30 Oct

13 novembre : dîner magique à l’Espace Albert Camus de Bron

Gagas Délices / Jean Mereu – Christian Taponard / théâtre musical – jeudi 13 novembre à 19h30
Rencontre avec les interprètes à l’issue de la représentation

Gagas Délices raconte un souper fantasmagorique où se côtoient, lors d’un « Dîner Magique », la tradition gastronomique (le menu du Festin de Babette), la haute cuisine contemporaine (avec la complicité de Pierre Gagnaire) et la cuisine dite moléculaire (les découvertes du Catalan Ferran Adria).
Sur scène, les interventions spectaculaires d’un quatuor instrumental et d’un magicien ponctuent et prolongent les dimensions multiples du récit : déroulé des agapes, recettes, histoires contées, questionnements sur notre relation à la nourriture, litanies des saveurs, chansons et autres facéties…

Mime, magicien, illusionniste, Bertrand Crimet nous donne le vertige, aucun répit dans la surprise.
Journal La Suisse

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29 Oct

12 novembre : Tartuffe en solo à Bourgoin-Jallieu

TARTUFFE D’APRES TARTUFFE D’APRES TARTUFFE D’APRES MOLIERE – mercredi 12 novembre à 20h30 : Maison du Conseil général de l’Isère (18 avenue Frédéric Dard, Parc des Lilattes)
Guillaume Bailliart / Groupe Fantomas / Théâtre-performance – dès 14 ans – 1h00

programmé par le théâtre Jean Vilar / Hors les murs / Bourgoin Jallieu

tartuffe

Ce Tartuffe en solo me donne l’illusion de saisir ce vieux texte, dans un état quasi utérin. Quelque chose comme : «la dernière lecture solitaire, par son auteur, du poème dramatique qu’il termine de composer». L’acteur-auteur se tient sur la page noire de la scène — un négatif du manuscrit, la distribution s’y détache en grandes lettres capitales blanches. L’acteur auteur se tient seul au milieu de l’espace, et tous les personnages de son récit le traversent, instantanément. C’est en soi une performance. Ce qui me frappe c’est l’étourdissement qui nous prend, et ce moment du clignement d’yeux où les personnages se confondent légèrement. Là, on croit entendre Molière lui-même, l’auteur public, attaqué, menacé. On l’entend qui se redresse, déclare, esquive, frappe, bouffonne. Et au-delà de l’orgueil de l’homme, du miel pesé, et des venins savants, une chose se déploie, c’est comme la langue elle-même. Le rythme continu des alexandrins nous délivre le souffle sous-jacent du poème, l’énergie qui y est scellée.»

Yann Métivier

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28 Oct

6 novembre : plaidoyer dansé pour la cause animale à la Rampe d’Echirolles

Emzara (Noé dans le livre des Jubilés) par la Cie Maryse Delente / danse – Jeudi 6 novembre / 20h / La Rampe d’Echirolles – dès 12 ans  – 1h15

Pour ce nouveau passage à La Rampe Maryse Delente nous livre une pièce coup de poing à partir d’un engagement personnel qui lui est fort : la cause animale.

«Entourée d’interprètes d’exception, la talentueuse chorégraphe roannaise a imaginé Emzara. (…) Notre choc émotionnel entre en résonance avec la danse
de ces jeunes femmes en deuil dont les corps tressaillent, choqués, meurtris. Transpercées par la douleur, hébétées par la colère, les interrogations et
la culpabilité, nous les accompagnons jusqu’à la folie, jusqu’à l’agonie. (…) »

Le Progrès – novembre 2013

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27 Oct

6/7 novembre : solidarité féminine et courage au théâtre de Vienne

ARRANGE-TOI par la Cie AnteprimA Théâtre – Jeudi 6 et vendredi 7 novembre à 20h30 au Théâtre de Vienne

Ponctuée par les chants de Soléa Garcia Fons, Arrange-toi raconte le combat universel d’une femme contre les préjugés.
Vittoria, femme simple et dévote, vit dans un petit village et, depuis qu’elle est devenue jeune fille, les regards des hommes du pays lui sont tombés dessus. Selon la volonté de ses parents, elle est mariée, «vendue». À vingt-huit ans, elle a déjà sept enfants. Harassée par ces grossesses à répétition, par ces années qui durent neuf mois et non douze. À sa huitième grossesse elle décide de recourir à l’avortement clandestin.

À travers sa voix, Vittoria fait revivre toute une communauté d’hommes et de femmes. Elle raconte un morceau de sa vie, les angoisses d’être femme dans ce Sud, la guerre qui gronde avec les maris, la peur des grossesses, les arrangements, les visites chez la faiseuse d’anges et jusqu’au calvaire de sa petite-fille qu’elle accompagne à Milan pour un avortement qui, bien que licite celui-là, lui rappelle par certains aspects le sien.

