31 Mai

Si l’ordinateur du futur se trouvait en Occitanie ? 

Objet indispensable de notre quotidien et professionnel, l’ordinateur, peu esthétique, a pourtant du mal à trouver sa place dans notre environnement. C’est pourquoi deux startups d’Occitanie, Kubb et Weezyo veulent réinventer le secteur du PC.

© Kubb

De Toulouse à Montpellier, deux jeunes pousses prennent le parti de casser les codes de l’informatique actuelle en proposant des ordinateurs 100 % français et au design épuré.

Le pionnier Kubb à Toulouse

Premier exemple avec Kubb, le premier ordinateur toulousain

Du haut de ses 12 cm, sa forme de cube révolutionne (enfin) l’unité centrale, souvent critiquée pour ses couleurs grisonnantes et son encombrement. 

Kubb veut ainsi surfer sur le succès des produits d’une marque à la pomme : compacts, beaux et performants.

Et cela semble fonctionner ! Après 3 ans de commercialisation, il a été vendu à quelques milliers d’exemplaires. 

Au moment de son lancement en 2014, une de nos équipes de France 3 Toulouse avait visité les coulisses de ce pionnier français :

La goutte d’eau de Montpellier

A Castelnau-le-Lez, près de Montpellier, l’ordinateur Weezyo surfe sur le même concept. 

En créant un PC en forme de goutte d’eau, l’innovation offre deux écrans.

Ce qui permet d’avoir davantage d’espace bureautique. Comme pour Kubb, l’utilisateur peut choisir la couleur de la coque afin de l’adapter à sa décoration. 

Weezyo prépare également une gamme d’ultra portable. 

Une des équipes de France 3 Montpellier a pu rencontrer le concepteur de cet ordinateur nouvelle génération sortie en 2018 :

Julien Leroy

25 Mai

Spectacle de magie augmentée au festival des arts numériques de Saint-Orens

Moulla est le précurseur de la magie augmentée. Il mêle numéro traditionnel et réalité virtuelle. L’illusionniste parisien était de passage ce jeudi 24 mai, au festival des arts numériques de Saint-Orens. 

© Moulla

La 2e édition du festival des arts numériques de Saint-Orens près de Toulouse, s’est ouvert ce jeudi 24 mai pour 3 jours de démonstration. 

A cette occasion, les organisateurs ont invité le magicien Moulla (de son vrai nom Moulla Diabi)

Cet illusionniste parisien précurseur est un spécialiste de la magie augmentée. Cela consiste à mélanger magie et nouvelles technologies. Et le résultant est tout simplement bluffant. Il est ainsi capable de rendre réel un parapluie affichée sur un écran.

C’est la première fois que son spectacle « Miracles » était joué dans la région toulousaine. 

Une équipe de France 3 Toulouse (Yann D’Amontloir et Eric Foissac) l’a rencontré : 

>> Plus de vidéos sur ce magicien 2.0 sur sa chaine YouTube : cliquez ici

Julien Leroy

16 Mar

A Toulouse, un collège propose un club digital pour éduquer les adolescents aux réseaux sociaux

Comment aider les adolescents à repérer les Fake News et à se protéger sur les réseaux sociaux ? Pour y remédier, le Conseil départemental de Haute-Garonne propose actuellement des séances d’information dans les collèges. Exemple avec le club digital de Berthelot à Toulouse.

© Eric Froissac / France 3 Toulouse

Dans un monde de plus en plus digital, les adolescents sont de très gros consommateurs de réseaux sociaux. Ils sont ainsi exposés à la surexposition et à la manipulation des informations en ligne.

Pour y remédier, les équipes pédagogiques des collèges de Haute-Garonne proposent des séances de sensibilisation et d’information. L’objectif est de donner des repères et des bases de connaissance pour protéger les données personnelles et éviter de relayer des Fake News (fausses informations).

Exemple au collège Marcelin Berthelot de Toulouse qui a ouvert un club digital. Un midi par semaine, les collégiens multiplient les exercices pratiques avec des enseignants.

D’ici la fin de l’année scolaire, 2000 actions de ce type toucheront 60.000 élèves des collèges de Haute-Garonne.

