14 Avr

Européennes : le « serment de Strasbourg » des centristes de la circonscription Est

Les candidats UDI-MoDem aux européennes feront campagne pour une « convergence sociale et fiscale » entre pays de l’UE, afin de lutter contre le dumping social, et plaideront pour que l’Europe ne soit plus vue comme un « bouc émissaire », a annoncé lundi le président par intérim de l’UDI Yves Jégo.

FRANCE-EU-VOTE-UDI-MODEM

« Nous voulons sortir du modèle qui consiste à faire de l’Europe le bouc émissaire de nos problèmes », a déclaré M. Jégo, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Strasbourg, aux côtés des deux candidats éligibles de la liste UDI-Modem dans le Grand Est, l’eurodéputée sortante Nathalie Griesbeck et le journaliste spécialiste des questions européennes Quentin Dickinson. Les centristes défendront la mise en place à moyen terme d’une « convergence sociale et fiscale », au moins entre pays de la zone euro, ceci afin de lutter contre le dumping social qui fait du tort à l’image de l’Europe, a souligné M. Jégo. « Nous devons aller à terme vers un SMIC européen », a-t-il ajouté.

 

Pour le député de Seine-et-Marne, les candidats UDI-Modem sont « les seuls » à défendre un positionnement résolument pro-européen, car pour eux « l’Europe ne doit pas être le marchepied d’une carrière ou une agence d’intérim pour battus », a-t-il souligné, en visant notamment les listes concurrentes de l’UMP et du PS. A gauche, la récente nomination d’Harlem Désir en tant que secrétaire d’Etat aux affaires européennes montre que « le PS a fait de l’Europe le refuge de ceux qui ont perdu au niveau national », a-t-il dit. Quant aux listes de l’UMP, c’est « le refuge des losers », avec des candidats « qui ne s’étaient jamais intéressés à l’Europe de près ou de loin » et qui « cherchent une indemnité et un fauteuil plutôt qu’un combat », a déclaré M. Jégo.

Avant cette conférence de presse, les candidats UDI-Modem de la circonscription Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Compté, Lorraine) avaient participé, devant le bâtiment du Parlement européen, à une brève cérémonie symbolique pour défendre le siège strasbourgeois de l’institution, régulièrement contesté par des eurodéputés qui préfèreraient regrouper toutes les activités parlementaires à Bruxelles. Par un « serment de Strasbourg », les candidats se sont engagés solennellement, s’ils étaient élus, à défendre « sans relâche » et de manière « inconditionnelle » la présence « indiscutable » du Parlement européen dans la capitale alsacienne.

08 Avr

Strasbourg : quel adjoint est en charge de quoi ?

Ca y est, on connaît les délégations des 19 adjoints au maire de la ville de Strasbourg. En voici le détail. adjoints

 

Depuis samedi soir, lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature, on savait que le maire socialiste réélu Roland Ries allait avoir 19 adjoints pour gérer la politique de la ville de Strasbourg, mais on ne connaissait pas jusque là les attributions de chacun. Depuis ce mardi, on en connait le détail :

 
ADJOINT DELEGATION
1- Alain Fontanel Culture et Patrimoine
2- Nawel Rafik-Elmrini Relations Internationales, affaires européennes
3- Mathieu Cahn Vie urbaine, évenementiel, jeunesse, associations
4- Françoise Buffet Education
5- Alain Jund Urbanisme, transition énergétique
6- Miné Gunbay Démocratie locale et participation citoyenne, conseils de quartiers, droits des femmes
7- Robert Herrmann Sécurité, domaine public
8- Chantal Cutajar Marchés publics
9- Olivier Bitz Finances
10- Nicole Dreyer Famille, petite enfance
11- Serge Oehler Sports
12- Anne-Pernelle Richardot Circulation, éclairage public
13- Eric Elkouby Tourisme
14- Marie-Dominique Dreysse Solidarités, handicap, précarité et insertion
15- Paul Meyer Numérique
16- Annick Neff Quartier Neuhof
17- Alexandre Feltz Santé publique et environnementale
18- Christel Kohler Nature, forêts, plan climat
19- Eric Schultz Etat-civil mission des temps

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05 Avr

Strasbourg : Roland Ries élu maire lors du premier conseil municipal

Le maire PS sortant Roland Ries, réélu dimanche 30 mars face à sa rivale UMP Fabienne Keller, a été réélu avec 48 voix sur 65 lors de la séance d’installation du conseil municipal de Strasbourg. 3 groupes composent l’opposition.

