16 Jan

Facebook lance son programme « Startup Garage » en Occitanie

Pour la première fois, Facebook France va déployer son programme d’accélération « Startup Garage » en région. Toulouse et Montpellier ont été choisis pour installer cet accompagnent destiné au secteur des données personnelles.

© Startup Garage Paris from Facebook

Après le Launchpad de Google à Toulouse en 2015, c’est au tour de Facebook de venir sur les terres d’Occitanie.

Le réseau social va déployer son programme « Startup Garage » dans 3 régions françaises : L’Occitanie, le Grand Ouest et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Une première pour cet accompagnent né en 2017 à Paris et destiné aux start-up spécialisées dans le traitement des données personnelles. 

Au total, 20 entrepreneurs seront conseillés durant 6 mois, pour se professionnaliser et développer leur projet.

WeSprint Toulouse, partenaire officiel de Startup Garage

Pour installer ce programme d’accélération, Facebook va s’appuyer sur des incubateurs régionaux. En Occitanie, c’est WeSprint qui a décroché le partenariat.

Basée à Toulouse et Montpellier, cette structure aide des entreprises innovantes en les parrainant avec des mentors du secteur. Une recette qui a permis d’aider notamment Staffman (qui vient de lever 600.000 euros), Emprunte mon toutou ou Rugbynistère.

Les start-up intéressées ont jusqu’au 10 février pour déposer leur candidature.

>>>  Plus d’info sur le site de WeSprint Occitanie : www.wesprint.com/startup

Julien Leroy

26 Déc

Toulouse compte 25 espaces de coworking (et ce n’est que le début)

Les espaces de coworking se multiplient dans les régions selon une étude de BNP Paribas Real Estate publiée ce 18 décembre. A ce jour, Toulouse compte 25 sites de bureaux partagés, se classant ainsi dans le TOP 5 des villes les plus dynamiques du secteur.

© STEPHANE MORTAGNE / MaxPPP

En l’espace de 3 ans, Toulouse est passé de 10 à… 25 espaces de coworking.

Le dernier comptage a été dévoilé ce 18 décembre par BNP Paribas Real Estate. Ce cabinet a enquêté sur le marché national de ces espaces de travail nées avec l’économie collaborative.

Toulouse se classe ainsi comme la 4e métropole régionale la plus attractive auprès des acteurs du coworking. La ville rose se situe derrière Nantes, Bordeaux et Lyon qui compte chacune 37 espaces.

La ville rose arrive également ex-æquo avec Montpellier, permettant de totaliser 50 sites de coworking en Occitanie.

Un marché en plein essor…

Selon le rapport de BNP Paribas Real Estate, le marché du coworking va s’accélérer en région.

« Nous sommes clairement à un tournant du coworking en régions. Après la déferlante observée en Ile-de-France, il semble que cette fois le phénomène s’étende en régions. D’abord sporadique et porté principalement par des acteurs locaux, le marché se structure aujourd’hui avec des players nationaux ou internationaux » explique Guillaume Joly, Directeur du département Research France chez BNP Paribas Real Estate.

En 2018, 4 espaces de cowoking ont vu le jour dans la ville rose. 2019 va probablement suivre la même tendance. Un projet est déjà en cours selon l’étude.

Reste à connaître les limites du marché. L’étude ne les mesures pas. Il est donc impossible de savoir quand la courbe s’inversera…

Le coworking est apparu en 2005 aux Etats-Unis avant d’arriver en France deux ans plus plus tard. Depuis 12 ans, ces tiers lieux reposent sur deux principes : des bureaux partagés et un réseau de professionnels pour échanger.

Ces espaces de travail sont ouverts à tous et proposent bureaux connectés, une cafétéria et des salles de réunion. Pour quelques euros, le co-workeur peut venir une heure, une demi-journée ou plusieurs jours. Certains lieux offrent des services supplémentaires : espace de repos, cours de sport, soirée à thème, repas partagé,…

Julien Leroy

05 Déc

Surveillance satellite : EarthCube, la startup toulousaine capable de (tout) surveiller grâce à l’IA

Grâce à l’intelligence artificielle et aux images satellites, EarthCube est capable de détecter une anomalie sur un site stratégique ou une fuite sur un pipeline. Née à Toulouse en 2016, la start-up est unique en Europe et compte déjà plusieurs clients dans le monde.

capture logiciel Earthcube l(copyright Digital Globe imagery / Earthcube )

« EarthCube permet de surveiller et de protéger les activités ainsi que de l’environnement grâce à l’intelligence artificielle » résument Renaud Allioux et Arnaud Guérin, les fondateurs.

