Les mardi 2 et mercredi 3 décembre à 20h30
Centre chorégarphique du Pavillon Noir
Untitled / I will be there when you die
Une pièce pour 4 jongleurs et 1 musicien.
Performance chorégraphique, méditation sur le temps qui passe,Untitled est une réflexion sur l’art de manipuler des objets avec dextérité. Ici, le jonglage évoque la fragilité de l’existence humaine mais aussi le fait de garder le contact avec l’autre. Règles, discipline, concentration, engagement, sont les éléments de base d’une oeuvre qui impose aux interprètes de rester dans le présent sans possibilité de retour en arrière.
Alessandro Sciarroni puise dans ses études d’histoire de l’art et dans sa pratique théâtrale, l’essence de son travail qu’il situe à la lisière entre la danse et la performance. Pour cette création, il s’essaie aux arts du cirque et peu importe que les quilles soient bien ou mal réceptionnées. La question n’est pas là. C’est plutôt l’expérimentation des limites de l’endurance qu’il explore sur le plateau. Chaque danseur jongle et chaque jongleur danse et chacun tournoie en boucle, ne se souciant que de lui-même, jusqu’à frôler la légèreté d’une toupie humaine.
Repéré en Italie, Alessandro Sciarroni connaît une large diffusion en France : Biennale de danse de Lyon, le104 /Paris, Pavillon Noir.
Musiques originales : Pablo Esbert Lilienfeld
Lumières : Rocco Giansdanta
Production : Marche Teatro
Coproduction Comune di Bassano del Grappa / Centro per la Scena Contemporanea, Biennale de la danse / Maison de la Danse de Lyon, AMAT, Mercat de les Flors / Graner (Barcelone), Dance Ireland (Dublin) Projet réalisé dans le cadre de EU Modul-dance project soutenu par le European Dancehouse Network Avec le soutien de EU Cultural Programme 2007-13, Centrale Fies, Santarcangelo dei Teatri 12-13-14 Festival Internazionale del Teatro in Piazza
Un film d’Elisabeth Aubert Schlumberger
diffusé samedi 22 novembre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Une coproduction France 3 Provence-Alpes / Pyramide Production
En hommage au photographe arlésien disparu samedi 15 novembre, France 3 rediffuse le documentaire Lucien Clergue, à la mort, à la vie qu’ Elisabeth Aubert Schlumberger avait réalisé en 2009.
Le film
Tourné principalement à Arles et en Camargue, le documentaire suggère la genèse des photographies de Lucien Clergue, marqué par la guerre et le décès de sa mère lorsqu’il a dix- huit ans. Ses premières images enthousiasment Cocteau et Picasso et cette rencontre sera déterminante.
Académicien et co- fondateur des Rencontres Internationales de la Photographie, Lucien Clergue nous livre les éléments marquants de son enfance et quelques clés sur sa quête artistique. La réalisatrice s’exprime sur un projet qui lui tenait à coeur depuis de nombreuses années :
Il y a de nombreuses années, à travers les photographies de Lucien Clergue prises sur le tournage du film « Le Testament d’Orphée », j’ai compris toute la signification de l’onirisme exprimé par Jean Cocteau. Par la suite, je m’en suis inspirée pour un film et je suis souvent retournée à Arles. J’aimais être dans l’atelier de Lucien dont les murs sont recouverts de livres, d’essais, de recueils de poésie, tous ces écrits qui l’ont inspiré sa vie durant. J’ai progressivement découvert la richesse de ses images, notamment les plus secrètes, comme son langage des sables. J’avais envie de faire ce film depuis longtemps, et j’ai pu le réaliser lorsqu’il est entré à l’académie des Beaux-Arts.
Témoignages
Patrick de Carolis, ex PDG de France 3, arlésien et académicien comme Lucien Clergue réagissait à la disparition de l’artiste : On perd un des maîtres français de la photographie.
On lui doit les Rencontres (Rencontres internationales de la Photographie d’Arles), on lui doit l’Ecole de la photographie, on lui doit aussi d’avoir fait entrer la photographie à l’Académie des Beaux-arts. L’eau, la femme, les taureaux ont été ses sources d’inspiration et de poésie… du sable des plages d’Arles à celui des plazas taurines.Son espace de travail a démarré sur les bords du Rhône et en Camargue. Il était pour moi un ami très cher, attentif, affectueux et précautionneux. Avec Christian Lacroix, nous avions édité un livre commun, cela nous avait rapprochés. Lucien aurait aimé qu’un troisième enfant d’Arles entre à l’Académie. La signature de Clergue était connue dans le monde entier, sa voix aussi : chargée et forte. Il aimait l’image, il aimait le verbe et le mot… en cela il était très Arlésien.