Roland Ries

Roland Ries

La séance a été présidée par le doyen, Abdelaziz Meliani, colonel de l’armée française et vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg. La benjamine de l’assemblée, Julia Abraham, élue RBM-FN, a été désignée comme secrétaire de séance.

Voici la liste des 19 adjoints qui entoureront Roland Ries :

  • 1er adjoint : Alain Fontanel
Alain Fontanel et Roland Ries

Alain Fontanel et Roland Ries

  • 2ème adjoint : Nawel Rafik Elmrini
  • 3ème adjoint : Mathieu Cahn
  • 4ème adjoint : Françoise Buffet
  • 5ème adjoint : Alain Jund
  • 6ème adjoint : Mine Günbay
  • 7ème adjoint : Robert Herrmann
  • 8ème adjoint : Chantal Cutajar
  • 9ème adjoint : Olivier Bitz
  • 10ème adjoint : Nicole Dreyer
  • 11ème adjoint : Serge Oehler
  • 12ème adjoint : Pernelle Richardot
  • 13ème adjoint : Eric Elkouby
  • 14ème adjoint : Marie-Dominique Dreyssé
  • 15ème adjoint : Paul Meyer
  • 16ème adjoint : Annick Neff
  • 17ème adjoint : Alexandre Feltz
  • 18ème adjoint : Christel Kohler
  • 19ème adjoint : Eric Schultz

La majorité sera constituée d’un groupe de 48 conseillers socialistes et républicains, d’un groupe d’élus écologistes et d’un intergroupe socialiste et Verts.
L’opposition sera constituée de 3 groupes distincts :
– 2 élus Front national-Rassemblement Bleu Marine (Jean-Luc Schaffhauser et Julia Abraham)
– 13 élus pour le groupe UMP de Fabienne Keller
– 2 élus pour le groupe UDI (François Loos et Pascale-Jurdant-Pfeiffer)

Avec 46,96% des suffrages, Roland Ries a remporté les élections municipales à Strasbourg lors du second tour de scrutin, dimanche 30 mars, dans une triangulaire qui l’opposait à sa rivale UMP Fabienne Keller (45,05% des voix) et au candidat Front national-Bleu Marine Jean-Luc Schaffhauser (8,01%).

 

02 Avr

Strasbourg : Christian Spiry démissionne du conseil municipal

Christian Spiry, conseiller municipal en charge du logement et de la lutte contre la précarité, a adressé ce mercredi sa démission à Roland Ries maire PS sortant et futur maire de la Ville de Strasbourg. Il figurait en 41e position de la liste conduite par Roland Ries.

L’ex-compagne de Christian Spiry l’a accusé de lui avoir procuré un « emploi fictif » en 2010 en tant que consultante chez Suez. Christian Spiry  a indiqué dans un communiqué être « parfaitement innocent dans ce dossier ».

Dans son communiqué, M. Spiry a évoqué « un contentieux d’ordre privé (…) révélé récemment dans la presse ». Il faisait référence à des accusations de corruption lancées par son ex-compagne, dont le site internet Mediapart s’était récemment fait l’écho. Dans un article, Mediapart affirmait que Natasha P., ex-compagne de M. Spiry, avait choisi de dénoncer au procureur de la République de Strasbourg un ancien « emploi fictif » qu’elle aurait occupé entre 2010 et 2012 au sein du groupe Suez, un poste de « consultante » qui lui aurait rapporté 38.000 euros. Elle affirme que l’élu aurait usé de son influence pour la faire embaucher chez Suez, alors que le groupe venait de remporter un contrat de 98 millions d’euros pour une station d’épuration de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS).

Des accusations susceptibles de conduire à des « interprétations (…) dans le but d’instrumentaliser politiquement le sujet et de nuire à la nouvelle équipe
municipale », a estimé M. Spiry, qui se déclare « parfaitement innocent ». Joint par l’AFP mercredi soir, le parquet de Strasbourg n’était pas en mesure de communiquer dans l’immédiat sur la suite qu’il entend donner aux affirmations de l’ex-compagne.

