour Edgardo.

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Mady Mesplé, inoubliable

 

22 Jan

Dans les Coulisses de La Timone

Samedi 25 janvier à 16:15 sur France 3 Provence-Alpes
puis en replay sur notre site web dès la fin de sa diffusion

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Cette semaine, Chroniques du Sud – Coulisses – vous emmène dans le plus grand centre hospitalier de la région en plein coeur de Marseille, le très fameux établissement de La Timone. Une véritable ville dans la ville qui abrite 5000 personnes, dont 900 médecins qui y prennent en charge chaque jour quelques 1000 patients.

Que se passe-t-il lorsque la porte du service se ferme ? Quelle humanité subsiste au delà de cette formidable machinerie en fonctionnement continu ?
Autant de questions qui sont au coeur du documentaire de Valérie Simonet et qu’elle a bien voulu évoquer pour nous.

 

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Entretien

PZ : Pourquoi vous être intéressée à l’hôpital de La Timone ?

VS : Alors, tout d’abord, La Timone c’est  le premier hôpital de notre région et le deuxième hôpital français après La Pitié-Salpêtrière à Paris.
Nous avons eu envie d’aller voir ce que devient cet hôpital à un moment un peu crucial de sa vie, c’est-à-dire celui où il va déménager une partie de ses activités dans un bâtiment ultra-moderne, construit au sein-même de La Timone. Le principe de l’émission étant d’être là où le téléspectateur – le patient que l’on est tous potentiellement – ne se trouve pas, nous allons découvrir ce qui se passe lorsque la porte de l’hôpital est refermée. 
Avec les caméras de France 3, nous avons été en complète immersion et  avons vécu une semaine au rythme du  service de chirurgie vasculaire du Pr Piquet.
Comme nous étions dans un service de chirurgie de pointe, nous avons suivi une intervention au bloc opératoire, pour rendre compte du rôle de chacun – les infirmières, comment travaillent-elles, le professeur de chirurgie qui s’apprête à opérer, bref, des moments rares auquel personne n’assiste en temps normal. Evidemment on a pu comprendre le fonctionnement du service – comment travaillent ensemble les équipes – infirmières, aide-soignantes et médecins.

Un des volet important que l’on va découvrir dans ce film c’est que La Timone, à l’instar de tous les hôpitaux de l’Assistance publique de Marseille ont déjà déménagé une partie de leur activité hors de l’hôpital : dans une immense usine située dans les quartiers Nord qui a ouvert en avril 2013. C’est un énorme navire dans lequel on va retrouver les cuisines des cinq hôpitaux marseillais, leurs services de blanchisserie mais surtout, toute la stérilisation ainsi que les magasins généraux où l’on trouve ce qui est indispensable pour le bon fonctionnement d’un service hospitalier.

Et puis, nous faisons vivre également le déménagement de ce service puisque nous étions présents le jour où il avait lieu. On déménage des meubles bien sûr, du personnel mais aussi des malades. Et cela a donné lieu à un ballet de lits qui sont passés d’un bâtiment des années 70 à un tout nouveau bâtiment prêt à accueillir tout au long de l’année 2014, tous les services de chirurgie cardiaque et vasculaire ainsi que la réanimation et les urgences du centre-ville de Marseille. Un bâtiment donc promis à une très grande fréquentation.

Il me tenait à coeur de faire un parallèle entre toute cette machinerie hyper moderne qui est à l’oeuvre autour de l’hôpital et l’aspect fondamentalement humain qui l’essence même de l’activité hospitalière : comment on accueille un patient, comment on le reçoit, comment on le soigne avec cette question sous-jacente : est-ce que cette ultra modernité ne vient pas mettre de la distance entre le soignant et le malade ?

PZ : C’est peut-être le Professeur Piquet, le garant de cette humanité ?

VS : C’est un peu notre héros ! Il n’a pas du tout la personnalité du grand mandarin réputé inatteignable et qui fait trembler tout le monde ! C’est un homme qui a beaucoup d’humour, beaucoup d’empathie. A un moment, il m’a prise par la main et m’a dit : « Venez, je vais vous montrer quelque chose, hors caméra » et il m’a présentée à une famille dont le petit enfant de 5 ans avait été sauvé par le service après plusieurs AVC. Cela montre la dimension très humaine de ce personnage qui finalement soigne aussi bien un petit enfant de 5 ans que des gens beaucoup plus âgés. Preuve aussi de la qualité humaine de ce grand personnage de la médecine c’est l’attachement de l’ équipe qui l’entoure depuis plus de 10 ans.

Entretien réalisé par Pernette Zumthor 

Les Coulisses de la Timone sera diffusé samedi 25 janvier à 16:15 
puis en replay sur le site web de l’émission.

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20 Jan

Huit heures pour l’orientation

Dans une société où la performance est devenue une norme, le casse- tête du choix d’une filière pour le jeune ado est en passe de devenir le sujet d’angoisse favori des français. Quelle idée folle, dangereuse et étriquée que de répéter à nos enfants qu’hors les maths, point de salut ! Non seulement ce genre de ritournelle risque fort de tourner à la fabrique de névrosés mais elle anéantit d’emblée dans un jeune esprit, ce qui est facteur d’épanouissement : l’imagination.

 

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Une initiative qui « paie »

La Provence réitère cette année une initiative qui a porté ses fruits l’année dernière, preuve s’il en fallait que la cause n’est pas perdue : d’une part elle édite, en partenariat avec l’Onisep, un hors-série sur les métiers dans lequel sont répertoriées les « filières qui marchent », d’autre part, elle ouvre une « hotline » où les « candidats » aux infos pourront dialoguer avec des professionnels de l’orientation. Toutes questions que sont en droit de se poser les élèves et leurs parents parfois tout aussi désorientés. 
Quel métier ? Quelles études ?
Comment aider votre enfant à trouver un métier d’avenir ?
Quelles écoles pour devenir aide-soignante ou électricien ?
Quelles formations pour travailler sur le web ou dans l’environnement ?
Comment devenir infirmière, avocat, cuisinier, pompier, chauffeur de bus, paysagiste, enseignant, gendarme, opticien, sage-femme, ingénieur ?et des centaines d’autres métiers.

Le rendez-vous


Mercredi 22 janvier de 10:00 à 18:00 au 04 91 84 49 93
Dix conseillers d’orientation-psychologues et des spécialistes de l’ONISEP et d’Aix-Marseille Université seront à leur écoute.

 

DEMI-LP

Le site de La Provence