02 Juil

IA : la startup toulousaine GEOTREND boucle une levée de fonds de 1,3 million d’euros

Spécialisée dans la veille stratégique grâce à l’intelligence artificielle, la start-up GEOTREND annonce ce mardi 4 juillet, sa première levée de fonds de 1,3 million d’euros. L’avenir de la jeune pousse s’annonce prometteur. Plusieurs groupes mondiaux dont l’Oréal, Total ou Airbus en sont déjà persuadés.

© Geotrend

Un an seulement après sa création en mai 2018, la startup GEOTREND vient de boucler sa première augmentation de capital de 1,3 million d’euros.

Ce tour de table a été réalisé auprès du fonds IRDI SORIDEC, Bpifrance et des Business Angels, les sociétés ALSO et ABI Capital.

Cette somme va permettre à la jeune pousse de Toulouse de renforcer ses effectifs, qui vont passer de 10 à 20 collaborateurs d’ici 2020.

GEOTREND optimise la veille stratégique sur Internet grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle.

« Notre solution sonde le web à partir de simples mots-­clés, analyse et cartographie en seulement quelques minutes le contenu textuel de milliers de pages disponibles sur Internet » explique Thomas Binant, co-fondateur. Instantanément utilisable et sans aucune configuration, « elle divise le temps de recherche par 8 (..) et permet d’apporter une vision globale, rapide et interactive de n’importe quel marché« .

« Cette première levée de fonds constitue une avancée très significative vers le développement rapide de notre solution » poursuit Thomas Binant.

20 grands groupes dont L’Oréal,Total, Airbus et Saint-­Gobain, font d’ores et déjà confiance à la pépite toulousaine.

« GEOTREND devrait dépasser 500 000 euros pour sa première année pleine de commercialisation » espèrent les 2 fondateurs.

La startup a été imaginée par deux Toulousains : Thomas Binant (37 ans) et Grégoire Sigel (37 ans). Anciens ingénieurs chez Airbus Defence and Space, ils mettent au point dans leur garage pendant l‘année 2016, une technologie disruptive rendant ludique et efficace la recherche et la compréhension des informations stratégiques.

Après être passée par le BizLab d’Airbus et l’incubateur de startups toulousain Nubbo, GEOTREND sera prochainement accompagnée par le Village By CA de Toulouse.

Julien Leroy

01 Juil

Les 3 chiffres à retenir sur l’emploi numérique en Occitanie

© Bruno Levesque / MaxPPP

L’INSEE a dévoilé, ce vendredi 28 juin, une étude sur l’économie et l’emploi numérique en Occitanie. Voici les 3 chiffres clés à retenir.

197.000 emplois numériques

La région compte 97.600 emplois liés au secteur du numérique, soit 4,4 % de l’emploi régional. Des statistiques qui datent de 2016.

L’Occitanie se classe ainsi au 3e rang des régions françaises derrière l’Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.

Par ailleurs, l’emploi numérique progresse bien plus vite que l’emploi total (+ 10,6 % entre 2007 et 2016 contre + 6,0 %) ;

21 emploi sur 2 est situé à Toulouse

Sans surprise, les deux principales villes d’Occitanie concentrent 75% des emplois liés au secteur du numérique, soit 71.400 collaborateurs.

Toulouse est évidemment en tête de ce duo avec 51.500 emplois. La ville rose se classe comme la 3e ville de France après Paris et Lyon.

L’INSEE note que d’autres bassins d’emploi se développent, notamment autour de Nîmes (3700 emplois), Perpignan (2700) ou Tarbes-Lourdes (1700).

3Une région plus dépendante que ses voisines

En Occitanie, 45.400 emplois salariés du numérique dépendent d’un centre de décision situé hors de la région. Cela représente 66 % du secteur.

Par conséquence, l’Occitanie est plus dépendante que dans les trois régions limitrophes. Les taux de dépendance s’élèvent à 62 % en Auvergne-Rhône-Alpes et à 64 % en PACA et Nouvelle-Aquitaine.

>>> Etude complète de l’emploi du numérique en Occitanie par l’INSEE : cliquez ici

Julien Leroy

26 Juin

Quel est le point commun entre les applications Siri, Leetchi, Once et SchoolMouv ?

© FREDERIC CHARMEUX / MaxPPP

Réponse : Toulouse.

