01 Oct

Entretien avec Jeremy Prince, le (nouveau) patron de Sigfox

Exclusif. Depuis son arrivée à la tête de Sigfox il y a 8 mois, Jeremy Prince s’exprime pour la première fois dans un grand média. Pour France 3 Occitanie, il précise la stratégie du leader mondial des réseaux IoT basé à Labège aux portes de Toulouse. 

Jérémy Prince, PDG de Sigfox depuis février 2021 © Sigfox

Chemise blanche sans cravate, un sourire omniprésent, la voix posée,… à 47 ans, Jeremy Prince est le successeur de l’emblématique Ludovic Le Moan, co-fondateur de Sigfox. Le passage de témoin avait provoqué un coup de tonnerre dans l’écosystème numérique toulousain en février 2021.

Après une année 2020 difficile pour la pépite de Labège, le nouveau CEO veut rassurer et préciser la stratégie de Sigfox. Entretien exclusif.

Qui est Jeremy Prince ?

Malgré ses origines anglaises, Jeremy Prince est un « Toulousain » qui revient sur les terres de son enfance. « Après avoir grandi à Corronsac (Haute-Garonne), je suis diplômé de Sciences Po Toulouse (..) puis d’un DEA de Droit International à Montpellier« .

« Je connais bien l’Occitanie mais avec un côté anglo-saxon » résume Jeremy Prince.

Après ses études, il multiplie les expériences professionnelles dans les secteurs du numérique et de la télévision, notamment chez Index Multimédia, M6 Web, C.Productions et Mikros.

En 2018, il fait la connaissance de Ludovic Le Moan. Ce dernier le recrute comme Chief Strategy Officer (CSO) et l’envoie en 2019 à Dallas superviser Sigfox aux Etats-Unis.

Comment s’est passé la transition avec Ludovic Le Moan ?

« Ca n’a pas été compliqué du tout. Pour être transparent, le jour où il m’a recruté (..) il m’a dit « de toute manière, à terme, j’ai initié le projet et c’est une société magnifique. Mais ça arrive à une étape où ce n’est plus moi (..) Je vais prendre du recul. C’est pourquoi, je veux faire rentrer de nouvelles personnes » raconte Jeremy Prince.

« En 2021, il y a eu un processus de recrutement. D’abord à l’externe puis à l’interne. J »étais le seul candidat en interne avec le soutien des managers » poursuit-il.

En 2020, Sigfox a lancé un plan sauvegarde de l’emploi. Est-il terminé ? 

« Il est terminé » assure le nouveau patron de Sigfox. « Ca a été une phase compliquée. Il fallait se réorganiser. La Covid a eu un impact sur le court terme ».

« Le PSE est terminé. Il a concerné 45 salariés dont 25 départs volontaires » détaille Jeremy Prince.

Cependant la crise sanitaire « a permis de voir l’intérêt de l’IoT » estime-t-il. Exemple « avec la mesure de qualité de l’air ou la télérelève (..). La Covid sera un accélérateur de l’IOT« .

© Sigfox

Comment se porte Sigfox aujourd’hui ?

« Sigfox se porte plutôt bien. On a traversé, comme tout le monde, la Covid (..) avec une activité économique réduite, un télétravail où on ne se voyait pas,.. »

« Effectivement, on n’a pas fait d’interview. On est resté discret quelques mois car on a décidé de se recentrer sur soi. Toute l’équipe a pris le temps de réfléchir cinq minutes pour savoir ce qu’on fait, où on va. Sigfox ne change pas de direction. Sigfox continue de tracer sa route » poursuit Jeremy Prince.

« Sur les six derniers mois, on a ouvert notre réseau sur l’Inde, soit 75 pays. (..) A l’exception de la Chine, on couvre les pays les plus importants au niveau économique mondial » se félicite le nouveau patron.

Sigfox a vendu son réseau allemand. Qu’en est-il pour la France et les Etats-Unis ? 

Depuis le début, Sigfox passe par des opérateurs locaux pour déployer sa technologie à l’exception de trois pays : la France, les Etats-Unis et l’Allemagne.

« Pour des raisons de timing, on n’a pas voulu passer par le process de Sigfox opérator, on a alors décidé de commencer tout seul pour ensuite revenir à notre stratégie de départ » explique Jeremy Prince.

Sur la vente des réseaux Sigfox : « Ce n’est pas un changement de stratégie » martèle le dirigeant.

« Aujourd’hui, le marché décolle. On veut que chacun se concentre sur sa mission principale. C’est pourquoi on a vendu le réseau allemand. On a projet de faire de même aux Etats-Unis et en France« .

