17 Juil

Au fil des voix, un festival couleur métis

Du 5 au 8 août 2014
aux théâtres Antique et du Nymphée
de Vaison-la-Romaine

Quel plus bel écrin que ces gradins de pierres antiques pour entendre s’égrener la voix des griots des temps modernes ?
Pour sa 7ème édition, le festival Au fil des voix, à l’instar de son grand frère Les Suds à Arles avec lequel il partage un décor naturel splendide, il affirme haut et fort la vitalité des musiques et des cultures du monde.

En ouvrant les festivités avec Johnny Clegg, zoulou blanc et chantre de Nelson Mandela, le ton est donné : embarquer le public dans une transe et placer la saison sous le signe du métissage culturel.

D’Afrique du Sud on passera au Maghreb pour découvrir la sensualité et le phrasé soul de la chanteuse marocaine OUM. Sa marque de fabrique : revisiter les musiques traditionnelles de son pays – chants sarahouis ou gnaouas en les confrontant à sa maîtrise toute personnelle du Rythm’n Blues et de la Soul.

Déjà venue enchanter le public lors d’une saison précédente, Carmen Souza, figure incontournable de la musique cap-verdienne viendra réveiller notre goût de la saudade.

par Olivier Hoffschir

par Olivier Hoffschir

Enfin c’est au concert d’une Catherine Ringer, dopée par sa découverte du tango – qu’elle interprète avec le duo de Gotan Project – que nous invitent les organisateurs, comme s’il fallait à une transe sud-africaine, répondre par une transe latino-américaine.

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France 3 Provence-Alpes est partenaire du festival Au Fil des Voix
Le programme complet

21 Juin

Méditerranéennes, 1000 et un combats

un film de Serge Moati
dimanche 29 juin à 18h00
Villa Méditerranée, Marseille
Sur réservation

Serge Moati et Clément Lebateux questionnent dans ce documentaire la place que les femmes ont prise dans les révolutions arabes.

En Tunisie comme en Égypte, elles ont été en premières lignes pour manifester leur soif de démocratie et de liberté. Ces luttes, elles les partagent avec d’autres femmes en Espagne, en Israël, mais aussi en Italie ou au Maroc. Ces « soeurs » en Méditerranée portent en elles des combats et des espoirs pour leurs droits, pour leurs pays et pour l’avenir d’un « vivre ensemble » pacifique et tolérant.

Qu’elles soient artistes, juristes, journalistes ou simplement femmes citoyennes et militantes, elles ont pour point commun de dire non. Non à la dictature et à l’injustice sociale, au harcèlement sexuel et à l’instrumentalisation de leur corps. Non aux lois qui les emprisonnent. Portraits de ces femmes engagées qui composent une mosaïque singulière et humaniste sur toutes ces forces en mouvement. Droit devant.

Un voyage en Méditerranée. Du côté des femmes, à la rencontre des Méditerranéennes. 

Amira_Chaibi

Voir un extrait du film
Réservation indispensable
au 04 91 42 03 02 
ou par mail au cmca@cmca-med.org
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Un documentaire inédit écrit et réalisé par Serge Moati en collaboration avec Clément Lebateux
Une production Image et Compagnie  / Produit par Dominique Clément / Avec la participation de France Télévisions et de la RTS / Avec le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée et de la PROCIREP – ANGOA
 

25 Mai

La Dernière Maison

un film de Camille Morhange
Diffusé le vendredi 30 mai 2014
sur France 3 Provence-Alpes vers minuit

Une architecture calquée sur le modèle des hôpitaux ; des couloirs interminables que voudraient égayer des rambardes colorées ; des chambres proprettes pour tout horizon. 
Voilà le décor en place lorsque l’on pousse la porte de certaines maisons de retraite.

Camille Morhange pénètre cet univers clos et méconnu de nous-autres actifs, avec l’intention de rendre un peu d’humanité à ces murs défraîchis. Questionner les vies qui s’écoulent, là, dans leur dernière ligne droite ; peser la douleur du passé à jamais disparu – la maison que l’on a quittée, le mari qui s’est effacé devant vous. Et les illusions que l’on ne se fait plus :

On a des habitudes, ça oui, on en a mais on n’est pas chez nous, c’est sûr. La maison c’est quelque chose de… sacré.

