04 Mai

Le centre d’art Caumont ouvre ses portes à Aix-en-Provence

Mercredi 6 mai de 10h à minuit
Inauguration publique
Caumont Centre d’Art
3, rue Joseph Cabassol Aix-en-Provence

Dix-huit mois de travaux de restauration

Trois cent ans après sa construction, l’Hôtel de Caumont qui connut plusieurs vies, voit renaître les fastes de sa décoration d’origine grâce à un travail de restauration unique.
Après avoir vécu sa vie fastueuse au contact des grandes familles locales, l’hôtel  devient un lieu-clé de l’histoire de la Résistance, durant la seconde guerre mondiale, puis entame une troisième vie sous le signe des arts, lorsque la ville d’Aix-en-Provence le rachète en 1964 pour y implanter le Conservatoire national de musique et de danse Darius Milhaud.

 

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C’est donc au cours du XXème siècle qu’il subira la majeure partie de ses dégradations (disparition de certaines gypseries, destruction de cheminées, suppression de cloisons, démolition de plafonds…) Pour restituer à l’Hôtel de Caumont l’esprit qui avait présidé à sa contruction par Robert de Cotte, au début du XVIIIème siècle, les restaurations seront réalisées dans le respect des règles de conservation des Monuments Historiques. Après un diagnostic général préalable, historique et scientifique, réalisé avec l’aide d’historiens et d’architectes du patrimoine, de restaurateurs spécialisés et d’un bureau d’études techniques pluridisciplinaires, des travaux d’envergure commencent et se poursuivront pendant une période de 18 mois.

Culturespaces, actuel propriétaire de Caumont – centre d’art, a confié à Didier Benderli, à la tête de l’agence Kérylos Intérieurs, la responsabilité de la décoration intérieure :

Nous avons fait resurgir le passé – grâce à des sondages qui nous ont permis d’identifier les couleurs originelles de magnifiques décors de gypseries que nous restituons avec soin. Quant aux éléments décoratifs, témoignages aujourd’hui disparus des fêtes somptueuses données par Pauline de Caumont dans sa jeunesse, nous les avons imaginés pour orienter nos choix actuels, l’objectif étant de recréer une harmonie, une alchimie entre les souvenirs passés et la respiration présente de cet hôtel particulier.

Nous avons également reconstitué une bibliothèque et un cabinet de curiosités, des lieux qui étaient, à l’époque, incontournables. En effet, le savoir et le plaisir s’y mêlaient dans un mariage subtil que nous voulons à nouveau conjuguer au présent à l’Hôtel de Caumont. 

 

Caumont Centre d’Art, un lieu d’art et de culture

Pour financer la construction de son nouveau conservatoire de musique, la Ville d’Aix-en-Provence cède en 2010 à Culturespaces l’Hôtel de Caumont.
Aujourd’hui, sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, il devient Centre d’Art et s’apprête à écrire une nouvelle page culturelle de son histoire. Mais faire de cet hôtel historique, un lieu culturel ouvert au plus grand nombre nécessitait d’y faire les aménagements capables d’accueillir une programmation riche et diversifiée. A la restauration des salons historiques s’est ainsi ajoutée la création de salles d’expositions temporaires. 

Chaque année, ce sont deux grandes expositions temporaires consacrées aux plus grands artistes -de l’art ancien jusqu’à aujourdhui – qui investiront les cimaises des 8 salles d’exposition, situées au 2ème étage de l’hôtel.

Canaletto, Rome, Londres, Venise

Pour cette première au Centre d’art de Caumont, c’est une exposition monographique consacrée au maître vénitien du XVIIIème siècle, Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto que nous sommes conviés. Rendu célèbre par sa maîtrise de la « veduta » – vue, Canaletto maîtrise comme aucun l’étude des effets lumineux et atmosphériques – son séjour en Angleterre à cet égard, l’amènera à modifier sa palette et sa touche.

D’abord décorateur de théâtre, il devient le plus prolifique vedutiste de son temps, laissant près de 900 œuvres, dont l’essentiel consacré aux lieux plus ou moins connus de Venise, à ses festivités et à ses lumières. Il travaille parfaitement la «perspective», en se servant de la camera obscura (chambre optique). Grâce à un jeu de loupes savamment orientées, l’appareil, souvent placé sur une barque, l’objectif face au sujet choisi, offrait un champ de vision et une précision de transcription uniques à l’époque.

Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance. Vers 1753-1755

Caprice avec des ruines classiques et des bâtiments de la Renaissance. Vers 1753-1755

En une cinquantaine de tableaux et dessins issus des plus grandes collections publiques et privées (la Royal Collection et la National Gallery de Londres, le Metropolitan Museum de New-York, la Galerie des Offices de Florence…), cette exposition propose au visiteur de suivre la carrière du peintre de Rome à Venise en passant par Londres et d’appréhender ces différents moments de sa carrière avec une attention particulière au processus de création.

Les recherches engagées à l’occasion de la préparation de l’exposition par la commissaire Dr Bożena Anna Kowalczyk lui ont permis d’attribuer quatre nouvelles toiles au maître vénitien. Les quatre sont présentées à Aix-en-Provence, ce qui constitue en soi un évènement de premier ordre.

 

Toutes les infos sur le site de Culturespaces
Le centre d’art Caumont sera ouvert au public le 6 mai 2015 pour une journée exceptionnelle de 10h à minuit.
L’esposition Canaletto, Rome, Londres Venise, le triomphe de la lumière se tiendra jusqu’au 13 septembre 2015

Caumont Centre d’Art
3, rue Joseph Cabassol Aix-en-Provence

27 Avr

Géopolitique des lieux saints en Méditerranée

Mercredi 29 avril 2015 / 20h
Amphithéâtre de la Villa Méditerranée / Marseille
Entrée libre sur inscription : 04 95 09 42 70 – billetterie@villa-mediterranee.org

Une table ronde d’éminents spécialistes

A l’occasion de la signature de leur premier accord de partenariat, la Villa Méditerranée et le MuCEM co-organisent une table ronde autour de l’exposition Lieux saints partagés. Des diplomates, des personnalités du monde intellectuel méditerranéen aborderont la question du rôle que tiennent les Lieux Saints dans les conflits et la politique en Méditerranée et comment la confusion du spirituel et du temporel, peut obscurcir ou au contraire faciliter, toute tentative de compréhension et d’aboutissement d’une solution politique.

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Autour de Jacques Huntzinger, ancien ambassadeur de France et président des Ateliers Culturels Méditerranéens des personnalités incontestées de la scène méditerranéenne :

                        Régis Debray, philosophe, écrivain,
                        Leïla Shahid, membre du conseil international du MuCEM, ancienne déléguée de l’autorité palestinienne en France, et ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne,
                       Jean-Paul Chagnollaud, professeur de sciences politiques, spécialiste du Moyen Orient, directeur de l’IReMMO,
                        Elie Barnavi, membre du conseil international du MuCEM, diplomate israélien, professeur émérite de l’histoire de l’occident moderne à l’Université de Tel Aviv,
                        Dionigi Albera, anthropologue, directeur de recherche au CNRS, commissaire général de l’exposition « Lieux saints partagés » au MuCEM.

 

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Prendre en compte les nationalismes religieux : un défi pour la science politique

Omniprésente et répétitive, la rhétorique de la religion, du sacré et de la contestation des lieux saints exerce un effet grossissant sur les conflits en cours, au Moyen Orient. Dans les années récentes et plus qu’ailleurs, religion et nationalismes religieux ont pénétré ces conflits, au point de rendre leur résolution de plus en plus improbable. La prise en compte du fait religieux est un défi pour la science politique. Elle a longtemps préféré le diluer dans les paradigmes plus familiers de l’identité, de l’idéologie, de l’origine ethnique ou des luttes de pouvoir. L’insertion du facteur religieux dans la politique internationale parait incontournable. Si elle ne fournit pas la clé de tous les conflits en cours, la question de la souveraineté sur les lieux saints constitue un point majeur d’achoppement des négociations israélo-palestiniennes bloquées sur cet aspect comme sur les autres.

Mais la géopolitique des lieux saints dans cette région dépasse à présent le seul cadre du confl it israélo-arabe et du statut de Jérusalem. Les lieux et territoires saints d’Irak, de Syrie ou du Yémen deviennent à leur tour des enjeux de domination ou de conflit de souveraineté.

