Archives du mois : février 2015

Semianyki Express (Russie) – Vendredi 13, Samedi 14 mars à 20h30 au Théâtre de Villefranche – À voir en famille dès 6 ans

Les 6 clowns de la famille la plus déjantée de Russie dans un nouveau spectacle à l’humour universel qui promet d’être une fois de plus complètement frappadingue.

 

Les enfants de la Nuit / fête : 4 spectacles, 1 expo + 1 repas – samedi 7 mars à 18h30 au Polaris de Corbas – dès 8 ans

Mais que montre-t-on aux enfants dans les salles obscures d’un théâtre ? Des histoires à dormir debout, des contes de mille et une nuits, des fantaisies oniriques ? Et toutes ces fables ont-elles vraiment été inventées pour les petits ? Pas sûr… La Nuit explore les méandres d’un univers rigolo, méconnu des grands et qui sous ses puériles apparences porte les germes de notre réalité. Ouvrons nos yeux d’enfant dans cette Nuit lunaire, et comprenons le bien, l’âge ne change rien, quand on est poète, on est poète toujours. Il n’est jamais trop tard pour rêver sous les étoiles, car comme le disait Picasso : «On met longtemps à devenir jeune». Alors partager une ballade nocturne, toutes générations confondues, pourrait être un joli télescopage d’enfantillages et de rêveries éveillées.

• Les spectacles :
  « Le jour de la fabrication des yeux » par la Cie Pour ainsi dire – théâtre
  « Pourvu qu’il pleuve » Gilles Pauget – chanson
  « Nuit » Collectif Petit Travers – jonglerie
  « Le 4ème souffle » Collectif Petit Travers – hip hop
• Exposition : Dessine-moi un adulte
• Dîner de nuit : Edouard Frilet, cuisinier

Marie Tudor, par la cie LA gALERIE, du 10 au 13 mars à 20h00 au théâtre de la Renaissance d’Oullins – Accessible à partir de 12 ans

Théâtre, politique et passion amoureuse s’imbriquent dans ce drame romantique.

La reine d’Angleterre s’est entichée du jeune et séduisant Fabiano Fabiani, un aventurier sans scrupule qui, avide de pouvoir, n’hésite pas à la tromper. Elle lui a donné une fortune, des titres et lui a ouvert son lit. Mais Marie Tudor doit épouser le roi d’Espagne…

Hugo précise : « Ce n’est pas la tragi-comédie hautaine, démesurée, espagnole et sublime de Corneille ; ce n’est pas la tragédie abstraite, amoureuse, idéale et divinement élégiaque de Racine ; ce n’est pas la comédie profonde, sagace, pénétrante, mais trop impitoyablement ironique de Molière ; ce n’est pas la tragédie à intention philosophique de Voltaire ; ce n’est pas la comédie à action révolutionnaire de Beaumarchais ; ce n’est pas plus que tout cela, mais c’est tout cela à la fois ; ou, pour mieux dire, ce n’est rien de tout cela… ou c’est tout ça regardé à la fois sous toutes les faces. »

XX AUTOPORTRAIT par la Compagnie TGV / Théâtre – Mardi 17 mars à 20h30 Gilly-sur-Isère (L’Atrium) + Mercredi 18 mars à 20h00 à Queige (Salle des Fêtes) + Jeudi 19 mars 20h00 à Flumet (Salle Polyvalente) + Vendredi 20 mars 20h00 à Sainte-Foy-Tarentaise (Salle Planjo) au Dôme théâtre d’Albertville 

Avec cette tentative d’autoportrait drôle et décalé, la comédienne Véronique Petit partage son parcours de femme avec sensibilité.

Avant le spectacle, un photomaton est installé dans la commune. Il délivre une «carte d’identité» après que les visiteurs aient répondu à un questionnaire, dont les réponses sont utilisées dans le spectacle.

PLEXUS par Aurélien Bory | Kaori Ito – Vendredi 13 et samedi 14 mars à 20h00 à l’Hexagone de Meylan

Aurélien Bory campe le portrait de la danseuse japonaise Kaori Ito qui a maintes fois foulé le plateau de l’Hexagone et que nous retrouvons avec un immense plaisir. La rencontre entre ces deux créateurs a donné naissance à un dialogue fécond, entre le dedans et le dehors, entre l’ici et l’ailleurs. Le metteur en scène dont l’œuvre fait une part importante à la question de l’espace s’appuie sur un dispositif scénique composé de fils, on pense aux fils de marionnettes, à une forêt de lianes… Il nous propose une traversée du territoire humain en mettant en scène la question de l’entrelacement (qui est le premier sens de Plexus). Un moment suspendu qui touche à la grâce.

Robot ! / Chorégraphie Blanca Li / danse – Mardi 10 et mercredi 11 mars / 20h  au Grand angle de Voiron

Avec Robot !, la chorégraphe andalouse Blanca Li fait le pari un peu fou de mettre en scène huit danseurs venant du hip-hop, du flamenco, du classique, de la danse contemporaine et de l’électro, accompagnés de robots humanoïdes NAO et d’un orchestre automatisé futuro-vintage dans un spectacle unique en son genre. À l’unisson et sur le tempo des danseurs, les robots deviennent leurs propres maîtres et écrivent l’aventure loufoque de gentils avatars. Dans un monde où l’homme est de plus en plus un apprenti sorcier du futur, Blanca Li invente un nouvel alphabet sentimental entre hommes et droïdes où chacun doit faire sa part de chemin pour apprivoiser l’autre. Conçu comme une fantaisie futuriste et délirante, Robot ! interroge avec humour un monde hyper technologique. Un spectacle délicieusement cocasse, poétique et extravagant, pour le plus grand plaisir de tous.

Carte Blanche à Jean-François Zygel / Ensemble Orchestral Contemporain / direction Daniel Kawka / musique – jeudi 5 mars – 20h00 à La Rampe d’Echirolles

Concerto « ouvert » pour piano et ensemble (2014) | Karlheinz StockhausenTierkreis pour hautbois, clarinette, percussions, basse électrique (1974) |
John Adams Son of Chamber Symphony (2007) | Jam Session séance d’improvisation avec Jean-François Zygel et les musiciens de l’EOC

Les maîtres-mots de ce programme sont « ouverture », « liberté », « improvisation », « joie » ! L’Ensemble Orchestral Contemporain a en effet la joie d’accueillir  le compositeur, pianiste virtuose et improvisateur Jean-François Zygel, ce musicien accompli connu du grand public via ses émissions de télévision sur la musique classique dont il est à la fois l’auteur et le présentateur : La Boîte à Musique et Les Clefs de l’Orchestre.

CHAPITRE DE LA CHUTE  par la Comédie de Saint-Etienne / théâtre – mardi 10 et mercredi 11 mars  à 19h30 au Château rouge d’Annemasse – 
Durée : 3h30 avec entracte / Placement : Numéroté – conseillé dès 15 ans

Arnaud Meunier met en scène la «splendeur et la misère» de la banque Lehman Brothers en feuilleton, une épopée d’une brûlante actualité qui nous plonge dans la mécanique infernale du capitalisme.
Conçue comme un conte moderne, à la croisée de la grande et la petite histoire, la pièce relate l’aventure de trois frères juifs bavarois, les Lehman, débarqués en Alabama en 1844 pour faire fortune.
Dans ce théâtre fait de rebondissements et de suspens, Arnaud Meunier et ses acteurs tiennent en haleine le spectateur, comme dans un bon polar, et, par l’alternance entre le jeu et le récit, redonnent un visage humain à ce système et à cette crise tentaculaires.