François Hébel, directeur des RIP* pendant de nombreuses années, témoigne de l’affection qu’il a toujours eu pour l’artiste : Lucien Clergue a été le premier à croire en Europe que les photographes pouvaient vivre de la vente des tirages. Avant lui, des galeries essayaient mais fermaient aussitôt. Peu ont pris conscience de tout cela. On l’a trop regardé seulement comme un personnage truculent. Il était au-delà et les conséquences de son travail sont mondiales. Il a porté sa vision à bout de bras avec Jean-Maurice Rouquette (cofondateur des Rencontres, Ndlr). Il n’était pas un emmerdeur. Ils ont été des visionnaires pour l’art du XXIe siècle. Lucien était photographe, il était aussi bâteleur de talent. Se propulser là où il a été, c’était très gonflé !
Ces témoignages sont rapportés par Julie Zaoui dans La Provence
Lucien Clergue fondateur des RIP* à Arles
Rencontre avec l’artiste pour l’expo « Picasso intime »
Une galerie
Retrouvez quelques-uns des plus beaux clichés de Lucien Clergue sur ce site
* Rencontres Internationales de la photo
Lucien Clergue est entré sous la Coupole en octobre 2007.
Il est également à l’origine de la création de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1982
Une série de 6 documentaires
A voir du 8 au 15 novembre 2014
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
A revoir sur le Pluzz Première diffusion samedi 8 novembre à 15h20
Cette série a reçu le label Centenaire délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
La Grande Guerre va transformer en profondeur la société française, qui bascule brutalement dans le XXème siècle. Argent, famille, travail, politique, religion, rapport à l’autre…, dans tous les domaines de la vie privée et publique, les changements sont considérables et plus rien ne sera comme avant En six films de 52’, 14-18 : Au-delà de la guerre observe l’expérience collective de tous les Français et explore les évolutions dont les conséquences résonnent encore aujourd’hui.
14-18 :Au-delà de la guerre est une coproduction France 3 / Les Docs du Nord – Candela Productions – Les films du Lagon – Pyramide Productions
L’Union sacrée, ciment d’une nation en guerre
Un film de Jonathan Carlon.
L’Union sacrée… La formule employée par le Président de la République, Raymond Poincaré, dans son discours du 4 août 1914 est demeurée célèbre.Mais le ralliement de tous à la défense de la patrie s’est-il vraiment produit de façon unanime, sans la moindre réticence ? Ce film malmène les idées reçues et apporte un nouvel éclairage sur les conséquences de ce moment unique de l’histoire française. Portés par la magie des nouvelles technologies et les dessins de Sébastien Allart, nous revivons l’histoire à travers le regard de ceux qui y ont assisté. Diffusion Samedi 8 novembre à 15h20
Du coffre-fort à la dette
Un film de Marie-Laurence Delaunay.
A l’aube de la Grande Guerre, la France est une grande puissance économique mais surtout une place forte financière. Avec ses placements à l’étranger, elle
fait figure de banquier du monde d’autant que les Français sont de très bons épargnants. Mais la guerre va remettre en cause cette prospérité. Elle va engloutir les
économies d’un siècle, marquer la fin d’une société, enterrer à jamais la stabilité monétaire et détrôner la France de sa position financière internationale. Lundi 10 novembre à 8h50
Derrière la muraille d’acier
Un film de Christian Lamarche et Olivier Sarrazin.
En 1914, dès le début du conflit, la quasi totalité de la Belgique et dix départements français du Nord et de l’Est vont être occupés par l’armée allemande. Aux crimes de guerre initiaux succède une
discipline de fer humiliante et cruelle qui emprisonne les populations totalement isolées du reste du pays. Ces villes et villages, arrachés à la France, vont être systématiquement pillés de leurs biens
agricoles, numéraires, culturels et humains afin de soutenir l’effort de guerre de l’Allemagne. Mardi 11 novembre à 9h50
Les Boches du Nord
Un film d’Olivier Sarrazin.
