Autant l’écrire tout de suite, c’est en lisant la correspondance de Gustave Courbet que ma passion pour ce peintre s’est concrétisée. Une découverte réalisée grâce à l’ouvrage collectif dirigé par Yves Sarfati « Transferts de Courbet ». Ce livre, publié en 2013 aux Presses du réel, reprend toutes les interventions des spécialistes réunis lors d’un colloque à Besançon en 2011.
Le Maître d’Ornans Gustave Courbet est à l’honneur en ce moment au musée d’Orsay. Pour fêter son trentième anniversaire, le prestigieux musée parisien offre à ses visiteurs un accrochage inédit avec 45 oeuvres venues du monde entier. Cinq d’entre elles sont de Gustave Courbet dont certaines prêtées par les musées de Besançon et d’Ornans. Parmi les artistes concernés par cette opération, le peintre franc-comtois est celui dont le nombre de toiles prêtées est le plus important.
Dans la nature aussi, l’habit ne fait pas le moine. Certains filets d’eau n’ont à priori aucun intérêt et pourtant ils jouent un rôle important dans la prévention des risques d’inondation ou de sécheresse. Ils sont parfois à l’origine de litiges entre agriculteurs et l’ONEMA, la police de l’eau. C’est souvent la place et le rôle des zones humides qui est en jeu.
En 2015, à la demande de la profession agricole, le gouvernement a demandé à ses services de cartographier le moindre écoulement d’eau dans chaque département pour savoir si il y a lieu ou pas d’appliquer la loi sur l’eau. Les agriculteurs veulent en quelque sorte un « code de la route ».
Dans le Doubs, le groupe technique chargé d’établir cette cartographie s’est réuni à deux reprises. Ce groupe est à la fois constitué des services de l’Etat, des représentants des professions agricoles et forestières, des associations de protection de l’environnement, de la fédération de pêche, des syndicats mixtes, du conseil départemental du Doubs… Une large consultation qui a déjà abouti à l’expertise de 400 kilomètres d’écoulements sur les 1000 à inspecter. LA DDT 25 précise que cela a permis de découvrir 31 kilomètres de nouveaux écoulements classés désormais cours d’eau. Ces écoulements n’existaient pas auparavant sur la cartographie et ils sont désormais soumis à la loi sur l’eau. Dans d’autres cas, des fossés ou des écoulements n’ont pas été classés. Vous pourrez consulter cette cartographie évolutive sur le site dédié à ce répertoire des cours d’eau.
Si vous en savoir plus sur les enjeux de cette cartographie, voici notre reportage :
Avec :
Eric Morel
FDSEA 25. Membre du comité de suivi de la cartographie 25,
Yannick Cadet
service eau, risques, nature et forêt de la DDT25,
André Paris
Onema, police de l’eau
Responsable du contrôle des usages,
Thomas Groubatch
Fédération de pêche du Doubs
Michaël Prochazka
SOS Loue et Rivières Comtoises.
Reportage I.Brunarius,L.Brocard,S.Linozzi et P.Gomez.
Le roman de Sébastien Lepetit « L’origine du crime » se passe dans la vallée de la Loue
Comment ai-je pu passer à côté de ce roman ? Je l’avoue, je n’ai pas encore lu cette enquête policière qui vient de recevoir le Prix Polar 2016 du Lions Club mais je vais m’y plonger dès que possible ! Sébastien Lepetit qui a vécu dix ans à Besançon, situe son intrigue dans la vallée de la Loue. « Un tableau de Gustave Courbet a été volé au musée d’Ornans et le principal suspect meurt avant même d’être interrogé » précise le site internet de l’écrivain déjà récompensé par le Prix du polar « coup de coeur des lecteurs » pour son roman « Merde à Vauban ». Son personnage principal porte un nom qui ne s’invente pas : commissaire Morteau. Sébastien Lepetit joue en permanence avec les références qu’elles soient littéraires, artistiques ou tout simplement franc-comtoises.
Franck Pretalli, vainqueur 2016 des Journées des copistes d’Ornans
Jeune, Gustave Courbet a appris son métier au Louvre et dans d’autres prestigieux musées. Le Franc-Comtois a copié les maîtres anciens. Lorsque vous visitez la collection permanente du musée Courbet d’Ornans vous pouvez découvrir une copie de la « Vision de Saint Jérôme » de Le Guerchin, réalisée par Courbet vers 1840. Ces jours derniers, c’était au tour d’une quinzaine de copistes de se confronter à l’oeuvre du maître d’Ornans. Cela fait 25 ans que l’Institut Courbet organise ces journées des copistes à Ornans. Une institution !
Pollution dans le Doubs à Besançon. Photo Franck Menestret
C’était le dimanche 9 octobre en fin d’après-midi. Une après-midi ensoleillée à Besançon propice à la promenade. C’est justement ce que faisait mon confrère Franck Menestret. En traversant le pont de Bregille, son oeil est attiré par une tache blanche dans les eaux du Doubs…
Les personnes présentes au SNB remarquent également cette pollution diffuse, elles préviennent la Ville de Besançon qui, elle-même, alerte les Pompiers. Une fois sur place, ils ne peuvent que constater les faits : La zone polluée correspond à environ 50m3 mais il est trop tard pour éviter sa dilution. L’analyse du prélèvement réalisé par les pompiers révèle qu’il s’agit de peinture…
Drosera rotundifolia, symbole des tourbières. Photo Simon Luc Max PPP
En Franche-Comté, on aime bien les tourbières ! C’est un patrimoine vivant que de nombreux acteurs cherchent à préserver. Il y a quelques jours, un vaste plan d’action en faveur des tourbières de Franche-Comté a été présenté aux collectivités et aux associations concernées. Ce plan qui s’étale jusqu’en 2025 a été mis en place pour coordonner tout ce qui se fait pour préserver ce milieu fragile et utile pour notre planète.Ce milieu naturel est particulièrement présent en Franche-Comté. Au total, 411 tourbières ont été recencées en Franche-Comté et elles sont présentes sur 3188 hectares.
Que vous soyez touristes ou habitués d’Ornans, le constat est le même : Cela n’est pas simple de circuler au centre ville ! Les rues sont étroites et difficile de trouver une place… La communauté de communes du Pays d’Ornans a décidé de voir grand en créant une nouvelle « voie urbaine » pour à la fois désengorger le centre ville et le rendre accessible en particulier lors de la saison touristique.
Ce n’est pas vraiment une déviation comme à Quingey puisqu’il sera possible de rejoindre à pied le centre ville à partir des parkings créés le long de cette voie urbaine. En fait, il s’agit d’un réaménagement total du centre ville de la « capitale » de la vallée de la Loue.
D’ici quatre ans, la production annuelle d’hydroélectricité en Bourgogne Franche-Comté devrait progresser de 13% soit passer de 2180 millions kWh à 2470 millions kWh. Pour atteindre cet objectif, 140 installations hydroélectriques devraient installer sur les rivières de la grande région. D’où la nécessité d’informer les propriétaires de barrages ou les investisseurs potentiels. Plus de 200 professionnels ont assisté à la 4e rencontre régionale de l’hydroélectricité en Bourgogne Franche-Comté ce vendredi à Fraisans dans le Jura.