C’est de saison ! Après avoir évoqué le ski intelligent l’année dernière, le blog Soyons-smart a les spatules qui le démangent et se penche le ski, tendance smart. Les objets, et vêtements, connectés, ont fort logiquement déferlé sur les domaines skiables.
Comme toute activité sportive, la glisse s’est fait rattraper par la vague des objets connectés, qui bien souvent remplissent le cloud et vident les porte-monnaie. De la tête au pied, sur le snow, au sommet des pistes comme à la buvette, les propositions ne manquent pas.
Le matos
Visualiser vos courbes, le nombre de G en réception, la rotation, le temps en l’air sur un backflip : notre matos est désormais bardé de capteurs pour nous aider –normalement à mieux faire. Voire pour bien frimer.
Rossignol s’est ainsi allié avec Piq, une société Suisse spécialiste des objets connectés, pour commercialiser un capteur qui se fixe sur la chaussure, et communique ses données via l’application Rossignol.
Peut-être plus précis, c’est la fixation elle-même qui avec Xon Snow 1, est truffée de capteurs. Cela permet au snowboardeur d’analyser sa position sur la planche, pendant et après la glisse.
Plusieurs masques et casques connectés sont arrivés sur le marché, qui, à l’instar des masques RideOn ou Oakley , permettent de projeter les caractéristiques du paysage, ou d’utiliser, via le Bluetooth, d’utiliser son smartphone.
Les fringues
La tendance du wereable a bien entendu apporté son lot de vêtements connectés, orientés sur la géolocalisation, le confort thermique et la mesure des activités physiques.
Près du corps, on trouvera le tee-shirt Hexoskin Arctic. Comme son nom le suggère, il est capable de garder la chaleur, tout en faisant évacuer le froid. En prime, il surveille nos données vitales.
Notons la création d’Ubak, un gilet anti-avalanche, mis au point en partenariat avec les gendarmes de Chamonix et l’Association nationale des pisteurs secouristes. Outre un airbag, il comprend une fonction de géolocalisation et la mesure de votre rythme cardiaque. Utile, voire conseiller, pour le hors-piste ou la rando, bien que le Narval soit toujours obligatoire.
Les extrémités
L’onglet, ça fait mal. Et ce n’est pas pratique d’utiliser son smartphone avec les doigts gelés. Si vous y êtes sensibles, Gogloves permet de contrôler votre dévisse sans le sortir de votre poche.
Le bonnet Archos Music Beany intégrer, lui, des écouteurs. Avec toujours le contrôle via bluetooth à l’aide de boutons dissimulés… dans l’étiquette.
Le quantify self
C’est bien évidemment le corollaire des activités physiques d’aujourd’hui. Quelle vitesse, combien de sauts, quel parcours : les traceurs de sports extrêmes Trace et Lit s’adapteront parfaitement à votre pratique, même pépère, de la glisse.
On prendra bien soin de communiquer ses exploits (et de taire ses maraves*) avec les fonctions sociales, ce qui nous amène directement à la question de la buvette.
A la buvette
Au bas des pistes, on prendra soins de profiter des avantages incomparables de tout son matériel connecté, en matière de séduction. Mais cette séquence indispensable aux sports de glisse peut-être gâchée par deux types d’événements.
Option 1 : vous ne voyez plus votre petit bout, qui est allé voir le père noël et son traîneau, voilà déjà plus de ¾ d’heures. Pas de panique, sa doudoune Gémo est équipée d’une balise GPS, celle de la star-up Weenect.
Option 2: vous ne retrouvez plus vos skis.
Chaque année, l’assureur Axa reçoit 500 déclarations de vol de paires de skis. Si vous auriez pu les égarer après un gadin dans la poudreuse, on a aussi bien pu vous les embarquer alors que vous étiez scotché sur votre smartphone (avec vos gants).
L’antivol Bluefind est intégré dans la semelle de vos skis. Une innovation proposée par la société provençale THEM Equipment et la marque de ski Zag, basée à Chamonix.
* ou ses gamelles, ses vautres, ses bugnes