Ce dossier, Jeremy Prince le connait bien car il est en charge de ces réseaux propriétaires depuis trois ans. La procédure de vente est en cours.

© Sigfox

Quels sont les autres projets de Sigfox ?

« On a signé un contrat significatif dans le domaine du tracking pour connecter 1 million de palettes en Asie. Cela valide notre stratégie. Il y a une erreur que font souvent les gens, c’est de considérer l’IoT comme un seul marché. En réalité, l’IoT, ce sont différents segments avec des cas d’usages différents et des technologies différentes. Notre force a été d’identifier les segments où on a des avantages concurrentiels ». 

« Sigfox, c’est avant tout le tracking et le monitoring » précise Jeremy Prince. 

Par ailleurs, « notre axe est de continuer à développer la R&D sur les cinq prochaines années pour travailler sur des devices [dispositifs en Anglais] de moins en moins chers (..) L’objectif est d’arriver à l’ultra low-cost ».

Enfin, Sigfox veut limiter son impact environnemental. « C’est beau d’avoir des centaines de millions de devices mais il faut travailler sur cette dimension écologique. On est en phase de prise de conscience ».

Sigfox va-t-il rester à Labège ? 

« Sigfox va rester à Labège » conclut Jeremy Prince.

Propos recueillis par Julien Leroy

27 Sep

Toulouse : 3 (bonnes) raisons pour se rendre à la Mêlée Numérique 2021

© La Mêlée Numérique

La Mêlée numérique 2021 ouvre ses portes ce lundi 27 septembre au Quai des savoirs à Toulouse. C’est l’un des plus anciens salons Français dédié à l’innovation numérique. 430 intervenants seront présents jusqu’au 2 octobre.

Voici 3 bonnes raisons pour s’y rendre.

C’est un rdv (immanquable) pour un passionné du numérique…

En 21 ans, la mêlée numérique est devenu le rendez-vous incontournable pour l’écosystème numérique de la région toulousaine. C’est LE salon des professionnels du numérique en Occitanie. Toute la semaine, l’événement propose des forums, des tables rondes et des conférences sur des thématiques liées à la transformation numérique. Le programme complet à retrouver sur le site officiel.

L’un des temps forts sera la « Tech Transition » prévu le mardi 28 septembre. La Mêlée et la French Tech Toulouse proposent à l’ensemble des acteurs de l’écosystème « de se retrouver sur un temps festif et convivial pour provoquer les opportunités de rencontres ».

Une keynote avec Luc Julia est également organisé le 30 septembre à 9h30. Ce Toulousain est le co-fondateur de Siri, l’assistant vocal d’Apple. Il viendra parler  d’intelligence artificielle. 

A ne pas rater l’intervention de Baptiste Robert, l’un des experts Français sur le piratage informatique. A écouter le 29 septembre à 10h45 sur place ou en live streaming.

Enfin, les trophées « Hero Numericus » et « Femina Numerica » seront remis dans la soirée du 30 septembre. Ils célèbrent les meilleurs ambassadeurs 2.0 de la région Occitanie.

Pour trouver un emploi dans le numérique…

Si le secteur du numérique vous attire, c’est l’occasion de faire un petit tour pour trouver (éventuellement) un job. Le vendredi 1er octobre, la Mêlée numérique organise une nouvelle édition du JobsTIC. Il s’agit d’une journée dédiée à l’emploi et la formation dans le secteur de l’innovation. Plus d’info par ici.

Pour promouvoir le numérique au féminin

La Mêlée de Toulouse lance au mois de septembre, son programme “Numérique pour Elles”. L’objectif est de sensibiliser et de former les femmes vers les métiers du numérique. En effet, seulement 8 % des startups en France sont créées par des femmes. Le vendredi 1er octobre marquera le premier temps fort de ce parcours d’accompagnement.

Julien Leroy

21 Sep

Les robots Toulousains de Wyca lèvent 1,6 million d’euros !

Le robot Elodie © Wyca

Basée à Toulouse, la start-up Wyca Robotics vient de boucler sa deuxième levée de fonds de sa jeune histoire.

Spécialisée dans la robotique indoor, elle est parvenue à réunir 1,6 million d’euros auprès de « M Capital, de ses investisseurs historiques, de la BPI et de ses partenaires bancaires » précise la direction. 

Ce tour de table va permettre à Wyca d’accélérer son développement en France et à l’international. La jeune pousse prévoit également de doubler ses effectifs en 2022. A ce jour, la société compte 12 collaborateurs. 