 

Poignants moments de paroles que la réalisatrice permet en ne s’imposant pas, en indiquant d’un mot, d’une intonation, la direction à prendre : celle de la profondeur, celle de l’intimité. La parole est précieuse et rare dans un quotidien rythmé par les « occupations », les activités socialisantes et les repas. Toutes celles qui se livrent au micro de Camille Morhange ne se racontent pas d’histoire : Ici c’est le bout du bout. On y est pour soulager ses proches, pour se faire tout petit et finir à petit pas. A quoi bon ?

Entretien avec Camille Morhange

PZ : Dans votre film vous donnez la parole à des personnes que l’on dirait oubliées de notre monde. Vous les faites parler et ce qu’elles disent a une profondeur tout à fait rare. 
Comment avez-vous installé ces conditions de dialogue ?

CM : Je suis d’abord allée rencontrer et tenir compagnie aux personnes qui le souhaitaient au sein de la maison de retraite. J’y suis allée deux fois par semaine pendant plus d’un an sans caméra, sans enregistreur, sans carnet de notes. J’ai erré dans les chambres et les couloirs et ainsi j’ai pu petit à petit nouer des liens très forts avec certains résidents et avec le personnel de la maison de retraite.
Ces moments d’écoute et ces moments d’attente, de vide, m’ont permis à la fois d’être acceptée par les personnes et de recueillir leurs sentiments, mais aussi d’appréhender moi-même un peu de ce que peut être la vie dans un tel endroit. A chaque fois que j’y vais je me mets dans une position d’écoute et d’empathie, et je reçois en retour la gratitude des personnes qui ont tant besoin d’une oreille amicale et d’une distraction qui fait passer la journée un peu plus vite. J’ai aussi beaucoup joué au scrabble et aux mots croisés, ou même regardé la télé en buvant mon café gentiment offert par le personnel soignant, j’y ai passé beaucoup de mon temps. Mes tournages ont été comme une errance dans la maison de retraite. J’ai tourné seule la plupart du temps et j’ai passé plus de temps à me balader dans les couloirs, ma caméra prête, au cas où, à tourner réellement. Je suis souvent revenue bredouille et les séquences les plus marquantes ont souvent été prises à la volée au cours d’une banale visite.

PZ : Combien de temps êtes-vous restée à la maison de retraite (entre le repérage, le tournage et peut-être une projection?

CM : J’ai commencé les repérages fin 2008, j’ai commencé à tourner bien plus tard mes premiers rushs en DVCAM (format devenu ensuite obsolète, ces rushs n’ont donc pas pu être exploités dans le film..), puis j’ai tourné régulièrement, souvent seule, jusqu’à la veille du montage à France 3 en janvier 2014. Il y a eu des périodes plus intenses que d’autres, la naissance de mon fils en 2010 m’a écartée un moment de la maison de retraite, en revanche j’ai fait tous les derniers tournages et le montage du film enceinte de ma fille. Je trouve très symbolique de travailler à la parole de personnes en fin de vie lorsque l’on est en train d’accueillir une vie nouvelle.

PZ : Vous a-t-il fallu beaucoup de temps pour que se dessinent vos personnages ?

CM : Les personnes qui sont devenues les personnages du film sont celles qui ont tout de suite manifesté l’envie de participer au projet, et qui avaient une urgence à dire leurs sentiments. Certains ont été présents dès mes premiers repérages (c’est le cas de Mme Magnan, Mme Ricard et Mme Vicente), et d’autres sont arrivés à la maison de retraite en cours de route. (j’ai rencontré mme Braunwart seulement deux mois avant le début du montage, et elle est vite devenue un personnage très important du film, ainsi que sa fille avec qui j’ai créé des liens forts très rapidement). Mais à chaque fois la rencontre s’est faite très vite et il a été très facile de savoir qui serait dans le film. Ce sont les personnages qui sont venus à moi et pas le contraire.

