04 Oct

Communauté de start-up à Toulouse : At Home change de patron

© At Home

Changement de direction pour la plus grande communauté d’entreprises innovantes de Toulouse. 

Après 6 années à la tête d’At Home, Arnaud Thersiquel laisse sa place.

« Aujourd’hui, At Home n’est plus une petite start-up, mais bien une entreprise en pleine croissance qui entame une nouvelle phase de développement. Et pour mener à bien cette mission, il a décidé de transmettre la direction opérationnelle » indique le communiqué de presse.

Cependant, l’un des fondateurs d’At Home reste dans l’aventure en devant président non exécutif.

Pour lui succéder, un duo 100 % féminin a été désigné.

Il s’agit d’Eunate Mayor et d’Anne-Sophie Icard. Elles deviennent respectivement Directrice Générale et Directrice des Opérations.

Elles étaient auparavant chargées du développement business et campus manager.

« Faire grandir la communauté et développer de nouveaux services et de nouveaux espaces, en Occitanie bien sûr, et aussi dans tout le reste de la France. Tous nos projets actuels et à venir se veulent en synergie avec les territoires et surtout dans le respect des valeurs At Home : la communauté, l’esprit entrepreneurial et l’impact positif » assurent Eunate Mayor et Anne-Sophie Icard, les nouvelles CEO d’At Home.

« Demain, nous souhaitons poursuivre cette ouverture pour créer une communauté encore plus grande et diverse et ainsi favoriser davantage le partage des savoirs et l’entraide entre les professionnels, quels que soient leurs secteurs ou leurs statuts, tout en répondant à de véritables problématiques d’hébergement et surtout de mobilité durable » poursuivent-elles.

Ce binome interne est en poste depuis ce vendredi 1er octobre 2021.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des entreprises dans le domaine du numérique et de l’innovation. A ce jour, 80 entreprises et 400 personnes se côtoient quotidiennement sur les 2 campus toulousains.

Julien Leroy

26 Août

A Toulouse, l’incubateur Nubbo cherche ses nouvelles pépites de l’innovation

© Nubbo

A l’occasion de ses 20 ans, l’un plus anciens incubateurs de France recherche actuellement sa nouvelle promo de startups.

« Orientation B2B, implantation et innovation sont les critères principaux de sélection » précise l’équipe de Nubbo. Les lauréats seront accompagnés jusqu’à la fin de l’année 2021.

Les porteurs de projet peuvent également « s’inscrire au workshop de préincubation : Lancer sa startup en B2B » afin de tester la faisabilité de leur projet jusqu’au 3 septembre.

Nubbo, l’un plus anciens incubateurs de France

Quel est le point commun entre les start-up Antabio, Ilek, MyFeelBack et Naïo Technologies ? Réponse : Nubbo.

Depuis octobre 2000, cet incubateur public accompagne des projets innovants dans divers domaines. En l’espace de deux décennies, la structure a aidé plus de 280 entrepreneurs en Occitanie, dispensé 50 000 heures de conseils, investi 10 millions d’euros et servi 240 000 cafés ! 

En février 2021, sa directrice, Anne-Laure Charbonnier, nous avait accordé une interview sur l’évolution des startup en Occitanie. A (re)lire par ici. 

Julien Leroy

23 Fév

Un nouveau programme d’accompagnement de start-up débarque à Toulouse

Info exclusive. 1Kubator pose ses valises à Toulouse. C’est l’un des plus grands réseaux d’innovation en France. Son objectif est d’accompagner les entrepreneurs de la ville rose avec des programmes d’incubation et d’accélération.

1Kubator à Toulouse / © Didier Descouens

A partir du 5 avril 2021, 1Kubator ouvrira un bureau à Toulouse après Lyon, Bordeaux, Nantes, Rennes, Lille et Strasbourg.

Créé en 2015 par Alexandre Fourtoy, 1Kubator accompagne les entrepreneurs et les start-up dans le développement de leurs innovations.

« Nous avons accueilli plus de 450 startups et nous détenons des participations dans 150 startups ce qui représente un investissement de 3,7 millions d’euros » souligne Alexandre Fourtoy, fondateur d’1Kubator.

Aujourd’hui, 1Kubatore est l’un des plus gros incubateurs régionaux de start-up en France. D’ailleurs, en janvier 2021, il est parvenu à lever 6 millions d’euros pour poursuivre son déploiement sur le territoire.

