05 Avr

Coronavirus à Toulouse : des experts du e-commerce se mobilisent (gratuitement) pour aider les petites entreprises

Comment créer rapidement un site e-commerce pour poursuivre son activité pendant le confinement ? La question est devenue un casse-tête pour de nombreux commençants et entrepreneurs. La communauté d’experts « Friends of Presta » a décidé de se mobiliser en leur créant gratuitement une boutique en ligne. L’initiative est née à Toulouse.

A Toulouse, les 2 fondatrices du magasin « Les Tarés du Vrac » bénéficiaires de l’opération (© Jean-François Viguier / Friends of Presta)

Depuis le 17 mars, la France vit à l’heure du confinement pour lutter contre le Coronavirus. Une situation qui impact fortement l’économie des petites entreprises (TPE).

Pour continuer à exister, elles ont été nombreuses à se tourner vers les circuits courts et la vente en ligne. Mais comment créer rapidement un site e-commerce ?

A Toulouse, Jean-François Viguier, fondateur de l’agence Creabilis, a eu l’idée de mobiliser la communauté « Friends of Presta » pour les aider. Ce collectif regroupe des experts du commerce en ligne (développeur, design, prestataires,…). 

L’idée est de créer gratuitement (et en moins de 48 heures), une boutique en ligne pour les petites entreprises impactée par le confinement.

« Nous ne pouvions pas rester sans rien faire, alors nous nous sommes mobilisés pour proposer une solution : le e-commerce permettant d’éviter tous les contacts physiques, c’est la réponse idéale pour faire face à cette situation d’urgence : la commande et le paiement se font sur le site, puis le client est livré chez lui ou en retrait » complète l’initiateur.

Après une semaine d’organisation, l’opération solidaire a débuté fin mars.

« Plus de 30 sites sont en cours de fabrication » souligne le Toulousain Jean-François Viguier. « Nous aidons des boulangeries, éleveurs, chocolatiers, un food trucks, épiceries fines, fromagers,… » poursuit-il.

Au total, 20 bénévoles se repartissent le travail à travers la France.

Chaque bénéficiaire dispose d’une plateforme de vente en ligne via la solution PrestaShop (leader du e-commerce open source en Europe) et d’un hébergement gratuit pendant toute la durée du confinement. Quant au système de paiement, un partenariat a été signé avec le Toulousain Lyra NetWork, leader mondial des paiements en ligne. Shippingbo (basé à Labége) propose aussi ses solutions de livraison connectée. 

Un magasin inauguré en plein confinement…

A Toulouse, Marlène et Mélanie ont ouvert leur commerce de vrac alimentaire (« Les Tarées du Vrac ») en plein confinement. Et comble de malchance, elles n’ont pas reçu à temps, la borne de cartes bancaires. Impossible de vendre directement.

« En plus d’avoir découvert notre nouveau métier dans des circonstances un peu particulières, nous avons pu apprécier la solidarité (..) des autres professionnels comme Jean-François Viguier qui nous a proposé de réaliser ce site de e-commerce » racontent les 2 entrepreneuses. Leur boutique est en ligne depuis ce samedi 4 avril.

L’opération toulousaine a commencé à s’étendre aux quatre coins de l’hexagone. Des sites ont vu le jour en Moselle, Saône-et-Loire ou encore en Bretagne. 

Plus d’info sur : friendsofpresta.org/ecommerce-solidaire

Ou en regardant le reportage TV de France 3 Toulouse (C. Neidhardt / E.Coorevits)

Julien Leroy

25 Mar

Festival : Les dates des 20 ans de la Mêlée Numérique de Toulouse ont été dévoilées…

© La Mêlée Numérique

Alors que les événements sont reportés ou annulés en raison de la propagation du Coronavirus, la date de la 20e édition de la Mêlée numérique de Toulouse ne passe pas inaperçue.

Le plus grand festival d’Occitanie dédié au numérique se déroulera du lundi 28 septembre au samedi 3 octobre 2020 au Quai des savoirs à Toulouse. Une édition particulière puisque l’événement fêtera ses 20 ans. 

Durant 6 jours, tous les acteurs du web et de l’innovation de la ville rose seront présents pour assister (ou animer) des centaines de conférences, ateliers, tables rondes et démonstrations. 

On peut commencer à se pré-inscrire sur le site officiel.

Julien Leroy

01 Mar

Ouverture de la Cité des start-up de Toulouse !!

Après 3 ans d’attente, la Cité des start-up de Toulouse accueille ce lundi 2 mars, ses premiers pensionnaires. A terme, 300 jeunes pousses et partenaires de l’innovation numérique sont attendus dans les 12.000 m² rénovés des anciennes halles de Latécoère à Montaudran.