PZ : On sent par votre commentaire que vous avez été bouleversée par ce que vous avez vécu là-bas et les rencontres que vous y avez faites. Bien que certaines de ces personnes aient disparu depuis, vous arrive-t-il d’y retourner de temps en temps avec votre ou vos enfants puisque vous êtes mère, dites-vous ?

CM : J’ai le projet d’aller y faire une projection du film, et je leur ai promis de leur présenter ma fille qui vient de naître ! Je pense que je continuerai à y aller de temps en temps, même si chaque fois il est toujours un peu difficile de pousser la porte… Il faut se faire un peu violence et être bien disponible mais une fois dedans on est remplis de toutes ces rencontres, ces regards.

PZ : Qu’apprend-on d’essentiel qui puisse être transmis, lorsqu’on recueille la parole de personnes âgées sans illusions sur leur fin prochaine.

CM : Ce que cette expérience m’a permis d’entrevoir, c’est que la fin de vie n’est pas une « non-vie », et qu’il faut s’en préoccuper avant de ne plus être en capacité d’avoir le choix. On choisit (quand cela est possible bien entendu) son orientation scolaire, son métier, la ville que l’on a envie d’habiter, la personnes avec qui on va partager notre vie, et puis on laisse entre les mains d’une société gérée de manière essentiellement économique notre fin de vie. Je me suis posé réellement la question : est-ce ce projet que j’envisage pour la fin de ma vie ? Ma réponse est évidemment non, et je réfléchie dès maintenant à d’autres solutions possibles : maisons de retraites auto-gérées en coopératives, éco-hameaux multi-générationnels, des solutions alternatives existent et il ne tient qu’à nous de les mettre en place… et ce avant de ne plus être en capacité physique pour le faire !

Propos recueillis par Pernette Zumthor-Masson

Un film de Camille Morhange
coproduit par AMDA Production et France 3 Provence-Alpes

 

 

18 Avr

La Bataille de Marseille : au coeur d’une campagne électorale

Un documentaire de 52’ d’Abdel Mostefa Chebra
suivi d’un débat
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

France 3 Provence-Alpes vous donne rendez-vous pour une émission exceptionnelle qui reviendra sur la campagne très mouvementée des municipales à Marseille.

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Pendant un mois d’une campagne municipale tendue, 3 équipes de tournage ont suivi Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci et Stéphane Ravier.

Les discussions stratégiques des états-majors, le travail sur le terrain, les tensions des dernières heures et de l’attente des résultats, la joie ou la déception à l’annonce des scores… Un film qui raconte les coulisses de la campagne pour la conquête de Marseille.

Mais comment fait-on, en un temps relativement court, pour gagner la confiance de personnes habituées aux discours convenus ?

Entretien avec Abdel Mostefa Chebra 


PZ : Au cours de ce tournage, avez-vous rencontré des barrières, des refus, des réticences ? Quel a été le rôle de l’entourage des 3 candidats, qu’il soit garde rapprochée ou éminence grise : des « facilitateurs » ou l’inverse?

AMC : Pas de grosse réticence avec le candidat FN. Stéphane Ravier est demandeur en terme d’exposition médiatique. Côté PS, on était assez confiant en début d’année. Les portes se sont donc ouvertes assez facilement mais elles se sont refermées aussi sec après la déroute du premier tour… C’est pour Jean-Claude Gaudin que nous avons rencontré le plus de difficultés. Dans un premier temps, il nous avait donné son accord pour le suivre durant cette campagne, ensuite il a été question d’être dans l’intimité de son équipe pendant quelques jours seulement et au final nous n’avons pu le filmer que lors de ses sorties publiques. Heureusement, sa porte-parole Valérie Boyer, candidate dans le 6e secteur, nous a accordé sa confiance, nous permettant de suivre la campagne de l’UMP de l’intérieur.

PZ : Quel est le secret pour obtenir de 3 candidats sous pression à quelques semaines des élections, une parole qui ne soit pas trop formatée pour servir les médias, recueillir des moments vrais où le politique s’efface au profit de l’humain?

