L’économie d’énergie par le Do It Yourself, ça s’apprend. Un centre de formation de Ploemeur en a même fait un de ses concepts: se familiariser en quelques avec les outils permettant d’économiser l’énergie, tels que des panneaux solaires à monter soi-même.
Le stage s’appelle « Autoconstruction de capteurs solaires thermiques« . Tout un programme, sur trois jours, qui comprend la « création d’un kit chauffe-eau solaire ». Les stagiaires sont des particuliers qui veulent prendre en main leurs économies d’énergies. Mais aussi des collectivités en quête de transition énergétique ou des chefs d’entreprise.
« La demande des particuliers, c’est de se rendre de plus en plus autonomes » explique Samuel Le Berre, « d’être maître de ses énergies renouvelables« . Une volonté de faire soi-même qui s’explique également par le coût des panneaux photovoltaïques à l’achat, compensé de manière incertaine selon l’endroit où l’on vit, et l’éligibilité des ménages.
« La grande surprise c’est que ce n’est pas de la technologie spatiale » s’étonne Pierre, technicien municipal de son état, « c’est accessible, même à un extrêmement mauvais bricoleur que moi ! » Comme 300 autres personnes qui sont déjà passés par la formation, il va pouvoir concrétiser son projet en trois jours.
Les outils de la smart-home sortent des labfabs et des magasins spécialisés.
Cette formation est un signe tangible qui indique que le DIY pourrait être l’un des facteurs de la transition énergétique, en tout cas à l’échelle de l’individu. Il y a ensuite différentes manières d’agir: en « autarcie », en mettant au point sa boucle énergétique, ou en s’associant à une démarche « data in/data out ».
En matière d’énergie, la gestion des datas – comme avec le projet Solenn mené à Lorient– est un vecteur d’économie. Cela peut se faire avec des compteurs intelligents proposés par des industriels, comme avec des « smart kits » qui profiteraient à tout le monde. A l’usager comme à la collectivité.
C’est ce que l’on a entraperçu avec l’un des projets issus de Maisonmix #1 à Rennes, appelé Woodbox et prototypé en deux jours.
#woodbox capte les données pour la famille, et les redistribue ppir la collectivité #maisonmix #rennes pic.twitter.com/759Ia7TNSr
— stéphane grammont (@stefsg) March 28, 2015