« Cette levée de fond est une étape importante de notre développement (..). Notre véhicule autonome Elodie a rencontré un vif succès et a démontré son efficacité dans des environnements dans lesquels circulent des personnes tels que les magasins ou les ateliers. Nous avons maintenant les moyens d’accélérer notre présence sur le marché et transformer notre leadership technologique en succès commerciaux » a réagit Patrick Dehlinger, le CEO de WYCA Robotics.

Née en octobre 2015, Wyca est spécialisée dans les robots indoor à navigation autonome. En 2019, la start-up dévoile « Elodie », un robot universel qui peut cohabiter avec n’importe quel collègue robotique. Une innovation unique au monde. Wyca sera présent au salon de l’industrie « SIANE », les 19, 20 et 21 octobre 2021 au MEET de Toulouse. 

Julien Leroy

15 Sep

Toulouse : lancement d’un webinaire sur le numérique au féminin

© MaxPPP

La Mêlée de Toulouse lance au mois de septembre, son programme “Numérique pour Elles”.

L’objectif est de sensibiliser et de former les femmes vers les métiers du numérique.

En effet, seulement 8 % des startups en France sont créées par des femmes. Par ailleurs, elles occupent 30 % des emplois du numérique.

Le premier temps fort débutera par une table ronde ce vendredi 17 septembre 2021 à 11h00 sur YouTube. Les intervenants échangeront sur plusieurs thématiques telles que les structures d’accompagnement, comment inciter les femmes à se lancer ou la découverte de l’écosystème de start-up.

Parmi les invitées : Valérie Letard (gérante de La Compagnie du Code), Sophie Sellerian (Directrice Générale Adjointe du Groupe Ynov), Baptiste Dufour (Responsable communication & marketing digital POP School) et Sabine Carillo-Begon, (consultante et membre de la commission femmes et Numérique).

Le programme se déclinera ensuite en deux parcours. L’un pour les adultes. L’autre pour les jeunes filles.

« Durant 4 mois, une série de rendez-vous seront proposés à chaque parcours. On aura à la fois des ateliers ludiques, un forum de recrutement ou des rencontres avec des personnalités » explique Audrey Drugeon, responsable du projet à La Mêlée.

La formation est ouvert à toutes les femmes. Inscription obligatoire pour assister aux évènements.

Plus d’info sur https://numeriquepourelles.fr/

Julien Leroy

11 Sep

Toulouse : le TFC se lance dans l’art numérique du football

Le Toulouse Football Club propose à ses supporters de collectionner des œuvres d’arts numériques NFT. C’est le premier club de Ligue 2 à se lancer dans ce nouveau marché.

© TFC

Depuis 2020, l’art numérique explose un peu partout et notamment dans le sport. Un essor devenu possible grâce au NFT (« non fongible tokens » en anglais). Il s’agit d’un certificat d’authenticité des œuvres digitales utilisant la technologie Blockchain. Un NFT peut être acheté, collectionné, échangé ou vendu,.. comme une cryptomonnaie.

Après le LOSC et le PSG, c’est au tour du TFC de lancer, en septembre 2021, sa première collection de NFT. C’est le premier club de Ligue 2 à le faire.

Une œuvre NFT © TFC

Le club Toulousain invite ainsi ses fans, ses supporters et les artistes à créer des œuvres uniques et à les partager sur « Golden Goals », une plateforme dédiée à l’art numérique du football. 

« Vous pourrez collectionner, acheter, échanger des moments et des souvenirs de votre club. Vous posséderez ainsi un titre de propriété qui authentifiera votre NFT. Ces photos, vidéos, souvenirs, posters, images seront autant de pièces qui tisseront un lien indéfectible entre vous et votre club de cœur » précise le TFC.

Les Violets proposent également un concours #Airpod pour gagner ses premiers NFTs.

L’objectif de cette innovation est « de proposer de nouvelles expériences à nos supporters » explique Sebastien Duhamel, directeur Marketing et de la communication au TFC. Cela « permettra à notre public de s’approprier une partie de l’histoire du TéFéCé ».

En France, le LOSC de Lille a été le premier club de football à se lancer, en juillet 2021, dans ce marché de l’art numérique.

Julien Leroy

10 Sep

Créer sa start-up à Toulouse quel que soit son milieu social

© Bruno Levesque / MaxPPP

C’est l’objectif du programme « Tremplin » lancé par la French Tech Toulouse.