AMC : Evidemment, les politiques sont rompus au langage médiatique. Mais nous avons eu la chance de pouvoir tourner sur un nombre de jours suffisamment conséquent. Et en continuant de tourner quand les autres caméras appuyaient sur stop.
Ce qui fait qu’au bout d’un moment les politiques finissent toujours par oublier votre présence. Et c’est là que vous pouvez capter ces moments non formatés. Du coup dans ce film, nous avons pris l’option de laisser au montage  des moments en longueur, avec le moins de commentaire possible.
C’est la seule manière de parvenir à une certaine vérité.
PZ : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué pendant ce tournage. ? les meilleurs moments ? et les pires ?
AMC : Ce qui m’a le plus marqué pendant ce tournage : l’humanité et l’animalité qui se dégagent des politiques.

L’humanité dans les moments de faiblesse, de doute, de malaise. L’animalité dans les moments de conquête, de calcul, parfois de victoire…
Tout ça se lit bien sûr à travers les mots et les discours.
Mais surtout et c’est là que c’est le plus intéressant, ça transparaît à travers des regards, des gestes, des attitudes : « chassez le naturel il revient au galop ».
Propos recueillis par Pernette Zumthor
La diffusion du film sera suivie d’un débat animé par Thierry Bezer avec quelques uns des acteurs de cette campagne 2014 :
Valérie Boyer, maire des 11ème et 12ème arrondissements. Elle a été l’un des porte-parole de Jean-Claude Gaudin durant la campagne.
Stéphane Ravier, maire des 13ème et 14ème arrondissements.
Karim Zéribi, député européen. Soutien de Patrick Mennucci, il a été candidat dans les 9ème et 10ème arrondissements.
Annie LEVY Mozziconacci, conseillère municipale 4ème secteur – liste « un nouveau cap pour Marseille ».
Diffusion les 19 avril à 15h20 et 25 avril vers minuit
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis en replay durant un mois.

14 Avr

Passédat, du bleu dans l’assiette

Un documentaire de Jean-Louis André
Diffusion le 26 avril à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur 
puis en replay durant un mois

Gérald Passédat, héritier du Petit Nice à Marseille, aurait pu n’être qu’un cuisinier, mais il a choisi la voie difficile de la création. 
Considéré aujourd’hui comme l’un des chefs les plus réputés, son domaine s’étend désormais jusqu’au Mucem. 
Comment a-t-il réussi à inventer une cuisine qui lui ressemble ? Comment y transpose-t-il un paysage, ses souvenirs d’enfance, son amour de la Méditerranée ?

Un film, une rencontre

Jean-Louis André tourne son film en très peu de temps. Nous sommes à la veille de l’ouverture des trois restaurants du Mucem dont le chef marseillais s’est vu confier la création. Au fil du tournage, et ce sera perceptible dans le film, la pression gagne en intensité pour cet homme au destin solaire.

Chef trois étoiles, Gérald Passédat est coutumier des équipes de tournage à l’affût de l’image nécessaire à la survie des émissions culinaires. Mais aucune jusqu’ici n’était venue poser ses caméras avec l’intention de percer un mystère : comment conceptualiser, réinventer une cuisine méditerranéenne, savoir le dire et le montrer ?

Telle était l’ambition de Jean-Louis André. Et la rencontre a lieu.  Familier du monde de la gastronomie, Jean-Louis André n’avait pour autant jamais approché Gérald Passédat. Pourquoi l’avoir choisi aujourd’hui ?


Une cuisine pure

Passé maître dans l’art de rendre leur saveur première à tous les produits qui viennent composer sa cuisine, Gérald Passédat a aussi le goût des mots pour décrire cette passion qui le tient. Il n’a pas le discours lisse et façonné pour les médias que l’on rencontre souvent aujourd’hui. A chaque questionnement, il va puiser au plus profond de lui-même et réinvente les mots pour le dire.

Cet homme au physique de rock-star, que la mer a vu naître et qui lui offre les sujets de ses plus belles réussites, nous livre les secrets d’un héritage : celui d’une enfance passée à côtoyer le bleu des fonds marins, au pied de la maison familiale. A l’image du paysage que son regard enveloppe tous les jours, sa cuisine est dérangeante de pureté, elle veut donner le vrai goût aux chairs de poissons, comme il le dit lui-même. 

