02 Sep

Covid et aéronautique : lancement à Toulouse d’une plateforme RH pour aider le secteur

© MaxPPP

Comment soutenir les entreprises et limiter les plans sociaux dans l’aéronautique malgré la crise sanitaire et la Covid ? 

La start-up toulousaine Staffman, éditeur de plateforme web collaborative, et le bureau d’étude Altitude Aerospace, ont (peut-être) trouvé une solution avec leur plateforme de ressources humaines baptisée « COOPAIR ».

Lancée ce mardi 1er septembre, elle permet aux entreprises de l’aéronautique de proposer leurs salariés disponibles à d’autres secteurs qui en ont besoin ponctuellement.  La mise en relation se concrétise ensuite soit par un contrat de sous-traitance, soit par un prêt.

« Le secteur aéronautique possède de nombreuses compétences pouvant s’adapter à d’autres industries (énergie, ferroviaire, etc). Grâce à des algorithmes de proximité de compétences développés par Staffman, COOPAIR permet aux entreprises du secteur aéronautique de s’ouvrir à d’autres marchés » promettent les concepteurs.

« Coopair ne fonctionne pas comme une plateforme de recrutement en ligne. C’est un outil qui s’adresse aux managers qui y inscrivent les compétences de leurs équipes disponibles. La plateforme permet ainsi de limiter l’impact des plans sociaux et de préserver les talents nécessaires à la viabilité des entreprises » ajoute Bastien Vialade,  CEO de Staffman.

Cette initiative RH est née durant le confinement, lorsque la filière a commencé à être impacté durablement.

« Nous nous sommes demandé comment, en tant que PME dans l’aéronautique, nous allions pouvoir trouver de nouvelles opportunités d’affaires pour les ingénieurs ces prochaines années et rencontrer nos futurs clients malgré ce contexte tendu » explique Laetitia Chaynes, Directrice Générale d’Altitude Aerospace France.

Aujourd’hui, les experts du secteur aérien estiment que 30.000 emplois pourraient disparaître (sur les 195 000 salariés dont 47 000 pour Airbus).

Reste à savoir si la plateforme toulousaine parviendra à limiter (un peu) la casse sociale.

En attendant, Staffman et Altitude Aerospace visent une centaine d’entreprises adhérentes d’ici fin 2020.

En attendant de savoir, Coopair est une nouvelle étape dans le développement de la start-up Stafman. Créée en 2017, la jeune pousse a commencé dans le secteur de l’informatique en proposant une plateforme collaborative de mise en relation des entreprises avec des candidats prêts à enchaîner les missions d’intérim. A ce jour, l’application référence plus de 30 000 ingénieurs et revendique 7500 mises en relation en 2019. 

Julien Leroy

06 Juil

Conçus à Toulouse, les satellites de OneWeb sont sauvés de la faillite

OneWeb évite le crash. Le projet de constellation de satellites qui vise à fournir de l’internet à haut débit partout dans le monde, vient d’être racheté par le gouvernement britannique avec l’aide d’un fonds d’investissement indien. Un soulagement pour Arianespace et Airbus à Toulouse.

Lancement d’un satellite OneWeb (© ROSCOSMOS / MAXPPP)

Connecter le moindre carré de notre planète Terre à Internet. C’est le projet de Google, Amazon, Starlink mais aussi de OneWeb.

Initié en 2014 par l’entrepreneur américain Greg Wyler, le projet OneWeb veut réduire la fracture numérique dans le monde, en envoyant 648 satellites en orbite basse d’ici 2027. Pour y parvenir, la start-up parvient à lever 3,4 milliards de dollars et signe un partenariat avec Airbus. 

Les premiers satellites conçus à Toulouse

Ce dernier va alors concevoir à Toulouse et en Floride, les satellites de cette constellation mondiale. En février 2019, France 3 Occitanie avait pu visiter en exclusivité, la chaîne d’assemblage toulousaine d’OneWeb. Un site unique au monde où l’on fabrique un satellite par jour (au lieu de plusieurs mois habituellement). 

Malgré cette innovation spatiale et la mise en orbite de 74 engins, OneWeb annonce le 27 mars dernier, être au bord de la faillite en raison de l’épidémie de coronavirus. La société américaine est alors placée en redressement judiciaire. Plusieurs offres de reprise sont déposées.

Racheté par le Royaume-Uni

C’est finalement le gouvernement britannique qui est choisi ce vendredi 3 juillet, comme repreneur de l’opérateur. Londres s’est associé au conglomérat indien Bharti, pour racheter OneWeb. Au total, les deux parties promettent d’investir 1 milliard de dollars.

L’offre de reprise sera finalisée d’ici la fin de l’année. Elle doit encore obtenir l’aval de la justice américaine et des autorités de régulation.

En attendant, ce rachat est une bonne nouvelle pour Arianespace.

Le leader mondial de lancement de satellites géostationnaires est le premier client de OneWeb avec un contrat de 238 millions d’euros. Le groupe français doit encore effectuer 18 lancements d’ici fin 2021. Par ailleurs, OneWeb fait partie du vol inaugural de la future fusée Ariane 6 prévue dans quelques mois.

