Le redécoupage administratif, qui a fait passer de 44 à 23 le nombre de cantons dans le département du Bas-Rhin, a provoqué le retrait bon gré, mal gré, de nombreux conseillers généraux.
Le départ de 13 conseillers de la majorité
A commencer par le président UMP sortant, Guy-Dominique Kennel, qui a choisi de se concentrer sur le Sénat où il a été élu en septembre dernier.
Au sein de la majorité départementale, 13 conseillers sortants sur 34 quittent ainsi l’assemblée, de leur plein gré (comme Alfred Becker, vice-président du Conseil général en charge du développement du territoire) ou Louise Richert à la Petite-Pierre) ou parce qu’ils auraient été en concurrence sur le même nouveau canton (Pierre Bertrand, Jean-Laurent Vonau, Jean-Michel Fetsch et Richard Stoltz à Wissembourg).
2 socialistes sur 8 quittent le conseil
Chez les socialistes, les Strasbourgeois Robert Herrmann et Henri Dreyfus lâchent aussi ce mandat. Le premier « pour consacrer tout son temps à ses fonctions de président de l’Eurométropole et d’adjoint à la sécurité et à la prévention », le second, qui est conseiller municipal délégué à l’autonomie et aux personnes âgées, pour laisser le champ libre – sur le même nouveau canton de Strasbourg 5 – à Olivier Bitz.
Le retrait des sortants écologistes
Les deux seuls élus écologistes du Conseil général sortant ont décidé eux aussi de passer la main : le maire de Marmoutier Jean-Claude Weil, par choix délibéré, et l’adjointe au maire de Strasbourg Marie-Dominique Dreyssé, en désaccord avec la stratégie d’autonomie d’Europe Ecologie Les Verts.