« On a marché ensemble dans la fraternité, il faut désormais que ces échanges se traduisent par des propositions qui concernent par exemple l’éducation, les prisons, le « vivre ensemble », a déclaré le maire de Strasbourg, en marge de ses voeux à la presse.
Selon M. Ries, l’initiative strasbourgeoise est une première en France. « J’espère que ceux qui étaient prêts à marcher pour ces idées, soient prêts aussi à penser et à faire des propositions » pour éviter que ne se reproduisent des événements comme les attentats de la semaine dernière, a-t-il dit.
La ville pourrait ainsi organiser des tables rondes sur des thématiques particulières, comme l’instruction civique, ou favoriser des initiatives comme celles d’avocats qui se disent prêts à aller parler dans les écoles de la déclaration universelle des droits de l’Homme. « Le mouvement doit être diversifié dans ses contenus et son organisation », a souligné le maire. Selon son entourage, ces propositions pourraient être synthétisées à l’issue d’une grande conférence citoyenne dans un délai d’un mois.
Plusieurs rassemblements ont réuni des Strasbourgeois depuis les attentats de la semaine dernière. Le plus important d’entre eux, dimanche, a réuni 45.000 personnes dans la capitale alsacienne, siège du Conseil de l’Europe, de la Cour européenne des droits de l’Homme et du Parlement européen.