Ancré dans un contexte précis — celui de la Calabre profonde d’il y a des décennies —, le récit de Vittoria est très actuel. Dans une société dominée par les hommes, qui provoquent les événements mais fuient les responsabilités, la solidarité féminine et le courage sont les seules armes de ces jeunes femmes qui semblent n’avoir aucune prise sur leur destin. Quand elles doivent «s’arranger» toutes seules, leurs prières ne leur étant d’aucun secours, elles bravent tous les dangers pour s’en sortir.

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17 Oct

21/22 octobre : retour étonnant sur la guerre des tranchées au théâtre de Bourg-en-Bresse

La Grande Guerre / Hotel Modern et Arthur Sauer / théâtre d’objets et vidéo au Théâtre de Bourg-en-Bresse – Mardi 21 octobre à 20h30 & Mercredi 22 octobre à 19h00 – A partir de 12 ans

Ce collectif néerlandais recrée la guerre des tranchées avec une inventivité et un savoir-faire étonnants, nous livrant une approche sensible et décalée de l’Histoire.

Envoyé à Verdun comme tant d’autres poilus, Prosper a laissé comme traces de son existence quelques simples lettres envoyées à sa mère, témoignage parmi d’autres de la vie au front. Armés d’une boîte à outils regorgeant de matériaux les plus divers, les membres du collectif néerlandais Hotel Modern recréent la guerre des tranchées avec une inventivité et un savoir-faire étonnants, nous livrant une approche sensible et décalée de l’Histoire. Un balai-brosse comme champ de blé, des branches de persil en guise de forêt, des effets spéciaux faits à base de vaporisateur et de brûleur à gaz : la minutieuse manipulation d’objets transforme la scène du théâtre en un impressionnant champ de bataille. Comme sur un plateau de tournage, les acteurs-manipulateurs filment les objets à l’aide de caméras digitales miniatures et projettent les images, grandeur nature, pour un résultat frappant de réalisme. Une aventure théâtrale poignante pour inaugurer les célébrations du Centenaire de la Grande Guerre.

« Ça n’a beau être que du jouet, de la marionnette, des soldats de tissus pour images chiffonnées, on n’a peut-être jamais été autant dans le vrai. (…) C’est étonnant, séduisant, bouleversant, terrifiant. On n’ose dire, vu le sujet, que c’est beau. Mais ça l’est ! » Michel Kemper,
Le Progrès

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16 Oct

22/24 octobre : histoires de racontages au Polaris de Corbas

Festival / Histoires de racontages du 22 au 24 octobre
Dites Ouïes

Les Dites Ouïes sont des rencontres entre raconteuses et raconteurs, ouvertes au public.Tout au long de l’année, des conteurs (euses) se réunissent au Polaris pour discuter, échanger, bavarder, concocter, tramer, bramer, inventer, palabrer, conspirer, soupirer, s’encourager, goûter, écouter, questionner, et parfois, simplement, se réjouir les oreilles et raconter. Et ces jours-là, les jours des histoires, ils invitent le public. C’est le moment du plus à l’oreille. Alors sans hésiter : dites ouïes !
3 jours qui prennent corps pour cette édition autour du thème : Parole en Corps.

05-ce corps from Le Polaris de Corbas on Vimeo.

mercredi 22 octobre de 10h à 21h – Contoir des racontages
une séance de contoir = 3 ou 4 conteurs à l’heure
durée : 1h

vendredi  24 octobre de 14h à 17h – Conférence, débat sur le thème « Parole en corps »
entrée libre

vendredi  24 octobre à 19h30 – Apéro sans plateau
Le Filament – Fanny Vrinat / danse sur fil
entrée libre

vendredi 24 octobre à 20h30 – Ce corps qui parle / Théâtre du Mouvement – Yves Marc
genre : spectacle en mode conférence
Dans ce spectacle, véritable voyage initiatique au coeur du corps, Yves Marc démonte et démontre les gestes usuels du quotidien, toutes ces actions simples qui échappent à la conscience et qui
nous disent combien le corps parle à notre insu. Avec la rigueur du chercheur (qu’il est) et la malice du conteur (qu’il est), il décortique nos attitudes, les mouvements anodins, les postures familières qui trahissent nos vérités intérieures.
pour adultes et enfants dès 10 ans • durée 1h15

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13 novembre : afro-jazz et envoûtement à l’auditorium de Seynod avec Julia Sarr

