La Méditerranée au coeur
Samedi 29 novembre à 15h20
sur France 3 Provence-Alpes et France 3 Côte d’Azur
puis en replay sur notre site.
Ce rendez-vous annuel proposé par les rédactions France 3 Provence-Alpes et France 3 Côte d’Azur vous sera présenté par Marc Brücker depuis la Villa Méditerranée à Marseille
Depuis la nuit des temps, la mer Méditerranée a porté sur ses flots le flux des hommes. Très tôt, ils ont su utiliser le vent pour pousser leurs embarcations. Dès qu’ils ont pu construire des bateaux capables d’affronter le grand large, ils ont sillonné la Grande Bleue. Des liens se sont tissés entre les civilisations établies sur les côtes. Attrait de nouvelles terres, de nouvelles richesses : ce fut d’abord l’exploration. Puis vint le temps du commerce, des guerres de religion, des croisades et enfin des colonisations. Aujourd’hui, la Méditerranée reste une zone géographique où la mobilité est très forte. L’attraction exercée par les pays riches, véhiculant le mythe de l’Eldorado, favorise les migrations des hommes, principalement du Sud vers le Nord. Revoir l’émission
– La Sicile : c’est l’une des principales portes d’entrée en Europe pour les migrants du Sud de la Méditerranée.
– A Tétouan, au Maroc, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur soutient une résidence d’artistes. La culture s’invite dans les échanges transméditerranéens et favorise la mobilité et le partage.
– A Turin, en Italie, les habitants accueillent les migrants en leur faisant découvrir leur ville, leur quartier.
Invités :
– Yvan Gastaud – historien
– Eric–Emmanuel Schmitt – écrivain
– Christine Mirauchaux, Vice-Présidente à la Culture et au Patrimoine culturel de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les mardi 2 et mercredi 3 décembre à 20h30
Centre chorégarphique du Pavillon Noir
Untitled / I will be there when you die
Une pièce pour 4 jongleurs et 1 musicien.
Performance chorégraphique, méditation sur le temps qui passe,Untitled est une réflexion sur l’art de manipuler des objets avec dextérité. Ici, le jonglage évoque la fragilité de l’existence humaine mais aussi le fait de garder le contact avec l’autre. Règles, discipline, concentration, engagement, sont les éléments de base d’une oeuvre qui impose aux interprètes de rester dans le présent sans possibilité de retour en arrière.
Alessandro Sciarroni puise dans ses études d’histoire de l’art et dans sa pratique théâtrale, l’essence de son travail qu’il situe à la lisière entre la danse et la performance. Pour cette création, il s’essaie aux arts du cirque et peu importe que les quilles soient bien ou mal réceptionnées. La question n’est pas là. C’est plutôt l’expérimentation des limites de l’endurance qu’il explore sur le plateau. Chaque danseur jongle et chaque jongleur danse et chacun tournoie en boucle, ne se souciant que de lui-même, jusqu’à frôler la légèreté d’une toupie humaine.
Repéré en Italie, Alessandro Sciarroni connaît une large diffusion en France : Biennale de danse de Lyon, le104 /Paris, Pavillon Noir.
Musiques originales : Pablo Esbert Lilienfeld
Lumières : Rocco Giansdanta
Production : Marche Teatro
Coproduction Comune di Bassano del Grappa / Centro per la Scena Contemporanea, Biennale de la danse / Maison de la Danse de Lyon, AMAT, Mercat de les Flors / Graner (Barcelone), Dance Ireland (Dublin) Projet réalisé dans le cadre de EU Modul-dance project soutenu par le European Dancehouse Network Avec le soutien de EU Cultural Programme 2007-13, Centrale Fies, Santarcangelo dei Teatri 12-13-14 Festival Internazionale del Teatro in Piazza
Un film d’Elisabeth Aubert Schlumberger
diffusé samedi 22 novembre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
Une coproduction France 3 Provence-Alpes / Pyramide Production
En hommage au photographe arlésien disparu samedi 15 novembre, France 3 rediffuse le documentaire Lucien Clergue, à la mort, à la vie qu’ Elisabeth Aubert Schlumberger avait réalisé en 2009.
Le film
Tourné principalement à Arles et en Camargue, le documentaire suggère la genèse des photographies de Lucien Clergue, marqué par la guerre et le décès de sa mère lorsqu’il a dix- huit ans. Ses premières images enthousiasment Cocteau et Picasso et cette rencontre sera déterminante.
