07 Mai

Trafic : L’IoT Valley s’attaque aux bouchons de Labège en proposant des permis deux-roues

Au sud de Toulouse, sortir ou entrer de Labège-­Innopole est devenu un cauchemar pour les automobilistes. Ce parc d’activité attire quotidiennement 20.000 salariés et étudiants provoquant ainsi des kilomètres d’embouteillages. Pour tenter d’y remédier, l’IoT Valley (pépinière de startups) propose de passer le permis 125cc à prix réduit.

© Vincent Isore / MaxPPP

Aux heures de pointe, le parc d’activité de Labège-­Innopole (aux portes de Toulouse) est encombré par les embouteillages. Alors, en attendant l’arrivé du métro en 2024, l’IoT Valley a décidé de s’attaquer à ce point noir.

Cette pépinière de startups dédiées aux objets connectés, propose ainsi de passer un permis pour 125cc à prix réduit. Au total, l’initiative vise les 16.800 salariés et 3.000 étudiants qui travaillent sur cette zone.

Baptisée « Tous en 125″, l’opération consiste à effectuer un stage de permis moto et scooter 125 cm3 pour 150 euros au lieu des 250 euros généralement demandés à titre individuel. Les séances se déroulent par groupe de 6 sur le campus de l’IoT Valley. Pour l’occasion, un partenariat a été signé avec l’auto-école ECF de Saint-­Orens.

Le dispositif est déjà testé depuis décembre 2018, auprès des 700 salariés de l’IoT Valley.

« Depuis 5 ans, l’IoT Valley grandit : nous enregistrons une croissance annuelle de 25% de notre nombre de collaborateurs (..). Nous sommes néanmoins à la fois témoins de l’engorgement de la zone de Labège-­Innopole, qui se cesse aussi de croître, et conscients de faire partie de ce problème, comme employés et citoyens. Il était ainsi devenu essentiel pour nous de participer plus activement à la résolution de ces enjeux territoriaux  » explique Bertran Ruiz, directeur général de l’Iot Valley.

A ce jour, 18 salariés de l’IoT Valley ont franchi le pas. Même si le ratio est faible, la direction du campus numérique a voulu étendre le dispositif. Reste à voir si les 20.000 travailleurs de Labège-­Innopole sont prêts à suivre cette démarche écologique. A suivre…

Julien Leroy

06 Nov

La start-up toulousaine Coovia veut booster le covoiturage domicile-travail dans les entreprises

Coovia bascule progressivement vers le marché B to B. La start-up toulousaine spécialisée dans le covoiturage des trajets du quotidien, mise (de plus en plus) sur le marché des entreprises. Au 1er janvier 2018, ces dernières doivent proposer des transports alternatifs à leurs salariés. 

© VACHER Philippe / MaxPPP

© VACHER Philippe / MaxPPP

Surnommé le « Blablacar » des trajets réguliers, le toulousain Coovia négocie, sans surprise, un virage B to B.

Dés sa création en 2012, l’application s’adresse à la fois aux particuliers et aux entreprises en quête d’une solution de locomotion combinant covoiturage et transport en commun, sur des trajets courts ou quotidiens. 

Rapidement, des grandes entreprises de la ville rose telles qu’Airbus ou SMTC, adoptent Coovia pour favoriser les trajets domicile-travail de leurs salariés.

Coovia veut profiter du nouveau « plan de mobilité » des entreprises

Or ce marché des entreprises va s’accélérer à partir du 1er janvier 2018. Les entreprises de plus de 100 salariés doivent mettre en place un « plan mobilité ». Votée au printemps 2017, celle nouvelle loi oblige les entreprises à proposer des transports alternatifs à l’usage de la voiture individuelle. 

« Sur le territoire toulousain, environ 500 entreprises sont assujetties à ce plan » précise Laurène Dia, responsable des partenariats chez Coovia. 

Face à un marché du covoiturage domicile-travail de plus en plus concurrentiel, Coovia espère ainsi continuer sa croissance.

Créée par David Larcher, un ancien salarié d’Airbus excédé par les embouteillages toulousains, la start-up compte aujourd’hui 10 salariés et plus de 7000 utilisateurs. Des extensions vers Montpellier et Bordeaux sont également en projet.  

Julien Leroy

26 Août

A Toulouse, restez chez vous avec Tisséo

©  Tisséo

© Tisséo

Plus besoin de patienter dans les agences de Tisséo pour obtenir sa carte Pastel. Le service de transport en commun toulousain vient de lancer, ce mardi, un nouveau service en ligne : L’e-Agence

En quelques clics, vous pouvez effectuer, depuis votre domicile, toutes les démarches administratives de la carte Pastel Tisséo. Le service s’adresse à chaque personne ne disposant pas encore de la carte. Les dossiers sont traités en 5 jours maximum selon la direction. L’usager la reçoit directement dans sa boite aux lettres. 

>>> L’e-Agence est ouverte 24h/24 : cliquez ici