L’ancien ingénieur d’Airbus Defense and Space et l’ex-manager de chez Areva ont conçu un algorithme capable de surveiller les anomalies d’un lieu à partir d’images fournies aussi bien par les satellites, les drones ou les hélicoptères.

« Par exemple, nous sommes capables de détecter une voiture située à proximité d’un pipeline mais où ne se trouve aucune route » précise Renaud Allioux. « Ou reconnaître une activité anormale sur un aéroport ou dans un port ». L’intelligence artificielle d’EarthCube peut également évaluer les risques d’incendie en fonction de la végétation et évaluer les zones les plus touchées après un séisme ou une tempête. Les possibilités sont multiples.

La start-up toulousaine veut ainsi devenir une solution de télésurveillance pour des sites stratégiques à travers le monde. A ce jour, elle est la seule en Europe à proposer une telle solution. Mais il existe quelques concurrents américains, notamment Orbital Insight, Descartes Labs ou Space Know.

En seulement deux ans d’existence, EarthCube compte plusieurs clients et partenaires européens dont Airbus, des compagnies pétrolières et des acteurs de la défense. « Mais nous voulons désormais attaquer le marché USA » assure Renaud Allioux.

Basé à la fois à Toulouse et à Paris, la jeune pousse totalise 25 salariés. EarthCube est en pleine expansion. D’ailleurs, elle est parvenue à boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros, en septembre 2017. Et lors du Emtech Europe d’octobre 2018, Earthcube a été sélectionné comme l’une des 10 startups en Europe pour les technologies émergentes. 

>> www.earthcube.eu

Julien Leroy

02 Sep

Le Toulousain Lyra lance un titre restaurant nouvelle génération

Le secteur de la livraison de repas au bureau est en plein boom. Mais avec les titres déjeuner en papier, impossible de commander sur internet. A Labège, près de Toulouse, le groupe Lyra vient de mettre au point un titre-restaurant dématérialisé nouvelle génération qui va révolutionner nos habitudes de consommation.

© Alexandre MARCHI / MaxPPP]

Utiliser un titre restaurant directement sur internet. C’est désormais possible grâce à l’innovation de l’entreprise Lyra basée à Labège près de Toulouse.

Jusqu’ici, le paiement en ligne par titre restaurant était (quasiment) impossible même s’il existe quelques cartes de crédit émises par les sociétés spécialisées. Pourtant, le secteur est en plein croissance avec 125 millions de repas livrés en France par an selon une étude du cabinet NPD Groupe.

Lyra, l’un des leaders mondiaux de la transaction financière en ligne, l’a très vite compris en proposant un nouveau mode de paiement plus fluide.

Concrètement, l’entreprise toulousaine propose une plateforme de paiement en ligne qui s’intègre sur un site de e-commerce ou de e-livraison, « sans que le commerçant ait à changer de banque » précise Yves Sicouri, Directeur Retail chez Lyra.

Lorsque le client passe la commande, il peut ainsi « payer une commande en titre-Restaurant (jusqu’à 19 euros par jour selon la loi) et compléter son paiement, si besoin, en réglant le solde par carte bancaire« .

Pour parvenir à ce défi technologique, Lyra a travaillé conjointement avec Conecs, opérateur technique des titres-Restaurant dématérialisés.

Signature de plusieurs leaders de la livraison de repas

Les deux entreprises espèrent ainsi attirer tous les professionnels du secteur. « Les Titres-Restaurant dématérialisés deviennent un formidable levier de croissance à exploiter pour les restaurants et commerces de bouche », explique Yves Sicouri.

Lyra a déjà signé avec Class’Croute, Sodexo, Pass restaurant, Natexis INtertitre, Edenred, le groupe UP et la Food Tech Nestor. Ce dernier livre 3000 repas par jour dont 60 % sont payés avec des tickets papiers. La start-up espère doubler sa clientèle avec ce titre dématérialisé.