La Table Ronde est co-organisée par la Villa Méditerranée et le MuCEM à l’occasion de l’inauguration de l’exposition  Lieux saints partagés installée au J4 du 29 avril au 31 août 2015.

Le site du MuCEM

Une journée pour la liberté de la presse

Samedi 2 mai 2015, dès 9h00  
Librairie Goulard, Aix-en-Provence
En partenariat avec France 3 Provence-Alpes

Défendre le droit fondamental des citoyens et des peuples à être bien informés, voilà depuis 1993 le thème de cette journée mondiale de la liberté de la presse qu’organisent, chaque année, l’Unesco, les organisateurs de la presse et les journalistes.L’édition 2015 se déroulera à Riga en Lettonie. Parallèlement, la librairie Goulard, installée Cours Mirabeau à Aix-en-Provence, travaillera main dan la main avec Reporters sans frontières et proposera un plateau et des débats autour de quelques thématiques de réflexion.

Des questions pour que la presse vive

  • Quelques mois après la tuerie de Charlie Hebdo, que reste-t-il de la mobilisation mondiale qui s’en suivit ?
  • Les chartes, l’éthique, la déontologie devraient-ils être rappelés en permanence, quitte à adapter ce tissu aux évolutions de notre monde ?
  • Presse et médias régionaux ou locaux souffrent, disparaissent pour en laisser émerger de nouveaux.Ne faudrait-il pas en dresser un état des lieux ?
  • Pourquoi ce désamour des citoyens avec leurs médias ? Quelle place donner à chacun pour retrouver le goût de l’information et son partage ?

Cette journée est également un défi pour ses organisateurs qui veulent offrir un programme riche, qualitatif, en relation avec le grand public et des témoignages vivants. Il leur tient à coeur de faire résonner une nouvelle fois une parole commune au service de la défense d’un droit fondamental et constitutionnel – inscrit dans la Charte des Nations Unies – celui d’informer et d’être informé.

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Une antenne ouverte à tous – journalistes ou contributeurs du public

Des interviews, des rencontres, des vidéos, des reportages, des micros-trottoirs, des films de journalistes, des clips audio et vidéos, des chansons en relation avec ce thème, tous ces contenus seront diffusés en direct du plateau central puis diffusés sur Dailymotion et les canaux associés.

Personnalités de l’information, personnalités des arts et de la culture, universitaires, médecins, artistes, peintres, musiciens, sportifs, et bien d’autres seront également à nos côtés et s’exprimeront sur notre antenne du jour sur l’importance des droits d’informer et d’être informés.

Les artistes-peintres et dessinateurs de presse investiront notre plateau et réaliseront en direct des oeuvres vendues au profit de notre cause; l’argent sera confié à Reporters sans frontières qui le répartira dans ses campagnes ou au profit d’un journaliste.

Rendez-vous mercredi 2 mai dès 9h Librairie Goulard, Aix-en-Provence.

La Renaissance italienne aux Carrières de Lumières

Le nouvel accrochage multimédia des Carrières de Lumières des Baux-de-Provence met en scène les géants de la Renaissance, Michel-Ange, Leonard de Vinci et Raphaël. 
Une aventure artistique produite par Culturespaces et réalisée Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi, un trio italien habitué des lieux.

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Dans ce nouveau spectacle le visiteur est amené à vivre en musique une confrontation directe avec les plus grands maîtres de la peinture italienne, le temps d’une expérience hors du commun, capable de susciter une émotion aussi forte que surprenante. Pendant 30 minutes environ, il se promène librement dans les 5000 m2 des carrières, guidé par des morceaux de musique choisis pour leur résonance avec les oeuvres projetées.

 

France 3 Provence-Alpes et Cultures Espace vous font gagner des entrées. Pour cela il vous suffit de valider votre participation ici

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Les Carrières de Lumières sont ouvertes tous les jours jusqu’au 3 janvier 2016.
Durant ces dates, le spectacle multimédia est projeté chaque jour :
– de 9h30 à 19h, du 1er avril au 30 septembre 2015,
– de 10h à 18h, du 1er octobre 2015 au 3 janvier 2016
Gratuit pour les moins de 7 ans.

La boutique culturelle et le café sont ouverts aux horaires des Carrières de Lumières.