Dans la ville rose, ce réseau proposera un programme d’incubation complet de 10 à 18 mois incluant : un accompagnement pragmatique avec plus de 70 ateliers, du mentorat, et un financement à hauteur de 15 000 à 35 000 euros selon les programmes.

L’accompagnement s’adresse à tous les « projets digitaux, Deeptech, Hardware innovant, IoT ou encore les projets à fort impact social ou environnemental » précise la société.

L’ensemble sera piloté depuis les locaux situés au sein de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, partenaire local de cette implantation.

L’appel à projets est ouvert sur 1kubator.com jusqu’au 26 mars. D’ici là, l’agence organise le 16 mars son premier « 1KrashTest ». Cette soirée virtuelle est destinée aux entrepreneurs qui souhaitent tester gratuitement leur idée devant des mentors.

Patrice Cazalas aux manettes

Pour s’implanter à Toulouse, le réseau a recruté Patrice Cazalas. Figure emblématique de l’écosystème toulousain des startups, il a été longtemps le délégué Général de Capitole Angels. Ce club de business met en relation des entrepreneurs avec des investisseurs d’Occitanie. 

« J’ai toujours été convaincu que le trio gagnant et indissociable pour les startups était fait de financement, mentoring et accompagnement. Je suis très heureux d’avoir trouvé tout cela au sein d’1Kubator et c’est un bonheur d’avoir été choisi pour cette implantation toulousaine » raconte Patrice Cazalas.

L’arrivée d’1Kubator confirme l’attractivité de Toulouse dans le domaine du numérique et de la création d’entreprise. La ville rose est l’une des 3 villes françaises où l’on créer le plus de jeunes entreprises selon une étude de Capterra en 2019

Julien Leroy

 

15 Fév

Toulouse : en 20 ans, comment les start-up ont évolué ? (Interview avec la directrice de Nubbo)

A Toulouse, Nubbo vient de souffler ses 20 ans. C’est l’un plus anciens incubateurs de France. L’occasion de faire le point sur l’évolution des jeunes pousses du numérique et de l’innovation technologique. Le profil de l’entrepreneur a-t-il changé ? Retour vers le futur avec Anne-Laure Charbonnier.

Anne-Laure Charbonnier, directrice de Nubbo depuis 2012 © Nubbo

Quel est le point commun entre les start-up Antabio, MyFeelBack et Naïo Technologies ? Réponse : Nubbo. Depuis octobre 2000, cet incubateur public accompagne des projets innovants dans divers domaines. En l’espace de deux décennies, la structure a aidé plus de 280 entrepreneurs en Occitanie, dispensé 50 000 heures de conseils, investi 10 millions d’euros et servi 240 000 cafés !

En 20 ans, comment l’univers des startup a évolué ? Le profil de l’entrepreneur a-t-il changé ? A quoi ressemblera l’écosystème numérique dans 10 ans ? Eléments de réponse avec Anne-Laure Charbonnier, directrice de Nubbo. Interview.

Après deux décennies à rencontrer des startups, quelles évolutions constatez-vous ?

Anne-Laure Charbonnier : « Il y a eu trois grandes périodes.

Les dix premières années, cela restait un sujet d’initiés : le terme de startup n’était pas encore utilisé en France. On parlait de jeunes entreprises innovantes.

On était sur des projets à caractère technologique, souvent issus de la recherche, qui conduisaient à des créations d’entreprises à forte valeur mais restant majoritairement de taille et d’ambition relativement modestes.

Puis, avec une bonne quinzaine d’années de retard par rapport aux Etats-Unis, nous avons connu à partir de 2012/2013 l’explosion du « tout startup ».

Avec des impacts extrêmement positifs, tels qu’une forte valorisation de l’entrepreneuriat et une augmentation très significative des projets, ainsi que des dispositifs de soutien et de financements privés et publics.

Mais aussi avec les limites et les excès dont tout le monde est bien conscient aujourd’hui : multiplication des créations d’entreprises avec des bases essentielles de modèle économique insuffisamment réfléchies, voire inexistantes, survalorisation de la course aux levées de fonds conçues comme une fin en soi et non comme un moyen de développement, grand nombre de startups n’arrivant pas à se structurer pour devenir des PME stables et pérennes.

