06 Sep

A Toulouse, une salle de réalité virtuelle propose un concept unique

« Vous avez un jour rêvé de rentrer dans votre jeu vidéo favori ? EVA transforme ce rêve en réalité » résument les fondateurs des salles de réalité virtuelle EVA. Avec leur concept unique, ils veulent révolutionner le secteur du gaming. Leur première salle en Occitanie vient d’ouvrir à Toulouse.

© EVA

« Oubliez tout ce que l’on a pu entendre sur la réalité virtuelle » assure Jean Mariotte, l’un des 3 fondateurs d’EVA. Avec deux autres amis, ils ont crée une technologie VR « unique au monde », qui marie le gaming et l’eSport. 

Concrètement, les joueurs se déplacent dans une arène de 500 m², muni d’un casque VR, d’un ordinateur en sac à dos et d’un fusil connecté. Ils sont ensuite immergés dans un monde post-apocalyptique ou sur la planète Mars. Chaque univers est crée spécialement par la société. Sensations garanties.

Présenté pour la première fois à la Paris Games Week 2019, EVA a mis plusieurs années pour finaliser son innovation.

© EVA

Aujourd’hui, la startup veut envahir les quatre coins de la France. Les 9 premières salles dont Toulouse, ont ouvert leurs portes cet été. « 30 salles sont prévues » précise Jean Mariotte. En Occitanie, la prochaine verra le jour à Montpellier. 

Dans la ville rose, EVA a posé ses valises dans le quartier de Montaudran. Comptez 19€/personne pour une première expérience de 40 min (réservation sur le site eva.gg)

A terme, EVA veut organiser des tournois autour de son concept. Une compétition entre étudiants Toulousains est prévue pour janvier 2022. « On envisage également de lancer une ligue nationale ou un open de France d’ici un an » précise la société.

Depuis 4 ans, les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en France et en Occitanie. Le premier établissement français a ouvert ses portes à Toulouse, en février 2016Après avoir attiré les passionnés de jeux vidéo, le secteur tente aujourd’hui de séduire le grand public avec des expériences virtuelles inédites. 

Julien Leroy

15 Juil

Près de Toulouse, des chirurgiens opèrent un genou en réalité augmentée

La Clinique de l’Union à Saint-Jean (31) aux portes de Toulouse a réalisé le 28 juin 2021, une intervention chirurgicale du genou avec l’aide d’un casque de réalité augmentée. Une première dans la ville rose.

© Clinique de L’Union / Ramsay Santé

Equipés de lunettes holographiques, les chirurgiens orthopédiques ont pu poser une prothèse du genou en respectant au mieux l’anatomie du patient. 

Grâce au dispositif NextAR (conçue par la start-up Suisse Medacta), ils reçoivent instantanément la modélisation en images et en données de la tension ligamentaire du genou du patient, lorsqu’il est en flexion et en extension.

« Chaque patient bénéfice d’une intervention unique et adaptée à sa pathologie. Grâce à cette nouvelle technique, le genou pourra reprendre sa fonction dans de meilleurs délais, car la pose de prothèse est plus précise » précise Bruno Chemama, l’un des chirurgiens.

Cette aide virtuelle permettrait de gagner des années de vie, « car les contraintes de mouvement du genou seront mieux prises en compte (..). Le patient pourra vivre plus aisément avec sa prothèse et sur le long terme » complète son collègue, le docteur David Benzaquen.

Une réalité virtuelle de plus en plus utilisée dans les blocs opératoires

La première opération chirurgicale en réalité augmentée dans le monde a eu lieu le 5 décembre 2017 en île de France, à Bobigny. Depuis, la technologie a fait des émules aux quatre coins du monde. En Occitanie, une première expérimentation a eu lieu le 10 mai 2021 à Nîmes.

A la clinique de l’Union, on réfléchit déjà à étendre le dispositif NextAR pour la chirurgie de l’épaule, de la hanche ou encore du rachis.