Ces applications sont aujourd’hui installées sur des millions de smartphones ou de tablettes. Des incontournables inventés ou fondés par des Toulousains !!

Exemple avec la célèbre cagnotte en ligne « Leetchi » et ses 10 millions d’utilisateurs. Elle a été fondée en 2009 par Céline Lazorthes, née à Toulouse. Idem pour Shannon Picardo. A 17 ans, il crée SchoolMouv. 6 ans après, sa plateforme est n°1 français du soutien scolaire en ligne avec 1 million d’élevés accompagnés. 

Once a également conquis le cœur de 8 millions d’Européens pour devenir l’une des plus importantes applications de rencontres en ligne. Basée en Suisse mais elle a été imaginée par le Toulousain Jean Meyer.

Enfin, l’assistant vocal « Siri » installé sur tous les Ipad et Iphone d’Apple, a été co-inventé par Luc Julia, né dans la ville rose. Ce spécialiste de l’IA et des objets connectés dirige aujourd’hui l’innovation chez Samsung.

A cela, il ne faut pas oublier les deux réseaux « made in Toulouse » qui fonctionnent dans l’ombre de l’Internet.

Sigfoxcréée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses. Parallelement, Lyra Network sécurise les paiements en ligne et les terminaux de carte bleue dans le monde entier. Le groupe connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 11 milliards de transactions en 2018.

Julien Leroy

25 Juin

A Toulouse, At Home a (enfin) trouvé des grands locaux pour accueillir ses 40 start-up

Exclusivité. Depuis 14 mois, la plus grande communauté de startups de Toulouse, cherchait un lieu (assez grand) pour rassembler ses 40 jeunes pousses et ses 400 collaborateurs. D’ici fin juillet, At Home va emménager dans le quartier Compans-Caffarelli dans un espace de 1300 m2. Les sites actuels seront progressivement fermés.

© At Home

Actuellement, l’accélérateur At Home, accueille une quarantaine de startup et près de 400 personnes sur 3 sites toulousains : les bureaux historiques prés d’Esquirol, le local rue Marchand et la dernière collocation située rue du Languedoc en face du marché des Carmes. Sans oublier, un site à Paris. 

Pour répondre à la demande, At Home cherchait depuis 14 mois, des nouveaux locaux en centre-ville. Aujourd’hui, c’est fait.

Arnaud Thersiquel, CEO d’At Home, a annoncé, ce mardi 25 juin, la naissance d’un nouveau campus dans le quartier Compans-Caffarelli à Toulouse.

« Ce projet mêlant art de vivre, partage de connaissances et croissance entrepreneuriale prendra place dans les anciens locaux de la Direction Régionale des Douanes de Toulouse et de la DREAL, au 3 rue Alaric II, dans le bâtiment du Médéric » précise-t-il.

La communauté prendra possession des lieux à partir du mois de juillet 2019.

Parallèlement, les 3 autres sites seront fermés « pour tout rassembler en un seul » raconte Arnaud Thersiquel,.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Avec des bureaux à Toulouse et Paris, la structure accueille au total 40 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy

22 Juin

Santé : « Mon Ordo », l’application qui remplace l’ordonnance à la pharmacie

Inventée à Toulouse, « Mon Ordo » permet d’avoir son ordonnance de médicament directement sur son smartphone. On peut ensuite la conserver, l’envoyer à sa pharmacie et être alerté en cas de renouvellement. Une application prometteuse.

© Mon ordo / Sébastien Bonnet

La nouvelle application « Mon Ordo » est quelque sorte le « Doctolib » du pharmacien.

L’application d’abord de digitaliser son ordonnance afin de l’avoir directement sur son smartphone. Cette dématérialisation permettra d’économiser « 1 million d’ordonnances papiers par an en France, soit 430 hectares de forêt » assure Sébastien Bonnet, le cofondateur.

Au-delà du geste écologique, « Mon Ordo » veut surtout en finir avec les problèmes quotidiens de l’ordonnance papier : « entre ceux qui la perdent, ceux qui l’oublient et ceux qui ratent le renouvellement. Cela pose de gros problèmes aux pharmaciens » estime le concepteur.

C’est ainsi que l’application mobile permet « de géolocaliser la pharmacie la plus proche de chez vous, d’envoyer ses ordonnances afin de commander des médicaments et d’être averti au moment du renouvellement » résume-t-il.