Etre sur le fil du rasoir, c’est son credo : le produit, la chair, la maîtrise de la cuisson et la recherche permanente dans la cuisine du Petit Nice. Bosseur à la mémoire vive, il travaille sans filet – jamais de notes, tout dans la tête. Une couleur, une texture, un produit rare ou, au contraire, très simple, tout cela s’imprime et devient, un jour, une semaine, voire des années après, le plat que plébiscitent les clients,comme ce fut le cas pour le Loup Lucie Passédat , la star de sa carte, qu’il mit 15 ans à peaufiner.


Marseille, la grande

Gérald Passédat a toujours cru en sa ville. Pour lui, Marseille a le destin d’une très grande. Contribuer à ce rayonnement s’est imposé à lui depuis toujours. Son installation au Mucem où il vient d’ouvrir trois restaurants de gamme différente, n’est pas le fruit d’un calcul de boutiquier mais bien l’aboutissement d’une pensée qui le traverse. A trois semaines de l’ouverture sous les feux de la rampe, on pardonne au chef quelques sautes d’humeur. Passer de l’intimité de son fief de Malmousque aux 400 couverts quotidiens du Mucem, le challenge a de quoi ébranler le chef le plus aguerri…


S’étonner, toujours

Jean-Louis André n’est pas un bleu dans l’univers de la cuisine. Les plus grands de l’hexagone sont passés devant sa caméra et d’aucuns se voient croqués dans les rubriques qu’il signe dans Saveurs, le magazine gourmand. Autant d’activités qui font de lui un spécialiste – mais jamais blasé plutôt vivifié par ce qu’il sait de l’essence même d’une cuisine gastronomique.

Passédat, du bleu dans l’assiette 
un film de Jean-Louis André
durée : 52′

une coproduction France 3 Provence-Alpes / Armoni Productions
avec le soutien du CNC et de l’image animée

sera diffusé le 26 avril à 15h25 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
puis visible en replay pendant un mois

09 Avr

Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs

Jusqu’au 4 janvier 2015 aux Carrières de Lumières
Les Baux-de-Provence

Il faudrait être fou pour rester insensible à l’explosion de couleurs à laquelle nous expose le nouveau spectacle des Carrières de Lumières.
Klimt et Vienne, un siècle d’or et de couleurs traverse 100 ans de peinture viennoise : un véritable voyage initiatique pour qui ne connaît pas cette période picturale qui ouvre la voie vers la modernité.

De Gustav Klimt à Egon Schiele en passant par Hans Makart, le précurseur néo-classique et Fritz Hundertwasser, l’héritier fantasque, c’est toute l’école symboliste de Vienne du début du 19ème à laquelle on rend hommage aux Baux-de-Provence. L’or et les motifs décoratifs, caractéristiques des oeuvres de Klimt, resteront un phare de cette révolution artistique. Le spectacle présente ainsi les oeuvres qui ont fait la singularité et le succès de Klimt : sa période dorée, ses portraits et ses paysages.

Gagnez une entrée aux Carrières de lumières

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Culturespace, gestionnaire du site prestigieux des anciennes carrières des Baux-de-Provence depuis 2011, a mis au point une installation numérique à la pointe de la technologie qui repense radicalement notre rapport à l’art et à sa diffusion. Cent vidéoprojecteurs pilotés par des serveurs graphiques qui projettent des images sur les parois verticales de la carrière et, au sol, un tapis d’images.Tout un dispositif visuel et sonore qui invite le visiteur à une expérience sensorielle tout à fait convaincante. C’est un trio italien – Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi – à qui l’on doit cette prouesse de technologie et d’inventivité baptisée AMIEX Art Music & Immersive Experience. A leur actif, ils comptent déjà plusieurs réalisations aux Carrières de Lumières mais aussi au Palais des Papes à Avignon ou au Val de Grâce à Paris.