Cela « permet à des jeunes issus des quartiers difficiles, en situation de handicap ou des étudiants boursiers d’accéder à l’entreprenariat » précise Guillaume Martin. Sa société Pictarine (l’un des leaders de l’impression photo sur mobile aux… USA) est marraine de l’opération. Les réfugiés et les pupilles de l’Etat sont également concernés.

French Tech Tremplin se compose de deux volets. Soit être accompagné pour créer son entreprise, soit être immergé dans l’écosystème de la ville rose. Plusieurs incubateurs et jeunes pousses sont impliqués dans cet accompagnement inédit.

L’objectif est de « promouvoir la diversité et l’égalité des chances » complète l’équipe de la French Tech Toulouse.

Lancé en 2019, le programme a déjà permis l’éclosion de quelques pépites numériques. Exemple avec Dr Conso. Cette plateforme recense tous les commerces, services et associations qui permettent de consommer responsable et près de chez soi.

Pour être sélectionné, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 septembre 2021 sur la page de la French Tech Tremplin.

Julien Leroy

06 Sep

A Toulouse, une salle de réalité virtuelle propose un concept unique

« Vous avez un jour rêvé de rentrer dans votre jeu vidéo favori ? EVA transforme ce rêve en réalité » résument les fondateurs des salles de réalité virtuelle EVA. Avec leur concept unique, ils veulent révolutionner le secteur du gaming. Leur première salle en Occitanie vient d’ouvrir à Toulouse.

© EVA

« Oubliez tout ce que l’on a pu entendre sur la réalité virtuelle » assure Jean Mariotte, l’un des 3 fondateurs d’EVA. Avec deux autres amis, ils ont crée une technologie VR « unique au monde », qui marie le gaming et l’eSport. 

Concrètement, les joueurs se déplacent dans une arène de 500 m², muni d’un casque VR, d’un ordinateur en sac à dos et d’un fusil connecté. Ils sont ensuite immergés dans un monde post-apocalyptique ou sur la planète Mars. Chaque univers est crée spécialement par la société. Sensations garanties.

Présenté pour la première fois à la Paris Games Week 2019, EVA a mis plusieurs années pour finaliser son innovation.

© EVA

Aujourd’hui, la startup veut envahir les quatre coins de la France. Les 9 premières salles dont Toulouse, ont ouvert leurs portes cet été. « 30 salles sont prévues » précise Jean Mariotte. En Occitanie, la prochaine verra le jour à Montpellier. 

Dans la ville rose, EVA a posé ses valises dans le quartier de Montaudran. Comptez 19€/personne pour une première expérience de 40 min (réservation sur le site eva.gg)

A terme, EVA veut organiser des tournois autour de son concept. Une compétition entre étudiants Toulousains est prévue pour janvier 2022. « On envisage également de lancer une ligue nationale ou un open de France d’ici un an » précise la société.

Depuis 4 ans, les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en France et en Occitanie. Le premier établissement français a ouvert ses portes à Toulouse, en février 2016Après avoir attiré les passionnés de jeux vidéo, le secteur tente aujourd’hui de séduire le grand public avec des expériences virtuelles inédites. 

Julien Leroy

03 Sep

IoT : Près de Toulouse, Sigfox signe un partenariat avec Google

© Sigfox

Depuis quelques mois, Sigfox retrouve des couleurs. Depuis Labège (Haute-Garonne), le leader mondial des réseaux IoT annonce ce jeudi 2 septembre 2021, un partenariat avec Coral, la plateforme de Google spécialisée dans l’intelligence artificielle. 

Coral (aussi connu sous le nom de Edge AI) est une boite à outil qui propose des composants matériels, des logiciels et des modèles précompilés pour créer des appareils avec une IA locale. Elle est destinée aux férus de nouvelles technologies mais aussi aux entreprises. 

La technologie Sigfox va ainsi rejoindre le programme de la plateforme. Cela permettra aux utilisateurs de Coral de bénéficier du réseau 0G du groupe Toulousain.

« Le programme partenaires de Coral a pour but d’élargir l’écosystème d’Edge AI en créant des partenariats afin de pouvoir gérer un plus large éventail de solutions industrielles, IoT, ou basées sur le Cloud en permettant le déploiement sur ces modules en périphérie. Cela est possible notamment grâce à l’ajout de Sigfox à notre écosystème, qui permet aux ingénieurs d’utiliser le réseau 0G de ce dernier, facilitant ainsi la collecte et la diffusion de données de qualité à distance, tout en capitalisant sur la faible consommation d’énergie et la faible connectivité (..) » précise Ajay K. Nair, Product manager chez Google.