Chaque dossier est entièrement sécurisé via un système de blockchain (technologie de stockage et de transmission d’information sans organe de contrôle) affirment les deux concepteurs.

« Mon Ordo » offre également la possibilité de prendre rendez-vous avec son pharmacien et de le contacter par messagerie.

Bientôt disponible à Toulouse

Entièrement gratuite pour le particulier, elle est payante pour le médecin et le pharmacien. Reste à convaincre le maximum de professionnels de santé pour pérenniser l’innovation et assurer le business model. En attendant, une version béta est en cours de test sur Toulouse.

L’application a été imaginée par deux jeunes toulousains. Sébastien Bonnet (30 ans) est docteur en pharmacie et Marc Cosmin (27 ans), ingénieur développement. Les deux amis sont accompagnés par un spécialiste de l’IA et du Blockchain. 

La start-up cherche un incubateur pour se développer. Une levée de fonds est également prévue. A suivre…

Plus d’info sur monordo.com

Julien Leroy

20 Juin

Aide humanitaire : une application toulousaine sélectionnée pour le Forum de Paris sur la Paix

A Toulouse, l’ONG Danaides développe l’application « P2PR2P » qui sécurise l’aide humanitaire dans les pays en guerre. La solution innovante a été choisie ce mardi 18 juin, pour le prochain Forum de Paris sur la paix qui se déroulera au mois de novembre.

© ZHANG MENG /MAXPPP

Initié en 2018 par Emmanuel Macron, le Forum de Paris sur la Paix (Paris Peace Forum) pressente des projets et des solutions innovantes qui visent à améliorer la paix, l’environnement, la culture ou l’éducation dans le monde.

Cette année, ce rendez-vous international a reçu plus de 700 candidatures venant de 115 pays.

Parmi elles, l’application toulousaine « P2PR2P » a été sélectionnée ce mardi 18 juin, dans la catégorie « Nouvelles technologies ». Le projet sera présenté à la prochaine édition du Forum, du 11 au 13 novembre 2019 à la Grande Halle de La Villette à Paris.

« P2PR2P » est une plateforme en ligne qui sécurise l’aide humanitaire dans les pays en guerre. Elle permet de mettre en relation directement les donateurs avec la population civile locale. « L’application peut distribuer plusieurs types de ressources (informations, relations, matériel médical,…) par le biais d’une myriade de petits canaux, à la fois fiables et adaptés à la demande et aux situations locales » explique Stéphanie Lamy, la conceptrice.

Tous les échanges sont cryptés et privés. « Cela évite à des acteurs étatiques d’être tentés de détourner les canalisations d’aide humanitaire afin de financer leur propre effort de guerre » complète-t-elle.

L’application est en cours de développement par l’ONG Danaïdes. Basée à Toulouse, l’association a été fondée en 2017 par Dr. Félix Blanc et Stéphanie Lamy, qui se sont rencontrés à « Internet sans frontières ». Félix Blanc est philosophe de la guerre. Et la Toulousaine Stéphanie Lamy a déjà mené plusieurs opérations humanitaires. Ils sont actuellement aidés par le professeur Richard Brooks de l’Université de Clemson (USA).

Son lancement est prévu à la fin de l’année. « D‘abord au Soudan et en Libye » explique Stéphanie Lamy avant un déploiement en Syrie.

En attendant, cette sélection au forum de la paix va offrir une belle visibilité à l’innovation toulousaine et convaincre d’éventuels investisseurs. « Nous cherchons dans un premier temps des fonds locaux » précise-t-elle. Parallèlement, Stéphanie Lamy vient d’ouvrir une campagne de crowdfunding sur Helloasso.

Julien Leroy

11 Juin

Quand des startups s’installent dans une … église de Toulouse

En 2022, la crypte de l’église Saint-Aubin de Toulouse, accueillera des… startups. L’espace de 1800 m² sera destiné aux professionnels de la 3D, de l’animation et des jeux vidéos. Un projet unique en France.

© ICADE

Implanter des startups du numérique dans une… église ! Une idée unique en France, qui verra le jour à Toulouse en 2022.

Le projet consiste à réaménager la crypte de l’église Saint-Aubin.

