« Pour faire entendre le camp des travailleurs », Lutte Ouvrière a décidé de présenter des listes dans les deux principales grandes villes d’Alsace, à Strasbourg et à Mulhouse. Lutte Ouvrière qui appelle à un vote contre le gouvernement et contre le patronat.
Le communiqué de Lutte Ouvrière
Une liste « Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs »
Lutte ouvrière sera présente aux élections municipales à Strasbourg et à Mulhouse afin de faire entendre les exigences des travailleurs face à la bourgeoisie et à ses serviteurs politiques. Des exigences dictées par la situation dramatique du monde du travail et les attaques sans précédent du patronat, bien servi par le gouvernement, hier de droite, aujourd’hui de gauche.
- Les listes Lutte ouvrière défendront le programme nécessaire pour que les travailleurs sauvegardent leurs conditions d’existence.
- Nous dirons que face aux licenciements et fermetures d’usines, il est vital d’interdire les licenciements et de répartir le travail entre tous pour mettre fin au chômage.
- Nous dirons qu’il est urgent d’indexer les salaires, les pensions, les allocations sur la hausse réelle des prix qui n’en finissent pas de laminer le pouvoir d’achat des classes populaires.
- Nous affirmerons qu’il faut abolir le secret des affaires qui permet aux grandes entreprises et à la finance de préparer leurs sales coups dans l’ombre et de masquer les bénéfices éhontés des capitalistes même en période de crise économique.
- L’enjeu de ces élections est politique. Ce seront les premières depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir, il y a près de deux ans, et il est important de ne pas laisser à la droite et à l’extrême droite le monopole de l’opposition.
- Les travailleurs doivent voter pour leur camp en montrant toute la méfiance que méritent ceux qui se prétendent aujourd’hui critiques de Hollande sur sa gauche mais qui avaient cautionné sa prétention à incarner le changement.
- Le vote pour les candidats de Lutte ouvrière sera un vote contre le gouvernement, contre le patronat, un vote qui affirmera que les travailleurs ont leurs propres intérêts à défendre et que, pour cela, « il n’y a pas de sauveur suprême », ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.