Académicien et co- fondateur des Rencontres Internationales de la Photographie, Lucien Clergue nous livre les éléments marquants de son enfance et quelques clés sur sa quête artistique. La réalisatrice s’exprime sur un projet qui lui tenait à coeur depuis de nombreuses années :
Il y a de nombreuses années, à travers les photographies de Lucien Clergue prises sur le tournage du film « Le Testament d’Orphée », j’ai compris toute la signification de l’onirisme exprimé par Jean Cocteau. Par la suite, je m’en suis inspirée pour un film et je suis souvent retournée à Arles. J’aimais être dans l’atelier de Lucien dont les murs sont recouverts de livres, d’essais, de recueils de poésie, tous ces écrits qui l’ont inspiré sa vie durant. J’ai progressivement découvert la richesse de ses images, notamment les plus secrètes, comme son langage des sables. J’avais envie de faire ce film depuis longtemps, et j’ai pu le réaliser lorsqu’il est entré à l’académie des Beaux-Arts.
Témoignages
Patrick de Carolis, ex PDG de France 3, arlésien et académicien comme Lucien Clergue réagissait à la disparition de l’artiste : On perd un des maîtres français de la photographie.
On lui doit les Rencontres (Rencontres internationales de la Photographie d’Arles), on lui doit l’Ecole de la photographie, on lui doit aussi d’avoir fait entrer la photographie à l’Académie des Beaux-arts. L’eau, la femme, les taureaux ont été ses sources d’inspiration et de poésie… du sable des plages d’Arles à celui des plazas taurines.Son espace de travail a démarré sur les bords du Rhône et en Camargue. Il était pour moi un ami très cher, attentif, affectueux et précautionneux. Avec Christian Lacroix, nous avions édité un livre commun, cela nous avait rapprochés. Lucien aurait aimé qu’un troisième enfant d’Arles entre à l’Académie. La signature de Clergue était connue dans le monde entier, sa voix aussi : chargée et forte. Il aimait l’image, il aimait le verbe et le mot… en cela il était très Arlésien.
François Hébel, directeur des RIP* pendant de nombreuses années, témoigne de l’affection qu’il a toujours eu pour l’artiste : Lucien Clergue a été le premier à croire en Europe que les photographes pouvaient vivre de la vente des tirages. Avant lui, des galeries essayaient mais fermaient aussitôt. Peu ont pris conscience de tout cela. On l’a trop regardé seulement comme un personnage truculent. Il était au-delà et les conséquences de son travail sont mondiales. Il a porté sa vision à bout de bras avec Jean-Maurice Rouquette (cofondateur des Rencontres, Ndlr). Il n’était pas un emmerdeur. Ils ont été des visionnaires pour l’art du XXIe siècle. Lucien était photographe, il était aussi bâteleur de talent. Se propulser là où il a été, c’était très gonflé !
Ces témoignages sont rapportés par Julie Zaoui dans La Provence
Lucien Clergue fondateur des RIP* à Arles
Rencontre avec l’artiste pour l’expo « Picasso intime »
Une galerie
Retrouvez quelques-uns des plus beaux clichés de Lucien Clergue sur ce site
* Rencontres Internationales de la photo
Lucien Clergue est entré sous la Coupole en octobre 2007.
Il est également à l’origine de la création de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 1982
Georges Appaix et sa compagnie seront au Pavillon Noir mardi et mercredi 18 et 19 novembre à 19h30
Si vous résidez dans les Bouches-de-Rhône ou le Var, vous pouvez gagner 2 places,en répondant au plus vite ici : Communication.France3PACA@francetv.fr . N’oubliez pas de nous indiquer vos noms, prénoms.
Vendredi 5 décembre 2014 à 20h00 Auditorium du Pharo
Le chef israélien Yaron Traub dirigera l’orchestre philharmonique de Marseille et le violoncelliste Alexander Knyazev pour un concert hors les murs donné à l’auditorium du Palais du Pharo.
Cette soirée donnera à entendre
les Danses de Galanta du compositeur hongrois Zoltan Kodaly
En partenariat avec l’Opéra de Marseille pour cette nouvelle saison musicale, nous vous proposons de gagner des places pour ce concert exceptionnel.
C’est ici et maintenant
Auditorium du Pharo
58, boulevard Charles Livon
13007 Marseille
Une série de 6 documentaires
A voir du 8 au 15 novembre 2014
sur France 3 Provence-Alpes et Côte d’Azur
A revoir sur le Pluzz Première diffusion samedi 8 novembre à 15h20
Cette série a reçu le label Centenaire délivré par la Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
La Grande Guerre va transformer en profondeur la société française, qui bascule brutalement dans le XXème siècle. Argent, famille, travail, politique, religion, rapport à l’autre…, dans tous les domaines de la vie privée et publique, les changements sont considérables et plus rien ne sera comme avant En six films de 52’, 14-18 : Au-delà de la guerre observe l’expérience collective de tous les Français et explore les évolutions dont les conséquences résonnent encore aujourd’hui.