Le rêve d’un internet planétaire est devenu une course mondiale. Les concurrents de OneWeb sont nombreux. Le plus avancé est le milliardaire américain Elon Musk. Sa constellation Starlink compte déjà 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42.000.  Le patron d’Amazon Jeff Bezos veut faire de même avec son projet Kuiper. Sans oublier, le réseau « Loon » de Google élaboré avec le CNES de Toulouse

Julien LEROY

30 Avr

La startup toulousaine Uwinloc boucle une levée de fonds de 4,5 millions d’euros

© France 3 Toulouse

Bonne nouvelle pour la start-up Uwinloc basée à Colomiers, près de Toulouse. La jeune pousse et son étiquette connectée ont annoncé ce vendredi 27 avril, avoir bouclé un levée de fonds de 4,5 millions d’euros.

Un tour de table conclu avec Elaia Partners, une société de capital-risque européenne et trois autres fonds d’investissement : ACE, GALIA Gestion et M-Capital Partners.

C’est la troisième levée de fonds pour Uwinloc après celles de novembre 2017 (1 million d’euros) et 2016 (600 000€)

Cette somme va permettre à la jeune pousse toulousaine de se développer à l’international.

Fondé en 2015 par Eric Cariou, Uwinloc a conçu une étiquette connectée qui permet de géolocaliser simultanément des millions d’objets à 30 centimètres de précision. Une innovation utilisée par plusieurs grandes entreprises. La jeune pousse compte aujourd’hui 40 salariés. 

Julien Leroy

15 Déc

Insolite : quand un A380 trace un… sapin de Noël dans le ciel allemand

L’image enflamme les réseaux sociaux. Un Airbus A380 s’est amusé à tracer un itinéraire en… forme de sapin de noël, lors d’un vol d’essai en Allemagne. Une prouesse à la fois technique et marketing.

© Capture d’écran flightradar24

© Capture d’écran flightradar24

Pour les fêtes de fin d’année, un Airbus A380 s’est amusé à tracer un…sapin de noël dans le ciel allemand, ce mercredi 13 décembre. L’avionneur européen a profité d’un vol d’essai depuis l’aéroport d’Hambourg, pour suivre cet itinéraire insolite. 

Le joli dessin est ainsi apparu sur le site web Fligthtradar24, qui permet de suivre en direct les trajectoires de n’importe quel avion dans le ciel. L’image a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Si l’opération est préparée, on peut imager que le pilote a du (bien) s’amuser pour réaliser ce petit exploit aéronautique.

06 Nov

La start-up toulousaine Coovia veut booster le covoiturage domicile-travail dans les entreprises

Coovia bascule progressivement vers le marché B to B. La start-up toulousaine spécialisée dans le covoiturage des trajets du quotidien, mise (de plus en plus) sur le marché des entreprises. Au 1er janvier 2018, ces dernières doivent proposer des transports alternatifs à leurs salariés. 

© VACHER Philippe / MaxPPP

© VACHER Philippe / MaxPPP

Surnommé le « Blablacar » des trajets réguliers, le toulousain Coovia négocie, sans surprise, un virage B to B.

Dés sa création en 2012, l’application s’adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises en quête d’une solution de locomotion combinant covoiturage et transport en commun, sur des trajets courts ou quotidiens. 

Rapidement, des grandes entreprises de la ville rose telles qu’Airbus ou SMTC, adoptent Coovia pour favoriser les trajets domicile-travail de leurs salariés.

Coovia veut profiter du nouveau « plan de mobilité » des entreprises

Or ce marché des entreprises va s’accélérer à partir du 1er janvier 2018. Les entreprises de plus de 100 salariés doivent mettre en place un « plan mobilité ». Votée au printemps 2017, celle nouvelle loi oblige les entreprises à proposer des transports alternatifs à l’usage de la voiture individuelle. 

« Sur le territoire toulousain, environ 500 entreprises sont assujetties à ce plan » précise Laurène Dia, responsable des partenariats chez Coovia. 

Face à un marché du covoiturage domicile-travail de plus en plus concurrentiel, Coovia espère ainsi continuer sa croissance.

Créée par David Larcher, un ancien salarié d’Airbus excédé par les embouteillages toulousains, la start-up compte aujourd’hui 10 salariés et plus de 7000 utilisateurs. Des extensions vers Montpellier et Bordeaux sont également en projet.  

Julien Leroy

22 Sep

Une vidéo de 4 Airbus survolant la région Occitanie fait le buzz sur Facebook

La vidéo fait le tour de la toile depuis mardi. Elle totalise déjà plus de 4,5 millions de vues.

© Airbus

© Airbus

Postée sur la page Facebook de l’avionneur européen le 20 septembre dernier, la vidéo montre 4 avions Airbus qui volent au dessus de la région Occitanie. Une belle photo de famille où l’on aperçoit l’A380, l’A350, l’A330 et l’A320 Néo. A voir !

Une belle opération de communication pour Airbus qui est depuis quelques jours dans les turbulences avec l’annonce de possibles restructurations qui pourraient entraîner des réductions d’effectifs.

Julien Leroy