Pour Sigfox, ce nouveau partenariat avec le géant Américain est une bonne nouvelle en matière de développement économique.

« Après avoir signé un partenariat avec Google Cloud plus tôt cette année, nous sommes ravis de débuter cette collaboration avec Coral et nous avons hâte de développer de nouvelles solutions qui aideront de nombreuses industries à exploiter le plein potentiel de leurs données » ajoute Guillaume Simenel, VP Product and strategic partners chez Sigfox.

Depuis 2010, Sigfox tisse sa toile mondiale d’objets connectés. Grâce à son réseau « 0G » à bas coût et à basse consommation, l’entreprise de Labège couvre aujourd’hui 72 pays avec 18 millions d’objets IoT. Dirigée depuis peu, par Jeremy Prince, la société possède également des bureaux à Madrid, Munich, Boston, Dallas, Dubaï, Singapour, Sao Paulo et Tokyo.

Julien Leroy

 

31 Août

Toulouse : Voici la plateforme pour trouver un joueur, un coach ou un terrain de tennis

Hors club, difficile de trouver un terrain de tennis, un partenaire de jeu ou un moniteur. C’est pourquoi deux Toulousains ont eu l’idée de créer « Coach & Court ». La plateforme met en relation gratuitement les passionnés des sports de raquette et leur indique le terrain le plus proche.

© MaxPPP

Lorsque vous êtes passionnés de tennis, de badminton ou de padel, comment trouver (facilement) un partenaire de jeu ou un terrain ?

Deux moniteurs de tennis de Toulouse, Patrick Welschbillig et Fabien Maurey, ont eu l’idée de créer « Coach & Court ». 

« Il s’agit d’une plateforme qui permet à tous les pratiquants de sports de raquettes de trouver un partenaire de jeu » résume Patrick Welschbillig, co-fondateur de Coach & court

Entièrement gratuit, il suffit simplement de compléter son profil avec son niveau, sa localisation et ses disponibilités. « Une fois trouvé, on rentre directement en contact via une messagerie interne » poursuit Patrick Welschbillig. 

« Coach & Court » recense également les terrains accessibles. Un travail de cartographie réalisé par les deux concepteurs. Pour le moment, la plupart des adresses sont localisés à Toulouse. 

Autre fonction du site : trouver un professeur de tennis afin d’améliorer son coup droit. « On invite tous les coach à s’inscrire pour proposer des cours particuliers ». Une solution qui peut leur permettre de toucher une nouvelle clientèle (tourisme de passage, amateurs non licenciés,…).

« Coach & court » s’adresse d’abord aux passionnés non-inscrits dans un club. Mais les concepteurs veulent élargir à toute la communauté des sports de raquettes. « Un club peut créer son propre espace afin de mettre en relation ses adhérents et organiser des matchs« . 

Née à Toulouse en mars 2021, la plateforme a dû d’abord subir le couvre-feu et le troisième confinement. Mais aujourd’hui, le duo Toulousain vise au-delà des 200 utilisateurs déjà inscrits. Il cherche actuellement des subventions pour développer une version sur smartphone. « Nous aimerions également organiser des tournois ou des animations entre utilisateurs« . Une extension sur l’ensemble des régions françaises est également dans les cartons.

Plus d’info sur https://coachncourt.com/

Julien Leroy

26 Août

A Toulouse, l’incubateur Nubbo cherche ses nouvelles pépites de l’innovation

© Nubbo

A l’occasion de ses 20 ans, l’un plus anciens incubateurs de France recherche actuellement sa nouvelle promo de startups.

« Orientation B2B, implantation et innovation sont les critères principaux de sélection » précise l’équipe de Nubbo. Les lauréats seront accompagnés jusqu’à la fin de l’année 2021.

Les porteurs de projet peuvent également « s’inscrire au workshop de préincubation : Lancer sa startup en B2B » afin de tester la faisabilité de leur projet jusqu’au 3 septembre.

Nubbo, l’un plus anciens incubateurs de France

Quel est le point commun entre les start-up Antabio, Ilek, MyFeelBack et Naïo Technologies ? Réponse : Nubbo.

Depuis octobre 2000, cet incubateur public accompagne des projets innovants dans divers domaines. En l’espace de deux décennies, la structure a aidé plus de 280 entrepreneurs en Occitanie, dispensé 50 000 heures de conseils, investi 10 millions d’euros et servi 240 000 cafés ! 

En février 2021, sa directrice, Anne-Laure Charbonnier, nous avait accordé une interview sur l’évolution des startup en Occitanie. A (re)lire par ici. 

Julien Leroy