Crédit : Arnaud Thersiquel

A Toulouse, la Cité des start-up va devenir une réalité ce lundi 2 mars 2020 avec l’arrivée de ses premiers entrepreneurs. 

Ils seront seulement une poignée à franchir le pas de porte ce lundi mais d’autres suivront prochainement. Il reste encore des places. Géré par l’accélérateur AT Home, le tiers-lieux peut accueillir jusqu’à 295 startups. 

En attendant, ils sont une quinzaine à poser leur bagages dont Blockproof, Chap’, Drompy, Lydia, Rydoo, Staffman et Swallis Medical.

Ce projet de cité est né 2017 sous l’impulsion du Conseil régional d’Occitanie. 

L’idée est d’offrir « un équipement structurant au service du développement de l’écosystème d’innovation à Toulouse et en Occitanie » assurait Carole Delga lors de la présentation du projet. 

A terme, le site pourrait devenir le grand lieu de la région dédié à l’économie de demain. Une « station F » aux couleurs de l’Occitanie !

Pour y parvenir, la Région a racheté, il y a 3 ans, les anciennes halles de Latécoère dans le quartier de Montaudran à Toulouse. Une acquisition à 5,5 millions d’euros.

La cité de start-up propose un espace de co-working, un FabLab, et un tiers lieux pour les jeunes pousses. Le lieu sera également la nouvelle adresse de l’incubateur Nubbo et de l’agence  régionale de développement économique Ad’Occ 

Les travaux de la plupart des espaces sont aujourd’hui terminés. Les déménagements vont se succéder au cours des prochains mois pour une mise en service complète en septembre 2020. Reste à la cité à trouver son rythme de croisière. 

>> Reportage de France 3 Toulouse du 2 mars 2020 (Emmanuel WAT et Ayham KHALAF) :

Julien Leroy

25 Fév

Insolite : A Toulouse, deux entrepreneurs de startups ouvrent leur… bar à vin

Le bar Nabuchodonosor (Crédit Chris Lamb)

Passer de l’univers des start-up à l’ambiance d’un bar à vin.

C’est la nouvelle aventure des Toulousains, Benjamin Böhle-Roitelet et Boris Delmas.

Le premier est un entrepreneur bien connu du monde numérique Toulousain. Il a notamment fondé Ekito, un accélérateur de start-up. Le second est l’un des animateurs français de la plateforme danoise Vivino (le « Instagram du vin« ). 

Amoureux du vin, les deux amis ont décidé de reprendre le « Nabuchodonosor ».

Il s’agit du premier bar à vin de Toulouse né en 1981. Au fil des années, il est devenu une institution de la ville mais l’établissement ferme ses portes en juin 2019.

Aujourd’hui, le bar à vin de la rue du Coq, renaîtra durant le week-end du 4 et 5 avril 2020.

« Nous avons de très belles tables à Toulouse, mais beaucoup de bars à vins, sont plus des « restaurants à vins ».  Il s’agit donc là pour nous et pour Toulouse de sauvegarde de patrimoine. Un patrimoine culturel, celui des bistrots où les coudes se frottent, où le vin ouvre la parole et permet le lien social. Une manière de voir et de vivre Toulouse qui ne doit pas disparaître, mais au contraire se doit de poursuivre de plus belle » raconte Benjamin Böhle-Roitelet.

Au-delà de ce patrimoine, le duo d’entrepreneurs souhaite investir « dans un projet de coeur et riche de sens » et promouvoir « les vins d’auteurs et d’artisans« . 

« Le vin a évolué, par le climat, par de nouvelles générations de vignerons, par des approches aussi plus écologiques, c’est tout cela que nous montrerons et partagerons au Nabu »  explique Boris Delmas.

« Ce domaine du vin d’auteurs et d’artisans a pour moi le plus grand sens. Historiquement particulièrement touché par les pesticides et la chimie (..), il est aujourd’hui à l’écoute de la terre et du climat qui modifient son terroir et impactent clairement ses produits » complète son compère. « Il est aussi conscient que l’on est dans un monde mathématiquement fini, un vigneron ne peut espérer faire du vin, qu’une quarantaine de fois dans sa vie, cela permet de regarder l’économie bien différemment ».

En attendant de servir le premier verre (avec modération), le duo poursuit leur activité dans le numérique. Benjamin Böhle-Roitelet a crée en 2018 sa propre startup « Relief » avant de rejoindre « Unitag » le spécialiste du QR Codes.

