Qui ne s’est pas senti frustré de voir passer un cycliste telle une fusée, et puis plus rien ? Dans les épreuves de plein air, suivre les coureurs à la trace était un défi que seules pouvaient s’offrir les plus grandes courses, comme le Tour de France. Jusqu’à la création de la start-up rennaise Tech4race.
C’est le problème des courses en extérieur. Qui souvent, challenge aidant, ont lieu sur de grandes distances, et quelques fois en pleine nature. Littéralement, comme le dit l’expression, « perdues dans la pampa ».
Lorsque l’on veut soutenir un proche, on patiente à un point du parcours peu ou prou accessible. Une demi-heure, une heure. Puis l’être cher passe. Un « tiens bon !« plus tard, il est déjà loin. Puis plus rien jusqu’à la ligne d’arrivée.
C‘est très souvent frustrant. Voire, sur une Diagonale du Fou ou l’Ultra trail du Mont-Blanc, angoissant.
« Basiquement, un organisateur, ce qu’il veut, c‘est la géolocalisation. Mais ce qui lui manque, c‘est de pouvoir équiper tous les participants de leur course » explique Adrien Savary, le fondateur.
« Il existe des choses très performantes sur des très grandes courses, évidemment, mais les solutions techniques et les coûts qui y sont associés ne sont pas abordables » poursuit-il.
Grâce à ses capteurs robustes, légers et submersibles (les seuls au monde à ce jour), peu gourmands en énergie et communicants, la start-up rennaise Tech4race veut relever le pari. Avec un ticket d’entrée de 5 à 7 euros par participant, cela devient abordable.
Nous donnons à voir ce qui n’est pas visible
Ainsi, le trail « la Rennaise », dont vous n’avez peut-être jamais entendu parler, s’est offert ce service sur les deux jours de l’épreuve, le week-end dernier, c’était au triathlon du Mont Ventoux « et le week-end prochain, nous équiperons certains participants du triathlon de Saint-Malo » annonce Adrien Savary.
Un service qui a pu donner de la visibilité à ces courses qui n’ont pas la chance d’être télévisées. « On donne à voir ce qui n’est pas visible et ça permet à des événements d’exister sur internet, sur les réseaux sociaux » constate Adrien Savary.
Et ces épreuves de plein air sont de plus en plus nombreuses.