Une équipe de France 3 (Yann-Olivier d’Amontloir et Eric Foissac) ont pu suivre la séance de ce mardi 14 mars :

Julien Leroy

13 Mar

Toulouse : la start-up Brico Privé recrute 50 personnes et agrandit son siège

Tout va bien pour la start-up « Brico Privé » installée à L’Union, près de Toulouse. Le leader français des ventes privées en ligne dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison, va agrandir ses locaux et ouvre 50 postes.

© Brico Privé

© Brico Privé

Brico Privé est l’une des success story du numérique toulousain. Créé en 2012, la start-up est aujourd’hui le premier site web français spécialisé dans les ventes privées dédiées au bricolage, jardinage et aménagement de la maison. Fin 2017, elle affichait un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros. 

Si bien que la société a du agrandir son siège historique de L’Union en périphérie de Toulouse. Après plusieurs mois de chantier, Brico Privé vient de finir une extension de 600 m².

« Au départ, nous cherchions de nouveaux locaux mais nous avons pris la décision de rester sur l’Union pour des raisons pratiques. Nous sommes tout proches de la rocade et du métro, nos salariés ont pris leurs habitudes de transport, (..). L’extension nous a parue alors la solution la plus adaptée » explique Julien Boué, président de Brico Privé.

Cette nouvelle superficie va surtout permettre d’accueillir les futurs recrutements. Brico Privé cherche 50 collaborateurs d’ici la fin de l’année.

« Tous les services sont concernés par cette nouvelle vague de recrutement. Du pôle achat en passant par la création de nouveaux services data et intelligence artificielle, nous souhaitons renforcer nos équipes à tous les niveaux pour permettre une meilleure maîtrise des performances avec nos marques partenaires » confie Marc Leverger, co-fondateur.

A terme, l’e-commerçant du bricolage comptera 200 salariés.

Pour les candidats potentiels, toutes les offres sont sur www.bricoprive.com.

Julien Leroy

Le « France Digitale Tour » fait étape (pour la première fois) à Toulouse

Pour la première fois, le tour de France Digitale passe à Toulouse, ce jeudi 15 mars. Cette association nationale de startups et fonds d’investissements, organise une journée de conseils et de rencontres pour aider les jeunes pousses du numérique.

© France Digitale

© France Digitale

L’une des plus importantes associations nationales d’entrepreneurs et d’investisseurs du numérique, France Digitale, fait étape à Toulouse ce jeudi 15 mars dans les locaux de la Mêlée Numérique. 

La journée (gratuit) s’adresse essentiellement aux start-up, aux entrepreneurs qui se lancent dans l’aventure et aux fonds d’investissement.

L’objectif de France Digitale est de rencontrer, d’aider et de conseiller les acteurs de écosystème numérique toulousain.

La matinée sera consacrée aux échanges entre les startupeurs, les élus locaux et les membres du bureau de France Digitale. Puis, l’après-midi sera dédiée aux rencontres entre jeunes pousses et fonds d’investissements parisiens.

Un rendez-vous incontournable pour les acteurs locaux qui veulent développer leur réseaux.

>> Inscription et info sur le site de La cantine de la Mêlée numérique de Toulouse

Julien Leroy

05 Mar

Des Toulousains inventent « Zefly », le comparateur… des comparateurs de vols

Chercher sur plusieurs comparateurs de vols via une interface unique. C’est (désormais) possible avec la plate-forme toulousaine Zefly. Il suffit de saisir une seule fois ses critères de voyage et le tour est joué !

© JEAN FRANCOIS FREY / MaxPPP

© JEAN FRANCOIS FREY / MaxPPP

Un comparateur… des comparateurs de vols. C’est le concept crée par la start-up toulousaine Zefly.

Pour leurs vacances, les internautes recherchent un billet d’avion en utilisant plusieurs comparateurs de vols avant de se décider. « Pour cela, ils doivent ressaisir sur chaque site leur recherche : Ville de départ, la destination, les dates, le nombre de voyage,… »  expliquent Nathalie et Daniel Girardot, les fondateurs de l’application. 

« C’est en partant de ce constat que nous avons imaginé un concept inédit en France : une interface commune à tous les comparateurs de vols afin de supprimer des tâches répétitives et chronophages pour l’internaute » poursuivent-ils.

La plateforme Zefly propose ainsi une seule interface commune et directement connectée à 9 comparateurs de vols (Liligo, Easyvoyage, Momondo, Skyscanner, Kelkoo,…) 

Même s’il manque quelques géants du secteur (Opodo, Kayak,…), le service est efficace et entièrement gratuit.