Ce film relate l’histoire méconnue de deux millions de Français du Nord et de Belges qui ont fui les territoires occupés par l’armée allemande. Dès le début du conflit, les premiers réfugiés prennent
le chemin de l’exode pour échapper à l’avancée des troupes allemandes. Des rumeurs d’atrocités incroyables se répandent, dont certaines sont bien réelles.
Ces populations désespérées connaissent des fortunes diverses dans les régions libres qui les accueillent. On leur reproche de n’avoir pas défendu leur territoire.
On les appelle “Les Boches du Nord ». Jeudi 13 novembre à 8h50
Familles en guerre
Un film de Suzanne Chupin
Le 2 août 1914, jour de la mobilisation générale, des millions de pères, de fils et de maris sont appelés sous les drapeaux. Ce jour-là, et pour quatre longues années, la guerre pénètre dans les foyers.
Comment vont-ils traverser cette épreuve et quelle empreinte la guerre va-t-elle laisser dans la cellule familiale ?
A travers le récit de trois personnages qui sont autant de fragments nous autorisant une entrée précieuse dans l’intime, le film raconte les bouleversements qu’a provoqués cette guerre au sein de
la structure familiale. Vendredi 14 novembre à 8h50
Ils sont venus sauver la France
Un film de Jean-Pierre Carlon.
Ce film raconte l’histoire des hommes venus par millions, de tous les coins du monde, prêter mainforte à la France pendant la guerre de 14-18.
Algériens, marocains, tunisiens, chinois, annamites, mais aussi italiens, espagnols, serbes, portugais, belges, malgaches, créoles, ou encore anglais, hindous, sénégalais, australiens et américains…
Certains ont combattu sur le front, d’autres sont venus travailler dans les usines ou dans les champs. Cette mobilisation générale et cet afflux ont eu une influence considérable sur ce qui a façonné la
société française actuelle. Samedi 15 novembre à 15h20
Un DVD rassemblant les 6 épisodes sera en vente à partir du 12 novembre.
14-18 :Au-delà de la guerre est une coproduction France 3 / Les Docs du Nord – Candela Productions – Les films du Lagon – Pyramide Productions
Tropical, programme en 2 parties par Andrea Costanzo Martini Les 6 et 7 novembre / 20h30 Durée : 1h
Pièce 1 : At the end of words
Pièce 2 : What happened in Torino 1er Prix en danse et en chorégraphie à la 17ème Compétition Internationale de Solos de Danse 2013 à Stuttgart.
Une performance surprenante, fascinante
et par moment presque folle.
Jeu
Pour gagner des places pour jeudi 6 novembre, suivez ce lien Andrea Costanzo Martini est un danseur-chorégraphe qui s’est formé à travers tout ce que l’Europe et le Moyen-Orient comptent de ballets d’avant-garde. Ce qui l’intéresse avant tout c’est une forme d’extravagance portée par une esthétique forte. La sensualité, la virtuosité, le jeu entre intelligence et animalité viennent irriguer sa nouvelle création en deux tableaux Tropical. On y retrouve l’influence du mouvement Gaga* inventé par le maître de la Batsheva Dance Company, Ohad Naharin, avec lequel il fit ses gammes.
*Gaga est un mouvement chorégraphique conçu et destiné aussi bien à un public de danseurs professionnels que d’amateurs qui s’inspire de la circularité des fluides dans le corps.
Au commencement de Tropical, il y a une pièce à moitié vide, des chaises, quelques lampes. Un homme, puis deux, comptent leurs doigts, les parties de leur corps, leurs actions et le temps qu’il reste.
Ils comptent en silence. De ce compte naît un sens précieux du rythme, une structure musicale. Les nombres supportent le mouvement et les actions, les organisent et leur donnent une
direction. Compter permet des rencontres.
Une performance surprenante, fascinante
et par moment presque folle.
Repères
Andrea Costanzo Martini va où la danse le pousse.
Petite leçon de géographie :
Italie (son pays natal) Allemagne (il se forme à la danse classique à l’Aalto Ballett Theater d’Essen)
Israël (il rejoint la Batsheva Dance Company, découvre le langage « Gaga »
inventé par Ohad Naharin)
Suède (il intègre le Cullberg Ballet et crée la pièce pour six danseurs For Men Only)
puis retour à Tel Aviv pour travailler avec la Cie Inbal Pinto & Avshalom Pollak Dance.
