Le président socialiste du Conseil Régional, par ailleurs co-président de l’Association nationale des élus de la vigne et du vin a co-signé une tribune qui demande une clarification de la loi Evin.
Le texte insiste sur « l’interprétation de la loi par les juges qui conduit à un détournement de l’esprit initial » qui met « les journalistes mais aussi les acteurs régionaux dans une insécurité juridique préjudiciable ». Les auteurs reviennent sur les condamnations de journaux, les juges ayant assimilés les articles de presse à de la publicité ( !) ,ils annoncent qu’ils demanderont cette clarification dans les jours à venir lors des débats de la loi Santé.
Cette nécessaire clarification de la loi Evin ne donnera pas plus de droits aux producteurs de vins. Elle ne leur donnera pas non plus l’opportunité de faire plus de publicité. Surtout, elle ne réduira pas le niveau de contraintes qu’exige notre politique de santé publique. Elle ne remettra en cause aucune des lignes garantes de l’encadrement de la publicité.
Cette clarification n’a qu’un seul objectif et qu’une seule vertu, ceux de permettre aux journalistes, à nos régions, à nos départements de pouvoir parler du vin, de notre patrimoine culturel dans un cadre légal clairement défini qui respecte l’esprit initial de loi Evin : encadrer la publicité mais pas ‘interdire toute forme de communication.