Enfin, depuis 2017/2018, il y a un retour progressif aux « fondamentaux » : moins de projets quantitativement, mais majoritairement beaucoup plus réfléchis, nettement mieux structurés dans leur exécution, avec une différenciation technologique souvent forte.

En résumé, on a enfin pris conscience que l’état de startup n’est que transitoire et qu’une startup qui a vraiment réussi est celle qui est devenue une entreprise classique, ayant trouvé un modèle économique stable et une rentabilité.

Le profil de l’entrepreneur a-t-il changé en 20 ans ?

Oui, en particulier sur les profils les plus jeunes. Ils sont nombreux aujourd’hui à démarrer leur projet d’entreprise avant même la fin de leurs études et ils choisissent l’entrepreneuriat là où il y a encore 3 ou 4 ans, ils se seraient naturellement orientés vers les grandes industries ou la finance.

On peut citer par exemple Hinfact, co-fondée fin 2018 par Thomas Bessière et Thibault Vandebrouck de l’ISAE-SUPAERO, avec un très fort soutien de l’école à l’origine du projet. L’entreprise, qui développe une technologie d’eye-tracker associée à de l’intelligence artificielle pour analyser et optimiser les comportements des pilotes, compte déjà 15 personnes dans son équipe et a su intéresser des mentors de très grande expérience dans l’industrie aéronautique.

Est-il plus facile de créer sa startup aujourd’hui ?

Oui, certainement, et beaucoup plus tôt qu’auparavant.

A l’exemple de l’ISAE-SUPAERO (..), beaucoup d’universités ou de grandes écoles ont fait aujourd’hui de l’entrepreneuriat une vraie voie d’insertion professionnelle, fortement mise en avant. Ces établissements investissent beaucoup sur la sensibilisation en amont de la création d’entreprises, sur les formations spécifiques à ces sujets ainsi que sur la pré-incubation. Ils mettent notamment à disposition des plateaux et des moyens techniques auxquels les porteurs de projets n’auraient pas accès autrement.

Par ailleurs, pour tous les porteurs de projets, quelles que soient leurs origines professionnelles, l’écosystème est plus dense, plus structuré et mieux coordonné, en particulier dans le cadre de la French Tech. Le début de parcours des entrepreneurs est donc clairement facilité.

Ensuite, les PME et grands comptes industriels sont beaucoup plus ouverts aujourd’hui pour prendre le risque de tester des solutions techniques proposées par des startups et pour cofinancer des preuves de concepts.

© Nubbo

Comment voyez-vous l’écosystème régional du numérique et de l’innovation dans 10 ans ?   

A la pointe du traitement de sujets majeurs de l’économie de la vie et de l’environnement, grâce à la conjonction des efforts des laboratoires de recherche, des grandes industries et des startups.

Deux très vastes domaines essentiels sont déjà bien engagés aujourd’hui : les biotechnologies industrielles ou de la santé et les transports intelligents (grâce notamment aux savoir-faire de la région en intelligence artificielle) et verts (par le développement de la filière hydrogène, déjà particulièrement remarquable).

En 20 ans, y-a-t-il un projet qui vous a marqué ou touché ?

Beaucoup de projets nous ont touchés ou marqués. S’il faut n’en citer qu’un, c’est Preligens (ex. EarthCube), que nous avons accompagné en 2016/2017, car ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre une entreprise qui, dès sa première preuve de concept, a démontré un apport déterminant permettant aux forces armées de lutter plus efficacement contre les mouvements terroristes internationaux.

L’entreprise, spécialisée à l’origine dans l’analyse d’images satellite, est devenue l’un des principaux acteurs mondiaux de référence dans l’intelligence artificielle pour le renseignement et la défense. Elle compte déjà 80 salariés et a levé 20 M€ en novembre dernier, avec notamment le fonds d’investissement du Ministère des Armées.

Propos recueillis par Julien Leroy

23 Sep

Microsoft s’installe à la Cité (des startups) de Toulouse

Les locaux de Microsoft à Toulouse ( © At Home)

Ouvert depuis mars 2020, la Cité (des start-up) de Toulouse attire peu à peu les entrepreneurs mais aussi les grands groupes. La preuve avec l’arrivée de Microsoft qui a débarqué ce lundi 21 septembre, sur le campus At Home de La Cité

Le géant informatique a choisi la ville rose pour installer son premier « Experiences Lab » d’Occitanie.