31 Mar

Strasbourg : comment Roland Ries a repris l’avantage

L’Histoire retiendra que le maire (PS) sortant de Strasbourg est l’un des rares à échapper à la vague bleue des élections municipales de 2014. Il a été réélu de justesse avec seulement 1 509 voix d’avance sur son adversaire (UMP) Fabienne Keller, arrivée en tête au premier tour, à la faveur d’une triangulaire avec le FN.

L’ancienne maire l’avait emporté dans 7  des 10 cantons strasbourgeois (centre-ville, Orangerie, Robertsau, Meinau, Neudorf, Koenigshoffen et Neuhof ).

Grâce à une campagne d’entre-deux-tours très active, notamment dans les quartiers dits populaires, Roland Ries et son équipe ont réussi à remobiliser une partie des abstentionnistes de gauche qui, le 23 mars, ont voulu sanctionner la politique nationale et il a repris légèrement l’avantage dans 3 cantons-clé, au centre-ville, à Neudorf et à Koenigshoffen-Montagne Verte. Comme au premier tour, c’est dans le canton de la gare qu’il enregistre son meilleur score 59 %.

Alors qu’environ un quart de suffrages du premier tour du candidat FN Jean-Luc Schaffhauser s’est reporté sur son nom, Fabienne Keller réalise son meilleur résultat dans le canton de la Robertsau, fief de la droite strasbourgeoise, avec 56,72 % des voix.

Résultats des élections municipales 2014 à Strasbourg par canton

  • Canton 1 : Centre-ville
  • Canton 2 : Gare, Halles
  • Canton 3 : Bourse, Esplanade, Krutenau
  • Canton 4 : Orangerie, Quartier des XV
  • Canton 5 : Robertseau
  • Canton 6 : Cronenbourg, Hautepierre
  • Canton 7 : Neudorf ouest, Meinau
  • Canton 8 : Neudorf est
  • Canton 9 : Koenigshoffen, Montagne-Verte, Elsau
  • Canton 10 : Port-du-Rhin, Neuhof, Stockfeld

 

Reste qu’entre 2008 et 2014, Roland Ries a perdu quelque 8 500 voix, alors que Fabienne Keller en gagne environ 3 000.

30 Mar

Strasbourg : Roland Ries (PS) gagne son duel avec Fabienne Keller (UMP) et conserve la mairie

Le maire PS de Strasbourg Roland Ries a été réélu dans le cadre d’une triangulaire avec l’UMP Fabienne Keller et le FN Jean-Luc Schaffhauser.Le maire sortant obtient 46,96 % des voix contre 45,03 % à Fabienne Keller et 8,01 % à Jean-Luc Schaffhauser. 1 509 voix séparent Roland Ries de son adversaire UMP.

Roland Ries et Alain Fontanel son probable premier adjoint.

Roland Ries et Alain Fontanel son probable premier adjoint.

« Nous avons entamé la métamorphose de cette ville et nous allons continuer », a déclaré M. Ries, 69 ans, devant ses partisans enthousiastes, alors que les résultats n’étaient pas encore définitifs. Le maire sortant s’est dit « très heureux » de cette victoire remportée dans un « contexte national difficile ». Dans la soirée, il a confirmé sur France 3 Alsace que ce mandat serait le dernier et qu’il l’assumerait pendant six ans.

Fabienne Keller, 54 ans, échoue ainsi à reconquérir la septième ville de France, qu’elle avait dirigée entre 2001 et 2008, et qui reste plus que jamais un « îlot rose » dans une Alsace très majoritairement de droite. La sénatrice UMP était pourtant légèrement en tête au soir du 1er tour, avec 32,93% des voix. Elle avait ensuite fusionné sa liste avec celle de l’ancien ministre UDI François Loos (7,56%).

« Roland Ries a été élu, c’est la volonté des Strasbourgeois », a réagi Fabienne Keller sur France 3 Alsace, « mais une dynamique a été créée, il y a une forte attente et « , a-t-elle poursuivi en s’adressant au maire réélu, « je souhaite que vous répondiez à ces défis avec efficacité »

Comme en 2008, M. Ries va diriger la ville aux côtés des écologistes d’Alain Jund (EELV). Les deux alliés s’étaient présentés séparément au premier tour (31,24% pour M. Ries, 8,52% pour M. Jund), avant de fusionner.

