Archives du mois : janvier 2016

Eclipse / Phare Ponleu Selpak / Cirque – Vendredi 22 janvier 2016 à 20h30 au Théâtre des Cordeliers d’Annonay – proposé par Quelques p’arts – Boulieu les Annonay

Un étranger arrive dans un village paisible et se retrouve vite rejeté par la population. Désespéré, il se tourne vers les dieux et prie pour leur intervention. En réponse à ses prières, ceux-ci le transforment en une femme magnifique dont les hommes du village ne tardent pas à tomber amoureux. Mais les peines de l’étranger ne font que commencer…

Une heure de danses, de cascades et d’humour qui provoque frissons, rires et émerveillement. La scénographie épurée et les scènes d’ensemble, mêlées aux exploits physiques de ces jeunes artistes à l’énergie communicative, font de cette pièce un spectacle explosif dont le message résonne fortement. Une invitation à un voyage dans le Cambodge d’aujourd’hui, entre tradition et modernité.

ICIBALAO – Chanson dès 8 ans – Mercredi 20 janvier à 18h30 au Train théâtre de Privas

« Mon amie Nina, elle n’avait que ce mot-là à la bouche. Elle disait qu’on avait tous un Icibalao et qu’on pouvait s’y réfugier à tout moment. »

Icibalao est un mélange de chansons, de conte et de poésie musicale. Thibaud Defever, chanteur-guitariste du groupe Presque oui et ses deux musiciens s’im­miscent subtilement dans le récit. Celui d’une amitié entre deux enfants, Nina, 11 ans, aventurière et tête brûlée, qui vit tant bien que mal avec les fleurs noires qui grandissent dans son corps, et Thibaud, 11 ans, craintif, timide, qui aimerait ne plus avoir peur de son ombre.

Une histoire en chansons qui oscille entre onirisme et réalisme, qui parle de rêve, d’épanouissement et de maladie avec beaucoup de tact et de fantaisie, de tendresse et d’humour.

« Un mélange subtil de délicatesse et d’humour. » – Françoise Sabatier-Morel -Télérama

Le sentiment d’une montagne par la colonie Bakakaï – jeudi 21 janvier à 20h30 au Dôme théâtre d’Albertville – à partir de 15 ans

En s’amusant avec la rythmique des mots du poète Christophe Tarkos, la jeune équipe de la Colonie Bakakaï jouent avec les sons et les effets visuels, créant un sentiment d’immersion complète dans la poésie.

Kalika 7 par Compagnie Kham  dans le cadre de Concentré de danses – vendredi 22 janvier à 20h00 à La Rampe La ponatière d’Echirolles

Dans une ambiance feutrée, sept danseurs, sept corps, sept énergies différentes mêlent leurs gestes aux monumentales silhouettes aquarelles projetées sur papier suspendu. Olé Khamchanla explore les entrailles de l’humain en écho aux peintures. Élégance des traits, corps en miroir, il interroge la psychologie humaine et sa capacité à vivre avec ses peurs et leurs ombres fantomatiques, réminiscences de souvenirs enfouis… pour atteindre la sérénité.

Suivez les instructions par la compagnie Propos – Denis Plassard – Danse – mercredi 20 janvier à 20h30 à la Coloc de Cournon d’Auvergne
Tout public à partir de 8 ans

Sur scène, cinq danseurs et un poste de radio. La voix de Denis Plassard dicte des instructions avec placidité et invente un jeu radiophonique chorégraphié.
“Envole-toi ! Attrape ! Descends ! Tourne ! Plus vite ! ”À la manière d’un “Jacques a dit”, il délivre ses mots d’ordre et chacun s’essaie à les respecter, qu’il soit en train de monter un meuble en kit ou de se disputer avec son voisin. Très posé au départ, le rythme s’accélère petit à petit. Les danseurs suivent comme ils peuvent le flot hystérique des instructions. Plus personne n’interprète la série d’ordres de la même façon. Tout s’emmêle et se multiplie, dans un labyrinthe gestuel totalement fou et plein d’humour.

Médina Mérika par la comapgnie Nomade in France – Jeudi 21 janvier à 20h30 au Sémaphore de Cébazat

Médina Mérika nous plonge dans une ville imaginaire, ce lieu de toutes les frustrations et de toutes les exaltations. C’est là que vit Ali, jeune réalisateur, fou de cinéma américain. Son désir d’insuffler la modernité dans le cinéma arabe ne plaît pas à tout le monde et il disparaît, laissant son épouse Lila démunie.

Ainsi commence une bizarre enquête policière où gravitent de nombreux personnages au croisement des cultures, de la télé et des légendes : la femme, le maître, l’ami, la voisine, le policier et même un chien. Pour ce spectacle bourré d’humour, le comédien, metteur en scène et musicien Abdelwaheb Sefsaf devient aussi auteur en adaptant, très librement, Mon nom est rouge du grand écrivain turc Orhan Pamuk. Sur fond de décor vidéo, chaque monologue est ponctué d’une chanson aux rythmes endiablés d’une musique électro-orientale, comme pour nous laisser le temps de digérer chaque information, chaque indice de l’enquête.

Un spectacle d’une rare intensité et d’une actualité saisissante !

Reconnaissances par la compagnie de la Commune / théâtre au Centre culturel de La Ricamarie Jeudi 21 et Vendredi 22 janvier / 20h30
Le Roi Lear, Hamlet, Timon d’Athènes: trois histoires qui éclairent l’idée de « reconnaissance » et du prix qu’il en coûte de ne pas savoir s’en affranchir.

Chacun des héros de Shakespeare nous raconte que « La reconnaissance est un fardeau, et tout fardeau est fait pour être secoué ». Nous allons ainsi être entraîné à travers ces trois histoires portées par six comédiens. Les épisodes s’enchaînent parfois résumés, incarnés, en tout cas offerts à tous, que l’on connaisse Shakespeare ou pas. Et les trois histoires se racontent, nous découvrons à travers elles, qu’il suffirait d’un tout petit peu de distance entre ce que l’on croit devoir faire et la liberté qui nous est offerte pour éviter le pire, ou pas. Hamlet aurait pu reprendre ses études et hériter du trône s’il n’avait fallu venger la mort de son père, Timon aurait pu reprendre sa place au sein des notables d’Athènes s’il ne s’était trompé sur la nature humaine, le roi Lear aurait pu vivre sa retraite heureuse si…

 

 

Yaël Tautavel ou l’enfance de l’art par la Compagnie Nino D’Introna – Jeudi 21 janvier à 14h et 19h30 au Théâtre de Privas
Mise en scène Nino D’Introna / Texte Stéphane Jaubertie

Parce que tous les animaux ont déserté l’île sur laquelle ils habitent. Gaëtan raconte à son frère Yaël, à quoi ressemblait la vie avant ce vaste exode. Ils décident alors de partir à la découverte de la grande terre. Mais ce qu’ils ignoraient, c’est que cet ailleurs allaient les éloigner. L’un découvre l’amour, et l’autre, l’art et ses infinies possibilités.

Nino D’Introna signe une mise en scène d’une qualité et d’une beauté exceptionnelles. Une toile pour décor qui s’étend et devient le cocon de l’histoire. Le voyage est inoubliable !