14-18 :Au-delà de la guerre est une coproduction France 3 / Les Docs du Nord – Candela Productions – Les films du Lagon – Pyramide Productions
L’Union sacrée, ciment d’une nation en guerre
Un film de Jonathan Carlon.
L’Union sacrée… La formule employée par le Président de la République, Raymond Poincaré, dans son discours du 4 août 1914 est demeurée célèbre.Mais le ralliement de tous à la défense de la patrie s’est-il vraiment produit de façon unanime, sans la moindre réticence ? Ce film malmène les idées reçues et apporte un nouvel éclairage sur les conséquences de ce moment unique de l’histoire française. Portés par la magie des nouvelles technologies et les dessins de Sébastien Allart, nous revivons l’histoire à travers le regard de ceux qui y ont assisté. Diffusion Samedi 8 novembre à 15h20
Du coffre-fort à la dette
Un film de Marie-Laurence Delaunay.
A l’aube de la Grande Guerre, la France est une grande puissance économique mais surtout une place forte financière. Avec ses placements à l’étranger, elle
fait figure de banquier du monde d’autant que les Français sont de très bons épargnants. Mais la guerre va remettre en cause cette prospérité. Elle va engloutir les
économies d’un siècle, marquer la fin d’une société, enterrer à jamais la stabilité monétaire et détrôner la France de sa position financière internationale. Lundi 10 novembre à 8h50
Derrière la muraille d’acier
Un film de Christian Lamarche et Olivier Sarrazin.
En 1914, dès le début du conflit, la quasi totalité de la Belgique et dix départements français du Nord et de l’Est vont être occupés par l’armée allemande. Aux crimes de guerre initiaux succède une
discipline de fer humiliante et cruelle qui emprisonne les populations totalement isolées du reste du pays. Ces villes et villages, arrachés à la France, vont être systématiquement pillés de leurs biens
agricoles, numéraires, culturels et humains afin de soutenir l’effort de guerre de l’Allemagne. Mardi 11 novembre à 9h50
Les Boches du Nord
Un film d’Olivier Sarrazin.
Ce film relate l’histoire méconnue de deux millions de Français du Nord et de Belges qui ont fui les territoires occupés par l’armée allemande. Dès le début du conflit, les premiers réfugiés prennent
le chemin de l’exode pour échapper à l’avancée des troupes allemandes. Des rumeurs d’atrocités incroyables se répandent, dont certaines sont bien réelles.
Ces populations désespérées connaissent des fortunes diverses dans les régions libres qui les accueillent. On leur reproche de n’avoir pas défendu leur territoire.
On les appelle “Les Boches du Nord ». Jeudi 13 novembre à 8h50
Familles en guerre
Un film de Suzanne Chupin
Le 2 août 1914, jour de la mobilisation générale, des millions de pères, de fils et de maris sont appelés sous les drapeaux. Ce jour-là, et pour quatre longues années, la guerre pénètre dans les foyers.
Comment vont-ils traverser cette épreuve et quelle empreinte la guerre va-t-elle laisser dans la cellule familiale ?
A travers le récit de trois personnages qui sont autant de fragments nous autorisant une entrée précieuse dans l’intime, le film raconte les bouleversements qu’a provoqués cette guerre au sein de
la structure familiale. Vendredi 14 novembre à 8h50
Ils sont venus sauver la France
Un film de Jean-Pierre Carlon.
Ce film raconte l’histoire des hommes venus par millions, de tous les coins du monde, prêter mainforte à la France pendant la guerre de 14-18.
Algériens, marocains, tunisiens, chinois, annamites, mais aussi italiens, espagnols, serbes, portugais, belges, malgaches, créoles, ou encore anglais, hindous, sénégalais, australiens et américains…
Certains ont combattu sur le front, d’autres sont venus travailler dans les usines ou dans les champs. Cette mobilisation générale et cet afflux ont eu une influence considérable sur ce qui a façonné la
société française actuelle. Samedi 15 novembre à 15h20
Un DVD rassemblant les 6 épisodes sera en vente à partir du 12 novembre.
14-18 :Au-delà de la guerre est une coproduction France 3 / Les Docs du Nord – Candela Productions – Les films du Lagon – Pyramide Productions
Samedi 25 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côté d’Azur
puis en replay sur notre site.
