29 Jan

Etudié à Toulouse, le projet de ballon-internet de Google est abandonné !

© Google. Ballon du projet Loon

© Google. Ballon du projet Loon

Fin de l’aventure pour le projet « Loon ».

Alphabet, la maison-mère de Google, renonce à connecter la planète avec ses ballons internet.

L’annonce a été faite le 22 janvier 2021 par Astro Teller, responsable du laboratoire Google X. « Malheureusement, malgré les réalisations techniques révolutionnaires de l’équipe au cours des neuf dernières années (…) la route vers une viabilité commerciale s’est avérée beaucoup plus longue et risquée que prévu » a-t-il déclaré à l’AFP. 

Depuis 2013, le géant américain rêve de connecter le moindre carré de notre planète à Internet.

Pour y parvenir, il avait imaginé d’envoyer des ballons-transmetteurs dans la stratosphère (espace situé entre 18 et 22 kilomètres de la surface de la Terre). Le réseau aérien promettait ainsi de couvrir les zones les plus reculées et supprimer les fameuses zones blanches. Un premier test avait eu lieu au Kenya en 2018.

Au début du projet, Google avait signé un partenariat avec le CNES de Toulouse. Une équipe toulousaine avait alors apporté leur expertise technique sur la conception des ballons stratosphériques. En effet, les chercheurs de la ville rose sont devenus des spécialistes de la question grâce au programme Concordiasi (lâcher de ballons au-dessus de l’Antarctique). 

Julien Leroy

11 Sep

Internet : le Gers est sur le point de combler sa fracture numérique

Offrir un internet à Très Haut Débit à chaque Gersois. C’est le défi que s’est lancé le département du Gers depuis 2014. Aujourd’hui, ce territoire rural est sur le point de réussir. Un cas d’école en France.

© Gers numérique

Déployer l’internet haut débit dans un département comme le Gers constitue un défi car les habitations sont dispersées.

Une situation géographique peu rentable pour les opérateurs du marché. Alors en 2014, le Conseil départemental et les communautés de communes ont créé « Gers Numérique« .

L’objectif est de développer son propre réseau internet à Très Haut Débit via la fibre optique ou le satellite.

Doté d’un budget de 100 millions d’euros, Gers Numérique lance les premiers chantiers en 2014.

6 ans plus tard, le département du Gers est sur le point de combler sa fracture numérique.

« 1 Gersois sur 2 est déjà éligible à la fibre optique. Ce qui permet au Gers, alors qu’il avait le plus mauvais débit de France, d’avoir le premier réseau public en fibre optique de tout Occitanie » précise Romain Gabrielli, directeur de Gers Numérique.

Cette présence du haut débit permet aujourd’hui d’attirer de nouveaux habitants et des entreprises. L’initiative avait été saluée en mars 2019 par le premier ministre Edouard Philippe.

Le retard pris durant le confinement devrait être rattrapé d’ici 2021. En attendant, le Gers devra prochainement s’attaquer à un autre chantier : la couverture de la téléphonie mobile.

Illustration du pari Gersois avec le reportage de France 3 Occitanie (Serge Djian et Frédéric Desse) – septembre 2020 :

Julien Leroy

06 Juil

Conçus à Toulouse, les satellites de OneWeb sont sauvés de la faillite

OneWeb évite le crash. Le projet de constellation de satellites qui vise à fournir de l’internet à haut débit partout dans le monde, vient d’être racheté par le gouvernement britannique avec l’aide d’un fonds d’investissement indien. Un soulagement pour Arianespace et Airbus à Toulouse.

Lancement d’un satellite OneWeb (© ROSCOSMOS / MAXPPP)

Connecter le moindre carré de notre planète Terre à Internet. C’est le projet de Google, Amazon, Starlink mais aussi de OneWeb.

Initié en 2014 par l’entrepreneur américain Greg Wyler, le projet OneWeb veut réduire la fracture numérique dans le monde, en envoyant 648 satellites en orbite basse d’ici 2027. Pour y parvenir, la start-up parvient à lever 3,4 milliards de dollars et signe un partenariat avec Airbus. 

