04 Mar

18/19/20 mars Histoires de vie à l’auditorium de Seynod

Une semaine particulièrement riche et profonde, où les artistes prennent le risque de construire des ponts entre la parole, le corps et la musique, pour mieux servir des œuvres exigeantes et sincères. Une semaine, où l’on ne boude pas le plaisir de la découverte, se trouver au plus près des mots et des gestes, et qui sait, peut-être, saisir un peu de l’essence et du sens de notre histoire humaine…

● Le 18/03 « La Ballade de Simone » à 20h30


La Ballade de Simone. d’après l’oeuvre de… par en_votre_compagnie

Pendant qu’elle écrit le texte fondateur de la pensée féministe du XXème siècle, Simone de Beauvoir vit une relation sensuelle et passionnée avec l’écrivain américain, Nelson Algren.
Deux actrices, l’une chante, l’autre joue de l’accordéon, orchestrent ce moment : l’émancipation et la lutte des femmes à travers une histoire d’amour. Sans chercher à faire le portrait de la reine de l’existentialisme, deux femmes d’aujourd’hui, de générations différentes, dressent un pont entre elles et <defanghtml_st1:personname productid= »la grande Simone »>la grande Simone de l’année 49.
Le 19/03 : Café-Philo – : Qu’est-ce qu’une femme libre ? à 18h30 au Restaurant Le Grain de Sel à Seynod

 ● Le 20/03 « Chemins de dames » à 20h30

Chemins de dames
En 1914, à l’instar de la population mondiale, Maryvonne Le Guernec, petite domestique campagnarde, voit sa vie basculer.
Forgeron maréchal‐ferrant, marraine de guerre, infirmière, munitionnette, conductrice de tramway, espionne, elle va endosser tous les rôles, gravissant ainsi le chemin de la liberté. C’est son parcours emblématique, de celui de bien des femmes durant la Grande Guerre, que raconte la pièce.

En 2014, Christine Le Guernec, sa petite fille, chef d’entreprise, est en train de licencier ses employés et de délocaliser son usine. Apparaît alors la grand-mère, morte et enterrée depuis bien longtemps. Au nom de valeurs qui paraissent d’un autre âge, elle tente de redonner à Christine le goût d’une certaine loyauté citoyenne. Mais la grandmère n’a pas connu que la guerre durant 14/18 et l’heure est aux révélations de toutes sortes…

● Le 21/03 « Moï Dorogoï » à 20h30


Paul-Eugène Grindel, qui s’appela Paul Éluard, et une jeune fille russe, Héléna Dmitrievna Diakonova, qu’il immortalisera sous le nom de Gala, se rencontrèrent en décembre 1912 au sanatorium de Clavadel. Mobilisé en décembre 1914, Éluard est d’abord, pour des raisons de santé, versé dans le service auxiliaire. Mais le 28 décembre 1916, il obtient d’être enrôlé au 95e régiment d’infanterie et se retrouve sur le front.
Les 15 lettres autour desquelles le spectacle s’articule témoignent du violent combat que la muse a mené contre la pulsion de mort qui s’est emparée du jeune poète désireux d’affirmer son courage dans l’acte guerrier. Dans un français approximatif, elle y développe ses arguments avec passion.

Tarif pour ces trois spectacles : adulte : 12 €, jeune 6 € – Pour deux spectacles achetés, le 3e est offert. En savoir plus