05 Fév

Municipales à Strasbourg : le Front de gauche présente sa liste

Le Front de gauche a présenté sa liste le 4 février. Une liste menée par Jean-Claude Val, du Parti de gauche, et Hülliya Turan, du Parti communiste français.

Municipales à Strasbourg : le Front de gauche présente sa liste

La liste du Front de gauche comprend également des militants associatifs, syndicaux, des membres de la gauche unitaire, ou encore des représentants du mouvement Ensemble. Parmi leurs propositions : la gratuité des transports en commun pour tous, l’opposition au projet d’Eurométropole, ou encore une politique favorisant le logement à loyer modéré.

Municipales à Strasbourg : Roland Ries toujours favori, selon l’IFOP

Selon un sondage IFOP et Fiducial réalisé pour l’hebdomadaire Paris-Match, la chaîne Public Sénat et Sud Radio, le maire socialiste sortant Roland Ries battrait la tête de liste UMP Fabienne Keller au second tour des élections municipales par 52 % contre 48 %.

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Roland Ries arriverait en tête au premier tour, avec 32 % d’intentions de vote, contre 30 % à Fabienne Keller.

La liste EELV menée par Alain Jund obtiendrait 10 % des suffrages, tandis que François Loos, le candidat UDI serait à 9 %.

Le Front National, dont la tête de liste est Jean-Luc Schaffhaeuser, obtiendrait 8,5 % des voix.

C’est le second sondage publié sur le scrutin municipal depuis le début de la campagne à Strasbourg.

Même si l’écart se resserre au second tour, il confirme les tendances observées lors d’un premier sondage TNS Sofres-RTL-Nouvel Obs publié le 15 janvier 2014, et un probable duel gauche/droite au second tour.

04 Fév

Pour François Loos, 74 % des Strasbourgeois veulent du changement

La tête de liste UDI aux élections municipales de Strasbourg a publié mardi matin les résultats du sondage* qu’il a commandé sur les attentes des Strasbourgeois. Le premier enseignement, explique-t-il, est l’envie de changement.

François Loos  lors de la présentation du sondage le 4 février 2014

François Loos lors de la présentation du sondage le 4 février 2014

Selon ce sondage, 86 % d’entre eux veulent que les choses changent en matière de politique de l’emploi « leur principale priorité ». Suivent la qualité de vie, l’urbanisme et les espaces verts et la défense de l’Europe à Strasbourg. « La Task Force et  CŒURS (mises en place par l’équipe de Roland Ries, NDLR) ne sont pas à la hauteur des enjeux », juge François Loos qui promet qu’avec lui la ville sera offensive et pas simplement défensive.

« Avec ce sondage, François LOOS veut remettre au cœur de la campagne les thématiques qui intéressent les Strasbourgeois » mais le candidat centriste n’indique pas s’il a sondé l’état d’esprit des Strasbourgeois sur sa candidature à la mairie.

Le premier sondage (TNS pour RTL et le Nouvel Observateur) réalisé sur les municipales à Strasbourg donnait 7¨% d’intentions de vote pour François Loos. Un second sondage sera publié mercredi.

* Sondage réalisé le 24 janvier par ED institut sur un échantillon de 303 personnes.

29 Jan

La charte Anticor : pourquoi certains la signent, d’autres pas ?

Créée en 2002, l’association Anticor lutte contre la corruption en politique. Alors que la défiance à l’égard des élus est forte dans l’opinion, à cause notamment de quelques scandales politico-financiers retentissants, elle propose aux candidats aux élections municipales de signer une charte.

La charte Anticor engage les élus signataires à exercer leur futur mandat en toute transparence, et en toute honnêteté. Une démarche qui est loin de convaincre l’ensemble des élus. Certains y voit juste une action électoraliste. En tous les cas, la charte ne fait pas beaucoup recette. En France, moins de 140 élus l’ont signé, et pour l’instant seulement 11 en Alsace.