Nicolas Mathey, technicien vidéo, fait partie de l’équipe qui, tous les jours, surveille de près les 100 vidéos-projecteurs et les serveurs qui leur sont dédiés. Aucun bobo n’échappe sa surveillance et il n’est pas rare de devoir monter dans une nacelle qui l’emmène à 15 mètres  de haut au chevet des machines.

Mais au-delà de son rôle technique indispensable, il peut aussi, comme ses collègues, donner à un public souvent très curieux, des explications sur le fonctionnement du dispositif mis en place. En effet, en poste aux Carrières depuis quelques années, il a suivi de près le montage des 3 derniers spectacles que l’on doit au trio italien.

Avec un nombre de visiteurs en constante augmentation, Les Carrières de lumières ont réussi le pari, grâce à ce concept original de diffusion culturelle, de devenir le passage obligé des tours-opérateurs qui sillonnent la région. Allemands, canadiens, suisses, américains ou français, très peu d’entre eux boudent leur plaisir.

Petits réactions en vo, saisies au vol dans le mistral qui n’épargnait pas les carrières ce jour-là.


Accéder rapidement à la biographie des concepteurs :

Les installations de Gianfranco Iannuzzi
Les infos pratiques sur le site officiel des Carrières de Lumières

France 3 Provence-Alpes est partenaire de l’événement
Parier sur l’intelligence et la curiosité du téléspectateur, donner envie de découvrir, de connaître, de rencontrer, vivre la connaissance comme une aventure… tels sont les leitmotivs de France 3 !

13 Mar

Happiness Therapy !

Le phénomène Happy : Marseille n’est pas en reste !

Pharrell Williams, au-delà de son talent  communicatif, a su s’entourer d’une armée de community manager inspirés. 
Comme une traînée de poudre, le phénomène embrase le monde et plus personne n’échappe à la contagion. De Paris à Sidney en passant par Singapour ou Montréal – et particulièrement en France – on ne compte plus les remake de Happy. 
Marseille
ne pouvait pas échapper à la règle et en est déjà à 4 versions du célèbre clip. 
La dernière en date signée Lasko, est une version 100% GoPro qui ne compte pas moins de 270 participants  et immortalise les plus beaux sites de la ville.

Mais au fait, sa spécificité c’est quoi exactement ? Et Lasko  passait par là… on le tire par la manche pour lui poser quelques questions.
Toutes ses réponses sur cette playlist. (cliquez sur playlist pour choisir votre extrait)

)

Lasko a la vidéo dans la peau. Pour ce tournage, il s’est bricolé, tel un géotrouvetout moderne, un équipement léger et ingénieux fait d’une caméra GoPro, d’une mini enceinte, d’un retour image sur un Smartphone le tout monté sur un steadycam. Bravo l’artiste. Le voici en photo

Image : FredB Art

Image : FredB Art

 

Et la vidéo tape juste !

Elle vient d’être sélectionnée par l’ONU pour y être diffusée le 20 mars à midi dans le cadre de l’International Day of Happiness en présence de Pharell Williams.

 

Les lieux de tournage à Marseille à la loupe

Map

 

 Pour le plaisir et le partage !

Vous pouvez voir les Happy réalisés à Marseille sur la chaine You Tube dédiée.
Et pour tout savoir sur le HappyMarseille by Lasko rendez-vous ici

 

 

03 Mar

Les vacances d’hiver, côté cour

Sur les pistes

Chroniques du Sud – Coulisses
Samedi 8 mars à 16:15 puis en replay

Le mois de février est celui des vacances d’hiver, de l’insouciance et de la fête, celui du grand bain dans la poudreuse qui va redonner énergie et tonus aux familles et leurs bambins.
Mais avant le grand « rush » sur les pistes, il y a certaines conditions à remplir : la neige bien sûr en abondance, ou son avatar artificiel, des pistes sécurisées, des remontées mécaniques bien huilées, des restaurants bien achalandés et des terrasses ensoleillées. C’est loin des regards et souvent de nuit que s’active une armée de spécialistes pour oeuvrer au bon fonctionnement de la station.