Son soloWhat Happened in Torino a reçu le 1er Prix en danse et en chorégraphie
à la 17ème Compétition Internationale de Solos de Danse 2013 à Stuttgart.
Samedi 25 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côté d’Azur
puis en replay sur notre site.
Un film de Thierry Kübler et Stéphanie Molez
Les auteurs portent un regard inédit et pénétrant sur la période de la grande guerre.
Tout au long du conflit, on a écrit des chansons qui ont été chantées et reprises par les combattants sur le front tout comme par les civils à l’arrière.
On trouve des chants exaltant la patrie, la haine de l’ennemi ou la supériorité du peuple. On trouve des chansons de réconfort, destinées à rapprocher les hommes et leur donner un peu d’espoir. Mais Il y a aussi des chants de désespoir qui dénonçent la boucherie ou de révolte, qu’entonnent les mutins. Ces chansons font partie des nombreux aspects d’un monde et d’une culture en guerre.
Elles offrent une occasion d’aborder la Première Guerre mondiale sous un angle original, documents d’archives et animations 3D contribuant au regard inédit et pénétrant de ce film sur la période 14/18.
Ce film a reçu le label de la Mission Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Samedi 25 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côté d’Azur
puis en replay sur notre site.
Chroniques du Sud – Rencontres
Une fois par mois, le samedi à 16h15.
puis en replay
L’entretien
Nathalie Mascaro reçoit un invité qui se livrera en toute intimité.
Cette semaine, pour la première de cette nouvelle émission, c’est au tour du barman préféré des français, Laurent Kérusoré, alias Thomas Marci depuis 2005 dans Plus Belle la Vie, de livrer ses secrets au micro de Nathalie. Son enfance, ses passions, son parcours et son goût pour la gastronomie. Un tête-à-tête durant lequel notre invité dévoilera ce que l’on sait de lui, mais surtout ce que l’on ne sait pas.
Le portrait
Dans ce numéro également, vous pourrez faire plus ample connaissance avec Adrien Maeght, président de la fondation éponyme de Saint-Paul de Vence et Keisuke Matsushima, «samouraï de la cuisine fusion», installé à Nice depuis 10 ans et détenteur d’une étoile au Michelin.
L’agenda
Viviane Karsenty vous livrera enfin l’agenda des expos à ne pas rater.
La Fiesta des Suds
Du 15 au 18 octobre 2014
à Marseille, Dock des Suds
Défense de dormir ! C’est par cette injonction, de toute évidence joyeuse, que l’équipe artistique de la Fiesta des Suds, nous invite à venir goûter sa 23ème édition au Dock des Suds à Marseille.
Année après année, cette fête qui met en avant la mixité et le partage des musiques et des genres, nous autorise à un bain d’insouciance et de bonheur collectif.
Une Fiesta des minots en préambule le 15 octobre, suivie de 3 soirées denses en réjouissances dont un final en nuit blanche, qui jouera les after jusqu’au dimanche midi.
La Fiesta se réinvente et agite les couleurs du Sud.
A la proue de ce navire, Bernard Aubert veille à faire perdurer l’esprit de la fête et de rassemblement :
A l’heure où certains veulent nous enfermer dans une esthétique, une communauté, un clan, nous, nous savons à la Fiesta que notre planète n’est faite que de croisements, de mixes
et d’attirance vers Son autre. J’aime les pépites, dit-il, les dynamiteurs de sons, les alchimistes, les funambules, les trublions, les retours gagnants, les divas incendiaires des dancefloor,
les passionarias, les inclassables !
Cette profession de foi en tête, chacun devrait y trouver son compte car à la Fiesta on ne fait pas que le plein de musiques actuelles mais aussi d’arts visuels, de gastronomie et d’éco-attitude.
Le mois d’octobre est devenu, au fil des années, LE mois de la sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
Premier cancer féminin, c’est aussi le plus mortel. Toutes les femmes que nous connaissons sont concernées : nos mères, nos femmes, nos filles, nos soeurs, nos amies … Qui n’a
pas eu dans son entourage une femme touchée par cette maladie ?