Le modèle économique de Zefly est basé sur des partenariats avec les comparateurs de vols. C’est derniers reversent des commissions proportionnelles au nombre de visiteurs. « Pour autant, les prix qu’ils affichent via Zefly sont strictement identiques aux prix affichés sur leurs sites » précise les concepteurs

Un gain de temps pour trouver le meilleur vol

Derrière cette idée se trouve Nathalie et Daniel Girardot. Ce couple toulousain quadragénaire a eu l’idée en organisant leurs vacances.

« Des heures passées sur des comparateurs de vols pour essayer de trouver le billet d’avion le moins cher. Le déclic, c’est en écoutant une émission radio: nous avons réalisé que des milliers de Français faisaient comme nous« . Après un an de travail, le service ouvre fin janvier. 

Zefly fait penser à Flybot, le premier robot qui recherche à votre place un billet d’avion. Conçu par deux jeunes toulousains, il suffit de dialoguer, via Facebook, avec ce nouveau compagnon de voyage, pour trouver également le vol le moins cher. 

>>> Pour utiliser Zefly : www.zefly.fr

Julien Leroy

24 Fév

IoT Valley : une cité de start-up dédiée aux objets connectés verra le jour près de Toulouse

Le village IoT Valley de Labège (Haute-Garonne) verra le jour en 2021. Le permis de construire vient d’être déposé. Ce vaste projet immobilier de 85.000 m² va accueillir les start-up et les formations dédiées aux objets connectés dont la pépite Sigfox.

Le futur campus de l'IoT Valley de Labège

Le futur campus de l’IoT Valley de Labège

C’est officiel. Après 4 mois de retard, le permis de construire du premier lot du projet de l’IoT Valley de Labège (Haute-Garonne), a été déposé ce lundi 19 février à la préfecture de Toulouse.

Ce premier ensemble de 27.000 m² « regroupera des espaces de bureaux et de co-working, une agora modulable, des lieux de formation, des parkings, 1 000 m2 de commerce ainsi qu’un hôtel de 140 chambres » précise l’association IoT Valley soutenue par le conseil régional et la communauté de commune du Sicoval.

Ce vaste projet immobilier doit d’abord accueillir tous les membres de l’écosystème de l’IoT Valley de Labège spécialisée dans les objets connectés. Au total, 50 start-up employant 600 personnes, vont s’y installer dont le siège de Sigfox. A l’heure actuelle, les jeunes pousses vivent dans 3 bâtiments répartis dans le quartier économique de Labège.

Mais le lieu hébergera également des FabLabs, des organismes de formation et l’accélérateur de start-up ‘Le Connected Camp ».

Dès 2021, cette future cité de start-up comptera 1300 collaborateurs. La pose de la première pose est programmé pour fin 2018.

A terme, l’objectif est de créer un campus mondial de 85.000 m² dédié aux objets connectés.

L’idée est portée par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox. Son entreprise est aujourd’hui le premier fournisseur mondial de services de connectivité IoT et attire les convoitises. En espérant qu’un éventuel rachat de Sigfox ne remette pas en cause ce campus unique. 

Julien Leroy

13 Fév

Les brioches « Pitch » partent en guerre contre… les start-up

Pitch est à la fois un anglicisme utilisé par les start-up et une… brioche industrielle fourrée au chocolat produite. Une coïncidence qui semble déranger aujourd’hui le groupe agroalimentaire Pasquier. 10 jeunes pousses et événements français ont (déjà) été rappelés à l’ordre par l’INPI. Réaction des acteurs du numérique toulousain.

Les Brioches Pitch @ MaxPPP

Les Brioches Pitch @ MaxPPP

« Pitch » fait aujourd’hui parti du vocabulaire incontournable des créateurs de start-up et d’innovation. Il s’agit d’une synthèse orale ou écrite d’un projet entrepreneurial. 

Cependant, « Pitch » est également une… brioche à déguster à l’heure du goûter. Une viennoiserie produite par Les Brioches Pasquier

Une coïncidence qui semble déranger aujourd’hui le groupe agroalimentaire français qui a déposé la marque « Pitch » dans plusieurs catégories dont la formation et l’éducation.

