01 Déc

Régionales : un sondage donne le FN victorieux dans le Grand Est en cas de triangulaire

sondageLe numéro deux du Front national Florian Philippot pourrait sortir vainqueur (35,5%) d’une triangulaire avec Les Républicains (34,5%) et la gauche (30%) au second tour des régionales dans le Grand Est, selon un sondage Elabe publié mardi.

Alors que de précédents sondages donnaient le frontiste au coude-à-coude avec Philippe Richert, candidat des Républicains en Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes
(ALCA) et président de la Région Alsace, Florian Philippot l’emporterait d’un point, avec toutefois une marge d’erreur de plus ou moins 3%, selon ce sondage réalisé pour Le Echos, Radio Classique et le promoteur immobilier Alila.

En cas de retrait de la gauche au second tour, Philippe Richert l’emporterait avec 56% face à Florian Philippot (44%), une hypothèse toutefois exclue à ce stade par la tête de liste socialiste, le président de la région Lorraine Jean-Pierre Masseret.

Au premier tour, le FN devancerait de 6 points la liste LR-UDI-Modem de Philippe Richert (28% d’intentions de vote), et de 14 points la liste PS (20%). Jean-Pierre Masseret parviendrait à améliorer son score au deuxième tour de dix points dans l’hypothèse d’une fusion avec EELV et le Front de gauche, crédités respectivement de 5% des intentions de vote au premier tour.

Les régionalistes alsaciens d’Unser Land, alliés au Parti lorrain, au Parti mosellan ainsi qu’à des écologistes indépendants champardennais sont crédités de 3%, autant que Debout la France. Lutte Ouvrière et l’Union populaire républicaine ne devraient pas dépasser les 1%.

Par rapport aux précédents sondages réalisés dans la région, le FN marque une légère progression des intentions de vote au premier tour, tandis que Philippe
Richert est en net recul: un précédent sondage BVA le donnait à 34% au premier tour. Le candidat du PS était alors seulement crédité de 17% d’intentions de vote au premier tour. Le sondage a été réalisé entre les 26 et 30 novembre auprès de 1.000 personnes interrogées sur internet, selon la méthode des quotas. (source AFP)