19 Jan

Revinax : des Toulousains font rentrer la réalité virtuelle dans les blocs opératoires

Deux toulousains installés à Montpellier, proposent des former les professionnels de santé avec un casque de réalité  virtuelle. Revinax est la première start-up française a offrir cette méthode pédagogique innovante.

© Revinax

© Revinax

Contrairement aux idées reçues, les casques de réalité virtuelle ne sont pas réservés uniquement aux passionnés de jeux vidéo. Les applications professionnelles se multiplient, notamment dans la médecine. C’est le créneau de Revinax, une startup de Montpellier créée, en janvier 2016, par deux Toulousains.

La jeune pousse Occitane propose ainsi des interventions chirurgicales virtuelles. Grâce au casque VR, le professionnel de santé se retrouve à la place du chirurgien et voit les gestes comme s’il réalisait lui-même l’opération. Une méthode pédagogique en 3D immersive qui permettait à notre cerveau de mieux retenir.

L’idée de Revinax a été développée par deux amis d’enfance passionnés par les nouvelles technologies et installés depuis quelques mois à Montpellier. Maxime ROS est un neurochirurgien du CHU de Montpellier et Jean Vincent TRIVES se charge de la partie commerciale de la start-up.

Pour le moment, le catalogue de Revinax propose 8 applications. « Nous produisons à la demande » precise Jean-Vincent Trived. Les deux fondateurs multiplient ainsi les partenariats avec les industriels, les laboratoires et les formations médicales.

Parallelement, Revinax  enchaîne les salons. La start-up etait présente, pour la premiere fois, au CES de Las Vegas début janvier. Et elle vient de remporter, fin 2016, le prix de la meilleure startup au salon de Laval.

L’application reste, pour le moment, unique en France. Mais « quelques concurrents comment à apparaître en France » m’avoue Jean-Vincent Trives.

>> Plus d’info en image avec ma chronique (n°42) du mardi 17 janvier 2017 sur France 3 Occitanie (à la 13e minute) :


9H50 le matin en Occitanie
Julien Leroy

10 Jan

Success story du toulousain Santédiscount, le leader français de la parapharmacie en ligne

Le premier site internet français de parapharmacie est basé à L’Union, près de Toulouse. Santédiscount.com connait aujourd’hui une croissance record avec 30 millions d’euros de chiffre d’affaires et une présence dans plusieurs pays européens. Reportage sur cette success-story occitane. 

© France 3 Midi-Pyrénées / BOFFET Laurence

© France 3 Midi-Pyrénées / BOFFET Laurence

« On envoie plusieurs milliers de colis par jour aux quatre coins de la France » précise Julien Levavasseur, responsable logistique chez santediscount.com. 

Santediscount.com est la plus grande parapharmacie de France en ligne. La start-up toulousaine affiche 1 million de commandes et un catalogue de 25.000 références-produits issues de 500 laboratoires. Conformément à la loi française, seuls les produits d’hygiène et de soins sans prescription médicale, peuvent être vendus sur Internet. 

Crée par deux pharmaciens Toulousains, Raoul Chiche, et Jean-Gabriel Carrier, Santediscount.com est basé à L’Union et compte 70 salariés. Parmi eux, des pharmaciens et des cosméticiennes diplômés qui conseillent les patients, par téléphone ou par e-mail. « Les gens ont vraiment besoin d’être rassurés, même sur Internet » raconte Tiffany Nouaillant, l’une des pharmaciennes.

Success-story toulousaine

Aujourd’hui, santediscount.com connait une croissance record. Le site web a doublé son chiffre d’affaires, de 15 millions en 2015 à 30 millions en 2016. « Nous visons 100 millions d’euros d’ici 2 ans » détaille le directeur général, Loïc Lagarde. Un objectif à portée de main depuis le rachat, en décembre 2016, de son principal concurrent : Comptoir Santé au groupe Casino. 

La start-up de L’Union prévoit également de recruter 60 personnes dans les prochains mois et de poursuivre son déploiement en Europe. Le leader français veut décliner son concept à l’international. Déjà présent en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne sous la marque Sanareva, l’enseigne toulousaine vise le reste de l’Europe et la Russie. 

Le potentiel de développement est énorme. En France, le marché de la parapharmacie représente 4 milliards d’euros chaque année pour seulement 3% sur internet. 