Les premiers satellites conçus à Toulouse

Ce dernier va alors concevoir à Toulouse et en Floride, les satellites de cette constellation mondiale. En février 2019, France 3 Occitanie avait pu visiter en exclusivité, la chaîne d’assemblage toulousaine d’OneWeb. Un site unique au monde où l’on fabrique un satellite par jour (au lieu de plusieurs mois habituellement). 

Malgré cette innovation spatiale et la mise en orbite de 74 engins, OneWeb annonce le 27 mars dernier, être au bord de la faillite en raison de l’épidémie de coronavirus. La société américaine est alors placée en redressement judiciaire. Plusieurs offres de reprise sont déposées.

Racheté par le Royaume-Uni

C’est finalement le gouvernement britannique qui est choisi ce vendredi 3 juillet, comme repreneur de l’opérateur. Londres s’est associé au conglomérat indien Bharti, pour racheter OneWeb. Au total, les deux parties promettent d’investir 1 milliard de dollars.

L’offre de reprise sera finalisée d’ici la fin de l’année. Elle doit encore obtenir l’aval de la justice américaine et des autorités de régulation.

En attendant, ce rachat est une bonne nouvelle pour Arianespace.

Le leader mondial de lancement de satellites géostationnaires est le premier client de OneWeb avec un contrat de 238 millions d’euros. Le groupe français doit encore effectuer 18 lancements d’ici fin 2021. Par ailleurs, OneWeb fait partie du vol inaugural de la future fusée Ariane 6 prévue dans quelques mois.

Le rêve d’un internet planétaire est devenu une course mondiale. Les concurrents de OneWeb sont nombreux. Le plus avancé est le milliardaire américain Elon Musk. Sa constellation Starlink compte déjà 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42.000.  Le patron d’Amazon Jeff Bezos veut faire de même avec son projet Kuiper. Sans oublier, le réseau « Loon » de Google élaboré avec le CNES de Toulouse

Julien LEROY

19 Nov

Toulouse : avant sa Keynote, Sigfox fait le point sur le marché mondial des objets connectés (IoT)

Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, / © Christophe Morin / MaxPPP

Le Toulousain Sigfox inaugure ce mercredi 20 novembre 2019 à Singapour, son grand rendez-vous annuel dédié à l’internet des objets. Durant 2 jours, le leader mondial du réseau IoT présentera les dernières innovations et ses ambitions pour 2020. La keynote de Ludovic Le Moan, CEO de Sigfox, est prévue cette nuit à 2h30 (heure française).

En attendant, le cofondateur du la start-up de Labège (près de Toulouse), a fait le point sur le marché des objets connectés. Un secteur émergent qui n’a pas encore atteint les niveaux espérés. Ludovic Le Moan reconnaît que le décollage est tardif mais réel.

Interview accordée à l’AFP

Où en est le marché des objets connectés aujourd’hui ?

Ludovic Le Moan : « Il décolle. Il y a 18 mois, nous en étions à trois millions de messages par jour transitant par nos réseaux. Nous avons désormais dépassé les 20 millions, la croissance est régulière et c’est un vrai signe que l’on peut mesurer. Ce dont ont avait besoin, c’était que des gros clients s’emparent des technologies, et c’est désormais le cas. DHL par exemple a connecté 250.000 machines et voit déjà un vrai retour sur investissement. Ils visent désormais les 700.000 machines connectées. Ils ont installé des « trackeurs » et grâce à un algorithme, ils réussissent à s’assurer qu’ils ont toujours leurs chariots là où ils sont nécessaires, et ils n’en perdent plus. Quand ils partagent ça avec leurs concurrents, ça leur parle et ils y réfléchissent à leur tour.

Ce marché du tracking (le suivi à distance, NDLR), c’est un marché de 100 millions de pièces aujourd’hui. En termes de prix, le capteur n’a plus réellement d’impact, sur la fonction de transmission on arrive à quelque chose autour de 23 cents en petite quantité, on passera sous les 20 cents sur de gros volumes. Cela permet de faire des trackeurs à 5-6 dollars qui dureront six ans. Il y a encore un an, nous n’étions pas à ce prix-là. Mais le fait de travailler désormais avec de gros industriels (pour produire les éléments de suivi, NDLR) nous le permet. D’ici 2023, l’objectif d’un milliard d’objets connectés sur le tracking est atteignable« 

Qu’est ce qui a tant retardé le décollage du marché ?