Les Carrières de Lumières
Route de Maillane 13520 Les Baux-de-Provence
Tél. : 04 90 54 47 37

 

22 Avr

Enquêtes de Régions

Sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Vendredi 24 avril 2015 à 23h20

Replay sur 
le site de France 3 Provence-Alpes

Une fois par mois, les rédactions de France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur vous proposent de revenir sur un fait marquant de l’actualité régionale.

Ce mois-ci, nos équipes se sont intéressées au marché des seniors en pleine croissance économique. Une population très en forme, qui dispose de revenus conséquents et compte bien croquer la vie à pleines dents. Puis elles vous invitent à une immersion dans la cité sensible La Castellane à Marseille, où les habitants n’ont qu’une envie : vivre en paix.

Des seniors en or

Un reportage de 25’ de Mélanie Frey, Alexandre Lépinay , Paul Naudin et Nicolas Harlé.

Dans 25 ans la région PACA comptera près de un million huit-cent mille seniors. Un marché potentiel gigantesque dont le monde de l’entreprise et de l’industrie a bien pris conscience. Cette «silver» économie – en référence aux cheveux gris de nos aînés – s’annonce comme un nouvel eldorado. En effet depuis quelques années, les revenus des seniors sont 30% supérieurs à ceux du reste de la population et leurs attentes aussi fortes que celles des actifs dans le domaine des loisirs, du tourisme, du logement, de la santé ou de la mode.
Cette nouvelle niche économique stimule l’innovation appliquée au 4ème âge.
Ainsi, un laboratoire vient de mettre au point une puce anti-errance pour les patients atteints d’Alzheimer. Des plateformes d’e-commerce dédiées se développent également, sans oublier le monde du marketing qui met en avant des stars seniors comme Sharon Stone ou Jane Fonda.

Questions à…

Mélanie Frey, journaliste qui a réalisé le reportage

  • Pourquoi traiter aujourd’hui un sujet sur les seniors ?

    Le vieillissement de la population est un phénomène de société très important, il va falloir y faire face. Accompagner les retraités à bien vieillir pour mieux vivre. Cela représente un enjeu social mais aussi économique. De plus en plus d’entreprises se lancent sur le marché de l’innovation, de l’aide à la personne… Nous avons tourné ce sujet en région Paca, parce que la proportion de seniors y est plus élevée qu’ailleurs, la proportion de seniors assujettis à l’ISF aussi. Ils ont un fort pouvoir d’achat et leur demande en terme de consommation sont plurielles (loisirs, tourisme…)
  • De toutes les villes de la région Paca que vous avez sillonnées pour votre reportage, quelle est celle qui se révèle la plus « seniors » et quelle est sa particularité à cet égard ?

    Traditionnellement, c’est la Côte d’Azur qui attire le plus grand nombre de seniors. Nous avons beaucoup tourné à Hyères qui axe son offre de tourisme et de développement économique sur les seniors.
  • A-t-on une idée du nombre d’emplois que pourraient générer les nouveaux services qui se développent et dans quels domaines ?

    Des milliers, mais il n’y a pas de chiffres précis.

La Castellane

Un reportage de 25’ de Muriel Gensse, Laurent Esnault, Gilles Cabau, Jean-François Vuidepot, Paul Naudin et Philippe Hervé.

Deux mois après les incidents lors de la visite de Manuel Valls à Marseille, nous avons voulu enquêter sur la vraie vie dans la cité La Castellane, souvent décrite comme une zone de non droit où règne une criminalité généralisée.
Notre équipe est allée à la rencontre des habitants de la cité. Le centre social, véritable pierre angulaire de la vie du quartier, est un passage obligé pour en prendre le pouls. Parmi les habitants que nous avons rencontrés : une médecin ; une coiffeuse, Nicole, qui vit et travaille ici depuis 44 ans et nous a invité chez elle au 12ème étage de la tour K ; et puis des hommes qui nous racontent leurs parcours plus ou moins compliqué. Ici l’école du quartier bénéficie d’un classement « REP + » qui offre aux enfants un enseignement cousu main.

Tous les habitants de la cité ont accueilli l’équipe de tournage avec l’envie d’ouvrir des portes et ce qu’ils avaient à dire était bien différent de ce qu’on rapporte en général.
Des rencontres, des témoignages au coeur de la cité qui effraie les français.

