Il n’y aura sans doute plus une seule nuance de rose et de vert au conseil départemental du Haut-Rhin où la droite – du bleu clair au bleu marine – a fait un carton dès le premier tour.
Honneur aux seuls vainqueurs alsaciens : Bernadette Groff (UDI) et Daniel Adrian (DVD), conseiller sortant, ont été élus d’emblée dans le canton peu convoité de Brunstatt, devançant très largement le FN et le PS.
La droite classique, composée de l’UMP, de l’UDI et des DVD, affrontera le Front National dans 14 cantons, où elle part favorite.
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Toujours en lice dans 16 cantons, le FN pointe même en tête du premier tour dans quatre cantons. Le second tour semble plus incertain à Ensisheim où il devance de 5 points le vice-président UMP sortant Michel Habig, et à Wittenheim, où il affronte le seul binôme divers gauche encore en lice.
La gauche sort exsangue de ce premier tour. A Mulhouse, le PS est tout simplement effacé de la carte, victime du vote sanction. S’il est qualifié pour le second tour, le binôme composé de l’écologiste Henri Stoll et de la socialiste Nadège Florentz n’arrive qu’en troisième position dans la gigantesque canton de Sainte-Marie-aux-Mines. Le combat s’annonce difficile.
Unser Land a un peu bénéficié de la vague protestataire, mais il n’aura pas d’élu dimanche prochain. Ils enregistrent ses meilleurs scores dans le sud du département : 17,6 à Guebwiller et jusqu’à 24,3 % à Sainte-Louis, le record en Alsace.
