Après la présentation de sa liste il y a quelque jours, la candidate du Front National aux élections municipales à Mulhouse est revenue ce matin sur son programme. La tête de liste frontiste pourrait provoquer une triangulaire avec une campagne axée sur la sécurité et l’économie.
Chantal Cutajar, ancienne adjointe au maire de Fabienne Keller et tête de liste Modem aux municipales de 2008, sera présente sur la liste du maire PS sortant, Roland Ries.
Quelques informations avaient « fuité » dans la presse régionale ces derniers jours, mais jointe par téléphone, Chantal Cutajar avait refusé, hier mercredi, de confirmer ou d’infirmer l’information selon laquelle elle allait rejoindre la liste du maire sortant Roland Ries (PS) pour les élections municipales de Strasbourg.
C’est en conférence de presse cet après-midi à l’Art café qu’elle a confirmé l’information, en présence de Roland Ries. Elle serait en 12ème position sur la liste.
Universitaire, engagée dans l’association anticorruption Transparency international, Chantal Cutajar était présente sur la liste municipale de Fabienne Keller et Robert Grossmann, en charge de la sécurité et de la prévention, avant de quitter le Conseil municipal suite à des désaccords à l’automne 2002.
En 2008, elle se présente comme tête de la liste MODEM aux municipales strasbourgeoises et comptabilise 5,74% des suffrages au premier tour.
Réaction de Pascal MANGIN, Conseiller municipal et communautaire UMP, Conseiller régional d’Alsace :
» Présence de Chantal CUTAJAR sur la liste PS : conflit d’intérêt et remerciement pour service rendu »
L’annonce de la présence « en place éligible » de Chantal CUTJAR sur la liste socialiste pour les élections municipales de Strasbourg est un choix des deux parties que nous respectons. Elle n’appellerait pas de commentaires si la question de l’éthique n’était pas au cœur de la campagne électorale strasbourgeoise.
En effet, contrairement aux autres candidats strasbourgeois qui se sont engagés à respecter les préconisations contraignantes de la Charte ANTICOR, le Sénateur-Maire sortant a fait le choix d’adhérer aux préconisations « sur mesure » de Transparency International qu’il est jusqu’alors le seul en France à avoir signé.
Alors que le Sénateur-Maire sortant a plusieurs fois refusé de transmettre aux élus des pièces du dossier de l’affaire dite « de Bamako », alors qu’une procédure pénale est toujours pendante, la présence sur sa liste de Chantal Cutajar, administratrice nationale de Transparency International, manque, en l’occurrence, singulièrement de transparence.
Elle ne peut manquer d’interpeller le conflit d’intérêt entre ses fonctions associatives et son engagement politique.
Les récentes déclarations de Mme CUTAJAR nous indiquent qu’elle se positionne comme le témoin de moralité du Sénateur-Maire sortant. Nous constatons qu’après lui avoir rendu service, en faisant rédiger la charte signée par Roland RIES, elle se voit remerciée par une position confortable sur la liste PS menée par ce dernier. «
Sympathisants ou encartés, ils sont en tout 90 élus municipaux écolos dans la région. Pour les prochaines élections, les stratégies sont variées : si certaines listes Europe- Ecologie-les-Verts préfèrent l’indépendance, d’autres choisissent l’union, voire le partenariat. Portraits croisés à travers l’Alsace.
Henri Stoll, le maire de Kaysersberg, est candidat à sa propre succession.
L’avantage avec les élus Verts d’Alsace, c’est qu’on les remarque. Prenez Henri Stoll, par exemple, le maire de Kaysersberg. Élu depuis 1995, il ne se sépare jamais de sa cravate en bois. Pour ces municipales 2014, il se relance dans la course. Même si sa stratégie à lui depuis presque 20 ans, c’est plutôt de se faire élire sur sa personnalité. Jouer sur son étiquette politique ne l’intéresse pas, pour la bonne raison, explique-t-il, que « le côté « parti » n’intéresse pas la population ». A lui donc, l’image positive de l’ex- boy-scout et basketteur.
