08 Avr

Suppression de la moitié des régions : réactions en Alsace

Les mesures annoncées ce mardi 8 avril par le nouveau Premier ministre Manuel Valls suscitent le scepticisme d’élus locaux UMP de la région.

Manuel Valls

Manuel Valls© AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK

Manuel Valls a proposé mardi une vaste réforme territoriale avec notamment une réduction de moitié du nombre de régions d’ici à 2017 et
la suppression des conseils départementaux « à l’horizon 2021 »

Je propose de réduire de moitié le nombre de régions dans l’hexagone

 
a déclaré le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Il y a 26 régions actuellement
(dont 22 en métropole).
Manuel Valls a également décidé « d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux », nouvelle appellation des conseils généraux. « Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021 » a-t-il ajouté.

Des propositions inattendues qui suscitent le scepticisme et l’interrogation d’élus locaux alsaciens.

 


07 Mar

A Preuschdorf, Guy-Dominique Kennel espère un électrochoc

Guy-Dominique Kennel,  président (UMP) du conseil général du Bas-Rhin, a décidé de prendre personnellement les choses en main vendredi en trouvant coûte que coûte
un candidat pour Preuschdorf, seule commune alsacienne sans liste pour les municipales.

M. Kennel, ancien maire de Preuschdorf dont il a occupé le fauteuil pendant 19 ans, « est contesté et déçu » qu’aucun candidat ne se soit déclaré dans son ancien fief.

« Je ne resterai pas l’arme au pied », a déclaré le président du département qui espère « un électrochoc » dans la commune. « Je vais encourager les jeunes à s’y remettre en organisant des réunions. Je serai un facilitateur pour donner des conseils et pour qu’il y ait une liste dans l’entre-deux-tours », a-t-il expliqué.

D’après lui, la tête de liste pressentie, Stéphane Wernert, aurait choisi au dernier moment de renoncer à déposer une liste incomplète. « Malheureusement, ils n’ont pas eu la petite once de courage pour (la) déposer », a estimé le président du département.

Guy-Dominique Kennel avait dû quitter son fauteuil de maire de Preuschdorf en 2008, après son élection à la tête du conseil général du Bas-Rhin, en raison de la loi sur le non cumul des mandats.(AFP)