L’Institut Paoli Calmette, à la pointe de la recherche
La recherche sur les cellules souches cancéreuses qui seraient à l’origine de la maladie, est porteuse de grands espoirs pour l’avenir.Un groupe de recherche de l’Institut Paoli Calmette est parvenu à isoler ces cellules à l’origine de la maladie et à caractériser leurs spécificités. Mieux les connaître pour pouvoir proposer un traitement efficace capable de les cibler pour chaque patient, est un enjeu de taille pour l’Institut marseillais qui fait partie des équipes phare, reconnues pour ce travail de recherche
Les choses avancent, donc, et la guérison aussi dit le Professeur Patrice Viens, Directeur général de l’Institut Paoli Calmette, spécialiste du cancer du sein. : » Après la saison 1 de la révolution, avec les premières thérapies ciblées dans les années 2000, aujourd’hui, nous lançons la saison 2 pour des traitements plus efficaces contre les cancers agressifs en élargissant l’étude moléculaire de 50 à 400 gènes. »
Place à la mobilisation
Chaque année, les équipes de communication déploient leurs talents pour réussir ce rendez-vous citoyen. Pour le lancement de sa campagne 2014, le Comité 13 de la Ligue contre le Cancer a choisi, lui, de rassembler le plus grand nombre en organisant une flash Mob sous l’ombrière du Vieux Port à Marseille. Elle aura lieu simultanément dans 4 autres villes du département : sur les places des Mairies d’Aix-en-Provence, d’Arles, de Sausset-les-Pins et de Salon-de-Provence.
Rendez-vous vendredi 3 octobre 2014 à 18h30
Amis, famille, collègues… pour tous ceux qui viendront nombreux soutenir cette action, il est temps pour vous de faire quelques répétitions.
La chorégraphie est signée Jacqueline Plan de l’Atelier de Danse Plan du 1er arrondissement de Marseille.
A vous le rythme endiablé du » La La La « de Shakira !
Samedi 4 octobre à 15:20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
et en replay sur notre site web dès la fin de la diffusion.
A Marseille, l’un des plus vieux quartiers de la ville, populaire par essence, cultive sa nostalgie. Sofiane Mammeri et Olivier Poli, eux-mêmes résidents du quartier du Panier, nous offrent un documentaire en forme de galerie de portraits bien vivants. Un brin nostalgiques, certes, pour les plus anciens de leurs personnages, résolus à faire évoluer le quartier pour d’autres, nombre d’entre eux regrettent les attitudes d’aujourd’hui qui desservent sa réputation du plus vieux quartier de Marseille.
Fondé il y a 2 600 ans, le quartier du Panier, terre d’accueil de toutes les vagues d’immigrations successives, est un véritable village populaire.
De l’après-guerre à nos jours, le documentaire dresse un état des lieux de ce village en plein centre ville, qui désire garder ses habitudes et sa façon de vivre
malgré les mutations et les difficultés de la société actuelle.
Ce film sera disponible en replay jusqu’au 5 novembre 2014.
En sillonnant les ruelles étroites, les monuments et les grandes places du quartier, la parole est donnée aux habitants, figures emblématiques oupersonnages plus réservés, qui vivent ou travaillent au Panier depuis plusieurs décennies. Ils évoquent, parfois avec un brin de nostalgie, leurs racines, leurs histoires personnelles, leur attachement à ce village. Certains y ont fait l’apprentissage de la vie, d’autres y ont vécu une nouvelle naissance.
Depuis 60 ans, le village du Panier a changé, la société aussi. Issus d’origines diverses, les habitants témoignent de leur passé et de leur quotidien. Ils expriment leur point de vue et leur ressenti sur l’évolution de leur village : la gentrification, la réhabilitation, la fin des petits commerces, la cohésion sociale, le changement de la population et des mentalités. Au fil de leurs témoignages, on saisit ce que pourrait être aujourd’hui, «l’âme du Panier». Une âme qui selon les anciens est un peu celle de Marseille…
Une coproduction Anonyma Prod et France 3 Provence-Alpes
A voir le 4 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
Samedi 27/09 à partir de 16h Cinéma Les Variétés, Marseille
Dans le cadre de l’opération Septembre en mer à Marseille qui a débuté le 1er septembre et se poursuivra jusqu’au 5 octobre prochain, Valérie Simonet présente trois de ses films au public du cinéma des Variétés.