Situé dans le centre-ville, l’édifice religieux date de 1847. Mais son architecte, Jean-Marie-Thérèse-Auguste Delort ne parviendra jamais à le terminer, faute de budget. Son oeuvre sera achevé quelques décennies plus tard. Aujourd’hui, le lieu accueil des messes mais sa crypte, fermée depuis 20 ans, va connaîtra une seconde vie.

Baptisé « Light House« , le projet vise à transformer 1800 m² de surface.

L’objectif est d’implanter plusieurs startups et entrepreneurs. Le lieu veut offrir un espace de travail et « donner de la visibilité aux industries créatives et culturelles existantes du territoire et attirer
d’autres talents » explique le groupe ICADE à l’initiative de ce projet insolite.

© ICADE

Concrètement, la crypte accueillera des professionnels travaillant dans « l’image et la production de contenus comme du cinéma, d’animation, des jeux vidéo ou encore du virtuel« . Mais aussi quelques jeunes entreprises spécialisées dans la crytomonnaie et dans le e-tourisme.

Le site « s’articulera autour de 4 espaces : Séquence Production (proposant des studios pour le cinéma ou les jeux vidéo), Séquence Création Digitale (accueillant des entreprises dans les espaces tertiaires hybrides partagés), Séquence Émotion (liant les espaces intérieurs et extérieurs en mettant en avant le partage artistique numérique et les rencontres) et Séquence Expérimentation (valorisation et mise en exposition d’outils immersifs et virtuels) »

En attendant de connaître les occupants de ce nouveau tiers-lieux, le réaménagement devra amener la lumière vers la crypte. « Deux nouvelles entrées seront créées de part et d’autre des côtés de l’église, sous forme de gradins urbains invitant le public à la découverte de Light House » détail le mandataire.

© ICADE

Le lancement des travaux est programmé fin 2020 pour une ouverture début 2022. En attendant, une concertation est menée avec le diocèse, les riverains, les associations et les écoles du quartier.

La valorisation de la crypte Saint-Aubin fait partie des 15 lauréats sélectionnés par le jury « Dessine-moi Toulouse ». Lancé en 2018 par Toulouse Métropole, ce concours cherche à retenir les futures infrastructures urbaines de la ville rose.

Julien Leroy

25 Mar

JobsTIC, le rendez-vous (incontournable) pour trouver un job dans le numérique à Toulouse

© Bruno Levesque / MaxPPP

Si vous cherchez un emploi ou une formation dans le numérique dans la ville rose, le JobsTIC de Toulouse est devenu un rendez-vous incontournable. Plus de 600 visiteurs sont attendus.

La nouvelle édition se déroule ce mardi 26 mars 2019 dans les locaux de la Mêlée et de l’ENSEIIHT situés dans le quartier Saint-Aubin.

Ce forum dédié aux métiers de l’innovation et d’internet regroupe chaque année, l’ensemble des acteurs locaux.

Pour 2019, une grande partie de la journée sera consacrée à la révolution du travail.

Avec l’intelligence artificielle, la robotique ou la réalité virtuelle : 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore selon une étude publiée par Dell et l’Institut pour le futur« Nous aborderons la question des nouveaux emplois de demain et les problématiques auxquelles font face les entreprises et les organismes de formation » précisent les organisateurs de JobsTIC.

Des tables rondes seront également organisées. Une conférence abordera la question du numérique comme élément d’inclusion et un meet-up présentera certains métiers méconnus comme le hacker éthique.

Le JobsTIC se déroule ce 26 mars 2019, de 9h30 à 19h00 à Toulouse.

>>> Le programme complet et les infos pratiques sur le site internet de JobsTIC

Julien Leroy

21 Mar

Le secrétaire d’État chargé du numérique attendu dans le Gers (avec le Premier ministre)

Mounir Mahjoubi vient ce vendredi 22 mars dans le Gers. Accompagné du Premier ministre, le secrétaire d’État chargé du numérique vient parler de fracture numérique.

STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

Seulement 5 semaines après sa visite en Haute-Garonnele secrétaire d’État chargé du numérique revient en Occitanie. Mounir Mahjoubi est dans le Gers ce vendredi 22 mars.

Il accompagne le Premier ministre, Edouard Philippe mais aussi Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires, Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.

Cette délégation ministérielle vient dans le Gers pour « un point d’étape sur le plan du Gouvernement en matière de couverture numérique des territoires lancé à Cahors en décembre 2017 » précise le communiqué de presse.