La réélection de Roland Ries à Strasbourg devrait permettre à son ex-premier adjoint PS Robert Herrmann d’accéder à la présidence de la Communauté urbaine. L’ex-président PS de la CUS, Jacques Bigot, devrait aussi succéder à Roland Ries au Sénat.

Lendemain de victoire pour Roland Ries

Dès ce matin, tout le monde était au travail, et Roland Ries, le premier. Fidèle au poste, mais avec le sourire…

Roland Ries invité du journal le 31 mars

Partie 1 : 

Partie 2 :

Retour sur la soirée d’hier à la CUS et au QG de Fabienne Keller

La soirée de Roland Ries

Roland Ries a pu savourer sa victoire dimanche soir, entouré des militants socialistes d’abord à la communauté urbaine de Strasbourg où finalement le suspense n’aura pas duré trop longtemps.

La soirée de Fabienne Keller

Dans le camp des battus, la soirée a été morose. Après une campagne très active, la déception de Fabienne Keller était visible. Ses partisans ont voulu y croire jusqu’au bout…

Les réactions




 

28 Mar

Strasbourg : les derniers meetings de F. Keller et R. Ries avant le second tour

Fabienne Keller et Roland Ries

Fabienne Keller et Roland Ries

A l’issue d’une journée-marathon jeudi où les deux principaux adversaires des municipales à Strasbourg ont participé à de nombreux débats, dont celui organisé par France 3 Alsace, Roland Ries et Fabienne Keller étaient en meeting. Le dernier de la campagne avant le second tour.

Le maire sortant Roland Ries était à Cronenbourg où 500 personnes vont venues le soutenir. Pour le candidat PS-Europe Ecologie Les Verts, l’important c’est de continuer.

L’ancienne maire Fabienne Keller était dans le quartier de Neudorf. Devant un public de 800 personnes, la candidate UMP-UDI-MoDem a placé l’alternance au coeur de son discours.

A Strasbourg, le second tour s’annonce très serré

Le tour décisif des municipales s’annonce extrêmement serré dimanche à Strasbourg, la liste du maire sortant Roland Ries (PS) n’étant créditée que d’un point d’avance
sur celle de Fabienne Keller (UMP), dans un dernier sondage Ifop pour i-TELE et 20 MINUTES publié jeudi.

Sondage IFOP pour I-Télé et 20 minutes

Sondage IFOP pour I-Télé et 20 minutes

La liste PS-PRG-MRC-EELV conduite par Roland Ries obtient 46% des intentions de vote au deuxième tour contre 45% à celle réunissant UMP-MoDem-UDI menée par Fabienne Keller, et 9% au candidat FN dans cette triangulaire, Jean-Luc Schaffhauser, selon cette enquête d’opinion.

« L’écart UMP/PS apparaît particulièrement ténu ». Il s’avère « tributaire du comportement des abstentionnistes du premier tour » et « le choix final de l’électorat frontiste constitue la clé du scrutin », commente l’Ifop.

L’institut de sondages souligne une « décrue » entre les deux tours (9% d’intentions de vote pour le deuxième, contre 11% recueillis au premier) pour la liste Schaffhauser, phénomène « bénéficiant à Fabienne Keller ». Une amplification de ce comportement « utile antigauche » des électeurs FN « serait de nature à réduire l’écart entre Roland Ries et Fabienne Keller, voire de permettre à celle-ci de retrouver son siège perdu en 2008 », conclut l’Ifop. Fabienne Keller a déjà été maire de Strasbourg, de 2001 à 2008, année où elle a été battue par Roland Ries.

Ce sondage a été réalisé par téléphone les 25 et 26 mars auprès d’un échantillon représentatif de 602 Strasbourgeois inscrits sur les listes électorales. La notice est consultable à la commission des sondages.

25 Mar

Entre-deux-tours : début de campagne très matinal pour Fabienne Keller

Au surlendemain du premier tour et après des négociations rapidement menée avec François Loos, Fabienne Keller est repartie sur le terrain ce mardi matin, de très bonne heure.

A 5h15, sur la ligne de bus 19 à Cronenbourg, la candidate UMP est allée voir comment se passe le quotidien de ces habitants qui se lèvent aux aurores pour aller travailler. Elle a choisi cette ligne qui avait fait parler d’elle avec la mise en place d’un bus à haut niveau de service.

La liste UMP-UDI-MODEM pour le second tour