« Il a fallu intégrer des industries qui ne sont pas de notre écosystème. Il y a un an encore, on mettait 18 mois pour tester, réaliser le prototype et produire en masse sur notre réseau. Au total, sur un cas comme DHL, 24 mois ont été nécessaires entre la demande du groupe et le fait que l’industriel s’engage sur la production du trackeur. Cela retarde d’autant, fatalement. 

Nous n’en sommes qu’au début de la vague mais nous avions besoin de gros industriels capables de produire ce type d’appareils en volumes importants afin de faire baisser les coûts et montrer que nous pouvions répondre à une hausse de la demande. Globalement, les clients se fichent de savoir quel sera la technologie utilisée tant que les données remontent et que cela se fait au moindre coût. Alors certes, on a parlé un temps de la 5G et cela a pu retarder les prises de décisions mais tout le monde voit aujourd’hui la 5G ne répondra pas à tous les types de besoins« 

Ne pensez-vous pas que l’absence de standard commun a pu retarder les prises de décisions ?

« Pour nous, Sigfox c’est le standard car on a fait le bon mélange pour répondre aux demandes sur l’internet des objets, selon moi. Si l’on parle de la simplicité du protocole par exemple, aucune autre technologie ne peut faire ce que l’on fait à l’heure actuelle. Sur l’internet des objets, il faut que l’octet ne soit pas cher à envoyer, que le composant de transmission le soit également et que le processus soit simple.

Nous avons un seul réseau mondial et c’est ce qui fait la différence. Nous avons les brevets mais ils sont sous licence gratuite, ça aide à permettre des prix bas car les développeurs n’ont pas à payer de patente. Avant nous, personne ne parlait de bas débit, les autres sont venus par opportunisme, les opérateurs notamment par peur de perdre ce marché. DHL par exemple, a pris beaucoup de temps à sauter le pas car Deutsche Telekom a tenté de les convaincre que leur solution, via les réseaux mobiles, allait convenir. Mais dans les faits, ça ne convenait pas, ces réseaux ne permettent pas de transmettre à moindre coût. 

Mais j’espère que d’autres vont finir par venir, le marché est suffisant gros pour ça, et on n’a aucun intérêt à le prendre en charge seuls« 

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox a créé le plus important réseau mondial d’objets connectés. L’entreprise couvre aujourd’hui 65 pays, 10 millions d’objets, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Julien Leroy (avec l’AFP)

07 Oct

Qwant signe un (méga) partenariat avec la Région Occitanie, les collectivités de Toulouse et la Haute-Garonne

Exclusivité. La Région Occitanie, le département de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole, la Communauté d’Agglomération du Sicoval et la startup Freya-Games signent ce lundi 7 octobre à Labège, une charte de partenariat avec Qwant. Le moteur de recherche français sera installé par défaut au sein des établissements scolaires et des administrations publiques. En attendant un Data Center  à Toulouse.

© Bruno Levesque / MaxPPP

Le moteur de recherche français Qwant fait une entrée fracassante en Occitanie.

A l’occasion du festival de la Mêlée numérique, Qwant signe ce lundi 7 octobre 2019 à 17h15 à Labège (près de Toulouse), un gros contrat avec la Région Occitanie, le département de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et la Communauté d’Agglomération du Sicoval (Labège).

Après la Bretagne, c’est le plus gros contrat régional pour le moteur de recherche dont le siège social est basé à Nice.

L’objectif de ce partenariat est d’adopter un moteur de recherche made in France respectueux des données personnelles.

En effet, Qwant est le premier moteur de recherche européen à disposer de sa propre technologie d’indexation du web. Son principal atout est de protéger la vie privée de ses utilisateurs en refusant tout dispositif de traçage à des fins publicitaires. Un « anti-Google » qui séduit de plus en plus, les entreprises et les institutions françaises dont l’Assemblée nationale.

Les collectivités locales signataires s’engagent à installer par défaut le moteur sur tous les ordinateurs des lycées et des administrations publiques d’Occitanie.

« En adoptant un moteur de recherche français respectueux de la vie privée tel que Qwant, le Conseil départemental fait le choix d’un numérique éthique, citoyen, responsable et inclusif » déclare Annie Vieu, Vice-Présidente du Conseil départemental en charge de l’innovation et du numérique.

