01 Avr

Municipales : une nouvelle Bourgogne

thuriot

Denis Thuriot, le nouveau maire (SE) de Nevers

 Avant le remaniement du gouvernement, c’est un vrai remaniement de la Bourgogne politique qui s’est déroule pendant ces deux dimanche,avec bien sûr, la page de 43 ans de socialisme qui se tourne à Nevers. Personne ne peut vraiment dire comment cet attelage nouveau tiendra dans le temps, mais d’évidence, la ville a voulu tourner la page, et passer à autre chose… Continuer la lecture

31 Mar

Premier tour, deuxième tour, même combat ?

Il y a en fait un réel décalage entre les propos d’entre deux tours et la réalité, entre l’idée généralement répandue  qu’une élection peut toujours basculer , et les chiffres qui sont têtus…. Parce qu’en fait , le deuxième tour n’a pas changé  grand-chose au  paysage du premier…et on touche là finalement à l’arme absolue d’une élection, ce que tous les candidats cherchent : la dynamique…

Sauf que dans les élections municipales, la  dynamique nationale n’est qu’un élément qui va se combiner avec des dynamiques locales , plus ou moins fortement selon le bilan, l’image des maires sortant, ou le mécanisme de rejet ou de fin de cycle qui s’est installé…. Continuer la lecture

Dijon : autopsie d’une défaite annoncée de la droite…

Alain Houpert, sur le plateau de France 3 Bourgogne

Alain Houpert, sur le plateau de France 3 Bourgogne

François Rebsamen est l’un des maires socialistes d’une grande ville les mieux réélus ! Contraint au second tour, dans une élection en triangulaire, il voulait dépasser la barre des 50% pour signifier que la majorité des Dijonnais était derrière lui… et bien c’est fait ! Son score de 52,8% démontre que les électeurs, dans la capitale régionale, ont d’abord fait un choix local après avoir envoyé tout de même, eux aussi, un message d’avertissement au gouvernement au 1er tour ! Mais, ce qui fait surtout que Dijon est particulièrement à contre-courant, c’est le score historiquement bas de la droite qui n’a pas du tout profité de la vague bleue ! Continuer la lecture

Gueugnon : Dominique Lotte conserve son siège de maire

Dominique Lotte

Dominique Lotte

Malgré la présence d’une autre liste de gauche, Dominique Lotte, le maire PS de Gueugnon, est réélu avec 51,1% des voix devant le candidat de l’UDI Sylvain rameau qui recueille 37,9% des suffrages.

Dominique Lotte était arrivé nettement en tête au 1er tour avec de plus de 700 voix le candidat suivant, Sylvain Rameau (UDI). La partie semblait donc assez aisée à ce maire qui brigait son 2ème mandat. D’autant plus qu’Alain Bailly, tête de la liste divers gauche arrivée en 3ème position au 1er tour s’était finalement retirée. Laissant ses 663 électeurs libres de voter pour leur candidat favori.

Visiblement ces électeurs ont plutôt choisi de donner leurs voix au candidat du centre droit Sylvain Rameau (presque 600 voix de plus au 2nd tour) mais cela n’a pas suffit à faire la différence. Quant aux électeurs de la liste d’Isabelle Voillot (Front de gauche), ils n’ont pas varié dans leur choix : environ 430 voix au 2nd comme au 1er tour.

 Ca n’est pas la 1ère fois que la gauche se divise dans cette commune de Saône-et-Loire. En 2001, Alain Bailly, candidat divers gauche avait pris la mairie au PS. En 2008, Dominique Lotte avait pris sa revanche en l’emportant face à une candidate de droite et un certain… Alain Bailly. Dominique Lotte l’avait alors emporté largement avec 2110 voix au 2nd tour.

(M.B)

30 Mar

Bourbon-Lancy : Le duel à gauche tourne à l’avantage d’Edith Gueugneau

Edith Gueugneau

Edith Gueugneau

Jean-Paul Drapier, le maire PS de Bourbon-Lancy cède sa place à sa rivale de gauche, la députée Edith Gueugneau qui présentait une liste divers gauche.