Julia Sarr – Musique Jazz – Jeudi 13 novembre à 20h30 à l’auditorium de Seynod

La voix de Julia Sarr vous transporte dans les bulles d’un afro-jazz chaloupé plein de grâce.
On swingue, on chavire, bercé par ce timbre limpide et cette puissance émotionnelle qui font de Julia Sarr une choriste appréciée des grands noms de la musique contemporaine : Lokua Kanza, Richard Bona, Youssou N’dour, Salif Keïta, Oumou Sangaré, Mano Solo, Alpha Blondy, MC Solaar, Jean-Jacques Goldman, Maurane, Camille, Christophe Mae…
Chanteuse et compositrice, auteure de la plupart des textes, Julia aborde divers thèmes avec beaucoup de sensibilité : la condition des femmes, des exilés, des enfants… Et parce qu’il serait impardonnable que sa voix envoûtante ne chante pas l’amour, elle le fait avec une sensualité qui n’appartient qu’à elle. Émerveillement garanti ! »

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15 Oct

27/28 novembre : identité et transmission à l’Hexagone de Meylan

Shake it out de Christian Ubl – jeudi 27 & vendredi 28 novembre à 20h00 – à partir de 15 ans – 1h00

Avec cette pièce, Christian Ubl aborde les notions d’identité culturelle, de tradition, d’appartenance, de transmission qui lui tiennent à cœur. En tant qu’autrichien qui vit en France, il est tiraillé entre son identité d’origine et celle d’adoption et ressent fortement leur enchevêtrement. Cette dualité l’a amené à s’interroger sur l’existence d’une identité européenne et sa transposition sur un plateau. Il a ainsi créé un corpus poétique et utopique, commun aux cinq interprètes, un langage chorégraphique et plastique chargé d’histoires européennes, d’accents populaires et de marques folkloriques librement revisitées.

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14 Oct

7/9 novembre : hommage à la haute-couture à Annonay

LA BELLE TRAME / Beauté monstre (50′) – Vendredi 7 novembre à 19h30 & Dimanche 9 novembre à 17h30 – dès 6 ans
spectacle visuel, cousu et dansé – premières de création au théâtre d’Annonay

LaBelleTrame
Tout commence autour de l’univers du défilé de mode et de ses conventions. Au-delà d’une simple vitrine, le défilé de mode est un vrai spectacle, mis en scène, avec ses codes, son mode de représentation. Sur le podium, des personnages paradent selon des codes précis et tendent à représenter un idéal de beauté et de jeunesse. Peu à peu, le rituel mécanisé s’enraye et nous entraîne vers une accumulation et une déformation d’images, basculant du trop beau vers le grinçant, l’étrange, l’inattendu…
Jusqu’où peut-on exagérer le beau ? Où se trouve la frontière entre beauté et laideur ? Une invitation à s’interroger sur nos propres critères de beauté et à se laisser guider vers le plaisir du jeu des acteurs et des apparences.

Après Oripeaux, belle découverte que nous avons accompagné dès ses débuts et qui a donné lieu à plus de 360 représentations, Charlotte Paréja propose Beauté Monstre. Un hommage à la haute couture, revisité et truffé d’images de rêves, qui se transformeront, pour ce spectacle, en d’étranges silhouettes

07 Oct

18/19 octobre : droits de la femme, érudition et méchanceté avec Virginia Woolf à l’Hexagone de Meylan

Une chambre à soi – Mardi 18 & mercredi 19 novembre à 20h00 à l’Hexagone de Meylan – à partir de 15 ans  (1h20)

Texte de Virginia Woolf | Mise en scène : Sylvie Mongin-Algan | sur scène : Anne de Boissy

En 1928, Virginia Woolf, auteure de génie, critique littéraire, est invitée par l’université de Cambridge à donner une conférence sur «Les femmes et le roman». Cette réflexion la mène à montrer combien l’assujettissement économique de la femme l’a longtemps privée de la liberté d’écrire. Elle développe une démonstration des disparités entre les hommes et les femmes qu’elle publiera sous le titre Une chambre à soi en 1929. Elle y évoque des figures féminines importantes (Jane Austen, Charlotte Brontë…) et crée la sœur imaginaire de Shakespeare qui fait de ce récit à mi-chemin entre l’essai et le roman une invitation à prendre la plume…

Ce texte, plein de lucidité et d’humour deviendra un véritable texte de référence pour le droit des femmes à l’égalité et à la liberté intellectuelle.C’est la comédienne Anne de Boissy qui incarne avec puissance et pudeur cette parole, ce tempérament du combat et de la lutte pour suivre sa destinée. Un texte fort et intemporel sublimé par la mise en scène de Sylvie Mongin Algan.

Rencontre avec Sylvie Mongin-Algan et une personne du collectif HF Isère à l’issue de la représentation — mardi 18 novembre
Rencontre — La femme en questions avec Sylvie Mongin-Algan — mercredi 19 novembre 12h30 à la bibliothèque du centre-ville Grenoble.