Il s’agit d’un espace de 300 m² destiné aux « acteurs économiques et collectivités territoriales sur les sujets de la transformation numérique et de l’Intelligence Artificielle » précise Anne-Sophie Icard, la campus manager At Home à La Cité.

C’est le troisième Experiences Lab de Microsoft en France après Nantes et Bordeaux. 

“L’arrivée de Microsoft au sein de notre campus de La Cité est un message fort pour l’environnement économique de notre territoire. Nous partageons une vision commune d’accompagnement au développement des start-up et entreprises de demain par la détection de talents, le développement business, la mise en relation, etc » précise Anne-Sophie Icard, campus manager At Home à La Cité.

Le groupe Américain veut également créer une école pour former des professionnels de la Big Data et de l’IA. Ce serait le deuxième campus de Microsoft en Occitanie après Castelnau-le-Lez dans l’Hérault. 

A ce jour, la Cité de Toulouse plusieurs acteurs du numérique mais aussi 40 entreprises au sein du campus At Home. D’autres sont attendues avec la livraison de la troisième halle et ses nouveaux espaces d’ici fin 2021. 

L’objectif du site de Montaudran est de devenir le grand lieu de la région dédié à l’économie de demain. Une « station F » aux couleurs de l’Occitanie. Mais la concurrence est forte dans la région. A Montpellier, le BIC est considéré comme l’un des meilleurs incubateurs au monde.

Julien Leroy

25 Juin

A Toulouse, At Home a (enfin) trouvé des grands locaux pour accueillir ses 40 start-up

Exclusivité. Depuis 14 mois, la plus grande communauté de startups de Toulouse, cherchait un lieu (assez grand) pour rassembler ses 40 jeunes pousses et ses 400 collaborateurs. D’ici fin juillet, At Home va emménager dans le quartier Compans-Caffarelli dans un espace de 1300 m2. Les sites actuels seront progressivement fermés.

© At Home

Actuellement, l’accélérateur At Home, accueille une quarantaine de startup et près de 400 personnes sur 3 sites toulousains : les bureaux historiques prés d’Esquirol, le local rue Marchand et la dernière collocation située rue du Languedoc en face du marché des Carmes. Sans oublier, un site à Paris. 

Pour répondre à la demande, At Home cherchait depuis 14 mois, des nouveaux locaux en centre-ville. Aujourd’hui, c’est fait.

Arnaud Thersiquel, CEO d’At Home, a annoncé, ce mardi 25 juin, la naissance d’un nouveau campus dans le quartier Compans-Caffarelli à Toulouse.

« Ce projet mêlant art de vivre, partage de connaissances et croissance entrepreneuriale prendra place dans les anciens locaux de la Direction Régionale des Douanes de Toulouse et de la DREAL, au 3 rue Alaric II, dans le bâtiment du Médéric » précise-t-il.

La communauté prendra possession des lieux à partir du mois de juillet 2019.

Parallèlement, les 3 autres sites seront fermés « pour tout rassembler en un seul » raconte Arnaud Thersiquel,.

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Avec des bureaux à Toulouse et Paris, la structure accueille au total 40 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy

28 Mar

Facebook va accompagner 4 startup d’Occitanie

Pour la première fois, Facebook France déploie son programme d’accélération « Startup Garage » en Occitanie. 4 jeunes pousses de Toulouse et Montpellier viennent d’être sélectionnées par le géant américain.

L’équipe Emprunte mon Toutou © WeSprint

Après le Launchpad de Google à Toulouse en 2015 ou Microsoft à Montpellier en 2018, c’est au tour de Facebook de venir sur les terres d’Occitanie.

Le réseau social lance ainsi son programme « Startup Garage » dans 3 régions françaises : L’Occitanie, le Grand Ouest et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Ce programme d’accélération est destiné aux start-up spécialisées dans le traitement des données personnelles. Pour le mettre en place, Facebook s’appuie sur des incubateurs régionaux dont WeSprint à Toulouse et Montpellier.

En Occitanie, la première promotion regroupe 4 jeunes pousses :

    • Belle Gueule (Toulouse) : cette agence 2.0 veut faciliter la recherche du bon profil pour les shootings et les vidéos publicitaires.
    • Daneel (Montpellier) : cette startup permet d’obtenir « le meilleur de l’information sur le marché de la Blockchain« . Basé sur de l’Intelligence Artificielle, Daneel agrège les millions d’informations sur les cryptomonnaies et la Blockchain, les trie et évalue leur fiabilité afin de permettre aux utilisateurs de suivre l’évolution du marché.
    • Mon Coach Brico (Montpellier) : cette jeune pousse propose des cours de bricolage à domicile dans toute la France pour réaliser ses projets avec un professionnel. Un réseau de plus de 700 coachs pour accompagner les particuliers, de la simple réparation à la rénovation totale. Leroy Merlin a déjà noué un partenariat avec la start-up.