Jean-Paul Drapier laisse son fauteuil à son ancienne adjointe. Le maire PS sortant a en effet terminé 2ème ce dimanche avec 31,8% des voix derrière son ancienne adjointe, Edith Gueugneau, candidate divers gauche, qui a recueilli, elle, 46,3% des suffrages. Le candidat divers droite, Jean-Paul Gauthier a terminé avec 21,9% des voix.

 Même hiérarchie pour les listes, à peu près même nombre de voix pour chacun des candidats et taux de participation quasiment identique. Les électeurs de Bourbon-Lancy n’ont pas varié entre les eux tours. Edith Gueugneau  qui semblait être la grande gagnante du 1er tour est donc bien celle choisie pour occuper le fauteuil de maire.

Cette députée et ancienne adjointe de Jean-Paul Drapier, avait décidé de présenter sa propre liste malgré la présence de celle du maire. Exclue du PS en 2012 aux législatives pour ne pas avoir respecté un accord politique avec les écologistes, elle mènait, à ces élections municipales, une liste divers gauche dans laquelle se présentent avec elle 6 conseillers municipaux.

 

(M.B)

Garchizy : Michel Monet prend la place de Jean-Paul Pinaud

C’est la liste du candidat sans étiquette, Michel Monet, qui est arrivée en tête avec 50,56% des voix face à celle menée par le maire sortant communiste Jean-Paul Pinaud et celle du candidat frontiste Pierre Apricena.

 Michel Monet a terminé largement en tête avec 50,6% des voix devant la liste menée par le maire sortant (PCF-PS) Jean-Paul Pinaud (35,2% des suffrages). Le candidat sans étiquette est élu avec 300 voix d’avance. Une victoire d’autant plus nette qu’entre les 2 tours, il a gagné 200 voix, là où ses adversaires en ont perdu : 6 en moins pour le maire sortant, 80 en moins pour le candidat du FN Pierre Apricena, et cela alors que le taux de participation a légèrement augmenté.

 Au 1er tour, le maire sortant Jean-Paul Pinaud (PCF-PS) était arrivé en 2ème position avec 37,5% des voix derrière Michel Monet, sans étiquette, qui avait obtenu 42,75% des suffrages.  Le candidat du Front national, Pierre Apricena avait fini 3ème avec un score de 19,8%.

Le maire briguait son 1er mandat. Il avait été élu en 2011 à la suite de la démission du maire Roger Charaudie. Membre du Parti communiste, il avait reçu le soutien du PS.

Michel Monet avait été élu en 2008 sur une liste menée par le socialiste Michel Jobineau.

(M.B)

Clamecy : Claudine Boisorieux réélue avec 1 voix d’avance !

Claudine Boisorieux

Claudine Boisorieux

La maire sortante (DVG-PCF) de Clamecy l’a emporté d’une voix face à la liste menée par le socialiste Michel Carvoyeur

Le duel à gauche a été serré jusqu’au bout. Seule une voix a fait la différence à Clamecy entre les deux candidats de gauche : Claudine Boisorieux (DVG-PCF) et Michel Carvoyeur (PS) : 656 pour la 1ère, 655 pour le 2ème. Au 1er tour, 2 voix les séparaient !

Les candidats avaient chacun reçu un soutien local de poids : celui du sénateur et ex-maire de la Charité-sur-Loire Gaétan Gorce pour Claudine Boisorieux, exclue du PS en 2008 après s’être présentée (et avoir été élue) contre le candidat investi par le parti, Régis Bertrand. Celui du député Christian Paul pour Michel Carvoyeur, candidat investi par le parti socialiste.

Claudine Boisorieux est une habituée des scrutins tendus : en 2008 déjà, elle avait été élue de justesse avec 3 voix d’avance sur Régis Bertrand.