Une de nos équipes (Julie Valin et Eric Foissac) a testé ce nouveau mode de paiement 100 % toulousain :

Lyra, le Toulousain leader mondial des paiements en ligne

Fondée en 2001 par Alain Lacour, Lyra sécurise les paiements en e-commerce et proximité et développe des services pour gérer au quotidien les transactions et les équipements. Le groupe est présent dans 10 pays (Algérie, Allemagne, Brésil, Chili, Espagne, Inde, Mexique, Argentine, Colombie et Pérou) et embauche 250 collaborateurs.

Lyra connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 10 milliards de transactions en 2017.

Julien Leroy

22 Juin

Insolite : Quand une start-up toulousaine propose d’aider Emmanuel Macron à entretenir sa (future) piscine de Brégançon

Belle opération de communication pour la startup toulousaine « Flipr ». Ce 21 juin sur Twitter, la jeune pousse a proposé ses services au président de la république pour sa future piscine du Fort de Brégançon. En pleine polémique sur le projet, le tweet fait le buzz.

© Flipr

Utiliser l’actualité pour faire parler de soi. Un principe de base dans un plan de communication. La startup « Flipr », basée à l’IoT Valley de Labège près de Toulouse, vient de l’appliquer à la lettre.

Dans un tweet posté ce jeudi 21 juin, la jeune pousse propose d’aider Emmanuel Macron à entretenir sa future piscine du Fort de Brégançon.

En effet, Flipr a développé un objet connecté pour les piscines. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire.


Une innovation d’Occitanie qui pourrait être (très) utile au président de la république.

Le couple présidentielle souhaite construire une piscine hors sol dans le fort de Bregançon dans le Var. Il s’agit du lieu de villégiature des chefs de l’État. Mais le projet fait polémique sur les réseaux sociaux et au sein de la classe politique. 

C’est pourquoi le tweet insolite de la startup toulousain fait le buzz. En attendant, une éventuelle réponse du président de la République…

Julien Leroy

 

24 Fév

IoT Valley : une cité de start-up dédiée aux objets connectés verra le jour près de Toulouse

Le village IoT Valley de Labège (Haute-Garonne) verra le jour en 2021. Le permis de construire vient d’être déposé. Ce vaste projet immobilier de 85.000 m² va accueillir les start-up et les formations dédiées aux objets connectés dont la pépite Sigfox.

Le futur campus de l'IoT Valley de Labège

Le futur campus de l’IoT Valley de Labège

C’est officiel. Après 4 mois de retard, le permis de construire du premier lot du projet de l’IoT Valley de Labège (Haute-Garonne), a été déposé ce lundi 19 février à la préfecture de Toulouse.

Ce premier ensemble de 27.000 m² « regroupera des espaces de bureaux et de co-working, une agora modulable, des lieux de formation, des parkings, 1 000 m2 de commerce ainsi qu’un hôtel de 140 chambres » précise l’association IoT Valley soutenue par le conseil régional et la communauté de commune du Sicoval.

Ce vaste projet immobilier doit d’abord accueillir tous les membres de l’écosystème de l’IoT Valley de Labège spécialisée dans les objets connectés. Au total, 50 start-up employant 600 personnes, vont s’y installer dont le siège de Sigfox. A l’heure actuelle, les jeunes pousses vivent dans 3 bâtiments répartis dans le quartier économique de Labège.

Mais le lieu hébergera également des FabLabs, des organismes de formation et l’accélérateur de start-up ‘Le Connected Camp ».

Dès 2021, cette future cité de start-up comptera 1300 collaborateurs. La pose de la première pose est programmé pour fin 2018.

A terme, l’objectif est de créer un campus mondial de 85.000 m² dédié aux objets connectés.

L’idée est portée par Ludovic Le Moan, fondateur de l’IoT Valley et CEO de la pépite Sigfox. Son entreprise est aujourd’hui le premier fournisseur mondial de services de connectivité IoT et attire les convoitises. En espérant qu’un éventuel rachat de Sigfox ne remette pas en cause ce campus unique. 

Julien Leroy

16 Jan

La start-up toulousaine CityMeo lève 2,5 millions d’euros pour ses écrans connectés

Basé à l’IoT de Labège, la startup CityMeo annonce ce mardi 16 janvier, avoir bouclé une levée de fonds de 2,5 millions d’euros. La jeune est spécialisée dans les écrans de communication connectés.

