24 Oct

Les Alsaciens sont les plus mécontents du redécoupage territorial

acal La réforme territoriale est rejetée par la majorité des habitants d’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine selon un sondage réalisé par BVA. Et les Alsaciens sont les plus mécontents de ce redécoupage, avec 78% d’entre-eux se déclarant insatisfaits.

Les Alsaciens sont les plus insatisfaits
Seuls 24% des habitants d’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine se déclarent satisfaits du nouveau découpage de la France en 13 régions, contre une majorité de 65% qui se disent pas satisfaits, dont 39% pas du tout satisfaits. Ce taux de satisfaction est le plus faible enregistré parmi les habitants des 12 régions métropolitaines interrogés.
Dans le détail, on observe que ce sont les Alsaciens qui sont les plus mécontents de ce redécoupage, 78% se déclarant insatisfaits.
Les Lorrains et Champardennais, bien qu’également majoritairement insatisfaits, sont un peu plus nombreux à se déclarer satisfaits (respectivement 30% et 29%).
En ce qui concerne la fusion de leurs 3 régions, 27% des habitants d’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine se montrent satisfaits, dont seulement 15% des Alsaciens, 33% des habitants de Champagne-Ardenne et 34% des Lorrains.

Et Strasbourg, capitale de l’ACAL ?
Concernant le choix de Strasbourg comme capitale de la nouvelle région, 44% des habitants de la future région trouvent qu’il s’agit plutôt d’une bonne chose contre 40% qui trouvent qu’il s’agit plutôt d’une mauvaise chose. Les Alsaciens sont particulièrement satisfaits de cette désignation (81%) tandis que les Lorrains (29%) et plus encore les Champardennais (21%) ont des jugements beaucoup plus négatifs.

Le document complet de BVA

Le sondage de BVA
Cette enquête a été réalisée par l’Institut de sondage BVA du 6 au 14 octobre 2015 par Internet. Echantillon de 1359 habitants de la région AlsaceChampagne-Ardenne-Lorraine, issu d’un échantillon de 12 408 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée dans chaque région par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et de l’interviewé, département de résidence
et catégorie d’agglomération.