Film 1 Calanques : une histoire empoisonnée
Ce film-enquête révèle l’état de pollution des calanques, alors qu’un parc national vient d’y être créé. Le site porte les traces profondes d’un siècle de pollutions : celles de la ville de Marseille et d’une industrie peu scrupuleuse. « Calanques : une histoire empoisonnée » est une enquête au long cours qui, sur 52 minutes, dévoile l’envers d’un décor naturel et sauvage, profondément marqué et déjà abîmé par le voisinage d’une agglomération de 1 million d’habitants.
Avec des images inédites sur terre et sous-marines, le film fait le point sur tous les dossiers épineux que va devoir gérer le parc national qui se met en place.
Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire production et France Télévisions, avec la participation d’Ushuaïa TV.
Film 2 Pêcheurs d’oursins, les derniers des Mohicans
Un goût de sel et d’algues, reconnaissable entre tous. De l’Algérie des pieds noirs à la Corse, en passant par Marseille ou le Languedoc, l’oursin est inscrit dans la culture familiale méditerranéenne. Au creux de l’hiver, dans les petits ports du littoral, les « oursinades », ces dégustations de coquillages en plein air, rameutent encore des milliers d’amateurs.
Pourtant, depuis quelques années, les pêcheurs d’oursins abandonnent le métier, acteurs et témoins impuissants de la disparition progressive de l’espèce. Avec eux, c’est toute une histoire et un savoir-faire qui s’effacent progressivement. Sur les bancs des écaillers, les échinodermes viennent désormais de la côte Atlantique de l’Espagne, ou de l’étang de Thau, à l’arrière de Sète.
Ce film propose à la fois une approche très personnelle de cette tradition, chère à l’auteur du documentaire, en même temps qu’une enquête sur l’économie de cette pêche, à travers des portraits de ceux qui la font, et un point sur la recherche scientifique en cours sur l’oursin.
Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire production et France Télévisions.
Film 3 L’histoire engloutie sous la mer
L’Histoire du port de Marseille depuis sa fondation, jusqu’à nos jours, vue à travers les épaves de la rade, qui sont autant de traces laissées par les hommes qui ont croisé au large de la ville. Grattez le sable dans la rade de Marseille et vous pourrez remonter l’Histoire. Celle d’un port vieux de 26 siècles, fondé par les Grecs et resté depuis une des premières places maritimes au monde.
En donnant la parole aux témoins vivants des naufrages, gardiens de phare, sauveteurs et pêcheurs, survivants ; en mettant en scène des historiens, archéologues, un descendant de grand armateur ; en exhumant des dizaines de photos, d’archives filmées et de documents, ce film raconte la saga d’un port de commerce qui fit et fait toujours la destinée d’une ville singulière, Marseille.
Une coproduction Pointe Sud productions, Ligne de Mire production et France Télévisions.
Et l’auteure dans tout ça ?
Diplômée de l’ESSEC (Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales), dont une partie effectuée en MBA à l’Universtity of North Carolina aux Etats-Unis, Valérie SIMONET a d’abord débuté dans le marketing. C’est après avoir remporté un concours de jeune reporter autour du monde, qu’elle a décidé de remettre sa carrière en question. Formée à l’Ecole de Journalisme de Marseille, elle a fait ses armes dans le métier comme journaliste en radio avant d’intégrer la rédaction de Marseille L’Hebdo. Dans ce magazine d’information générale du groupe Lagardère, elle a été reporter pendant huit ans, spécialisée culture (en particulier dans le théâtre, la photo, la littérature, le flamenco) et société, notamment sur les questions liées à la mer, à l’écologie et à l’aménagement urbain. Elle a ensuite intégré la rédaction à Marseille du quotidien la Provence sur les mêmes thématiques. Elle est lauréate du Prix Varenne de la presse hebdomadaire régionale (2002) pour ses articles sur les enfants des rues à Marseille.Elle a été correspondante à Marseille du quotidien Libération pendant cinq ans. Elle a publié deux guides sur sa ville natale : « Aller-retour » Marseille chez Gallimard (1999) et le Hors Série Marseille de Terre Provençale (1998). Elle a écrit deux ouvrages sur la Provence : « La Provence vue du ciel » (2010, Edition Skycom) et « Bastides et Jardins de Provence » (2009, Edition Skycom).
Valérie SIMONET vit et travaille à Marseille comme réalisatrice indépendante.
au Cinéma Les Variétés, Marseille 37 Rue Vincent Scotto 13001 Marseille / 04 96 11 61 61