Les coulisses de santediscount.com à L’Union, près de Toulouse (reportage France 3 Midi-Pyrénées de Denis Tanchereau & Laurence Boffet) :


Santédiscount, le premier site internet français de parapharmacie né à Toulouse

>> Site officiel : www.santediscount.com

Julien Leroy

22 Nov

IoT : La startup toulousaine Connit lutte contre la légionellose grâce aux objets connectés

Les objets connectés au service de la santé. Basée à Labège près de Toulouse, la startup Connit vient d’être choisie par ENGIE Axima, pour lutter contre la légionellose. Après une première expérimentation à Toulouse, le service va être généralisé à la France entière dès 2017.

© Connit

© Connit

Les objets connectés (IoT). On en parle tout les jours comme la future révolution technologique. Mais à quoi peuvent-ils servir ? La startup toulousaine Connit tente d’y répondre en proposant des solutions IoT autonomes dans les domaines de l’eau, du bâtiment et de la maintenance. 

C’est ainsi que la jeune pousse installée à Labège près de Toulouse, vient de signer un contrat avec ENGIE Axima, une filiale du fournisseur de gaz ENGIE (ex-GDF). L’objectif est de lutter contre la légionellose grâce aux objets connectés. 

« Alors que les radiateurs se remettent en route, la question des risques associés à la légionellose refait surface » explique le communique de presse de Connit. « C’est une maladie infectieuse due à une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau douce chaude (..) En France, entre 1200 et 1500 cas sont recensés chaque année« .

« La légionellose se développe principalement lorsque la température est comprise entre 25 et 47°C – et dans un milieu organique favorable à leur développement (douches, robinets, canalisations d’eau chaude, tours de refroidissement…). Pour la prévenir, il est essentiel de maintenir dans les tuyaux d’eau desservant les particuliers une température entre 50 et 60 degrés » poursuit l’équipe toulousaine.

Les objets connectés de Connit vont ainsi surveiller les tuyaux des réseaux existants et alerter automatiquement lorsque les seuils critiques de température sont franchis. Ceci permet au gestionnaire d’intervenir au plus vite sur site pour réparer l’anomalie avant qu’il ne soit trop tard. 

Après une première expérimentation sur des immeubles d’habitation dans le centre de Toulouse, ENGIE Axima prévoit d’intégrer cette solution dans son offre de services en 2017.

Connit, la nouvelle pépite IoT de Toulouse ?

On parle souvent de Sigfox et de son réseau dédié à l’IoT mais plusieurs startups toulousaines gravitent dans le même secteur. Ces jeunes pousses proposent des services liées aux objets connectés.

Connit a ainsi vu le jour en 2012 grâce à deux ingénieurs : Erwann Mivielle et Pascal Corbillon. Aujourd’hui, la société compte 30 salariés et une dizaine de clients principaux parmi lesquels des filiales d’Engie, Eiffage ainsi que des collectivités locales comme la Communauté de communes du pays de Gex. Elle est installée au sein de l’iOT Valley à Labège. En septembre dernier, elle vient de boucler une levée de fonds de 3 millions d’euros.

Julien Leroy

18 Oct

Votre médecin a toujours 1 heure de retard ? La réponse d’un généraliste toulousain fait le buzz

Votre médecin a systématiquement 1 heure de retard et ça vous agace ? Un généraliste toulousain a préféré y répondre via une vidéo sur Facebook. Depuis, c’est le buzz  ! Plus de 4 millions de vues en l’espace de 4 jours.

« L’autre jour, une connaissance a publié sur Facebook «ces médecins qui ont systématiquement 1 heure de retard me gonflent ! Grrrrrrrr». Avec tout plein de smiley tristes et énervés. (..) J’ai réfléchi et c’est VRAI ! Moi aussi, en tant que médecin, je suis souvent en retard ! À ma décharge, si je suis en retard, c’est parce que j’ai un secret (un peu honteux à avouer…) Venez ! Je vais vous le révéler quand même ! » explique Baptiste Beaulieu au début de sa vidéo. 

Ce généraliste toulousain de 31 ans, a posté le 13 octobre, une vidéo sur Facebook où il raconte pourquoi le médecin a (souvent) 1 heure de retard. Une réponse pleine d’humour et surtout de bon sens. 

Ça a commencé lundi : une patiente qui avait pris rendez-vous pour un certificat s’est mise à pleurer. Quel toupet ! Pleurer ?!?! Dans mon cabinet ? Et pourquoi, je vous le demande ? Madame m’annonce que, quand elle voit une fenêtre, elle a envie de sauter. Tout simplement. Et le pire, c’est que cette sans-gêne ne savait MÊME PAS pourquoi ! Juste que, parfois, elle pensait à son corps qui tombe. « Et je me dis que ce serait bien pour tout le monde ». Aurais-je dû lui annoncer, au bout de quinze minutes, en tapotant ma montre : « DING ! DONG ! Je vous ai écoutée, mais maintenant, c’est au patient suivant. Au revoir madame » ? Aurais-je dû lui dire cela ? Histoire de la remettre à sa place, un peu, cette pleureuse ! » raconte-t-il

La vidéo cartonne actuellement sur le web. Elle totalisent plus de 4,3 millions de vues en l’espace de 4 jours, notamment sur la page AuFeminin.