 

Julien Leroy

19 Déc

IoT : lancement d’un « mini-Sigfox » pour les objets connectés d’une entreprise ou d’une ville

Basée à Labège près de Toulouse, Sigfox veut désormais décliner son réseau mondial d’objets connectés à l’échelle d’une ville ou d’une entreprise. Un « mini-sigfox » entièrement privé et personnel. L’offre pourrait séduire rapidement les secteurs de la logistique ou de la smartcity. Le lancement commercial est prévu en 2020.

L’équipe de Sigfox lors de la Conférence annuelle, Sigfox Connect en novembre 2019 à Singapour (© Sigfox)

Depuis 2010, Sigfox tisse sa toile mondiale d’objets connectés. Grâce à son réseau « 0G » à bas coût et basse consommation, l’entreprise de Toulouse, couvre aujourd’hui 65 pays, 15 millions d’objets IoT, 1 milliard de personnes et collecte quotidiennement 20 millions de messages.

Ce réseau WAN (réseau de télécommunications couvrant une grande zone géographique) est parfaitement adapté aux besoins de traçabilité des marchandises et de la collecte de données à travers le monde. A ce jour, 1500 clients bénéficient de cette connectivité dans de nombreux secteurs d’activités, tels que la logistique, le transport, le BTP ou l’électricité. 

Cependant, ce secteur émergent de l‘IoT n’a pas encore atteint les niveaux espérés.

C’est pourquoi, Sigfox cherche de nouveaux marchés en attaquant celui des réseaux privées. Dans le jargon informatique, on appelle cela un PAN. Il s’agit d’une connexion sans fil entre plusieurs équipements dans un espace d’une dizaines de mères. Le plus connu des PAN est le réseau Bluetooth.

« Le but est d’offrir un réseau privé PAN et personnel à l’échelle d’une entreprise ou d’une ville. En résumé, le client aura un mini-Sigfox à lui !  » raconte Franck Siegel, Chief Operating Officer chez Sigfox.

Evidemment, ‘l’offre PAN de Sigfox va bénéficier de toute la puissance de l’écosystème existant autour du WAN Sigfox » complète-t-il. Ainsi, le client pourra connecter deux réseaux locaux séparés de plusieurs kilomètres.

La startup toulousaine espère ainsi séduire, dans un premier temps, les acteurs de la logistique (pour gérer le stock dans un entrepôt, par exemple) ou de la smartcity (éclairage d’une rue en fonction de la circulation). Les déclinaisons sont multiples.

Les premiers tests sont prévus pour début 2020 à Toulouse et Angers. La lancement commercial aura lieu dans la foulée promet la société.

Fondé en 2010 par Ludovic Le Moan et Christophe Fourtet, Sigfox est basée à Labège en Haute-Garonne. Avec un chiffre d’affaire de 50 millions d’euros en 2017, l’entreprise possède des bureaux à Madrid, Munich, Boston, Dallas, San Jose, Dubaï, Singapour, Sao Paulo et Tokyo.

Julien Leroy

22 Nov

Pourquoi se rendre aux Rencontres Internationales du Numérique à Toulouse ?

Un nouveau rendez-vous dédié aux start-up voit le jour à Toulouse. Les premières Rencontres Internationales du Numérique se déroulent ce mardi 26 novembre. Malgré la présence de la Mêlée numérique, de Futurapolis, de Minds & Tech ou encore de Focus, pourquoi lancer un tel événement dans la ville rose ?

© Laurent Caro / MAXPPP

Toulouse est la deuxième ville de France en nombre de startups. Par conséquent, les salons et rendez-vous autour du numérique et de l’innovation se sont multipliés ces dernières années, dans la ville rose.

La pionnière a été La Mêlée Numérique en 2000. Suivra Futurapolis, Emtech France, Minds & Tech, Data Center, Focus,… Des événements qui se déroulent généralement entre septembre et octobre attirant des centaines de professionnels à Toulouse. 

Malgré cette offre riche, un petit nouveau vient d’apparaître : les Rencontres Internationales du Numérique de Toulouse.

La première édition se déroule ce mardi 26 novembre au centre de congrès Pierre Baudis.

L’objectif est de parler du développement international des start-up.

Un thématique parfois abordée dans les autres événements mais ici, les Rencontres Internationales du Numérique « s’adressent à toutes les entreprises du numérique qui exportent ou qui souhaitent se développer à l’international » insiste Marguerite Bech, responsable de l’organisation.

La journée est organisée par Digital 113, le cluster d’entreprises numérique d’Occitanie, en partenariat avec la CCI de Haute-Garonne.