Depuis un an, l’entreprise attaque ainsi les professionnels du numérique qui utilisent couramment le terme. 17 start-up françaises ont déjà reçues des courriers recommandés du groupe Pasquier selon nos confrères du Figaro

L’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) a ainsi condamné 10 jeunes pousses ou événements, tels que le « Pitch Parties », le « Pitch in the Skies » ou encore « l’école du Pitch ». 

A Toulouse, on file « déposer la marque start-up » !

Pour le moment, aucune action n’a été engagée à Toulouse ou en Occitanie. Mais l’attaque des brioches « Pitch » ne laisse pas insensible les acteurs du numérique. 

« Je trouve cela drôle et ridicule«  estime Edouard Forzy, responsable de La Mêlée qui regroupe les professionnels du numérique à Toulouse. L’association organise régulièrement des « Pitch Me » pour les jeunes pousses. « C’est surtout du spectacle » poursuit-il. « On avait envisagé, un moment, d’attaquer le Stade Toulousain qui possède une loge baptisée « La Mêlée » s’amuse Edouard Forzy.

Même son de cloche du côté de la French Tech Toulouse. « Je trouve la situation cocasse même si je comprends que Pasquier défende sa marque » juge Philippe Coste, président la French Tech de la ville rose.

« Je crois cependant qu’ils ont là une opportunité de visibilité qu’ils pourraient certainement exploiter de façon plus favorable. Quant à moi je fonce déposer la marque Startup 😉 » conclut-il.

Julien Leroy

Le MIT recherche les pépites du numérique en Occitanie (et en Europe)

MIT Technology Review se lance à  la recherche des meilleurs innovateurs de moins de 35 ans en Occitanie et en Europe. L’ojectif est de découvrir les meilleures innovations numériques et les talents de demain. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 12 mars.

© EmTech France - Toulouse 2016

© EmTech France – Toulouse 2016

La magazine technologique du MIT (Massachusetts Institute of Technology) vient d’annoncer le lancement de la nouvelle édition du prix Innovators Under 35 en Europe.

Cet appel à projets a pour « but de reconnaître le talent des jeunes entrepreneurs et chercheurs avec les projets les plus innovants à travers toute l’Europe » explique le communiqué de presse.

Le concours s’adresse ainsi à tous les jeunes chercheurs ou entrepreneurs qui travaillent dans les domaines technologiques tels que la biotechnologie et la médecine, l’informatique et l’électronique, l’intelligence artificielle, la robotique, les télécommunications, la nanotechnologie ou les matériaux du futur.

Les candidats potentiels doivent répondre à 3 critères :

  • Avoir la nationalité de l’un des pays membre de l’Union Européenne (UE) ou y résider depuis au moins 5 ans.
  • Être âgés de moins de 35 ans.
  • Travailler sur des innovations technologiques.

Pour le reste, il suffit de déposer sa candidature sur ce lien jusqu’au 12 mars 2018.

Les 35 meilleurs profils seront récompensés à Paris en septembre 2018 avant de présenter leur projets lors de la conférence EmTech France 2018 prévue à Toulouse les 2 et 3 octobre prochains.

Julien Leroy

22 Déc

Toulouse : le secrétaire d’État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, visite l’incubateur « Green Tech » de Météo France

Le secrétaire d’État chargé du numérique était à Toulouse ce vendredi 22 décembre. Mounir Mahjoubi a bouclé son tour de France des start-up en visitant l’incubateur « Green Tech » de Météo France.

© France 3 Toulouse

© France 3 Toulouse

Une visite autour des Green Tech et de la transition écologique. C’était le programme toulousain du secrétaire d’État chargé du numérique, Mounir Mahjoubi, accompagné de Brune Poirson, secrétaire d’État chargée de la transition écologique et solidaire.

Arrivés dans la ville rose ce jeudi 21 décembre, les deux représentants de l’Etat ont d’abord visité l’entreprise toulousaine « Eays Tri » qui propose des solutions de tri et de recyclage pour les déchets de bureau. Mounir Mahjoubi a ensuite rencontré, dans la soirée, plusieurs acteurs locaux de l’écosystème numérique. 

La visite s’est poursuivi ce vendredi 22 décembre, par une rencontre avec les entrepreneurs de l’incubateur « Green Tech » de Météo France. Cet espace regroupe 8 start-up, spécialisées dans les énergies renouvelables, la robotique et la transition numérique. 

Une de nos équipes a pu recueillir la réaction du secrétaire d’État chargé du numérique à l’issue de la table ronde :

Julien Leroy