Autre grand visible du paysage politique vert de la région : Frédéric Hillbert, conseiller général et conseiller municipal à Colmar. Lui, il affiche ses convictions écolo grâce à son grand vélo couché. Une image raccord avec un programme alternatif, qui réclame par exemple la suppression du parking juste au pied de la cathédrale de Colmar. En 2008, la liste des Verts avait obtenu 6.7 % des suffrages. Pour autant, ils ne sont pas prêts à faire alliance, malgré les appels du pied du PS.
A Strasbourg, on fait à la fois « contre » et « avec ».
Des points litigieux avec le PS, les verts de Strasbourg en connaissent aussi : sur le grand contournement ouest, l’extension des zones d’activités ou encore le rallye d’Alsace. Malgré cela, depuis 6 ans, les élus d’Europe-Ecologie-les-Verts, Alain Jund en tête, font partie de l’équipe municipale, même s’ils ne se privent pas de faire entendre leur opinions. Crédité de 10 % des voix au premier tour par les sondages, les Verts de la capitale alsacienne partent donc confiants pour négocier avec les socialistes.
A Mulhouse, enfin, les jeux sont faits : centristes, écolos et radicaux de gauche ont rejoint dès le premier tour le candidat socialiste Pierre Freybruger.
Si les stratégies sont variées du Nord au sud de l’Alsace, Verts des villes, comme Verts des champs, tous ont maintenant le même objectif : grossir les rangs des élus municipaux écolos, qui sont environ 90 en Alsace.
La présidente du Front National Marine Le Pen est venue ce mercredi soutenir le candidat Jean-Luc Schaffhauser. Celui-ci présentait officiellement sa liste pour le scrutin des 23 et 30 mars. Jean-Luc Schaffauser est crédité de 9,5% des intentions de vote selon le dernier sondage Europe1/Les DNA. Mais la présidente du FN est persuadée qu’il ira au second tour.
Pas de liste socialiste à Saverne, pas de liste officielle à Haguenau, le PS en dehors des grandes agglomérations ne semble pas être un parti porteur en Alsace, notamment dans le nord de la région.
Jean-Marie Burt, conseiller municipal sortant à Niederbronn-les-Bains
Pourtant, des maires et des candidats, il y en a quelques uns ici ou là mais qui ne revendiquent pas du tout leur appartenance par les temps qui courent.
Les listes FN se multiplient pour les élections municipales. Dans les grandes villes comme Strasbourg, Mulhouse ou Haguenau, la présence de l’extrême-droite est habituelle, mais avec la nouvelle stratégie de Marine Le Pen, le Front National est présent là où on ne l’attendait pas forcément. A Barr ou à Sarre-Union, c’est un duel avec le maire sortant qui s’annonce.
A Sarre-Union, la liste de Marc Séné (SE), maire sortant et conseiller général UMP, affrontera celle de Baptiste Pierre (Front national). Les deux hommes se sont déjà affrontés lors de l’élection cantonale partielle d’octobre 2012.
Delphine Wespiser, Miss France 2012, se lance en politique à l’occasion des municipales, où elle a choisi de figurer sur la liste du maire sortant de son village natal de Magstatt-le-Bas.
Sollicitée par les deux candidats têtes de liste aux municipales, l’ancienne reine de beauté a opté pour le maire sortant Lucien Bronner, sans étiquette, pour ses « qualités humaines » et parce qu’elle le connaît « depuis très longtemps ». « Peut-être que si je n’avais pas été miss, ça ne serait jamais venu à l’idée (de faire de la politique). Mais cette expérience m’a fait grandir et connaître énormément de monde, de politiques, de chefs d’entreprise et au bout d’un moment, on a envie d’essayer », a déclaré la jeune femme de 21 ans, qui ne souhaite toutefois pas être « cataloguée comme la miss qui fait de la politique ».
« Ca fait un moment que je m’investis pour l’Alsace et pour la défense du dialecte alsacien. J’avais aussi envie de m’investir localement dans mon petit village que j’apprécie et dans lequel je vis depuis toujours », a ajouté Delphine Wespiser, qui a « fait le choix de revenir vivre » à Magstatt-le-Bas, au nord de Mulhouse, après avoir vécu un an à Paris lorsqu’elle avait été élue Miss France. « Ce n’est pas de l’amusement mais juste de l’investissement. Je pense que je peux apporter quelque chose à Magstatt, faire rayonner la commune en Alsace », a souligné Delphine Wespiser, devenue animatrice sur plusieurs chaînes de télévision et radio locales, outre ses fonctions d' »ambassadrice de la région ». (AFP)
Un A pour Alain Juppé à Bordeaux ou Anne Hidalgo à Paris, mais un C pour Gérard Collomb à Lyon et un D pour Jean-Claude Gaudin à Marseille… le Réseau action climat note lundi l’engagement des candidats aux municipales dans les grandes villes envers « une vraie transition énergétique ».