Les 4 lauréats seront accompagnés durant 6 mois.

Julien Leroy

06 Fév

Toulouse aura (bientôt) sa cité des start-up

Dans un an, Toulouse aura sa propre « station F ». Le Conseil régional d’Occitanie a détaillé, ce 6 février, son projet de cité des start-up. 200 jeunes pousses et partenaires de l’innovation numérique sont attendus dans les 12.000 m² des anciennes halles de Latécoère à Montaudran.

© Conseil Région d’Occitanie

Après 2 ans d’attente, la présidente de la Région Occitanie a détaillé ce mercredi 6 février, le projet de la future cité des start-up à Toulouse. 

Sur 12.000 m², la Cité des start-up « sera un équipement structurant au service du développement de l’écosystème d’innovation à Toulouse et en Occitanie » assure Carole Delga.

Ce sera le plus grand lieu de la région dédié à l’économie de demain. Une « station F » occitan ! 

Pour y parvenir, la Région a racheté les anciennes halles de Latécoère dans le quartier de Montaudran.

Une acquisition à 5,5 millions d’euros conclue en juillet 2017. A l’époque, nous vous avions fait découvrir, en exclusivité, la seconde vie de ce lieu emblématique de l’aéronautique.

© Conseil Région d’Occitanie

Depuis, le projet a avancé. Les travaux vont débuter d’ici le mois d’avril.

Cette cité de start-up accueillera un espace de co-working, un FabLab, des dizaines de jeunes pousses innovantes, l’incubateur Nubbo et l’agence  régionale de développement économique Ad’Occ.

Le lieu s’organisera autour de 5 fonctions complémentaires :
• Un espace « Tiers-lieu » de 3700 m² . Il hébergera les start-up et proposera différents services aux entreprises. Il sera composé d’espaces de co-working (280 postes de travail), de salles de réunions, d’espaces projet, d’un espace conférence de 200 places ainsi que d’un service de restauration ;
• Un espace FabLab, accessible à tous (particuliers, étudiants, entreprises…)
• Un espace événementiel ouvert au public
• Les équipes de l’agence régionale de développement économique Ad’Occ
• Les équipes de Nubbo, l’incubateur et accélérateur régional.

L’ouverture est prévue début 2020 pour un budget total de 33 millions d’euros.

Candidats prè-sélectionnés

En attendant, la Région a prè-sélectionné plusieurs candidats potentiels pour occuper les lieux. Ils devront finaliser leur projet devant un jury au mois de mars.

Ainsi, Manatour et Artilect sont en compétition pour la construction du FabLab. Pour le tiers lieu, 3 projets sont en concurrence : Interfaces, At Home et Newton.

Par ailleurs, 9 start-up sont également candidates pour s’intaller : LCB Industries (Mobilier personnalisable), Quaternion Design (Aménagement, mobilier), NELIS (intelligence relationnelle et Smart Data), Tout l’or du Sud (Marketplace), FEELOBJECT (Solutions 3D pour personnes malvoyantes), Smartrezo (Plateforme de diffusion de contenus), WIDID (Plateforme d’immersive learning), TANu Digital (Plateforme d’acculturation numérique) et Human Design Group (conseil et service en ergonomie)

 

© Conseil Région d’Occitanie

Julien Leroy

16 Jan

Facebook lance son programme « Startup Garage » en Occitanie

Pour la première fois, Facebook France va déployer son programme d’accélération « Startup Garage » en région. Toulouse et Montpellier ont été choisis pour installer cet accompagnent destiné au secteur des données personnelles.

© Startup Garage Paris from Facebook

Après le Launchpad de Google à Toulouse en 2015, c’est au tour de Facebook de venir sur les terres d’Occitanie.

Le réseau social va déployer son programme « Startup Garage » dans 3 régions françaises : L’Occitanie, le Grand Ouest et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une première pour cet accompagnent né en 2017 à Paris et destiné aux start-up spécialisées dans le traitement des données personnelles. 