© Citymeo / Février 2017

© Citymeo / Février 2017

Les écrans connectés de CityMeo séduisent.

La jeune pousse de Labège près de Toulouse, annonce ce mardi 16 janvier, une levée de fonds de 2,5 millions d’euros.

Un tour de table bouclé avec CapHorn Invest. Il s’agit d’un fonds d’investissement indépendant français dédié aux jeunes PME françaises. C’est la seconde levée de fonds de la société après celle de 2015.

La somme va permettre d’accélérer le développement à l’international, notamment en Allemagne et au Royaume-Uni. 

Née en 2012, CityMeo veut révolutionner l’affichage des écrans dans les magasins et les entreprises. Elle a conçu un boitier qui permet de créer, gérer et diffuser des contenus sur des écrans physiques, depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. Une offre qui s’adresse à la fois aux régies publicitaires, aux réseaux de point de vente et à la communication internet des grands groupes. 

L’idée a germé dans la tête de 4 diplômés de l’ENSEEIHT à Toulouse, David Keribin, Josselyn Hermitte, Antoine Lubineau et James Packer. En 2013, ils sont repérés lors du Startup Week-end #35 et intègre l’accélérateur de l’IOT Valley à Labège.

Aujourd’hui, la société compte 18 salariés, 5000 écrans déployés dans 7 pays et des gros clients tels que Leclerc, Elior et Veolia. 

Julien Leroy

09 Jan

CES 2018 : 60 start-up d’Occitanie à Las Vegas

La région Occitanie sera bien représentée au plus grand salon mondial du high-tech. Le CES 2018 ouvre ses portes ce mardi 9 janvier à Las Vegas (Etats-Unis). 60 start-up de Toulouse à Montpellier sont du voyage.

Le CES 2017 © MOLLY RILEY / MAXPPP

Le CES 2017 © MOLLY RILEY / MAXPPP

Une soixantaine de startup de Toulouse, Montpellier et de l’Occitanie, est présente au Consumer Electronics Show (CES) 2018, du 9 au 12 janvier à Las Vegas. Il s’agit du plus grand salon mondial consacré au high-tech et au numérique. 

L’objectif des entrepreneurs est de se faire connaître, rencontrer des investisseurs et dénicher les nouvelles tendances. Le CES de Las Vegas est la plus grande vitrine mondiale en matière d’innovation numérique avec 170.000 visiteurs, 6.500 médias et 3.800 exposants.

Impossible de rater ce rendez-vous pour Occitanie, l’une des régions françaises les plus dynamiques du secteur. Au total, 60 start-up sont du voyage, soit prés du double que l’année dernière.

Si certains sont des habitués du salon (Sigfox, Ubleam,…), c’est l’heure du baptême pour de jeunes pousses. Notamment, le premier nez électronique connecté du toulousain Rubix ou le gant pour motard de Liberty Rider.

Depuis 2016, les startup régionales et françaises sont très attendues à Las Vegas. La French Tech est aujourd’hui l’une des principales attractions du CES. La délégation française est la 3e mondiale avec 365 entrepreneurs. Derrière les Etats-Unis et la Chine. 

Les principales start-up d’Occitanie présentes au CES 2018 :

  1. Octopush, le drone qui transporte tous types de capteurs pesant jusqu’à 2 kg Sécurité informatique Smartpackaging/traçabilité pour les produits pharmaceutiques
  2. Matchupbox : Protection de la vie privée et des données confidentielles sur internet
  3. Revinax : La réalité virtuelle au service de l’apprentissage
  4. Rubix : Instrument de mesure pour la qualité de l’air au travail
  5. Syntomy : Récepteur GPS innovant permettant d’économiser 99% de la batterie en IoT
  6. Plussh Solution de Livestream HD
  7. Odesy : Un ange Gardien pour ne plus jamais perdre son doudou
  8. Bioreline : Analyseur de peau optique connecté
  9. Carelabs : Solution monétique
  10. Algodone : Solution de gestion des droits numériques au niveau matériel
  11. Bizz Peek : Editeur de logiciel informatique
  12. Catspad : Distributeur connecté d’aliment et d’eau pour chats
  13. Equisure : le nouveau dispositif de sécurité pour cavalier
  14. Axible : QUB réinvente la demande de service
  15. Sigfox : Opérateur télécom de l’Internet des objetsLe premier site de rencontre pour projet

>>> CES 2018 de Las Vegas : www.ces.tech

Julien Leroy 

05 Déc

Occitanie : Que devient l’application « Sportihome », le Airbnb des sportifs ?

