Coovia bascule progressivement vers le marché B to B. La start-up toulousaine spécialisée dans le covoiturage des trajets du quotidien, mise (de plus en plus) sur le marché des entreprises. Au 1er janvier 2018, ces dernières doivent proposer des transports alternatifs à leurs salariés.
© VACHER Philippe / MaxPPP
Surnommé le « Blablacar » des trajets réguliers, le toulousain Coovia négocie, sans surprise, un virage B to B.
Dés sa création en 2012, l’application s’adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises en quête d’une solution de locomotion combinant covoiturage et transport en commun, sur des trajets courts ou quotidiens.
Rapidement, des grandes entreprises de la ville rose telles qu’Airbus ou SMTC, adoptent Coovia pour favoriser les trajets domicile-travail de leurs salariés.
Coovia veut profiter du nouveau « plan de mobilité » des entreprises
Or ce marché des entreprises va s’accélérer à partir du 1er janvier 2018. Les entreprises de plus de 100 salariés doivent mettre en place un « plan mobilité ». Votée au printemps 2017, celle nouvelle loi oblige les entreprises à proposer des transports alternatifs à l’usage de la voiture individuelle.
« Sur le territoire toulousain, environ 500 entreprises sont assujetties à ce plan » précise Laurène Dia, responsable des partenariats chez Coovia.
Face à un marché du covoiturage domicile-travail de plus en plus concurrentiel, Coovia espère ainsi continuer sa croissance.
Créée par David Larcher, un ancien salarié d’Airbus excédé par les embouteillages toulousains, la start-up compte aujourd’hui 10 salariés et plus de 7000 utilisateurs. Des extensions vers Montpellier et Bordeaux sont également en projet.
Julien Leroy