A cette occasion, le Gouvernement dévoilera deux mesures permettant un meilleur accès au numérique. Un guichet « Cohésion numérique » qui propose un soutien financier (allant jusqu’à 150 € pour les ménages) n’ayant pas accès à un réseau haut débit. Et un « Pass Numérique » pour aider les Gersois à se former au numérique.

« La visite du Premier Ministre dans notre département pour illustrer le plan du Gouvernement en matière de couverture numérique des territoires confirme que le Gers est devenu une référence en matière d’Internet à Très Haut Débit » s’est félicité Philippe Martin, président PS du Conseil départemental du Gers.

Le Gers lutte contre les zones blanches

Depuis 2 ans, le Gouvernement multiplie les plans nationaux pour faciliter l’accès au numérique dans les territoires. 

Le 14 décembre 2017 à Cahors, le Premier ministre avait présenté sa stratégie pour accélérer le déploiement du haut-débit en France. Et en septembre 2018, il lance son plan du numérique inclusif qui vise notamment à lutter contre les zones blanches. 

En Occitanie, on dénombre près de 90 zones blanches dont certaines dans le Gers.

Le Département a ainsi déjà raccordé à la fibre près de 15 000 foyers gersois via son agence « Gers Numérique ».

Par ailleurs, le Gers est actuellement un terrain de jeu pour les équipes du « TV White Space » (TVWS). Cette technologie conçue par Microsoft utilise les fréquences de la télévision pour connecter les foyers à internet.

Julien Leroy

19 Fév

IoT : Sigfox dévoile ses résultats 2018 et lance son premier… satellite

Sigfox continue d’afficher une santé éclatante. La start-up de Labège près de Toulouse, a dévoilé ce mardi 19 février, ses résultats pour l’année 2018. Le premier réseau mondial d’objets connectés couvre désormais 60 pays pour un chiffre d’affaire de 60 millions d’euros.

© Sigfox

Créé en 2011 dans un garage, Sigfox reste toujours le premier réseau mondial d’objets connectés.

L’entreprise de Labège, près de Toulouse, a présenté ce mardi 19 février, ses résultats 2018.

Sigfox affiche, une nouvelle fois, un chiffre d’affaire record de 60 millions d’euros. Soit une hausse de 10 millions par rapport à 2017. « En seulement 4 ans, le chiffre d’affaires a augmenté de 400% » précise la direction.

Côté réseau, la start-up couvre désormais 60 pays, conformément à ses objectifs annoncés au début de l’année 2018. Ce réseau mondial couvre ainsi 6,2 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte 13 millions de messages.

En 2018, Sigfox a également multiplié les applications technologiques. Exemple avec la dernière FreeBox Delta de l’opérateur Free. Cette dernière offre un détecteur de bruit et de mouvements suspects grâce au réseau toulousain. D’ailleurs, Sigfox veut continuer à se développer sur le marché des dispositifs de sécurité. Aujourd’hui, « 2,8 millions d’alarmes Securitas ont été liées au réseau Sigfox« . 

D’autres accords majeurs ont été signés avec de grands groupes dont Michelin, NEC, PSA, IBM et Total. « La technologie Sigfox est en train de se démocratiser » assure Sigfox.

Lancer un satellite en 2019

D’ici 2023, Sigfox ambitionne de connecter 1 milliard d’objets à son réseau (re)baptisé « 0G ». Pour y parvenir, le Toulousain veut s’implanter dans 3 pays stratégiques : l’Inde, la Russie et la Chine.

Sigfox va également lancer son premier satellite au second semestre 2019. En partenariat avec Eutelsat, « l’objectif est de couvrir l’ensemble de la planète avec une solution unique, simple et ultra performante (..) L’écosystème et les clients Sigfox pourront utiliser le satellite sans modifier leurs appareils existants » assure Ludovic Le Moan, PDG et co-fondateur de Sigfox.

Malgré un chiffre d’affaire encore limité, Sigfox est en pleine forme. Il reste un acteur majeur du marché prometteur des objets connectés (IoT). Les experts estiment que le secteur comptera 50 milliards d’objets connectés d’ici 2020 pour un chiffre d’affaire de 7000 milliards d’euros.

Julien Leroy