05 Juin

Marathons, cyclisme, triathlon: suivez les coureurs à la trace avec Tech4race

©JAVIER FUENTES/EPA/MAXPPP

Qui ne s’est pas senti frustré de voir passer un cycliste telle une fusée, et puis plus rien ? Dans les épreuves de plein air, suivre les coureurs à la trace était un défi que seules pouvaient s’offrir les plus grandes courses, comme le Tour de France. Jusqu’à la création de la start-up rennaise Tech4race.

C’est le problème des courses en extérieur. Qui souvent, challenge aidant, ont lieu sur de grandes distances, et quelques fois en pleine nature. Littéralement, comme le dit l’expression, « perdues dans la pampa ».

Lorsque l’on veut soutenir un proche, on patiente à un point du parcours peu ou prou accessible. Une demi-heure, une heure. Puis l’être cher passe. Un « tiens bon !«  plus tard, il est déjà loin. Puis plus rien jusqu’à la ligne d’arrivée.

C‘est très souvent frustrant. Voire, sur une Diagonale du Fou ou l’Ultra trail du Mont-Blanc, angoissant.

« Basiquement, un organisateur, ce qu’il veut, c‘est la géolocalisation. Mais ce qui lui manque, c‘est de pouvoir équiper tous les participants de leur course » explique Adrien Savary, le fondateur. 

« Il existe des choses très performantes sur des très grandes courses, évidemment, mais les solutions techniques et les coûts qui y sont associés ne sont pas abordables » poursuit-il.

Grâce à ses capteurs robustes, légers et submersibles (les seuls au monde à ce jour), peu gourmands en énergie et communicants, la start-up rennaise Tech4race veut relever le pari. Avec un ticket d’entrée de 5 à 7 euros par participant, cela devient abordable.

 

Nous donnons à voir ce qui n’est pas visible

Ainsi, le trail « la Rennaise », dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler, s’est offert ce service sur les deux jours de l’épreuve, le week-end dernier, c’était au triathlon du Mont Ventoux « et le week-end prochain, nous équiperons certains participants du triathlon de Saint-Malo » annonce Adrien Savary.

Un service qui a pu donner de la visibilité à ces courses qui n’ont pas la chance d’être télévisées. « On donne à voir ce qui n’est pas visible et ça permet à des événements d’exister sur internet, sur les réseaux sociaux » constate Adrien Savary.
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07 Sep

Lits connectés au CROUS de Rennes: ça ne passe pas

Les lits conçus par la PME vendéenne Artisans IOT

Les lits conçus par la PME vendéenne Artisans IOT

L’expérience devait être inédite, « une première mondiale« , dixit le constructeur des lits connectés, Espace Loggia. De fait, elle cesse avant d’avoir commencé. Face au tollé provoqué par les étudiants, l’expérimentation de capteurs sur un panel de 10 lits pour prévenir des dégradations sur les lits de la cité étudiante rennaise, a été arrêtée par le CROUS.

Des objets connectés jusque dans nos lits ? Pas encore. Ou en tout cas pas pour les étudiants de la cité Maine1 gérée par le CROUS de Rennes, qui déplore des dégradations rapides des lits escamotables des chambres.

Une expérience qui a fait réagir certains étudiants, découvrant cette expérimentation dans la presse, pour qui « c’est de l’espionnage« . Pourraient-ils détecter plusieurs personnes sur le matelas ? Qui est là ? Qui n’est pas mal ?

Rien de tout cela selon le CROUS, dont l’objectif « est seulement de planifier l’entretien préventif et d’observer l’usure du lit, pas de sanctionner les élèves« .

Les capteurs, précise le constructeur Espace Loggia, sont placés sur la structure de ces lits escamotables qui se rabattent au plafond, et mesurent l’usure des câbles, l’état des fixations murales et la présence de parties déformées.

« Par exemple, on ne peut savoir s’il y a dix étudiants dans cette chambre, on veut juste savoir si ces pièces sont bien serrées  » explique Paul Malignac, le directeur général d’Espace-Logia.

Une détection anticipée des besoins de maintenance comme cela se pratique sur beaucoup de machines-outil, de véhicules ou ascenseurs.

L’opération, qui devait se dérouler sur la base du volontariat, ne verra pas le jour. Le CROUS a demandé au constructeur de retirer les capteurs, qui jusque là n’étaient pas activés.

le droit de réponse de la PME Artisans IOT, concepteur des lits

 

15 Déc

Objets connectés: des étudiants Rennais lauréats du concours Orange/Nokia

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Les étudiants de l’école de design rennaise Lisaa, ainsi que ceux de l’INSA et de l’ESC, ont remporté le concours Orange/Nokia avec une bibliothèque connectée. Élégante, Waihona fait le lien dans votre salon entre le papier et le digital.

Le challenge Orange/Nokia sur les Iot, les objets connectés, est traditionnellement assez relevé. C’est une équipe pluri-disciplinaire d’étudiants rennais (LISAA Rennes en Architecture d’intérieur & Design, Master of Science « Innovation and Entrepreneurship » de l’INSA Rennes, l’ESC Rennes.) qui l’a remporté pour sa première participation.

Leur projet est une bibliothèque connectée, Waihona. Les élégants serre-livres sont des bornes qui créent un lien entre papier et digital. « Ils permettent de retrouver un livre en s’allumant pour signaler son emplacement ou encore de prêter ses livres » indique le communiqué de l’école après la finale nationale qui s’est tenue le 9 décembre, à la cité Nokia de l’innovation de Nozay, en région parisienne.

 

22 Sep

Des lunettes connectées rennaises pour soigner les habitants de l’île de Patmos, en Grèce

Une opération réalisée avec l’assistance de lunettes connectées

Le faible nombre de médecins (1 pour 1000 habitants en hiver) oblige l’hôpital de la petite île grecque de Patmos à évacuer de nombreux patients vers le continent. Pour faciliter l’accès aux soins en urgence, les lunettes connectées de-là société rennaise AMA permettent une assistance par visioconférence. Continuer la lecture