Baptiste Beaulieu n’est pas à son coup d’essai. Ce jeune médecin tient un blog « Alors Voilà » qui raconte son quotidien de professionnel de la santé. Il avait ouvert cette page en 2013 alors qu’il était interne à l’hôpital d’Auch. Depuis, Baptiste Beaulieu fait régulièrement le buzz sur Internet et en librairie. Il vient d’ailleurs de publier son troisième roman « La Ballade de l’enfant gris » (édition Mazarine). 

Notons également qu’il existe une application française de gestion du retard chez les professionnels de santé.  elle permet de connaître le trafic dans une salle d’attente et d’être informer en cas de retard. Unique en France, la plateforme a été développée

Notons également qu’il existe une application française de gestion du retard chez les professionnels de santé. Baptisée « MyDocteo« , elle permet aux médecins de communiquer en temps réel au sujet du retard en cours à la consultation. Les patients peuvent ainsi profiter de leur temps libre à l’extérieur du cabinet. Un concept « Donnant – donnant, Gagnant – gagnant » développé par Sylvain Guillet, un kinésithérapeuthe de Biarritz et Julien Trotoux un développeur web de Rennes. L’apps est utilisée par une trentaine de cabinets dont un chirurgien à Perpignan. 

Voici son témoignage en vidéo :

Julien Leroy

29 Sep

[Mêlée numérique #4] La start-up toulousaine Yenni invente une « carte vitale » pour l’Afrique

A l’occasion de l’édition 2016 de la Mêlée numérique à Toulouse, votre blog vous fait découvrir les coulisses du plus grand rendez-vous de l’innovation en Occitanie.Pour ce dernier épisode, je voudrais vous faire découvrir Yenni, une petite start-up toulousaine qui veut améliorer l’accès aux soins en Afrique via une « carte vitale ».

© Yenni

© Yenni

« Yenni est une carte de santé prépayée ou rechargeable » m’explique Boubacar Sagna, CEO de la start-up. « On constitue une cagnotte sur notre plateforme. Une carte est envoyée à un proche en Afrique. Ce dernier peut ainsi se faire soigner dans un réseau d’établissements de santé agréé par Yenni » détaille son concepteur.

En un mot, une « carte vitale » pour les pays africains en développement. Ce nouveau service Fintech est destiné essentiellement à la diaspora africaine qui envoie régulièrement de l’argent à leur famille via les bureaux de transfert classiques.

L’objectif est d’améliorer ainsi l’accès aux soins en Afrique. Yenni sera officiellement lancé début 2017 au Sénégal, pays d’enfance de Boubacar Sagna. Avec son équipe toulousaine, il est parvenu à créer « un réseau de 200 médecins locaux » après deux ans de travail. A terme, la startup basée dans la zone de Langlade à Toulouse, veut s’étendre aux autres pays de l’Afrique francophone.

On constitue une cagnotte sur notre plateforme. Une carte est envoyée à un proche en Afrique. Ce dernier peut ainsi se faire soigner dans un réseau d’établissements de santé agréés par Yenni

Et pour concrétiser ce beau projet, les 4 Toulousains de Yenni doivent séduire des grands groupes. Chaque année, la Mêlée numérique organise un « meet the big ». Il s’agit d’un rendez-vous professionnel où les jeunes pousses viennent « pitcher » leur innovation durant 120 secondes devant des grandes organisations telles que la SNCF, Airbus, Pierre Fabre ou des banques. Un exercice primordial pour ce faire connaitre.

Yenni a ainsi tenté sa chance ce mercredi 28 septembre. Une présentation de quelques minutes qui a permit de nouer un premier contact avec la Fondation de France et une grande banque.

La Clinique Pasteur de Toulouse a déjà misé sur cette innovation toulousaine. « Yenni fait parti de notre plateforme d’accélération de start-up spécialisées en e-santé : Hi-Lab » me précise Dominique Pon, le directeur de l’établissement joint par téléphone. « Depuis mi-2015, nous les accompagnons dans le développement de la plateforme et à se faire connaître au Sénégal« . Un travail de réseau qui a permit notamment à Yenni de rencontrer la ministre de la santé Sénégalaise conquise par le projet.

Dans les coulisses de la Mêlée numérique, la « carte vitale » de Yenni semble avoir séduit de nombreux professionnels et entrepreneurs. Une future pépite que l’on ne manquera pas de suivre.