Un film de Thierry Kübler et Stéphanie Molez
Les auteurs portent un regard inédit et pénétrant sur la période de la grande guerre.
Tout au long du conflit, on a écrit des chansons qui ont été chantées et reprises par les combattants sur le front tout comme par les civils à l’arrière.
On trouve des chants exaltant la patrie, la haine de l’ennemi ou la supériorité du peuple. On trouve des chansons de réconfort, destinées à rapprocher les hommes et leur donner un peu d’espoir. Mais Il y a aussi des chants de désespoir qui dénonçent la boucherie ou de révolte, qu’entonnent les mutins. Ces chansons font partie des nombreux aspects d’un monde et d’une culture en guerre.
Elles offrent une occasion d’aborder la Première Guerre mondiale sous un angle original, documents d’archives et animations 3D contribuant au regard inédit et pénétrant de ce film sur la période 14/18.
Ce film a reçu le label de la Mission Centenaire de la Première Guerre mondiale.
Samedi 25 octobre à 15h20 sur France 3 Provence-Alpes et Côté d’Azur
puis en replay sur notre site.
Chroniques du Sud – Rencontres
Une fois par mois, le samedi à 16h15.
puis en replay
L’entretien
Nathalie Mascaro reçoit un invité qui se livrera en toute intimité.
Cette semaine, pour la première de cette nouvelle émission, c’est au tour du barman préféré des français, Laurent Kérusoré, alias Thomas Marci depuis 2005 dans Plus Belle la Vie, de livrer ses secrets au micro de Nathalie. Son enfance, ses passions, son parcours et son goût pour la gastronomie. Un tête-à-tête durant lequel notre invité dévoilera ce que l’on sait de lui, mais surtout ce que l’on ne sait pas.
Le portrait
Dans ce numéro également, vous pourrez faire plus ample connaissance avec Adrien Maeght, président de la fondation éponyme de Saint-Paul de Vence et Keisuke Matsushima, «samouraï de la cuisine fusion», installé à Nice depuis 10 ans et détenteur d’une étoile au Michelin.
L’agenda
Viviane Karsenty vous livrera enfin l’agenda des expos à ne pas rater.
La Fiesta des Suds
Du 15 au 18 octobre 2014
à Marseille, Dock des Suds
Défense de dormir ! C’est par cette injonction, de toute évidence joyeuse, que l’équipe artistique de la Fiesta des Suds, nous invite à venir goûter sa 23ème édition au Dock des Suds à Marseille.
Année après année, cette fête qui met en avant la mixité et le partage des musiques et des genres, nous autorise à un bain d’insouciance et de bonheur collectif.
Une Fiesta des minots en préambule le 15 octobre, suivie de 3 soirées denses en réjouissances dont un final en nuit blanche, qui jouera les after jusqu’au dimanche midi.
La Fiesta se réinvente et agite les couleurs du Sud.
A la proue de ce navire, Bernard Aubert veille à faire perdurer l’esprit de la fête et de rassemblement :
A l’heure où certains veulent nous enfermer dans une esthétique, une communauté, un clan, nous, nous savons à la Fiesta que notre planète n’est faite que de croisements, de mixes
et d’attirance vers Son autre. J’aime les pépites, dit-il, les dynamiteurs de sons, les alchimistes, les funambules, les trublions, les retours gagnants, les divas incendiaires des dancefloor,
les passionarias, les inclassables !
Cette profession de foi en tête, chacun devrait y trouver son compte car à la Fiesta on ne fait pas que le plein de musiques actuelles mais aussi d’arts visuels, de gastronomie et d’éco-attitude.
Vendredi 10h15 sur France 3 Provence-Alpes Côte d’Azur
Laurence Valzer anime tous les vendredis matins à 10h15 la dernière née de nos émissions PACA MATIN
Autour d’elle, une équipe de chroniqueurs qui débusquent les bons plans de la région.
Elle nous explique :
Le partage est un des principes de cette matinale.
Vous qui avez de bons plans à suggérer, des infos services ou des idées originales à faire passer au plus grand nombre, une seule adresse mail pour recenser vos idées : pacamatin@france3.fr
Demain 10 octobre, les invités de Laurence seront :
-Bernard Aubert, directeur artistique de la Fiesta des Suds
-Hélène Brun Frandji, présidente de la SPA Marseille
Et exceptionnel ! La vie vécue dans la peau d’un orque !
Emmanuel Zini à fixé une caméra sur le dos d’un orque dans un bassin de Marine land.
Pour retrouver l’intégralité du programme et les émissions déjà diffusées, rendez-vous sur le site web de Paca Matin