Julien Leroy

17 Déc

Conception à Toulouse d’une formation en réalité virtuelle pour améliorer la sécurité d’un aéroport

Afin d’améliorer la formation des agents de sûreté aéroportuaire, des Toulousains viennent de concevoir un simulateur VR. L’objectif est de repérer un bagage abandonné dans le hall d’un aéroport. Unique en France.

© STRATEGIA & LOGYx

Former les agents de sûreté aéroportuaire avec la réalité virtuelle, c’est l’objectif de deux agences de Toulouse, STRATEGIA et LOGYx. La première est spécialisée dans la réalisation de projets digitaux pour les entreprises, la seconde est une experte dans la formation et la certification de sûreté aéroportuaire.

C’est ainsi que les 2 startups se sont associées pour créer le premier support de formation en VR destiné à l’ensemble du personnel chargé de la sécurité d’un aéroport.

Le simulateur propose de repérer et de neutraliser un colis (ou une valise) abandonné dans le hall d’un aéroport. « Nous avons créé une multitude de scénarios avec différents emplacements et modèles du bagage abandonné » précise Tony Marcello, CEO de STRATEGIA.

Pour rendre la formation la plus réelle possible, STRATEGIA s’est inspiré de l’aéroport de Toulouse Blagnac. Les halls, les espaces d’enregistrements et les arrivées des passagers ont été modélisés. Des centaines de personnages, dotés d’intelligence artificielle, ont également été ajoutés. « L’intégration du son a aussi été essentielle pour récréer l’environnement aéroportuaire : alertes micro, bruits parasitaires, personnes en train de parler,.. » insiste Tony Marcello. 

L’idée est de tester la capacité de l’agent de sûreté à gérer des situations stressantes. 

« La Réalité Virtuelle permet de créer des situations d’immersion que l’on ne peut restituer dans un cours théorique et qui seront difficilement crédibles dans des situations de jeu de rôle. L’immersion a une faculté très positive car elle aide l’apprenant à mieux retenir les informations puisqu’il a la sensation de vivre la situation », complète Christophe Arasse, cofondateur de LOGYx.

© STRATEGIA & LOGYx

Cette première version va désormais être commercialisée chez les sociétés de sûreté aéroportuaire. En fonction du succès, la formation sera étoffée avec des scénarios de « portes restées ouvertes, d’une vitre cassée ou d’identification de comportements anormaux« .

Contrairement aux idées reçues, les casques de réalité virtuelle ne sont pas réservés uniquement aux passionnés de jeux vidéo. Les applications professionnelles se multiplient notamment dans le domaine de la formation.

Plusieurs startups de la région Occitanie se sont lancées sur ce créneau. Exemples avec la VR de Revinax appliquée aux chirurgiens ou la jeune pousse NUMIX  qui a créé un environnement virtuel pour les agents d’Enedis (ex-ERDF) en charge du réseau de distribution d’électricité en France.

Julien Leroy

22 Jan

La plus grande salle de jeux de réalité virtuelle du Sud-Ouest vient d’ouvrir à Toulouse

Les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en Occitanie. Une douzaine est apparue ces trois dernières années. L’une des plus grandes de France vient d’ouvrir à Toulouse.

© France 3 Toulouse

Depuis 3 ans, les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en France et en Occitanie. D’ailleurs, le premier établissement français a ouvert ses portes à Toulouse, en février 2016.

Depuis, une douzaine de salles ont fleuri dans la région. De Toulouse à Montpellier en passant par Perpignan, Rodez, Béziers et Montauban.

Le plus gros contingent se trouve dans la ville rose avec 4 salles de VR dont « Total Immersion« .

Inaugurée en novembre 2018 dans le quartier Purpan, il s’agit de la plus grande salle du Sud-Ouest avec un espace de 300 m².

Mais sa particularité réside dans son équipement dernière génération. La salle propose 12 machines « VR Kat Walk ».

