Durant ces deux semaines de campagne officielle, nous vous proposons des interviews des neuf têtes de liste du premier tour des régionales dans l’ACAL en leur posant quatre questions, les mêmes. Voici l’interview de Sandrine Bélier, tête de liste Europe Ecologie les Verts. Continuer la lecture →
Europe-Écologie-Les-Verts a choisi dimanche 10 mai sa tête de liste pour les élections régionales en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Sandrine Bélier représentera le parti écologiste pour le scrutin, organisé les dimanches 6 et 13 décembre 2015. Continuer la lecture →
Contre l’euroscepticisme et pour sortir l’Europe « de l’impasse », les têtes de liste d’Europe Ecologie-Les Verts ont lancé jeudi à Strasbourg un « Tour de France » en 23 étapes autour d’une tente gonflable itinérante, au lendemain des adieux de leur chef de file historique Daniel Cohn-Bendit. « Si l’Union européenne est aujourd’hui dans une impasse, c’est parce que les majorités qui la gouvernent l’y ont conduite », a dénoncé l’un des porte-paroles d’EELV, l’eurodéputé Yannick Jadot, en visant le Parti populaire européen (PPE) où siège l’UMP, « parti des lobbies », et le Parti socialiste européen (PSE) où siège le PS, « parti des occasions manquées ».
L’objectif d’EELV, qui compte aujourd’hui 16 députés au Parlement européen, est d’obtenir un groupe « au moins aussi important » après les élections du 25 mai,
précisé Yannick Jadot. « Nous visons 10+X% », a-t-il ajouté. Un pari qu’il faudra toutefois réaliser sans le chef de file charismatique, qui a fait mercredi ses adieux au Parlement européen par un vibrant plaidoyer en faveur d’une Europe fédérale.
L’ex-héros de Mai 1968, « Dany le rouge » devenu « Dany le vert », vient de passer vingt ans au Parlement européen en se présentant tantôt sur les listes des Verts
français, tantôt sur celles des Grünen allemands. A 69 ans, il a décidé de jeter l’éponge, en invoquant le combat qu’il a dû mener contre un cancer de la thyroïde, les « limites physiques » du métier, et aussi « l’envie de faire autre chose ». Pour autant, il ne se privera pas de quelques apparitions lors de la campagne, notamment à Montpellier et à Lille. Et « le 31 mai, ciao ciao, je pars pour Rio, pour des reportages sur la Coupe du monde de football », se plaît-il à répéter aux journalistes. Pour l’Europe sans être ‘euro-béats’
L’objectif sera « de parler d’Europe et d’écologie, avec un discours pro-européen, mais pas euro-béat », a précisé jeudi Sandrine Bélier, tête de liste dans le Grand Est. Contrairement à de nombreux eurosceptiques qui « brillent par leur absentéisme » au Parlement européen ou aux trop nombreux eurodéputés qui considèrent leur place à Strasbourg comme un « lot de consolation » par rapport à un portefeuille ministériel ou à un siège de député national, « les écologistes travaillent au Parlement européen », a déclaré à ses côtés Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI). Pour la première fois, des candidats du MEI sont présents sur les listes d’EELV dans toutes les circonscriptions, s’est réjoui M. Waechter, se félicitant de cette « campagne unitaire ».
Au cours de ces 23 étapes dans tout l’Hexagone les candidats d’EELV entendent faire connaître leur projet européen et discuter avec les citoyens et les acteurs locaux. Chaque étape permettra d’aborder une problématique différente chère aux écologistes, souligne l’eurodéputée Michèle Rivasi, fondatrice du laboratoire indépendant sur la radioactivité Criirad, et qui espère renouveler en mai un premier mandat à Strasbourg. Ce tour de France passera par Hayange (Moselle) où se trouvent les hauts fourneaux fermés par ArcelorMittal, Lyon pour aborder les « grands projets inutiles » comme la liaison ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin, en Camargue pour évoquer la biodiversité ou au Tricastin (Drôme) et à Flamanville (Manche) pour évoquer le nucléaire. Des étapes sont également prévues Grenoble, Marseille, Bordeaux ou Saint-Ouen, pour finir à Paris le 25 avril, un mois jour pour jour avant le scrutin. Des concerts, repas et conférences de presse émailleront également ce parcours. (AFP)
Le conseil fédéral du parti EELV a validé ce dimanche la liste menée par l’eurodéputée Sandrine Bélier pour les élections européennes du 25 mai prochain. Elle compte 4 candidats alsaciens, dont le Haut-Rhinois Antoine Waechter en deuxième position.
Sandrine Bélier
Cette liste baptisée « Europe Écologie – Donnons vie à l’Europe » regroupe les régions Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine.