Jean-Louis Goumet, candidat divers droite, a recueilli quant à lui 19,5% des voix.

(M.B)

Autun : Rémy Rebeyrotte conserve son fauteuil

RebeyrotteMalgré l’alliance des listes de droite entre les deux tours, le maire DVG Rémy Rebeyrotte est réélu avec 52% des voix. La liste menée par Rémy Chantegros a obtenu 48,1% des suffrages.

Rémy Rebeyrotte briguait un 3ème mandat à Autun. Arrivé en tête au 1er tour avec 40,1% des voix face à 5 listes dont 3 de droite, il semblait bien parti pour une réélection. Mais les deux listes de droite ont décidé de partir ensemble au 2nd tour, celle de Rémy Chantegros (UMP-UDI) et celle de Bernard Joly (DVD), totalisant à eux deux… 41% des voix.

La bonne implantation locale de Rémy Rebeyrotte a sans doute fait la différence, ainsi que le report des voix de certains électeurs des deux listes de gauche présentes au 1er tour : celle de Simonne Pallant, de Lutte ouvrière et celle de Jean-François Nicolas, candidat divers gauche, qui s’était désisté sans consigne de vote après avoir obtenu 12,8% des voix.

Rémy Rebeyrotte qui avait déjà connu des élections difficiles ne s’est jamais déclaré pas battu. Il bénéficiait du soutien implicite du PS, les responsables locaux ayant appelé à battre la droite. Le PS, c’est l’ancien parti de Rémy Rebeyrotte dont il a été exclu lors des dernières législatives pour avoir présenté une candidature dissidente.

 

(M.B)

Le Creusot : André Billardon décroche de peu un 4ème mandat

BILLARDON_AndréLa liste du maire sortant, André Billardon (PS) a obtenu 52% des voix  au 2nd tour. Une réélection logique mais la liste divers droite de Charles Landre fait un très beau score (48%).

André Billardon, élu depuis 1995, au Creusot garde donc son fauteuil. Mais entre les deux tours il n’a gagné qu’un peu plus de 250 voix là où son adversaire, Charles Landre (candidat divers droite, avec le soutien de l’UMP) en a gagné plus de 1.000.

Le maire sortant pouvait pourtant compter sur le report des voix des deux autres listes de gauche entre les deux tours : celle de Pierre-Etienne Graffard, EELV, et celle de Julie Lucotte, LO, qui totalisaient 1.000 voix.

C’est la 1ère fois qu’André Billardon devait passer par un 2nd tour pour se faire élire dans cette commune qui vote traditionnellement à gauche. Il avait pourtant manqué de peu l’élection dimanche dernier où il ne lui avait manqué que 70 voix. A noter que l’abstention très importante au 1er tour est restée aussi forte au 2nd : 44,5% des voix environ.

 

(M.B)

Tournus : Jean Legros cède son fauteuil à Claude Roche

Claude Roche

Claude Roche

Le jeu des alliances a été fatal au maire sortant, Jean Legros (43,5% des voix) dont la liste est arrivée derrière celle du candidat UMP-UDI Claude Roche élu avec 56,5% des voix

La ville de Tournus a rebasculé à droite. Elle était passée à gauche en 2008 avec l’élection de Jean Legros, candidat divers gauche. Ce dimanche, elle repasse à droite au terme d’une élection qui a ménagé un vrai suspense.

A l’issue du 1er tour, 4 listes étaient qualifiées : une de gauche emmenée par le maire Jean Legros (DVG) et trois de droite. Mais mardi soir, elles n’étaient plus que 2 au terme d’un jeu insolite : le maire fusionnant avec Jean-Paul Meulien, candidat… divers droite  tandis que Claude Roche, le candidat de l’UDI, s’alliait, lui, à Catherine Legrand-Diot, candidate UMP. Ces derniers recevant, en outre, le soutien des sénateurs René  Beaumont, Jean-Patrick Courtois et Jean-paul Emorine et du député Arnaud Danjean.

 

(M.B)