Avant, elles étaient 10. 8 dans le Bas-Rhin, 2 dans le Haut-Rhin. Désormais, les femmes sont 40. 23 dans le Bas-Rhin, 17 dans le Haut-Rhin. A parité avec les hommes. Une véritable révolution dans les assemblées départementales.
Mais qui sont-elles, ces femmes qui ont brisé le plafond de verre, grâce au nouveau mode de scrutin binominal mixte ?
Toutes ces conseillères départementales, à l’exception d’une seule (Françoise Pfersdorff, élue à Strasbourg 4-Robertsau-centre-nord) sont des élues locales ou l’ont été :
- 11 sont maires de communes rurales, 1 est ancienne maire.
- 19 sont des adjointes au maire, parfois de grandes villes comme Strasbourg et Mulhouse, et 1 est une ancienne adjointe.
- 4 sont conseillères municipales (3 dans la majorité, 1 dans l’opposition).
- Enfin, 5 (4 dans le Bas-Rhin, 1 dans le Haut-Rhin) d’entre elles sont des conseillères départementales sortantes.
Autant dire qu’elles ont déjà quasiment toutes une réelle expérience de la vie locale et de la proximité, raison d’être (encore) des conseils départementaux.
On les a peu entendues pendant la campagne, souvent dans l’ombre d’un élu sortant forcément plus connu. Désormais, leurs premiers pas sont très attendus dans les assemblées. Mais quelles responsabilités auront-elles ?
Brigitte Klinkert, la plus ancienne – élue en 1994, était vice-présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin. Elle aurait pu légitimement prétendre à la présidence, mais elle s’est effacée derrière son binôme Eric Straumann.
Leur première apparition à la télé, c’était dimanche soir…
Portrait d’Emilie Helderlé, nouvelle conseillère départementale de Sainte-Marie-aux-Mines