Par ailleurs, les services « Qwant School » et « Qwant Junior » seront déployés dans les collèges et les écoles de Haute-Garonne.

« Je salue le regroupement de ces quatre collectivités autour d’une idée forte de souveraineté numérique qui vient tout naturellement dépasser les clivages. C’est une fierté pour Qwant que de recevoir aujourd’hui ces soutiens (..) » nous confie Eric Leandri, le PDG de Qwant. 

L’accord prévoit (également) le déploiement d’un jeu Toulousain

La charte signée ce 7 octobre, comporte aussi le développement du jeu vidéo «  Agent 001 » conçu par la startup toulousaine, Freya-Games.

« Agent 001 » est un Serious Game qui apprend aux enfants de 9 à 12 ans, à protéger leur vie privée et leurs données personnelles sur Internet. L’objectif est de promouvoir l’inclusion numérique.

Testé par des écoliers d’Ayguevives (Haute-Garonne), le jeu avait reçu le soutien du président de la République, François Hollande en novembre 2016.

L’accord avec Qwant prévoit de déployer l’Agent 001 dans l’ensemble des établissements scolaires de la région Occitanie. Un partenariat record pour l’entreprise Freya-Games fondée par le Toulousain Willy Lafran.

Un Data Center de Qwant dans la région de Toulouse

Eric Leandri, le PDG de Qwant semble se plaire en Occitanie.

Après avoir adhéré au cluster « Occitanie Data » et signé des partenariat avec le CNES et l’ANITI, Qwant va construire un Data Center dans la région. Ce sera le sixième de l’hexagone. Le lieu exact n’est pas encore officialisé mais le site sera basé dans la région toulousaine selon nos informations. Sa mise en service est prévue pour 2020. 

 Julien Leroy

02 Août

Google va déployer son premier ballon internet (grâce au CNES de Toulouse)

Après des années de recherche, le projet « Loon » de Google va devenir une réalité. Les premiers ballons-transmetteurs d’internet vont être prochainement déployés au Kenya. Une équipe du CNES de Toulouse a participé à ce défi.

© Google. Ballon du projet Loon

Google a annoncé ce 20 juillet 2018, qu’il était prêt à lancer ses premiers ballon-transmetteurs d’internet . Le premier envol est prévu au Kenya d’ici quelques semaines.

« Il s’agit du premier déploiement commercial pour Loon » selon le patron du projet, Alastair Westgarth. Dés 2019, les régions les plus isolées du Kenya seront reliées au web.

A terme, Google veut créer un réseau internet dans la stratosphère (espace situé entre 18 et 22 kilomètres de la surface de la Terre). Chaque relais serait suspendu à des ballons gonflés à l’hélium. Le projet « Loon » permettrait ainsi de se connecter dans les zones reculées et de supprimer les fameuses zones blanches. 

Si ce rêve futuriste est aujourd’hui possible, c’est grâce en partie, au CNES de Toulouse.

Dès 2014, le centre spatial collabore avec le géant américain. Une équipe toulousaine a apporté une expertise technique sur la conception des ballons stratosphériques. En effet, les chercheurs de la ville rose sont devenus des spécialistes de la question grâce au programme Concordiasi (lâcher de ballons au-dessus de l’Antarctique). 

Julien Leroy

18 Juil

Internet : Microsoft veut connecter les zones blanches du Gers

Le géant américain souhaite utiliser certaines fréquences de télévision pour fournir internet aux zones rurales. Baptisée « TV White Space », la technologie sera testée dans le Gers à partir d’octobre 2018. Une expérimentation unique en France.

© CRTMP / Dominique Viet

Utiliser les fréquences de la télévision pour lutter contre les zones blanches internet. C’est l’idée du « TV White Space » (TVWS) conçu par Microsoft.

Cette technologie utilise les basses fréquences inutilisées (les « espaces blancs ») par les chaines de la TNT (entre 470Mhz et 698Mhz). L’avantage de ces ondes hertziennes est d’avoir une porté de 10 à 15 km. Elle peuvent également traverser des zones accidentées, des forêts ou des bâtiments.

Un dispositif qui permet ainsi de connecter des zones blanches enclavés au très haut débit (entre 20 à 25 Mbit/s).