Le programme débute à 11h30 avec des tables rondes autour de « L’Afrique : Nouvel Eldorado du Numérique ? » ou « Comment les grands groupes peuvent-ils aider les PME du numérique à se développer à l’International ?« .

A 16h30, une conférence « Géopolitique et Numérique » sera animée par Jacques Crémer, Directeur du Centre Numérique de Toulouse School of Economics (TSE).

L’entrée est libre et gratuite.

Plus d’info sur sur le site officiel.

Julien Leroy

22 Oct

Toulouse : la startup IBAT lève 2,4 millions d’euros pour digitaliser le BTP

© IBAT

La start-up toulousaine IBAT annonce ce mardi 22 octobre 2019, une levée de fonds de 2,4 millions d’euros.

Un tour de table bouclé auprès du fonds d’investissement Irdi Soridec Gestion, de la Caisse d’Epargne Midi Pyrénées et d’investisseurs privés.

« Cette levée va nous donner la possibilité d’accélérer notre croissance en France et en Europe, et d’adapter nos solutions au marché des PME et TPE pour qui le numérique devient un véritable atout de développement économique » explique Mélanie Lehoux, fondatrice et CEO d’IBAT.

Cette ancienne conductrice de travaux a fondé IBAT en 2016 pour proposer des solutions numériques aux entreprises du BTP. L’objectif est de digitaliser la gestion financière et administrative des entreprises du bâtiment.

La digitalisation du secteur BTP prend de plus en plus d’importance en France. En particulier avec la généralisation du BIM qui modélise en 3D la construction des bâtiments. 

Cependant le numérique n’est pas encore toujours présent dans le quotidien des chantiers.

« Les équipes travaux travaillent sur fichiers excel et papier. Elles font également face à des pertes d’efficacité et de productivité significatives. Dans ce cadre, les outils d’IBAT permettent de réels gains de temps ainsi que financiers dans la gestion des 3 dépenses de l’entreprise : la main d’oeuvre, les achats et la sous-traitance » précise Mélanie Lehoux

Aujourd’hui, IBAT compte 15 salariés et revendique 2000 utilisateurs.

Julien Leroy

30 Sep

4 (bonnes) raisons pour se rendre à la Mêlée Numérique 2019 de Toulouse

La Mêlée numérique 2019 ouvre ses portes ce lundi 30 septembre à Toulouse. Le plus grand rendez-vous d’Occitanie autour de l’innovation numérique et du digital se déroule jusqu’au lundi 7 octobre. 10.000 visiteurs sont attendus toute la semaine.

© Jean-Philippe Horard

La 19e édition de la Mêlée Numérique débute ce lundi 30 septembre au Quai des Savoirs à Toulouse ou à Labège. Il est ouvert à la fois aux professionnels du secteur et au grand public.

Voici 4 bonnes raisons pour s’y rendre :

Un rdv (immanquable) pour un professionnel du numérique…

En 19 ans, la mêlée numérique est devenu le rendez-vous incontournable pour l’écosytème numérique de la région toulousaine. C’est LE salon des professionnels du numérique en Occitanie. Ils représentent 80% des visiteurs.

Toute la semaine, l’événement propose des keynotes, des tables rondes et des ateliers sur des thématiques actuelles liées à la transformation numérique (Data, Robots, IA,…).

Un Business Startup Day est également organisé le 2 octobre, un Forum des décideurs Informatiques le 3 octobre et une journée du Freelance le 4.

Enfin, les trophées « Hero Numericus » et « Femina Numerica » seeront remis dans la soirée du 3 octobre. Ils célèbrent les meilleurs ambassadeurs 2.0 de la région Occitanie.

Pour trouver un emploi dans le numérique…

Si le secteur du numérique vous attire, c’est l’occasion de faire un petit tour pour trouver (éventuellement) un job. Le vendredi 4 octobre, la Mêlée numérique organise une nouvelle édition du JobsTIC. Il s’agit d’une journée dédiée à l’emploi et la formation dans le secteur de l’innovation.

Pour assister à une course de robot…

Le samedi 5 octobre, le programme off du festival organise la quatrième édition du « Toulouse Robot Race ». Une course de véhicules autonomes sur les allées Jules Guesde. 

Pour suivre l’évolution du web…

Si vous êtes un passionné des technologies et du numérique, la journée du 7 octobre est pour vous. Une série d’ateliers et de table ronde, baptisée « Numérique pour tous« , est organisée gratuitement sur le site du Digital Campus de Labège. On y parlera d’inclusion numérique, de silver économie, d’emploi ou d’handicap.