Questions à…

Muriel Gensse, journaliste qui a réalisé le reportage

  • Comment avez-vous abordé le tournage à la cité de La Castellane ? Vous a-t-on facilité les choses ? Vous a-t-il fallu du temps pour que les contacts se fassent dans la confiance ?

    De nombreuses fois trahis par des médias, les habitants sont très méfiants quand une équipe de journalistes vient filmer dans La Castellane. Il  faut passer beaucoup de temps, dans la cité, avec eux, pour que la confiance s’installe. Après, les portes  s’ouvrent généreusement, même si une part de méfiance est toujours présente. Et le sera  jusqu’à la diffusion du documentaire.

  • Avez-vous senti une demande forte de la part des habitants de prendre la parole ?

    Les habitants ne se retrouvent pas dans les reportages habituellement diffusés. Les 5000 habitants ont une vie bien réelle dans la cité. Elle est souvent difficile. Les problèmes sont nombreux. Ils se sentent abandonnés et incompris. Ils souhaitent montrer leurs efforts pour vivre ou survivre, montrer qu’ils se battent au quotidien, comme ils le peuvent.  La solidarité y est très importante. S’engager pour la cité est un devoir pour des habitants au fort potentiel.

  • Quel rôle joue le centre social du quartier ?

    Le centre social et culturel La Castellane est un pilier dans la cité. Son équipe fait d’énormes efforts pour tirer la cité vers le haut. Elle est présente pour tous : enfants, adolescents, adultes, personnes âgées. Elle est obligée de dépasser ses missions – maître d’œuvre du stade de football et du complexe sportif – sinon rien ne se fait. Le centre est parfois la dernière solution pour des habitants qui n’en trouvent pas ailleurs.

 

Diffusion sur
France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Vendredi 24 avril 2015 à 23h20

Replay sur 
le site de France 3 Provence-Alpes

 

09 Avr

Oh Bonne Mère !

Samedi 11 avril à 15h20 
Les Grands Moments de la Télé célèbrent les 800 ans de la Basilique Notre-Dame de la Garde.

 

Le documentaire

A la simple évocation de son nom, l’accent se fait encore plus chantant. Notre-Dame de la Garde, surnommée «la Bonne Mère», est le sésame pour entrer dans le coeur des marseillais. Emblème de la ville, chérie de tous, elle est l’image d’Epinal qui, paradoxalement, déboute tous les clichés. Parler de la Bonne Mère, c’est tomber dans la caricature, pour finalement mieux la transcender.

Marins-pêcheurs, historiens, passionnés, membres du clergé, supporters de l’OM, enfants du pays ou marseillais d’adoption, nous font découvrir leur «Bonne Mère» dans un voyage initiatique à travers l’âme phocéenne.

Un film de 52’ de Chloé Henry-Biabaud
Coproduction 13 Productions / France 3 Provence-Alpes

 

SOLLIER Cyril

Les invités

Autour de Nathalie Ramirez, un plateau d’invités pour prolonger la discussion

Mgr Jacques BOUCHET – Recteur de la Basilique Notre-Dame de la Garde
Père Xavier MANZANO – Directeur de l’Institut de Sciences et Théologie des religions
Régis BERTRAND – Historien – Professeur des universités émérite
Raphaël LIOGIER – Sociologue et philosophe – Professeur des universités à l’IEP d’Aix-en-Provence – Directeur de l’Observatoire du religieux.

 

Un peu d’histoire

Pour comprendre l’engouement que suscite un monument somme toute assez récent, il faut faire un peu d’histoire : c’est il y a huit siècles qu’un prêtre, maître Pierre, eut l’idée d’installer une petite chapelle sur la colline de la Garde. Cette colline, la plus haute à proximité du Vieux-Port (150 m d’altitude), avait toujours été  un poste d’observation depuis la naissance de la cité phocéenne. Un lieu de vigie, bien sûr mais aussi un amer. Un amer est une spécificité géographique de la côte permettant aux navigateurs de se repérer.