Chroniques du Sud est allé,  une semaine durant, à la rencontre des hommes et des femmes de l’ombre qui se donnent sans compter pour que fonctionne Serre-Chevalier.
D’un moniteur de ski-agriculteur aux pisteurs en passant par les dameurs, les « nivoculteurs » ou le peloton de gendarmerie de haute-montagne, il vous sera impossible désormais de skier comme avant.

Située en bordure du Parc National des Ecrins, Serre-Chevalier est la plus grande station de ski des Alpes du Sud. Créée en 1941, elle compte aujourd’hui 250 km de pistes entre 1200 et 2800 mètres d’altitude et voit sa population multipliée par huit au plus haut de la saison. A Serre-Chevalier comme dans toutes les stations de sports d’hiver, on vient ici pour faire du sport et s’amuser, en toute insouciance sans se douter que ce confort a ses codes.

 

 

Revoir le reportage


Les coulisses de la station de Serre-Chevalier par france3cotedazur

Un reportage d’Isabelle Ros pour Chroniques du Sud Coproduction France3 Provence-Alpes et AMDA Production
A voir samedi 8 mars à 16:15 puis en replay

27 Fév

Un rendez-vous interactif

Jeudi 27 février à 19:30
En direct sur notre site 

A l’occasion des prochaines élections municipales, France Télévisions s’associe avec Google et son outil Hangout pour permettre aux internautes de poser des questions en direct et en vidéo à un candidat, lors de débats organisés par les rédactions régionales de France 3.

France 3 Provence-Alpes organise son premier débat interactif avec l’un des candidats en lice pour la mairie de Marseille : Patrick MENNUCCI – PS / EELV
30 à 40’ de questions réponses avec 4 ou 5 internautes qui se sont inscrit sur la plateforme #mondebat2014
Rubin Sfadj, avocat
Annick Lépine, sans profession
Catherine Lesage, étudiante
Michel Brack, photographe

A suivre dès 19:30

Le prochain hangout aura lieu le 7 mars et invitera les internautes à débattre avec Jean-Claude Gaudin

24 Fév

Colomba à l’opéra de Marseille

Représentations du 8 au 16 mars 
Places à gagner pour le 11 mars, 20:00

 

Colomba, considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de Prosper Mérimée avec Carmen, a pour thème la vendetta corse. Ce texte écrit au retour d’un voyage sur l’île effectué au cours de l’année 1840, lui ouvrira les portes de l’Académie française.

Pianiste de jazz, arrangeur célèbre, compositeur de musique de films, Jean-Claude Petit prête son talent à l’opéra. En 2007, il avait dirigé une première oeuvre lyrique populaire : « Sans famille », plus proche cependant de la comédie musicale. Aujourd’hui c’est un véritable opéra de 2h15′, avec Marie-Ange Todorovitch dans le rôle-titre, auquel il se consacre.

L’orchestre de l’opéra de Marseille sera dirigé par Claire Gibault

« Ce travail est un acte d’amour pour le chant lyrique, l’île de Corse et sa singularité et pour la Méditerranée berceau de notre civilisation. Le langage musical est résolument  »actuel », avec l’acquis de toute la musique du 20ème siècle, en respectant le principe de mélodies pouvant être  »entendues » par le plus grand nombre, sans passéisme, avec une écriture orchestrale contemporaine, complexe harmoniquement dans une tradition qui va de Ravel et Debussy jusque Messiaen et Dutilleux« .


Jean-Claude Petit – la Matinale par francemusique

En 2010, une équipe de Culture Box avait rendu visite à Marie-Ange Todorovitch dans son repaire savoyard. 
Rencontre avec une artiste bien dans son époque.

Le 1er mars à 15:00, Foyer de l’Opéra
L’opéra vous invite à assister à une conférence donné par Jean-Claude Petit autour de sa création.
Entrée : 3 euros dans la limite des places disponibles.
Toutes les infos utiles 

 

Distribution 
Marie-Ange TODOROVITCH, Pauline COURTIN, Lucie ROCHE, Cécile GALOIS, Jean-Philippe LAFONT, Francis DUDZIAK, Jean-Noël BRIEND, Cyril ROVERY, Bruno COMPARETTI, Mikhael PICCONE, Jacques LEMAIRE