Au total, 20 entrepreneurs seront conseillés durant 6 mois, pour se professionnaliser et développer leur projet.

WeSprint Toulouse, partenaire officiel de Startup Garage

Pour installer ce programme d’accélération, Facebook va s’appuyer sur des incubateurs régionaux. En Occitanie, c’est WeSprint qui a décroché le partenariat.

Basée à Toulouse et Montpellier, cette structure aide des entreprises innovantes en les parrainant avec des mentors du secteur. Une recette qui a permis d’aider notamment Staffman (qui vient de lever 600.000 euros), Emprunte mon toutou ou Rugbynistère.

Les start-up intéressées ont jusqu’au 10 février pour déposer leur candidature.

>>>  Plus d’info sur le site de WeSprint Occitanie : www.wesprint.com/startup

Julien Leroy

25 Juin

Start-up : At Home cherche des (grands) locaux pour construire son nouveau siège social

Exclusif. L’une des plus grandes communautés de startups toulousaines veut construire un nouveau siège social dans le centre-ville pour rassembler ses 250 collaborateurs. Le projet de s’installer dans l’immeuble Croix-Baragnon n’a pas pu se concrétiser. At home cherche d’urgence un bâtiment de 3000 m².

© At Home

At Home souhaite construire un nouveau siège social. 

Pour le moment, l’accélérateur accueille une trentaine de startup et 250 personnes sur 3 sites toulousains : les bureaux historiques prés d’Esquirol, le local public rue Marchand et la dernière collocation située rue du Languedoc en face du marché des Carmes. 

At home cherche ainsi un bâtiment entre 2000 et 4000 m² « pouvant rassembler tous ses membres au centre de Toulouse » précise  Arnaud Thersiquel, CEO d’At Home

Le concept est d’offrir « ainsi à la ville, un ensemble iconique constitué de plus de 300 places en bureaux partagés, d’un espace de conférence ouvert au public, de 8 chambres à disposition des entrepreneurs (coliving), et d’un espace restauration-bar ouvert aux citoyens (colunching) » détaille son responsable.

L’autre objectif est d’assurer la croissance de la structure. En 3 ans d’existence, la structure est passé de 5 à 40 sociétés hébergées. 

La piste (perdue) de la rue Croix-Baragnon

« Après de nombreux échanges avec les services de la ville de Toulouse, At Home a vu dans l’immeuble du 24 rue Croix-Baragnon un bien correspondant absolument à ses
besoins immobiliers urgents » raconte Arnaud Thersiquel.

En effet, la marie a décidé de revendre le centre culturel Croix-Baragnon et ses 2450 m². En mars 2018, 18 repreneurs dont At Home, présentent une offre de rachat pour convertir ce lieux emblématique de la culture toulousaine.

Mais voilà, le projet d’At home n’est pas retenu parmi les 3 finalistes. L’achat final est remporté par le groupe Carle qui déboursera 7,3 millions d’euros pour sa « Maison de l’architecture » (Cf. la délibération du conseil municipal du 15 juin 2018).

Une décision amère pour Arnaud Thersiquel : « une politique de risque mesuré semble être clairement appliquée par les décideurs locaux au détriment de l’emploi, de l’innovation et de la créativité des jeunes entreprises« .

« Aujourd’hui, At Home est confronté à un plafond de verre dans son développement immobilier et cela pose pas mal de questions comme la place de la scène toulousaine au niveau national, la croissance de futures pépites dans notre ville,… » poursuit-il.

Une prochaine réunion avec la mairie

Arnaud Thersiquel espère désormais un geste de la mairie. « Une réunion a d’ailleurs été proposée en urgence par Jean-Luc Moudenc afin de rassembler tous les moyens à disposition autour de la jeune communauté » assure-t-il. La rencontre est prévu pour début juillet « et doit déboucher sur la prospection de lieux propices à ses besoins« .

Ouvert depuis juin 2015, At Home a été créé pour accueillir des start-up dans le domaine du numérique et de l’innovation. L’idée est de permettre aux jeunes entrepreneurs « d’externaliser l’immobilier » rappelle Arnaud Thersiquel, responsable d’At Home. La structure propose également un accompagnement pour développer son activité.

Avec des bureaux à Toulouse et Paris, la structure accueille au total 40 entreprises dont Liberty Rider, Noova, Yestudent, SchoolMouv, Catspad et Demooz. 

Julien Leroy