Le site Voyager comme Ulysse propose une  promenade très documentée sur l’édifice marseillais

©maxppp

12 Jan

Battling Siki : quand un peu d’histoire du Sénégal passe par la boxe

Les 15 et 16 janvier 2015, 20h30
Pavillon Noir, Aix-en-Provence
Durée 1h

Alioune Diagne, danseur, chorégraphe natif de Saint-Louis au Sénégal, danse sur les traces d’un champion oublié. Avec pour seul accessoire, une paire de gants de boxe.Un dialogue entre la danse et la boxe, entre hier et aujourd’hui, entre Siki et Alioune, deux concitoyens du même âge, à un siècle d’intervalle. Un spectacle sur le combat et la bataille : contre qui, pour quoi, à quel prix ? Un spectacle sur le désir d’être considéré comme un être humain.

Un grand boxeur doit avoir du rythme et de l’âme, il doit savoir danser comme Fred Astaire.

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Paris 1922 : le stade vélodrome est rempli de monde pour le grand combat de boxe entre le champion Georges Carpentier et l’outsider sénégalais Battling Siki. Après six rounds pleins de suspens, Siki remporte le titre de champion du monde. Il est le premier africain à remporter ce titre et sa victoire est célébrée à Rotterdam où il vit par une procession en calèche à travers la ville et surtout une rencontre avec la reine Wilhelmine. Après son succès, il déménage à New-York. Quelques mois plus tard, il est tué de sept balles dans le dos, dans le quartier de Hells Kitchen. Il n’a que 28 ans.

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L’histoire mouvementée de Siki a inspiré quelques travaux d’artistes ou d’écrivains occidentaux mais jamais un artiste sénégalais ne s’y était attelé. Lorsqu’il était jeune, Alioune Diagne pensait que Siki était une marque de bière tant on en buvait au Siki-bar de Saint-Louis. Plus tard, après avoir compris que Siki, en plus d’être originaire de la même ville que lui, était une figure de la boxe, il est allé de surprise en surprise, à la lecture d’une biographie dénichée au hasard de ses pérégrinations. Il avait découvert là un « matériau » extraordinaire : le héros méconnu, exemple de l’émancipation et du combat pour la défense de son droit à l’existence. Et l’on se demande, en effet, pourquoi ce héros singulier n’a pas eu la notoriété qu’il méritait ?

« Une telle figure aurait pu servir d’exemple à la génération actuelle » dit Alioune Diagne, « un exemple de la façon dont on peut se défendre soi-même, défendre son droit à l’existence… un exemple de la nécessité d’être patient mais aussi tenace et ambitieux et de celle de résister à la fatigue et à la solitude, qui viennent après les combats livrés dans la vie. Durant un court moment, en 2011-2012, ces façons d’être et ces valeurs de courage se sont exprimées au Sénégal, quand la jeunesse a afflué dans les rues, mobilisée contre  le président Wade. Les jeunes se sont alors réunis et mobilisés pour un idéal, et non pour de l’argent qu’ils auraient obtenu du directeur de campagne d’un candidat. Ce moment fut particulièrement spécial dans l’histoire du Sénégal..Mais que se passe-t-il après la tempête ? Que faire à présent ?

Un spectacle à voir au Pavillon Noir les 15 et 16 janvier 2015

 

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Visiter le site de passionnés  

05 Jan

L’orchestre philharmonique de Marseille fête 50 ans

Samedi 10 janvier à 20h00 à l’Opéra de Marseille

Des places à gagner ici

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Sous la baguette de 4 chefs d’orchestre différents, l’orchestre philharmonique de Marseille donnera à entendre un programme très riche:

Hector BERLIOZ
Carnaval romain, Ouverture

Henri TOMASI
Concerto pour alto et orchestre

Claude DEBUSSY
La Mer

Georges BIZET
Suites de l’Arlésienne (extraits)

Georges ENESCO
Rhapsodie roumaine n°1 en la majeur

Direction musicale Serge BAUDO / Lawrence FOSTER / Michael SCHØNWANDT / Pinchas STEINBERG
Alto Magali DEMESSE / Orchestre Philharmonique de Marseille

Au mois d’octobre dernier, le mensuel culturel le César faisait une interview de Lawrence Foster, chef d’orchestre.
Il y partageait son enthousiasme pour la vitalité de l’orchestre qu’il dirige.
Lire l’interview dans son intégralité

 