Testé dans 9 régions du monde dont le Gers

Le géant américain veut désormais tester sa technologie. 9 régions dans le monde ont été sélectionnées dont le Gers. Une expérimentation unique en France.

Le département d’Occitanie présente en effet un terrain de jeu idéal avec ses paysages vallonnés et ses zones blanches. C’est pourquoi une délégation de Microsoft s’est rendu le 11 avril dernier à Auch pour finaliser le dossier. L’ANFR était également présente. L’agence nationale des fréquences surveille cette nouvelle manière d’utiliser les ondes TV.

Le système sera installé en septembre dans quelques communes gersoises avant un lancement en octobre 2018.

Julien Leroy

12 Fév

Palmarès 2018 du label « ville Internet » : 11 communes d’Occitanie primées pour leur site web

11 villes et villages d’Occitanie ont été labellisées, ce jeudi 8 février, lors du palmarès 2018 des « Villes Internet ». La communauté de communes de Sète obtient, pour la première fois, les 5 @. 

@ Ville internet

@ Ville internet

En Occitanie, 11 collectivités locales ont été primées lors du palmarès 2018 des Villes Internet dévoilé le 8 février à Montrouge. 

Cette année, il n’y a pas de nouveau promu. Les villes et villages de notre région conservent ou retrouvent leur label.

La belle surprise vient de agglomération de Sète, dans l’Hérault, qui décroche pour la première fois la note maximale (5 @). Un résultat obtenu en partie grâce à Frontignan. La deuxième ville de cette communauté de communes est elle-même labellisée avec 4 @.

A noter que 5 communes d’Occitanie confirment leur 4 étoiles numériques. A savoir : Castanet-Tolosan (près de Toulouse), Tarbes, Frontignan et 2 villes audoises : Castelnaudary et Floure.

Une Ville Internet c’est quoi ?

Depuis 1999, l’association des Villes Internet décerne annuellement son célèbre label national « Territoires, Villes et Villages Internet » en attribuant des arobases (de 1 à 5 maximum) aux sites internet des collectivités locales.

L’objectif est de gratifier les villes et les communautés de communes les plus audacieuses en matière de numérique et de qualité de services en ligne proposés à ses citoyens. En 17 ans, 1080 collectivités locales ont été récompensées.

>> Palmarès 2018 des « villes Internet » en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées :

En Midi-Pyrénées (5) 

  • Carbonne (Haute-Garonne)  : @
  • Noe (Haute-Garonne) @@
  • Ladevèze-Rivière (Gers) : @@@
  • Castanet-Tolosan (Haute-Garonne) @@@@
  • Tarbes (Hautes-Pyrénées) @@@@

En Languedoc-Roussillon (6)

  • Sainte-Marie (Pyrénées-Orientales)  : @@
  • Sainte-marie La-mer (Hérault) @@
  • Trèbes (Aude) @@@
  • Frontignan la Peyrade (Hérault) @@@@
  • Castelnaudary (Aude) @@@@
  • Floure (Aude) @@@@
  • Séte agglopôle méditerranée @@@@@

Julien Leroy

08 Sep

Le boom du « AirBnb » des piscines en Occitanie

C’est la grande tendance de cette été : la location de piscine entre particulier. Plusieurs plateformes se lancent sur ce créneau dont deux en Occitanie.

© Christelle Besseyre / MaxPPP

© Christelle Besseyre / MaxPPP

C’est la rentrée mais prolongez l’été en faisant un dernier plouf dans une piscine privée ! C’est la grande tendance de cette année : la location de piscines entre particuliers.

Comme sur Airbnb, les propriétaires de piscines proposent leur plan d’eau pour quelques heures. Une location qui peut inclure des services supplémentaires comme des transats, le wifi, l’apéritif ou le prêt d’une bouée géante en forme de licorne.

Un bon moyen pour les propriétaires de rencontrer du monde tout en réduisant le coût d’entretien du bassin.

Du côté des baigneurs, il suffit de réserver directement en ligne pour quelques dizaines d’euros. C’est plus coûteux que la piscine municipale mais ils bénéficient d’une piscine et d’un jardin privés.

Deux plateformes 100% Occitane

Plusieurs plateformes se sont lancées sur ce créneau proposant des plusieurs lieux en Occitanie. C’est le cas de Swimmy qui est l’une des applications pionnières. Un succès qui a donné des idées à des entrepreneurs toulousains ou aveyronnais.