Roland Ries signe la charte de Transparency International France

Riesphoto

Pas question pour Roland Ries de signer la charte Anticor, car un vieux contentieux oppose le maire-candidat à la conseillère municipale Chantal Augé (représentante d’Anticor à Strasbourg). Mais Roland Ries a signé mercredi après-midi une autre charte anti-corruption, celle de Transparency International France, une ONG qui milite dans le monde entier pour l’intégrité et la transparence en politique.

 

 

 

 

Une candidature centriste de plus à Strasbourg

"Osons Strasbourg au Centre", liste dissidente du Modem

« Osons Strasbourg au Centre », liste dissidente du Modem

Dominique Bézu s’est lancé officiellement mardi soir avec une liste baptisée « Osons le centre à Strasbourg ».  A 56 ans, ce membre du Modem se présente sans étiquette car les instances régionales de son parti ont décidé de soutenir la candidate UMP Fabienne Keller.

28 Jan

Campagne électorale, municipales à Colmar, livre de Jean-Marie Bockel au menu de la Voix des médias

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Les thèmes de l’émission présentée par Géraldine Dreyer

invités : Yolande Baldeweck (L’Alsace), Marie Marty (Rue89 Strasbourg) et Franck Buchy (DNA)

  • La course de la lenteur de la campagne électorale : mais pourquoi ça piétine autant ? Peu de listes déclarées, peu de programmes présentés.
    A Strasbourg comme ailleurs, une stratégie pour ne pas aller au fond du débat ?
  • Les municipales à Colmar: Gilbert Meyer sort du bois avec l’inauguration de son local de campagne ce vendredi. Point d’étape dans la voix des médias sur la « situation » colmarienne.
  • Jean-Marie Bockel et ses deux vies de ministre racontées dans Trajectoires plurielles. Pourquoi  cet ouvrage aujourd’hui ? Pourquoi les élus alsaciens ont-ils de manière générale tant de mal avec les destins nationaux

Revoir l’émission ici

25 Jan

Municipales à Strasbourg : Après François Loos et Alain Jund, Fabienne Keller signe la charte Anticor

La candidate UMP à la mairie de Strasbourg, Fabienne Keller, a signé vendredi la charte de l’association anticorruption, un document désormais ratifié par trois candidats, mais pas par le sénateur-maire (PS) sortant, Roland Ries. Fabienne Keller, également sénatrice, a signé la charte vendredi en compagnie de la fondatrice de l’antenne locale d’Anticor, Chantal Augé.

L'association Anticor combat la corruption

L’association Anticor combat la corruption

Les signataires de cette charte s’engagent notamment au non-cumul des mandats et des fonctions exécutives, ainsi qu’à plus de transparence, par le biais notamment de déclarations d’intérêts privés et associatifs. Mme Keller, elle-même ancien maire de Strasbourg (2001-2008) a promis de ne pas se représenter au Sénat si elle devait remporter les élections municipales. Roland Ries, s’il n’a pas signé ce document, a lui aussi promis de ne pas se représenter aux sénatoriales s’il était réélu maire. Les jours précédents, le candidat UDI et ancien ministre François Loos a lui aussi signé la charte, de même que le candidat écologiste Alain Jund (EELV), par ailleurs adjoint au maire sortant, qui a invité « tous les candidats à en faire de même ». Chantal Augé, elle-même ancienne adjointe de Roland Ries en charge des marchés publics et de la politique des achats, avait été relevée de ses fonctions début 2012, peu après avoir fondé l’antenne locale d’Anticor.

L’association avait alors vu dans cette cette mise à l’écart une sanction face au « rôle de lanceur d’alerte » de Mme Augé. L’adjointe avait notamment alerté le maire en 2010 sur de possibles irrégularités dans l’attribution par le conseil municipal, à des sociétés privées, de contrats d’études sur la faisabilité d’un tramway à Bamako, au Mali. Elle avait observé que ce marché n’avait fait l’objet « ni d’une publicité ni d’une mise en concurrence ».  Le maire a d’ailleurs été entendu par la police, mi-2013, à propos de ce dossier, dans le cadre d’une information contre X ouverte à l’été 2011 pour infractions à la législation sur les marchés publics, favoritisme et recel de favoritisme. (AFP)

20 Jan

La sociologie des adjoints au maire dans les villes moyennes décortiquée par un chercheur strasbourgeois

La plupart des attributions les plus élevées au sein des conseils municipaux des villes moyennes sont massivement confiées à des hommes de plus de 40 ans, cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure, selon une étude publiée lundi sur le site www.metropolitiques.eu.