Dans un communiqué publié ce dimanche, Sandrine Bélier déclare : « Dans le Grand Est, l’écologie est rassemblée autour de personnalités engagées de longue date sur le terrain politique ou issues de la société civile. C’est une bonne nouvelle pour l’Europe que nous voulons construire avec les citoyens. Je suis fière de conduire une liste qui rassemble des candidats issus de quatorze départements sur les dix-huit que compte la circonscription. Cette diversité témoigne de la force de l’engagement des écologistes sur l’ensemble de la circonscription et de notre capacité à assurer partout le lien entre l’Europe et les territoires. Avec Antoine Waechter et l’ensemble des candidats validés aujourd’hui, nous sommes en ordre de marche. Dans les semaines qui viennent nous irons à la rencontre de nos concitoyens pour donner vie à l’Europe. Une Europe plus verte, mais aussi une Europe plus forte, plus citoyenne et plus solidaire. »
La liste compte 4 candidats alsaciens : 1. Sandrine BÉLIER, Bas-Rhin 2. Antoine WAECHTER, Haut-Rhin 7. Laura Chatel 16. Patrick BARBIER, Bas-Rhin
Voici la liste complète : 1. Sandrine BELIER, 2. Antoine WAECHTER 3. Patricia ANDRIOT 4. Philippe HERVIEU 5. Eliane ROMANI 6. Claude MERCIER 7. Laura CHATEL 8. Vincent HERBUVAUX 9. Anaïs HUBERT 10. Jean-Louis CANNELLE 11. Nadine CORTIAL 12. Julien VICK 13. Audrey ARIAPOUTRI 14. François LOTTEAU 15. Christine L’HEUREUX 16. Patrick BARBIER 17. Eva PEDROCCHI 18. Christophe DUMONT
Sympathisants ou encartés, ils sont en tout 90 élus municipaux écolos dans la région. Pour les prochaines élections, les stratégies sont variées : si certaines listes Europe- Ecologie-les-Verts préfèrent l’indépendance, d’autres choisissent l’union, voire le partenariat. Portraits croisés à travers l’Alsace.
Henri Stoll, le maire de Kaysersberg, est candidat à sa propre succession.
L’avantage avec les élus Verts d’Alsace, c’est qu’on les remarque. Prenez Henri Stoll, par exemple, le maire de Kaysersberg. Élu depuis 1995, il ne se sépare jamais de sa cravate en bois. Pour ces municipales 2014, il se relance dans la course. Même si sa stratégie à lui depuis presque 20 ans, c’est plutôt de se faire élire sur sa personnalité. Jouer sur son étiquette politique ne l’intéresse pas, pour la bonne raison, explique-t-il, que « le côté « parti » n’intéresse pas la population ». A lui donc, l’image positive de l’ex- boy-scout et basketteur.
Autre grand visible du paysage politique vert de la région : Frédéric Hillbert, conseiller général et conseiller municipal à Colmar. Lui, il affiche ses convictions écolo grâce à son grand vélo couché. Une image raccord avec un programme alternatif, qui réclame par exemple la suppression du parking juste au pied de la cathédrale de Colmar. En 2008, la liste des Verts avait obtenu 6.7 % des suffrages. Pour autant, ils ne sont pas prêts à faire alliance, malgré les appels du pied du PS.
A Strasbourg, on fait à la fois « contre » et « avec ».
Des points litigieux avec le PS, les verts de Strasbourg en connaissent aussi : sur le grand contournement ouest, l’extension des zones d’activités ou encore le rallye d’Alsace. Malgré cela, depuis 6 ans, les élus d’Europe-Ecologie-les-Verts, Alain Jund en tête, font partie de l’équipe municipale, même s’ils ne se privent pas de faire entendre leur opinions. Crédité de 10 % des voix au premier tour par les sondages, les Verts de la capitale alsacienne partent donc confiants pour négocier avec les socialistes.
A Mulhouse, enfin, les jeux sont faits : centristes, écolos et radicaux de gauche ont rejoint dès le premier tour le candidat socialiste Pierre Freybruger.
Si les stratégies sont variées du Nord au sud de l’Alsace, Verts des villes, comme Verts des champs, tous ont maintenant le même objectif : grossir les rangs des élus municipaux écolos, qui sont environ 90 en Alsace.
Strasbourg, capitale verte européenne, c’est l’ambition d’Alain Jund, le candidat des écologistes à la mairie de Strasbourg. Il a présenté son programme ce matin. Si tout le monde parle de la transition énergétique, lui se dit prêt à la réaliser. Alain Jund, le candidat EELV à Strasbourg, estime que son parti est la seule force politique à pouvoir mettre en oeuvre un véritable projet écologique et solidaire pour la ville. Il a présenté ce mercredi ses propositions.