>> Tout le programme et les infos pratiques sur le site officiel :www.meleenumerique.com

Julien Leroy

18 Sep

A l’automne, Toulouse accueille une multitude d’événements sur le numérique et l’innovation

La Mêlée numérique, Futurapolis, Numeric Family,… A chaque automne, Toulouse accueille des centaines de professionnels du numérique et de l’innovation pour une série d’événements. A vos agendas !

© Association La Mêlée

Depuis quelques années à Toulouse, l’automne marque le début d’une saison de rendez-vous dédiée au numérique et à l’innovation. Des centaines d’acteurs du secteur vont débarquer progressivement dans la ville rose et ses environs. Pour ne rater aucune date, voici le calendrier :

Jeudi 19 septembre 2019 : ‘Focus »

C’est la nouveauté de cette saison 2019. L’IoT Valley de Labège, près de Toulouse, lance son nouveau rendez-vous annuel : FOCUS.

L’objectif est d’être le premier événement intrapreneurial de France en rassemblant « tous ceux qui font bouger les lignes dans leurs entreprises, associations ou administrations et qui incarnent le changement, autour du thème de la créativité« . 1000 participants sont attendus.  Le programme complet est ici

Lundi 30 septembre 2019 : début de « La Mêlée numérique »

C’est le grand rendez-vous du numérique d’Occitanie ! La 19e édition de la Mêlée numérique se déroulera du 30 septembre au 7 octobre 2019, au quai des Savoirs de Toulouse.

La Mêlée Numérique est l’un des plus anciens forums autour du numérique en France. C’est l’événement incontournable pour les professionnels régionaux du secteur mais aussi pour le grand public. Le salon sera ouvert à tous, les 4, 5 et 7 octobre.

Parmi les temps forts : une soirée Startupper, la remise des trophées Homo Numericus et Femina Numerica, un JobsTIC et des dizaines de conférences autour du numérique.

Plus d’infos sur le site officiel. 

Jeudi 9 octobre 2019 : « Minds & Tech »

Cette année, pas d’Emtech mais le MIT (Massachusetts Institute of Technology) reste à Toulouse en organisant la conférence Minds & Tech, ce jeudi 9 octobre.

Cette journée professionnelle sera consacrée à l’intelligence artificielle et à l’intelligence collective. « Nous présenterons les dernières tendances en intelligence artificielle autour d’un story-telling sur l’innovation au service des besoins et des challenges du monde moderne » précise le communiqué de presse.

Inscription et infos en cliquant ici

Jeudi 14 novembre 2019 : ouverture de « Futurapolis »

Organisé par le magazine Le Point, Futurapolis revient dans la ville, les 14, 15 et 16 novembre 2019. Le Quai de Savoirs accueillera les plus grands experts nationaux sur la tech et les innovations.

Le programme complet est à retrouver sur le site du salon

Dimanche 17 novembre 2019 : « Numeric Family »

Né en 2018, Numeric Family revient pour une deuxième journée de formation gratuite au numérique. Des professionnels des réseaux sociaux viennent bénévolement former des chercheurs d’emploi ou des personnes qui souhaitent apprendre à mieux communiquer sur le web. L’événement a été crée pour réduire l’illectronisme qui touche 23% des français.

Inscription gratuite en cliquant ici

Julien Leroy

28 Août

A Lectoure (Gers) : un stage sur l’intelligence artificielle pour susciter la vocation chez les filles

© MaxPPP

Organiser un stage sur l’intelligence artificielle pour attirer les adolescentes vers la filière numérique. C’est l’objectif d’un atelier qui ouvre ses portes ce mercredi 28 août à Lectoure, dans le Gers. Une première dans cette région rurale.

Durant 3 jours, 7 jeunes filles âgées de 16 et 17 ans vont réaliser leur propre mini-projet en manipulant des outils et un langage de programmation (Python et Processing) autour de la reconnaissance et la transformation des images. « Pas besoin d’être une geekette ou une star en mathématiques pour participer » précise Cindy Jeanblanc, l’une des organisatrices.

Ce stage pratique et créatif est organisé par la Compagnie du Code (une association qui milite pour l’éducation de la pensée informatique) et par Makina Corpus et Autonomens, deux entreprises gersoises de service numérique.

Ces dernières peinent à recruter des femmes ingénieurs. « On a voulu agir en amont » ajoute Cindy Jeanblanc. Actuellement, les femmes représentent que 27% des salariés du numérique et 13% des effectifs des écoles d’ingénieur spécialisées.