Muni d’un casque de réalité virtuelle et retenu par un harnais, l’expérience est bluffante. Le joueur peut courir, se baisser et tourner à 360 degrés. Le ressenti est proche de celui d’un manège à sensation forte.

Les deux gérants de cette salle unique ont investi près de 180.000 euros dans cette technologie chinoise.

Pour se prendre pour un agent infiltré en mission ou tuer des zombies en plein désert, comptez 45 euros de l’heure. L’expérience de la réalité virtuelle est accessible à partir de 13 ans.

D’ici là, immergez-vous dans cette salle avec le reportage de Julie Valin et Clara Delanoy :

Julien Leroy

14 Nov

Enedis forme ses techniciens avec la… réalité virtuelle

Enedis utilise des masques de réalité virtuelle pour former ses techniciens. Ces derniers apprennent et répètent les gestes techniques en toute sécurité avant d’aller sur le terrain. Une formation 3D développée par une start-up de Gaillac (Tarn), Numix.

© Numix

© Numix

Contrairement aux idées reçues, les casques de réalité virtuelle ne sont pas réservés uniquement aux passionnés de jeux vidéo. Les applications professionnelles se multiplient.

Après Revinax, nouvel exemple avec la start-up NUMIX, basée à Gaillac dans le Tarn. Elle a crée un environnement virtuel pour former les 4500 agents d’Enedis (ex-ERDF) en charge du réseau de distribution d’électricité en France.  

Les 7 salariés de Numix ont reproduit en 3D et à l’identique, l’intérieur d’un transformateur électrique haute-tension. Les techniciens d’Enedis peuvent ainsi, apprendre ou répéter les gestes techniques en toute sécurité, avant d’aller sur le terrain. 

Cette formation virtuelle comporte plusieurs scénarios dont des situations dangereuses. « On va pouvoir déclencher des court-circuits ou des électrifications » précise Jeff Sebrechts, cofondateur de Numix.

Enedis prévoit aujourd’hui de déployer ce stage de réalité virtuelle sur l’ensemble de ses sites français.

>> Découvrez en image cette formation virtuelle avec le reportage de Denis Tanchereau et Jack Levé – France 3 Midi-Pyrénées – Novembre 2017 : 


Formation virtuelle pour les agents d’Enedis

Julien Leroy

18 Mai

Nuit des musées : la start-up toulousaine Aestetype propose des murs virtuels dans les musées de France et d’Europe

Exclusivité. A l’occasion de la Nuit européenne des musées, ce samedi 21 mai, l’agence toulousaine Aestetype proposera un « tweetwall ». Un mur virtuel qui s’affichera dans de nombreux musées.

© Aestetype Design

© Aestetype Design

La nuit européenne des musées se déroule ce samedi 21 mai. L’occasion de visiter gratuitement, en soirée, près de 6000 musées à travers la France et l’Europe.

Pour la première fois en Europe, des centaines d’établissements proposeront aux visiteurs un « Tweetwaal ». Il s’agit d’un mur virtuel sur lequel s’affichent en direct, tous les tweets (Twitter) et photographies (Instagram) utilisant le mot-dièse #NDM16. Le visiteur noctambule pourra ainsi donner son avis, partager ses coups de cœurs et ses impressions. 

Cette technologique numérique a été mise au point par une start-up toulousaine : Aestetype. Cette agence est spécialisée dans la création numérique et la communication visuelle. 

Elle développe ainsi de nombreuses solutions innovantes pour valoriser le contenu des réseaux sociaux. Elle a nomment crée la plateforme virtuelle : « MySocialGalaxy ». Un concept unique en France où la personne est immergée dans une salle virtuelle où s’affiche des contenus provenant de Facebook, Twitter ou Instagram. 

Des solutions qui séduisent Twitter et aujourd’hui, le Ministère de la Culture et de la Communication. Aestetype a également mené des expériences similaires dans plusieurs institutions culturelles de Toulouse telles que le Muséum d’Histoire Naturelle ou le Quai des Savoirs. 

Julien Leroy