>> Plus d’info sur le site officiel : www.yenni.org

Julien Leroy

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05 Juil

Hospitalidée, le « tripadvisor de la santé » né à Toulouse, prépare une levée de fonds de 3 millions d’euros

Un an après son lancement en juillet 2015, « Hospitalidée » considéré comme le Tripadvisor des hôpitaux, des cliniques et des médecins, s’est imposé comme le premier site d’avis santé en France. La plateforme web créée par un Toulousain s’apprête à lever 3 millions d’euros.

© Mathilde Laban / France 3 Midi-Pyrénées Loïc Raynal, le fondateur du site internet Hospitalidee

© Mathilde Laban / France 3 Midi-Pyrénées Loïc Raynal, le fondateur du site internet Hospitalidee

Internet permet de noter les hôtels, les restaurants ou encore la qualité d’une compagnie aérienne… on peut aussi y évaluer les établissements de santé et les praticiens. Depuis juillet 2015, le Toulousain Loïc Raynal a lancé Hospitalidee, considéré comme le Tripadvisor des avis de santé.

L’objectif est de « libérer la parole des patients et faciliter leur décision dans le choix des établissements » déclarait le fondateur au moment du lancement. Sur Hospitalidee, il est ainsi possible de noter les hôpitaux, les cliniques et les médecins. 

Aujourd’hui, Hospitalidee trace son chemin. « En quelques mois, Hospitalidée s’est imposé comme le premier site d’avis santé en France » avec « près de 50 000 avis » assure Loic Raynal. « Nous devrions atteindre les 100 000 avis enregistrés avant la fin de l’année 2016 » espère-t-il. 

Une levée de fonds de 3 millions d’euros

Malgré les méfiances et les réserves de certains corps médicaux, la plateforme toulousaine prépare actuellement « une levée de fonds de 3 millions d’euros » annonce le fondateur, ce mardi 5 juillet. 

Une levée de fonds pour recruter « 10 à 15 collaborateurs supplémentaires » détaille Loïc Raynal. Née à Toulouse, la start-up compte 5 salariés basés au coeur de la technopole de Castres-Mazamet, dans le Tarn. 

Hospitalidee cherche également à se déployer dans « 1 ou 2 autres pays européens » dès 2017. 

>>> Site Hospitalidee : hospitalidee.fr/

Julien Leroy

29 Avr

ICE GéoAlert, une application toulousaine pour alerter ses proches en cas d’urgence

Créée par un toulousain, ICE GéoAlert est une application smartphone dédiée aux situations d’urgences (malaise, disparition, accident, agression,…). Elle permet d’envoyer des alertes géolocalisées à ses proches. Un outil destiné aux sportifs, personnes âgées ou parents inquiets.

© MaxPPP

Entièrement gratuite, l’application ICE GéoAlert regroupe toutes les fonctionnalités permettant de porter secours en cas d’urgence. L’utilisateur enregistre les personnes à contacter en cas de besoin (ses Alertés). « Dès lors, il n’aura plus qu’à « briser la vitre », et appuyer sur le bouton pour envoyer une alerte » explique le toulousain Eric Chanssard, créateur de l’application. Son « alerté recevra immédiatement sa position GPS et le détail de son alerte par notification, alarme sonore, sms, mail » détaille-t-il. 

D’autres applications similaires (Urgences, Secours, Arrêt Cardiaque,…) existent mais ICE GéoAlert développe certaines fonctionnalités. L’utilisateur peut ainsi créer un dossier médical et utiliser un service de tracking. Par exemple, « l’utilisateur saisi une heure d’arrivée avant de partir se promener en montagne » raconte Romain Quédreux, responsable communication du projet. « S’il ne désactive pas son tracking à son retour, l’application envoi alors son parcours à ses proches ». Un bon moyen de le retrouver s’il s’est perdu. 

© ICE Géoalert

© ICE Géoalert

L’idée de cette application est née d’un constat tout simple. « Malgré toutes les technologies dont nous disposons, aucune ne permet d’alerter ou d’être alerté immédiatement par ses proches en cas d’urgence » raconte Eric Chanssard, créateur et directeur de la société toulousaine InfoPolis spécialisée dans les services numériques.

Après des mois de test, l’application mobile est disponible depuis octobre 2014, sur Android et IOS. A ce jour, elle compte 800 utilisateurs. « La plupart sont des personnes âgées, personnes qui pratiquent un sport extérieur et des parents » précise Romain Quédreux. 

>>> Plus d’info sur le site d’ICE GéoAlrt www.icegeoalert.com

Julien Leroy