C’est ainsi qu’Arnaud Biehler a crée LouerUnePiscine.com. Le site web sera lancé officiellement d’ici quelques jours sur toute l’Occitanie en attendant l’été 2018.

Un second projet voit le jour à Saint-Affrique dans l’Aveyron : « Kool Pool ». Deux jeunes professionnels de la communication, Lucile Fradin et Mehdi Bouha viennent de lancer une campagne de financement participatif sur Ulule.

>> Plus d’info en image avec ma chronique dans « 9h50 le matin Occitanie » sur France 3 – Septembre 2017  :


TOUT CE QUI BUZZ : le airbnb des pisicines en Occitanie

Julien Leroy

02 Août

TOP 6 des meilleurs conseils pour déconnecter (un peu) de son smartphone durant les vacances

Comment décrocher de son smartphone ou de ses e-mails durant les vacances d’été ? Voici quelques conseils délivrés par Clémence Cier, spécialiste en addiction numérique. Elle anime une cure de digital detox à Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.

© Franck Dubray / MaxPPP

© Franck Dubray / MaxPPP

Les notifications Facebook, les alertes info, les e-mails du bureau, les messages Twitter,… ne prennent jamais de congés.  Alors, comment déconnecter de votre smartphone ou de votre tablette durant vos vacances d’été ?

1Prendre conscience

« On peut commencer par prendre conscience du degré d’utilisation des outils numériques » répond Clémence Cier, psychologue de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) spécialisée en addiction numérique

« Quelles sont mes habitudes par rapport au numérique ? (Fréquence, durée…), Comment je me sens quand je n’ai pas mon portable/tablette avec moi ? Est-ce que j’ai envie de faire une pause avec le numérique ? Est-ce que je pense en avoir besoin ?« . Pas facile d’y répondre mais c’est primordial !

2Déconnecter le temps d’une après-midi à la plage

Deuxième conseil : « Laisser les outils numériques de côté pendant les moments que l’on juge importants« . Lors du « repas, du sommeil (nuit et sieste) ou d’une activités diverses : collectives, loisirs, visites, repos« .

3Prévoir des « temps de connexion »

Par exemple, à telle heure « je me connecte, pendant 20 minutes par exemple » conseille Clémence Cier. « Le but est de circonscrire et de cadrer l’utilisation du numérique. En même temps, on évite la frustration car on ne se l’interdit pas (..). On devient maître du téléphone et non plus esclave« .

Faire « une pause avec « l’hyperconnexion » ne veut pas dire se couper complètement du smartphone, surtout si on a besoin d’avoir certaines informations… (liens avec amis, famille…) » précise-t-elle.

Prévoir des « temps de connexion. Le but est de circonscrire et de cadrer l’utilisation du numérique.

4Vivre le moment présent

« Lorsqu’on passe un bon moment en vacances, il peut être pertinent de prendre conscience de comment on se sent à cet instant. Cela permet de prendre conscience du positif, on fait ressortir la notion de plaisir. Cela peut pallier l’envie d’être toujours connecté et « ailleurs ». On se raccroche au présent, à la réalité« .

En résumé, « Faire une pause, c’est se recentrer sur soi et sur ce qui est important pour soi : relations avec autrui, sorties… » assure la psychologue.

6Une cure de diète numérique (digital detox)

S’il est impossible de suivre tous ces conseils, offrez-vous une cure  de diète numérique (digital detox). Elle se multiplient un peu partout en France dont aux thermes de Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées.

Durant une semaine, le téléphone, l’ordinateur ou la tablette numérique sont bannis. Au programme : activité manuelle, entretien avec un psychologue spécialisé dans le numérique, séance de relaxation, gymnastique, massage, hammam,… L’eau thermale est utilisé pour relaxer et occuper l’esprit à autre chose. L’objectif n’est pas de supprimer les nouvelles technologies mais d’apprendre à les maîtriser. Une solution radicale mais efficace. 

7Et vous ?

Quels sont vos secrets pour couper numériquement ?

N’hésitez pas à réagir ici ou sur mon compte twitter. J’aurai plaisir de les lire à mon… retour de vacances. 😉 Bel été à toutes et à tous !!

Julien Leroy