Comme dans le Bas-Rhin, Philippe Richert obtient la majorité absolue dans le Haut-Rhin au second tour (51,8 %), alors qu’il avait placé Florian Philippot en tête au premier tour et donné son meilleur score au parti régionaliste Unser Land, qui contestait la réforme territoriale. Un sursaut républicain dans un département traditionnellement à droite.
Les villes dirigées par la droite donnent sans surprise le président sortant du Conseil régional d’Alsace très largement en tête : Colmar (59,13 %), Mulhouse (56,03) et Saint-Louis (56,30 %). Mais il obtient aussi 50,74 % à Dannemarie, commune dont le maire Paul Mumbach est dans la mouvance régionaliste.
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L’appel au vote blanc lancé par les leaders régionalistes ne semble pas avoir été entendu, puisque seulement 2,75 % des électeurs haut-rhinois ont voté blanc. Une majorité des contestataires du premier tour – ceux qui sont hostiles à la grande région – a sans doute préféré faire barrage au Front National. La tête de liste haut-rhinoise d’Unser Land Nadia Hoog s’est d’ailleurs réjouie, sur France 3, de l’échec du FN.
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Avec 36,3 % des suffrages, le Front National améliore légèrement son résultat du premier tour (34,73 %), mais il gagne 24 000 voix entre les deux tours. Florian Philippot réalise ses meilleurs scores à Ungersheim (52,38 %) et à Wittelsheim (48,99 %), deux communes du Bassin Potassique.
La liste de Jean-Pierre Masseret obtient 11,23 % des suffrages, deux points de mieux qu’au premier tour. Le leader du PS haut-rhinois Antoine Homé s’était distingué en Alsace par un soutien appuyé au président sortant du Conseil régional de Lorraine qui avait choisi « l’affrontement plutôt que l’évitement ». Une « stratégie validée par les urnes » a-t-il commenté après l’annonce des résultats.
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