Le Réseau action climat note lundi l’engagement des candidats aux municipales dans les grandes villes envers « une vraie transition énergétique ».
Le RAC, qui précise n’être « relié à aucun parti politique », indique ne pas avoir envoyé de questionnaire aux candidats dont « les valeurs sont incompatibles avec celles que défend le Réseau (notamment la promotion de la solidarité internationale, nationale et locale) », soit ceux du Front National ainsi que la liste Nissa Rebela (Nice). (source AFP)
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le centre ne part pas uni à l’occasion des élections municipales. Entre les listes centristes, les ralliements des uns et des autres, vers le droite comme vers la gauche, il est difficile d’établir aujourd’hui un tableau précis de ce mouvement. L’Alsace a pourtant une longue tradition centriste…
Martine Binder, la candidate du Front National pour les municipales à Mulhouse a présenté sa liste ce samedi matin. Les 55 candidats sont issus des différents quartiers de la ville, ils affichent une moyenne d’âge de 38 ans.
Les deux idées force de leur campagne portent sur la sécurité et la création d’emplois dans le domaine des énergies renouvelables. Martine Binder est élue d’opposition au conseil régional et au conseil municipal de Mulhouse. Elle est l’épouse du leader frontiste alsacien Patrick Binder
La liste Mulhouse Ensemble
1 : Martine Binder, cadre commercial
2 : Patrice Zurcher, agent territorial
3 : Karine Luttringer, mère au foyer
4 : Patrick Binder, contrôleur de gestion
5 : Sarah Miranda, aide maternelle
6 : Antony Canderan, boulanger
7 : Stéphanie Faesch, agent hospitalier
8 : Gilles Petit, informaticien
9 : Renée Caminada, pâtissière
10 : Franck Freitag, étudiant
11 : Morgane Groetz, vendeuse
12 : Ludovic Cathala, ouvrier
13 : Gwendoline Stoeckli, mère au foyer
14 : Denis Roucayrols, convoyeur
15 : Bernadette Misslin, autoentrepreneur
16 : Marc Coursieres, chef pâtissier
17 : Eliane Rasoarimalala, autoentrepreneur
18 : Yves Adler, cuisinier
19 : Christine Kueny, mère au foyer
20 : Arnaud Zislin, chargé de clientèle
21 : Chantal Stoeckli, père au foyer
22 : Nicolas Iribarne, employé
23 : Jeannine Kroepfle, retraité
24 : Dominique Willig, employé
25 : Mathilde Bacher, retraités
26 : Dominique Launer, retraité
27 : Mireille Harter, aide ménagère
28 : Kevin Huffschmitt, menuisier
29 : Chantal Grimont, employée
30 : Bernard Meyer, conducteur de travaux
31 : Fabienne Schaeffer, aide à domicile
32 : Raymonde Leroy, commerçant
33 : Liliane Schlatter, aide à domicile
34 : Nicolas Zislin, étudiant
35 : Eliane Mallet, mère au foyer
36 : Alain Schmitt, ouvrier
37 : Elisabeth Behra, mère au foyer
38 : Avellino Canderan, cariste
39 : Louis Groetz, retraités
40 : Richard Lock, retraité
41 : Elisabeth Bouquet, employée
42 : Thierry Gerard, agent de liaison
43 : Elisabeth Soler, retraités
44 : Jean Baptiste Binder, étudiant
45 : Germaine Bergeret, employée
46 : Bernard Jeannot, chargé de mission
47 : Henriette Kaminsky, retraitée
48 : Robert Arnoux, animateur
49 : Arlette Koegler, retraitée
50 : Michel Kelber t, artisan
51 : Gabrielle Herbst, retraitée
52 : Jean Schuller, mécanicien
53 : Juliette Lapoirie, retraitée
54 : Michel Franck, conducteur de chimie
55 : Louise Perrin, employée