01 Déc

Liliom, une légende de banlieue de Ferenc Molnar

Mise en scène par Jean Bellorini

Du 18 au 20 décembre / 20h30
le 21 décembre / 15h30
Grand Plateau
Friche de la Belle de Mai / Marseille

Ecrite en 1909 par Ferenc Molnar, dramaturge hongrois, la pièce est devenue, depuis, un classique du répertoire de troupe. D’illustres personnalités, comme Fritz Lang, Orson Wells, Ingmar Bergman, Elia Kazan ou Charles Laughton s’y sont frottés en leur temps. Ce conte aux allures féériques est un conte sans morale qui permet à Jean Bellorini et à sa compagnie de nous proposer aujourd’hui le partage d’un peu d’humanité dans ce lieu propice qu’est le théâtre.

 

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Mais qui est-il, ce Liliom ?

L’histoire de Liliom, le héros qui rêve d’Amérique, une histoire naïve et pleine d’espoir qui se brise sur les dures réalités de la vie, mais aussi une histoire de troupe d’artistes, de troupes d’acteurs qui s’emparent de cet univers forain et musical pour le partager avec le public dans une proximité qui se réclame d’un théâtre populaire poétique et contemporain.Tous ces personnages confrontés à la violence d’une société qui les marginalise s’échappent des réalités par le rêve, par l’imaginaire pour simplement exister. Le spectacle propose une fête foraine avec de vrais manèges et des numéros d’artistes pour déambuler dans les stands, écouter les histoires qui se racontent, belles histoires d’amour ou sombres histoires de voyous à gueules d’ange.

Extraits Vidéo

Le teaser du spectacle

Le manège appartient à la famille Davêque-Fabulet.
Une première version en plein air a été créée au Printemps de comédiens en juin 2013.
Le texte est publié aux Éditions Théâtrales.
Traduction Kristina Rády, Alexis Moati, Stratis Vouyoucas
Remerciements particuliers à Karyll Elgrichi, Camille de La Guillonnière et Geoffroy Rondeau.

Production Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national de Saint-Denis
Coproduction Compagnie Air de Lune, Printemps des Comédiens – Montpellier, Odéon-Théâtre de l’Europe,
Théâtre des Quartiers d’Ivry, La Criée – Théâtre national de Marseille.
Avec l’aide de l’ADAMI et de la SPEDIDAM

Un extrait du Liliom de Fritz Lang

La Grande Bleue, berceau des migrations

La Méditerranée au coeur
Samedi 29 novembre à 15h20
sur France 3 Provence-Alpes et France 3 Côte d’Azur
puis en replay sur notre site.

Ce rendez-vous annuel proposé par les rédactions  France 3 Provence-Alpes et France 3 Côte d’Azur vous sera présenté par Marc Brücker depuis la Villa Méditerranée à Marseille

©Paul Ladouce

Depuis la nuit des temps, la mer Méditerranée a porté sur ses flots le flux des hommes. Très tôt, ils ont su utiliser le vent pour pousser leurs embarcations.  Dès qu’ils ont pu construire des bateaux capables d’affronter le grand large, ils ont sillonné la Grande Bleue. Des liens se sont tissés entre les civilisations établies sur les côtes. Attrait de nouvelles terres, de nouvelles richesses : ce fut d’abord l’exploration. Puis vint le temps du commerce, des guerres de religion, des croisades et enfin des colonisations.  Aujourd’hui, la Méditerranée reste une zone géographique où la mobilité est très forte. L’attraction exercée par les pays riches, véhiculant le mythe de l’Eldorado, favorise les migrations des hommes, principalement du Sud vers le Nord.
Revoir l’émission

Revoir Méditerranée au Coeur, berceau des… par france3provencealpes
Reportages :

– L’histoire des migrations en Méditerranée.

– La Sicile : c’est l’une des principales portes d’entrée en Europe pour les migrants du Sud de la Méditerranée.
– A Tétouan, au Maroc, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur soutient une résidence d’artistes. La culture s’invite dans les échanges transméditerranéens et favorise la mobilité et le partage.

– A Turin, en Italie, les habitants accueillent les migrants en leur faisant découvrir leur ville, leur quartier.

Invités :

– Yvan Gastaud – historien

EricEmmanuel Schmitt écrivain

– Christine Mirauchaux, Vice-Présidente à la Culture et au Patrimoine culturel de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.