Née à Montpellier, que devient l’application Sportihome, le « Airbnb des sportifs » ? Un après son lancement, la plateforme séduit de plus en plus les passionnés de sports d’aventure.

© Sportihome

© Sportihome

Startupeurs, youtubeurs, web-série,… ils ont fait le buzz au moment de leur lancement. Mais que deviennent-ils quelques mois ou années après ? Sont-ils parvenus à transformer l’essai ? Votre blog #ToutCeQuiBuzz vous donne de leurs nouvelles.

Une application unique en France

Sportihome s’adresse à tous les passionnés de sport extrêmes : kitesurf, VTT, surf, randonnée, escalade, parapente,…

Créée à Montpellier, l’application est à la fois un « Google Maps » des meilleurs spots de sports d’aventure et un « airbnb » des voyageurs sportifs.

Sa première fonctionnalité est de « proposer un guide de spots renseignés et évalués par la communauté sportive » explique Sylvain Morel, l’un des deux fondateurs de Sportihome. A ce jour, plus de 900 spots sont recensés sur l’appli.

Mais l’innovation provient surtout de la deuxième fonctionnalité. Pour chaque spot, l’application propose des hébergement chez un particulier qui partage la même passion. Bref, un « airbnb » pour les voyageurs sportifs. Votre hôte peut d’ailleurs venir avec vous et partager le plaisir sportif.

Essai transformé !

Lancée en janvier 2017, Sportihome séduit. « A ce jour, nous comptons 11 644 membres, 1 431 logements et 907 spots » énumère Sylvain Morel. 

Un succès qui a permis à la start-up de recruter « 2 développeurs web en CDI, un en janvier, un autre en juin« . 4 nouveaux postes sont également prévus pour 2018.

La jeune pousse montpelliéraine prépare également une levée de fonds.

En attendant, l’application proposera d’ici quelques jours, un service de paiement en ligne afin de faciliter les hébergements. Sportihome vient aussi de signer un partenariat avec la fédération française de vol libre (FFVL) et ses 33.000 licenciés. De quoi prendre (encore) de la hauteur. 

 

Julien Leroy

07 Sep

Le ras-le-bol des startupeuses de Montpellier

Après Paris, Nantes, Laval,… près de 30 dirigeantes de start-up, se sont rassemblées ce midi à Montpellier. Elles dénoncent l’image du chef d’entreprise uniquement masculin et parisien véhiculée par certains médias.

© Maryam BINI

© Maryam BINI

Depuis le 29 août, la photo d’un article de Capital sur des star-up, enflamme l’écosystème des entrepreneurs. L’illustration montre 11 dirigeants d’entreprises uniquement masculins. De quoi agacer les entrepreneuses.

En quelques jours, la mobilisation s’organise. Des dirigeantes de start-up parisiennes répondent dans le magazine Challenge avec une photo 100 % féminine. Parallèlement, un rassemblement de 80 chefs d’entreprise était organisée à Paris ce lundi 5 septembre, suivi par Nantes et Laval.

En Occitanie, un groupe de femmes startupeuses de Montpellier a décidé également de se mobiliser, ce jeudi 7 septembre à 13h00. 

« Pour notre écosystème, le business n’est pas une affaire de genres mais bel et bien une affaire d’entrepreneurs » explique Géraldine Auret, une des participantes et fondatrice de la start-up montpelliéraine Numevent (agence événementielle numérique). 

« Nous pensons qu’être dirigeant d’une start-up ce n’est pas d’avoir moins de 35 ans, être un homme ou une femme mais bien être dirigeant d’une entreprise dont le modèle est différent des entreprises traditionnelles. La French Tech et être startupeur ce n’est pas une question de femme, d’homme ou d’un territoire limité à Paris ! » poursuit-elle.

D’ailleurs, le rassemblement d’aujourd’hui veut avant tout, prôner la mixité. « Nous souhaitons montrer (..) que les dirigeants de start-up ne soient pas cloisonnés dans un segment hommes/femmes/jeunes/vieux/étrangers…Paris et le reste de la France » conclue Géraldine Auret. 

Julien Leroy