Il a annoncé son intention d’associer l’opposition de gauche au fonctionnement de son exécutif, et a proposé au gouvernement un « partenariat » pour lutter contre le chômage et expérimenter de nouveaux transferts de compétences.
M. Richert, 62 ans, dont la liste s’était largement imposée le 13 décembre avec 45,37% des voix contre 37,39% à celle conduite par Florian Philippot (FN) et 17,24% au candidat de gauche, Jean-Pierre Masseret, a recueilli sans surprise 102 voix sur 169 élus, contre 46 à M. Philippot.
Promettant de « faire du Grand Est un laboratoire de la démocratie territoriale », le président sortant de la région Alsace a également promis une gestion « décentralisée », qui ne sera pas pour autant une « juxtaposition » des trois anciennes régions désormais fusionnées. Si Strasbourg sera la capitale du nouveau territoire, « nous jouerons la carte des complémentarités » avec Metz et Châlons-en-Champagne, a-t-il promis.