Selon l’étude menée par un universitaire de Strasbourg, Michel Koebel, si le maire « occupe la place la plus prestigieuse et cumule le plus de pouvoir », c’est le portefeuille des finances qui est considéré comme le plus important puisqu’il est attribué « dans 47,5% des cas au premier adjoint ». En second rang se trouve la délégation à l’urbanisme et aux travaux (à 27,3% au 1er adjoint), devant les ressources humaines, souvent combinées avec les affaires générales, puis les affaires sociales et la culture. Le choix des attributions est influencé par l’appartenance politique du maire mais « les différences sont subtiles », selon l’auteur de l’étude. Ainsi, les maires de gauche choisiront plus volontiers un premier adjoint pour la culture (15,4% contre 7,1% dans les communes de droite) ou le social (13,3% contre 5,4%). A l’inverse, les maires de droite opteront plus souvent pour que le premier adjoint s’occupe de l’urbanisme (15,2% contre 6,8%) ou des affaires scolaires (11,1% contre 4,7%). Par ailleurs, les maires PS ont un taux de féminisation de 43% pour les deux premiers adjoints contre 30% chez les maires de droite.

Au plan de la division sexuelle du travail exécutif, « le constat est sans appel » quant à la « force de la domination masculine », affirme Michel Koebel. Ainsi, en dehors du sport, la plupart des attributions les plus élevées dans la hiérarchie municipale sont confiées à des hommes et à l’inverse les moins convoitées aux femmes, à l’exception des affaires sociales, massivement occupées par des femmes. Le profil social des exécutifs municipaux montre des taux extrêmement faibles d’ouvriers. Les cadres ou professions intellectuelles supérieures (CPIS) représentent plus de la moitié des 1ers et 2èmes adjoints des villes de 10.000 à 20.000 habitants et entre 58% et 65% des trois premiers adjoints des villes de 60.000 à 80.000 habitants.

Comme les maires, les adjoints sont âgés mais un peu moins. Les adjoints de moins de 40 ans constituent l’exception (10% contre 3,7% chez les maires), alors que
les 18-39 ans représentent environ 34% du corps électoral. Pour l’étiquette politique, si 72,1% des maires de l’échantillon revendiquent l’étiquette des deux principaux partis (PS et UMP), ce n’est le cas que de 45,9% des 1ers et 2èmes adjoints, 40,3% des adjoints suivants et 33,6% des autres conseillers municipaux.

  • L’étude porte sur un échantillon de 894 adjoints de 79 villes moyennes (les 27 villes de 60 000 à 80.000 ha et un échantillon aléatoire de 50 villes – parmi les 492 existantes – de 10.000 à 20.000 ha à partir du Répertoire national des élus (ministère de l’Intérieur, 2010) complété par les données de sites internet et d’enquêtes par téléphone en 2012 et 2013. L’universitaire avait fait une enquête sociologique en 2012 sur les maires. (AFP)

18 Jan

Strasbourg : Roland Ries lance sa campagne

Les militants socialistes attendaient ce moment, le lancement de la campagne des municipales de Roland Ries. C’est chose faite depuis samedi matin. Des militants prêts à défendre le bilan du maire sortant et livrer le nouveau projet du candidat Ries.

 

Roland Ries lance sa campagne

 

A deux mois des élections municipales, et juste après un sondage qui le donne gagnant, le maire sortant Roland Ries débute une campagne qu’il a souhaité resserrée dans le temps, et dynamique. Il s’appuie pour cela sur une équipe de plusieurs centaines de militants.